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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 14:00

 

 

http://www.20minutos.es/noticia/3143231/0/diputados-marea-alcaldes-coruna-santiago-ferrol-defienden-zaragoza-derecho-decidir/

 

Les députés d’En Marea et les maires de La Corogne, de Santiago de Compostela et de Ferrol, défendent à Saragosse le droit à décider (Europa Press)

 

Les députés d'En Marea et les maires de La Corogne, de Santiago de Compostela et de Ferrol, Xulio Ferreiro, Martiño Noriega et Jorge Suárez, ont défendu Dimanche 24 Septembre 2017 à Saragosse le droit à décider du peuple catalan. Ils l'ont fait dans « l’assemblée des parlementaires et des maires pour la fraternité, la coexistence et les libertés », qui préconise la nécessité du dialogue et un référendum convenu comme une solution politique à la crise catalane et qui a été convoquée par Podemos, Izquierda Unida, Catalunya en Comu et En Marea.

La police nationale a dû fermer plusieurs portes du pavillon Siglo XXI de Saragosse pour éviter les affrontements entre les participants à cette assemblée et un groupe de manifestants qui protestaient dans la rue. Les manifestants, qui portaient des drapeaux espagnols, ont critiqué les participants à l’assemblée à leur entrée. De plus, ils sont restés à la porte en criant « viva España » et en chantant l'hymne du pays.

Parmi les députés de Marea qui ont participé à cette réunion, il y avait le porte-parole du parlement galicien, Luis Villares. Il y avait la porte-parole adjointe du parlement galicien et secrétaire générale de Podemos Galicia, Carmen Santos. Il y avait la députée au congrès, Yolanda Diaz.

Dans une déclaration à Europa Press, Luís Villares a expliqué que cette assemblée avait un double objectif, d'une part, la défense du droit à décider du peuple catalan et, d'autre part, la défense des libertés publiques et des droits civils.

Luis Villares a appelé à « en finir avec l’autoritarisme », a-t-il souligné, « car il profite de toutes les occasions pour réduire les libertés publiques ».

Ensuite, le porte-parole d'En Marea a accusé le gouvernement central d'avoir tenté de détourner les pouvoirs de la Catalogne. « Nous défendons une solution négociée, mais nous défendons aussi le droit à décider », a-t-il déclaré.

« Le Parti Populaire est incapable de faire de la politique », a déclaré Luis Villares, « il faut prendre ses deux mains pour nettoyer tout cela ». En ce sens, il a lancé un appel au Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) et plus précisément aux trois pré-candidats du Parti des Socialistes de Galice (PSG)  au secrétariat général du PSOE, Xoaquín Fernandez Leiceaga, Juan Diaz Villoslada et Gonzalo Caballero, pour qu’ils se joignent à la défense des droits civils. « Il n'y a pas de place pour l’équidistance », a-t-il dit.

Le maire de Santiago de Compostela, Martiño Noriega, a ajouté que, compte tenu de ce qui se passe en Catalogne, « il n'y a pas de place pour les nuances, c’est un galicien qui dit cela », a-t-il ajouté dans son discours lors de l’assemblée des parlementaires et des maires pour la fraternité, la coexistence et les libertés, organisée Dimanche 24 Septembre 2017 à Saragosse.

« Ce qui se passe, c'est un oxymoron qui n'a rien de poétique et qui nous oblige à choisir. Manolo Rivas dit que le monde est divisé entre ceux qui sèment et ceux qui marchent, et nous le vérifions », a expliqué le maire de Santiago de Compostela.

En ce sens, Martino Noriega a également fait la différence « entre ceux qui écoutent et ceux qui parlent pour les autres, entre ceux qui veulent voter et ceux qui réquisitionnent les urnes, entre ceux qui croient à la pluri nationalité, à la diversité et à la vie en couleurs, et ceux qui voient la vie en noir et blanc ».

 « Entre le voyage vers l'avenir et le passé, nous avons décidé de voyager vers l'avenir, de semer et d’écouter. Arrêtons de nous demander ce que sera l’avenir de la Catalogne, les catalans font et feront leur propre avenir », a-t-il dit.

Pour sa part, le maire de Ferrol, Jorge Suárez, a dénoncé la politique du Parti Populaire qui « étouffe avec une ceinture qui serre de plus en plus », tout en défendant les valeurs républicaines de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Le maire de La Corogne, Xulio Ferreiro, est également intervenu lors de cette réunion, « le gouvernement espagnol prétend défendre aujourd’hui le deuxième article de la constitution espagnole, il défendra peut être demain le cent trente cinquième article. Il interdit aujourd'hui aux citoyens de Catalogne de manifester leur volonté, il interdira peut-être demain l'autonomie financière des municipalités », a-t-il dit.

Xulio Ferreiro considère qu’il faut un nouveau pacte constituant qui « respecte le droit des peuples et le droit de décider du modèle territorial ».

Pour sa part, la porte-parole adjointe d'En Marea au parlement de Galice et secrétaire générale de Podemos Galicia, Carmen Santos, a souligné, dans une déclaration adressée à Europa Press, la nécessité d'une « défense intransigeante des droits et des libertés fondamentales » acquises par nos parents et par nos grands-parents.

Elle a ensuite critiqué l'utilisation du conflit en Catalogne pour attaquer les droits fondamentaux, ainsi que l'utilisation des corps et des forces de sécurité de l’état contre les organismes officiels.

Elle a également souligné qu’elle ne demande pas un soutien au référendum du premier octobre 2017, mais plutôt un référendum négocié sur la crise catalane et la défense des libertés et des droits civils.

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