LA CRISE DU FDG ET NOS TACHES

LA CRISE DU FDG ET NOS TACHES

Il y a actuellement une discussion politique interne au Front De Gauche relative aux questions d’organisation interne du Front De Gauche, la question des relations entre ses diverses composantes et la question des adhésions individuelles au Front De Gauche.

Cinq ans plus tard, les deux composantes les plus importantes du Front De Gauche sont toujours ses deux composantes fondatrices, le PCF et le Parti de Gauche, et la fameuse troisième composante sous ses appellations successives est toujours inaudible.

Dans tous les partis, fronts, organisations et associations, une discussion relative aux questions d’organisation implique un accord par rapport aux questions d’orientation et par rapport à la ligne générale de l’organisation.

La crise du Front De Gauche et les solutions à la crise sont politiques et ne sont pas organisationnelles.

Il faut une rupture radicale par rapport aux questions de politique intérieure française. Quel bilan tirons-nous des catastrophes électorales de cette année ? Pour l’instant, la principale conséquence est une nouvelle tentative de réhabilitation de la gauche du Parti Socialiste. Cette stratégie, c’est « cap suicide », comme dirait Gérard Filoche.

Il faut une rupture radicale par rapport à la question du mouvement social. Grève des cheminots, grève des intermittents du spectacle, qui dit quoi par rapport aux grèves en cours, qui appelle à la convergence des luttes, à la généralisation, à la centralisation et à la politisation des grèves ?

Il faut une rupture radicale par rapport aux questions internationales (Espagne, Grèce, Syrie, Ukraine).

Bernard Fischer