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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 22:21
Mobilisez vos partis et vos syndicats pour le 4 février 2008.
 
 
mercredi 16 janvier 2008, par Xavier Marchand
 
 
 
Les premiers obstacles sur la voie d’une mobilisation importante, le jour du congrès, le 4 février, à Versailles, se sont levés, peu à peu, dans la semaine qui vient de s’écouler. Pour autant, il ne nous reste plus que trois semaines avant le 4 février et le but à atteindre pourrait sembler encore hors de portée.
 
Pourquoi la mobilisation contre la ratification par voie parlementaire ne « décolle-t-elle » pas suffisamment ?
 
Première difficulté : Nous avons été dans le flou jusqu’à récemment sur les dates d’action possibles, le 2 et le 3, le 4...
 
Les exécutifs de nos organisations respectives attendaient de savoir ce que "leur base" préparait, tandis que la base espérait une consigne et une date précises pour une mobilisation nationale à hauteur de l’enjeu.
 
Puis les choses ont commencé à changer.
 
L’initiative portée par « Tous à Versailles le 4 février 2008 », a été validée par le secrétariat national des Cuals le 8, reprise par Attacle 9 et enfin le CNR s’y associe depuis le 11janvier.
 
Les feux sont donc braqués maintenant sur le 4 février...
 
Même si des initiatives intéressantes devraient avoir lieu un peu partout le 2 et le 3 février, même si la campagne bat son plein actuellement partout dans le pays, cela ne fait que renforcer l’effet de dénouement final qui connaîtra son paroxysme le 4 février prochain.
 
Nous ne devons pas manquer notre effet ce jour-là, car si nous n’avons pas grand chose à perdre, nous avons certainement tout à gagner, en termes de luttes plus générales et sur ce point particulier du Traité de Lisbonne. Nous ne perdons pas de vue par ailleurs qu’une seconde difficulté se présente : le Congrès de Versailles a lieu un lundi. De nombreuses personnes vont prendre un jour de congé ou une RTT.
 
Mais pour une mobilisation encore plus puissante, il faudrait à la fois des mobilisations des fédérations et des exécutifs nationaux des partis politiques membres du CNR ainsi que des préavis de grève locaux.
 
Au niveau des syndicats, il ne faut pas que les responsables de chaque Union Locale ou Union Départementale attendent de voir si les syndiqués se mobilisent, ou pas, sur cette affaire-là.
 
Prenons l’exemple de la CGT, par facilité (de nombreux membres de notre collectif sont syndiqués CGT). Ainsi, dans l’Hérault (34), quelques syndiqué(e)s ont sans doute réussi à obtenir qu’un préavis de grève soit déposé pour la date du 4 février.
 
La mobilisation générale est encore loin de se dessiner parce que les syndiqués pensent que la CGT(par exemple) va appeler à l’action le 4 février (ils se basent sur ses prises de positions récentes qui ont changé depuis 2005, sur cette affaire). De même pour les militants de partis et notamment, le PCF, pourtant un des premiers initiateurs de la campagne pour un référendum, comme en 2005.
 
Ils n’interpellent pas, eux, personnellement leur délégué syndical ou leur secrétaire fédéral pour en évoquer cette possibilité d’action.
 
C’est cela qu’il faut changer.
 
Etant bien entendu, qu’ il faudrait agir sans pour autant faire dévier de sa trajectoire notre revendication fondamentale le 4 février : Il faut rester dans la dénonciation du déni de démocratie que représente la ratification parlementaire du Traité de Lisbonne.
 
Mais pour mobiliser les syndiqués le 4 et obtenir des mots d’ordres de grève, on peut évoquer la liquidation des Services Publics par ce Traité.
 
Pour obtenir ce résultat, il nous faut, toutes et tous, utiliser tout le temps disponible, jusqu’à la date du 24 janvier qui pourrait être vue comme une sorte de tremplin vers celle du 4 février...
 
Nous pouvons espérer une forte mobilisation ce jour-là et les manifestants vont se retrouver, échanger, les informations vont rapidement circuler... Il faudrait alors distribuer des tracts pour expliquer notre démarche, il y aura une écoute véritable... des prises de parole. La presse !...
 
Il faudrait que le prolongement de cette manifestation, dans tous les esprits, soit l’action du 4 février avec un mot d’ordre simple : « Le Traité de Lisbonne va condamner les services publics ».
 
Il faut également comprendre une c’est une grande occasion de signifier la défiance à Sarkozy et le soutien aux députés et sénateurs qui vont vouloir lui résister (et pas seulement accabler ceux qui ne sont pas de notre avis).
 
Amis syndiqués, vous pouvez gagner ce préavis de grève pour le 4 février vous-mêmes en contactant vos responsables syndicaux, que certains réfléchissent déjà à des préavis légitimes que des tribunaux ne pourront pas attaquer. (Quitte à faire circuler les modèles de lettres avant et pendant les manifestations).
 
Par ailleurs, chaque section locale d’un syndicat peut, si ses adhérents locaux le lui demandent, déposer un préavis de grève. C’est légal. Jusqu’à cinq jours ouvrés avant la date.
 
Il faudrait alors que les préavis soient déposés au lendemain de la manifestation du 24 janvier, au plus tard.
 
De la même façon, dans chaque parti politique nous pourrions obtenir le même résultat si au lieu d’attendre un mot d’ordre de manifestation qui « tombe d’en haut », les militants, motivés informent leurs exécutifs locaux et nationaux qu’ils ont envie de livrer bataille jusqu’au bout , en envoyant un courriel ou une lettre à leur section et à leur fédération, voire à la direction nationale qui pourrait être ceci :
 
« Cher-e camarade, Le 4 février 2008 les parlementaires vont se réunir à Versailles pour modifier la constitution et ratifier le traité de Lisbonne. J’ai personnellement décidé de m’y rendre (par l’intermédiaire de http://www.tousaversaillesle4fevrier2008.fr) pour m’opposer à ce déni de démocratie et manifester mon soutien aux élus républicains. Cependant je souhaiterais que notre Parti s’associe officiellement à cette manifestation car la mobilisation doit être la plus importante possible. »
 
Ce travail dans les syndicats et les partis a déjà commencé mais vous devez lui donner de l’ampleur. Les enjeux de ce qui pourrait se passer le 4 février sont énormes.
 
Nous devons tout tenter même l’impensable (en trois semaines) pour essayer d’éviter le désastre que constituerait du point de la démocratie, du point de vue de la souveraineté populaire, édifice de nombreux droits sociaux et collectifs, cette ratification...
 


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