Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 16:22

 

http://www.fr.news.yahoo.com/4/20101121/tts-france-melenchon-pcf-ca02f96.html

Débat sur la candidature du Front de gauche en 2012 (Reuters)

Jean-Luc Mélenchon, qui brigue la candidature du Front de gauche en 2012, souhaite que ses partenaires du PCF et de la Gauche unitaire se décident dès janvier sur le choix du prétendant à l'Elysée.

Mais Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, s'en est tenu dimanche en marge du congrès du Parti de gauche (PG), au Mans (Sarthe), au calendrier initial du printemps 2011.

"Il y aura un choix politique du Parti communiste pour faire une proposition entre les candidatures disponibles. Ca se passera tranquillement et on tranchera ça au printemps 2011, tous ensemble", a-t-il dit sur i>Télé.

Alors que le député communiste André Chassaigne ambitionne lui aussi d'être candidat, Jean-Luc Mélenchon a appelé dans l'Humanité à éviter "un processus du type primaires de confrontations de personnes" pour le choix du candidat.

"Il appartient à nos directions nationales de faire une proposition commune devant les adhérents de chaque parti du Front de gauche. Nous combinerons l'exigence démocratique et la responsabilité politique", assure le président du PG.

Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent affirment avoir tourné la page des polémiques, quand, début novembre, le responsable communiste avait mis en garde le député européen contre toute dérive populiste.

Les communistes se disent persuadés que "la médiatisation d'une personne ne suffira pas à créer une dynamique forte du Front de gauche" à la présidentielle.

"PIÈGE MORTEL DU VOTE UTILE"

Au congrès du Mans, Jean-Luc Mélenchon a mis en garde samedi contre "le piège mortel du vote utile du PS" contre Nicolas Sarkozy en 2012. "Il faut casser le vote utile", a-t-il dit.

L'ancien sénateur, qui a claqué la porte du PS il y a deux ans pour fonder son propre parti, dit vouloir créer "du débat sur le fond avec le Parti socialiste", déplorant que ses anciens collègues "ne répondent pas", que ce soit sur la sortie du Traité de Lisbonne ou le départ des troupes d'Afghanistan.

Il avait auparavant estimé que le choix de Dominique Strauss-Kahn par les socialistes pour la présidentielle de 2012 empêcherait tout rassemblement de la gauche au second tour.

"Si les socialistes ont la bêtise de désigner Dominique Strauss-Kahn comme candidat et que je ne puisse pas passer devant lui, nous aurons le plus grand mal à rassembler la gauche autour du programme du directeur du FMI", a-t-il dit.

Pour Jean-Luc Mélenchon, Dominique Strauss-Kahn est l'homme qui "pratique dans tous les pays du monde la même politique de contraction de la dépense publique, de réduction des dépenses sociales et qui en est content".

Le député européen ne ménage pas ses critiques envers ses anciens amis socialistes, jugés trop mous, et prône une "révolution citoyenne".

 

Partager cet article
Repost0

commentaires