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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 19:23

http://www.cgil.it/News/PrimoPiano.aspx?ID=22625

CGIL, CISL et UIL dans les rues pour débloquer l'avenir

Samedi 8 Novembre 2014

« Services publics car ils servent, car ils sont pour tous ». Avec ces mots, les travailleurs et les travailleuses des services publics et leurs amis sont descendus dans les rues de Rome pour la manifestation nationale appelée conjointement par douze catégories de la CGIL, de la CISL et de l’UIL (CGIL Fonction Publique, CGIL Santé, CGIL FLC, CISL Fonction Publique, CISL Education Nationale, CISL Santé, CISL FNS, CISL FIR, CISL Universita Afam, UIL Fonction Publique, UIL Santé, UIL PA, UIL Education Nationale et UIL RUA).

Au cœur de la mobilisation, il y avait une plate-forme commune pour appeler à une véritable réforme du système de l'administration publique et des services aux citoyens. La CGIL poursuit sa mobilisation, après la grande manifestation du 25 Octobre 2014 sur la Piazza San Giovanni et la manifestation unitaire des retraités du 5 Novembre 2014.

Dans cette plate-forme, il y a sept propositions pour la réforme des services publics. Ce sont la réouverture des négociations, le déblocage des salaires et des carrières, l’investissement dans les compétences, la stabilité et la sécurité du travail contre le travail précaire, une véritable réorganisation des services, des organisations et des organes de l'état, la garantie du prix des services universels contre la contractualisation et la privatisation des services publics, l’égalité du travail, des droits et du salaire et la valorisation de l'éducation et de la formation comme outils de croissance.

Les universités, la recherche et la connaissance sont des sources de croissance, il faut un système de sécurité avancé, la réorganisation et l'égalité des salaires et la reconnaissance de la nature spécifique de l'administration de l'état.


Des dizaines de milliers de travailleurs et de travailleuses de l'éducation, de la santé, des administrations centrales, des services locaux, de la sécurité et de l'assistance publique, des universités, des AFAM et des organismes sociaux, mais aussi de toutes les autres catégories de la CGIL, de la CISL et de l’UIL, ainsi que de nombreux retraités et étudiants, sont arrivés de toute l’Italie dans la capitale. Un long cortège, derrière la banderole « débloquons l’avenir », a quitté la Piazza della Repubblica en fin de matinée, a parcouru les rues de la capitale et est entré dans une Piazza del Popolo bondée. Les médecins, les enseignants dans les écoles primaires et secondaires, les chercheurs et les pompiers ont défendu fièrement, sur la place et sur la scène, leur travail, malgré la précarité, les embauches bloquées pendant des années, les salaires et les carrières bloquées, qu’ils continuent à effectuer au service des citoyens. Annelie Nordström, présidente du syndicat des travailleurs du secteur public en Europe (EPSU), a également apporté sa contribution à la Piazza del Popolo. Il y avait aussi des moments de spectacle avec un intermède du comique Max Paiella. La journée de mobilisation a été conclue par des interventions de Susanna Camusso, secrétaire générale de la CGIL, Annamaria Furlan, secrétaire générale de la CISL, et Carmelo Barbagallo, secrétaire adjoint de l'UIL.

La secrétaire générale de la CGIL, Susanna Camusso, a dit à la fin de la grande manifestation d'aujourd'hui « qu’il n'y a pas de changement si nous ne partageons pas le travail public. Nous pouvons et nous devons changer de direction, mais pour commencer il faut changer le gouvernement, si vous ne voulez vraiment pas diviser le monde du travail, vous devez cesser de dire que les travailleurs publics sont des privilégiés ». Selon Susanna Camusso, pour changer, il faut « travailler, créer et améliorer, à commencer par le public ». La loi de stabilité ne va pas dans ce sens, car « en réalité, elle supprime des emplois publics et des services ».

Pour la CGIL, chaque travailleur public doit avoir un contrat, à cet égard Susanna Camusso cite des employés des Chambres de Commerce, des autorités indépendantes et des employés de la Consob, et elle ajoute que « vous devez donner des réponses aux nombreux travailleurs précaires, engagés sans droits, dans les centres pour l’emploi, dans les salles d'opération et en province. Si vous ne renouvelez pas leurs contrats, cela signifie que vous faites des licenciements de masse ».

Pour une vraie réforme de la Fonction Publique, réclamée par le premier ministre Renzi, la secrétaire générale de la CGIL indique quelques pistes à suivre, tout d'abord, la politique de l’administration publique doit relancer le contrat national de travail et la négociation, « assurer les services aux citoyens et construire la transparence ».

En outre, se référant au nombre de travailleurs en sous-traitance dans la fonction publique, Susanna Camusso a répété que « nous avons besoin d'étendre les droits » et a demandé « l’égalité du travail, des droits et du salaire ». Enfin, Susanna Camusso a conclu que « le gouvernement sait que, sans réponses, nous allons continuer en appelant à la grève de la fonction publique et de tous les autres travailleurs ».

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