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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 18:40

 

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article763

http://www.demosphere.eu/node/35007

 

Grève et rassemblement de soutien Jeudi 28 Février 2013 à 13 heures devant la cour d’appel de Versailles 5 Rue Carnot 78 000 Versailles

Relaxe pour les quinze des Hauts de Seine victimes de répression anti syndicale

Une bonne nouvelle ! Après Gaël Quirante, Yann Le Merrer, Bertrand Lucas et Brahim Ibrahimi, Xavier Chiarelli (secrétaire départemental adjoint de SUD Poste des Hauts de Seine) était lui aussi convoqué en entretien préalable au licenciement. La direction lui reprochait des prises de parole lors d’assemblées générales regroupant les facteurs et de parler aux guichetiers sur leur position de travail !

Mais le soutien des collègues facteurs et guichetiers a fait reculer la direction, qui ne le convoquera finalement pas en commission disciplinaire. Nous remercions l’ensemble des agents qui ont exprimé leur soutien sous une forme ou une autre. Au terme du procès en appel des quinze postiers des Hauts de Seine de décembre dernier, l’avocat général (l’équivalent du procureur) requérait un maintien de la peine de mille cinq cent euros d’amende pour l’ensemble des prévenus. Excepté deux d’entre eux, pour qui la peine demandée est de trois mille euros, car ils sont considérés comme des « meneurs  ».

La moindre peine infligée aux postiers poursuivis signifierait que mener un mouvement de grève avec occupation peut être considéré comme un délit. Nous ne devons pas laisser faire.

On est encore là

Comme on peut le voir avec les grévistes de PSA convoqués en entretien préalable le 7 février dernier, le patronat emploie l’arme de la répression de manière de plus en plus systématique.

Elle cherche à mettre hors jeu les militants qui cherchent à se battre contre les plans de suppression d’emplois et de dégradation des conditions de travail.

A la Poste, la plupart des représentants départementaux de SUD Poste des Hauts de Seine ont été sanctionné, parfois lourdement. Mais la direction n’en reste pas là : alors que les dirigeants de La Poste violent quotidiennement le code du travail, elle se saisit du moindre prétexte, de la moindre opportunité, pour engager des procédures disciplinaires contre les collègues qui se sont impliqués dans les dernières grèves, comme ils le font à l’heure actuelle à l’encontre de Man, factrice à Malakoff.

Nous pouvons adresser un message à la direction : en s’attaquant à ceux qui contestent, aux grévistes ou aux représentants syndicaux, elle s’attaque à nous tous, et nous répondrons en nous mobilisant ensemble. La direction aura beau s’acharner, elle ne pourra jamais se débarrasser de la résistance des salariés.

Un mot d’ordre : amnistie

Au-delà du cas emblématique des quinze postiers, de nombreux autres militants ont été frappés par des procédures disciplinaires et pénales comparables. La clé pour réussir à défendre le droit à l’expression des travailleurs est de s’organiser, de regrouper les forces et d’exiger ensemble une amnistie pour l’ensemble des militants poursuivis dans le cadre de mouvements sociaux.

Le rassemblement du 28 février prochain, à l’occasion de la conclusion du procès en appel des quinze postiers des Hauts de Seine, sera une étape pour regrouper toutes celles et tous ceux qui défendent la perspective de l’amnistie, acte qui ne coûterait pas un euro au gouvernement. Pas un euro, mais un message aux patrons qui répriment et qui licencient.

 

 

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