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3 mars 2017 5 03 /03 /mars /2017 17:06

 

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A1L6?sp=true

 

François Fillon sous pression, une partie de la droite en appelle à Alain Juppé (Reuters)

 

A cinquante et un jours du premier tour des élections présidentielles, l'incertitude était Vendredi 3 Mars 2017 à son comble sur la suite de la campagne à droite. François Fillon, de plus en plus isolé dans son camp, est sous pression pour renoncer à sa candidature alors que les appels se multiplient en direction d'Alain Juppé.

Le candidat de la droite et du centre a réaffirmé Jeudi 2 Mars 2017 lors d'un meeting à Nîmes, dans le département du Gard, qu'il tiendrait bon, malgré les défections en cascade dans son équipe et la perspective possible d'une mise en examen le Mercredi 15 Mars 2017.

Nicolas Sarkozy, qui s'est entretenu Vendredi 3 Mars 2017 au téléphone avec son ancien premier ministre selon Le Figaro, détient les clés de la sortie de crise, selon plusieurs sources du parti des Républicains.

L'ancien président, qui ne s'est pas exprimé publiquement depuis l'annonce Mercredi Premier Mars 2017 de la convocation de François Fillon par les juges, a reçu Vendredi 3 Mars 2017 le président du sénat Gérard Larcher et le secrétaire général des Républicains Bernard Accoyer, deux proches de François Fillon qui ont pris leurs distances avec le député de Paris.

Les deux hommes avaient conseillé Mercredi Premier Mars 2017 à François Fillon de se retirer, selon plusieurs sources au fait des discussions.

« C'est une consultation classique dans pareil cas », a-t-on déclaré dans l'entourage de Bernard Accoyer.

Selon plusieurs sarkozystes, Nicolas Sarkozy, soucieux de l'unité de la droite, s'en tient pour l'heure à la position voulant que « la décision d'un retrait appartient à François Fillon seul ».

Alain Juppé, muet lui aussi, fait valoir en parallèle, via son entourage, sa disponibilité à contribuer à une solution à cette crise qui paralyse, au-delà de la droite, la campagne présidentielle.

Pas question pour le maire de Bordeaux, pressé de remplacer François Fillon par un nombre croissant d'élus des Républicains et de l’Union des Démocrates et des Indépendants (UDI), de passer en force ou de participer à un scénario alternatif bancal qui ne bénéficierait pas du soutien unanime de son camp. Car même si plusieurs élus sarkozystes approuvent désormais ouvertement l'hypothèse d’Alain Juppé, le coeur historique de la sarkozie ne valide pas pour l'heure ce scénario.

« Lorsqu'on dit qu'il ne se défilera pas, cela veut dire qu'il prendra ses responsabilités pour la recherche d'une solution qui pourrait être sa candidature ou pas », précise-t-on dans l'entourage du maire de Bordeaux. Cette décision lui appartient.

« C'est un homme loyal et de devoir et il a toujours été présent pour sa famille politique dans les moments de crise », a-t-on dit à Reuters, rappelant qu'il était intervenu en 2012 lors de la guerre entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP) afin de pacifier la situation.

« A cinquante jours du premier tour des élections présidentielles, il est encore temps de ne pas la perdre », a déclaré le député juppéiste Dominique Bussereau, qui a annoncé Vendredi 3 Mars 2017 sa démission de l'équipe de campagne, au lendemain d'une première hémorragie juppéiste.

« Je ne souhaite pas que cette victoire disparaisse dans un aveuglement invraisemblable », a-t-il souligné.

Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour la deuxième chaîne de la télévision française, Alain Juppé, s'il était candidat, éliminerait Marine Le Pen du premier tour des élections présidentielles. Il est crédité de vingt six pour cent des intentions de vote, devant Emmanuel Macron, qui obtiendrait vingt cinq pour cent des voix, et la présidente du Front National, qui obtiendrait vingt quatre pour cent des voix.

Défection symbolique, Thierry Solère, porte-parole du candidat, a annoncé également son départ, Vendredi 3 Mars 2017. Le parti centriste UDI, qui avait suspendu Mercredi Premier Mars 2017 sa participation à la campagne, devait retirer officiellement son soutien à François Fillon Vendredi 3 Mars 2017 et demander un candidat de remplacement, a-t-on appris de source proche de la direction du parti.

Les attaques de François Fillon contre la justice, Mercredi Premier Mars 2017, mais surtout l'appel à un rassemblement de soutien Dimanche 5 Mars 2017 à Paris, présenté dans un premier temps par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles comme une manifestation « contre les juges rouges », ont motivé cette rupture définitive.

Plusieurs ténors des Républicains, comme Valérie Pécresse, se sont désolidarisés de ce rassemblement, évoquant en outre des risques sécuritaires dans un régime d'état d'urgence.

Les fidèles de François Fillon comptent sur une forte mobilisation, plusieurs dizaines de milliers de personnes, pour relégitimer leur champion.

« La mobilisation décidera du sort de François Fillon », estime un parlementaire des Républicains.

François Fillon qui, dans une posture gaullienne, invoque la prééminence du peuple sur les vicissitudes actuelles, entend jouer son va-tout durant le week-end, rythmé Samedi 4 Mars 2017, jour anniversaire de ses soixante trois ans, par un large rassemblement avec la société civile pour détailler son programme et Dimanche 5 Mars 2017 par le rassemblement du Trocadéro où il devrait s'exprimer.

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commentaires

B
Les juges rouges sont des juges partiaux qui jugent non pas en fonction d'un dossier (qu'ils lisent rarement), mais en fonction de leurs idéaux. <br /> Il est évident que ces fonctionnaires funestes n'ont pas leur place dans la magistrature, car ils jouent un rôle contraire aux règles les plus élémentaires qu'impose la déontolgie de leur métier.
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