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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 19:30

ESPACE CHARENTON

Par Bernard Fischer

Lundi 18 Janvier 2016

Je diffusais récemment un message d’appel au meeting pour la levée de l’état d’urgence du Samedi 23 Janvier 2016 à Paris.

On me demande et mes lecteurs me permettront un certain nombre de commentaires relatifs à ce meeting.

Premièrement, il y a à ce jour relativement peu de publicité pour ce meeting.

Deuxièmement, des messages me signalent une petite modification de la liste des orateurs.

Une deuxième liste d’orateurs circule. Par rapport à la première liste, elle comporte essentiellement trois ou quatre modifications.

Le nom de Pouria Amirshahi n’apparaît plus dans la deuxième liste d’orateurs.

Il y a, par contre, trois orateurs supplémentaires, Olivier Besancenot, Vincent Presumey et Mickael Wamen.

J’ignore totalement les raisons de ces modifications.

De mon point de vue, ce sont des modifications techniques en raison de l’emploi du temps des orateurs et ce ne sont pas des modifications politiques, elles ne changent rien au sens politique du meeting, le message d’appel au meeting prend très clairement position pour la levée de l’état d’urgence.

Troisièmement, les organisateurs du meeting, contrairement aux habitudes, faisaient le choix de la présentation et de l’identification de ce meeting par la présentation d’un certain nombre de personnalités oratrices. Quand on lit le message d’appel au meeting, on ne trouve pas par exemple la liste des organisations politiques, syndicales et associatives signataires.

Quatrièmement, des messages présentent ce meeting comme un meeting du Parti Ouvrier Indépendant Démocratique (POID) et un certain nombre de personnalités à titre individuel soutiendraient et participeraient à ce meeting.

Certains détails vont effectivement dans le sens de cette interprétation.

Par exemple, le site internet du POID fait à ce jour de la publicité pour ce meeting et pour aucune autre mobilisation contre l’état d’urgence, il ne parle pas par exemple des manifestations du Samedi 30 Janvier 2016.

Mon point de vue par rapport à cette question est le suivant.

Comme nous le savons tous, le Parti Ouvrier Indépendant (POI) connaissait une scission au mois de novembre 2015.

Comme conséquence de cette scission, il y a aujourd’hui deux nouvelles organisations et le POID est l’une d’entre elles.

Nous connaissons tous également les traditions sectaires du POI.

Contrairement à leur discours quotidien, le POI ne participait pratiquement jamais à aucune action unitaire.

La participation du POID au meeting du Samedi 23 Janvier 2016 est donc, de mon point de vue, en rupture par rapport à la politique sectaire du POI depuis de nombreuses années.

Dans des messages internes du POID, la direction du POID répond d’ailleurs par anticipation à cette évidente évolution et contradiction.

Je ne sais bien évidemment pas si cette exception confirme la règle ou bien si elle est la première expression d’une nouvelle politique unitaire du POID.

Les messages internes de la direction du POID ne la présentent pas en tout cas comme telle. Attendons la suite.

Je terminerais enfin ce message par deux évidences.

Premièrement, je soutiens ce meeting comme je soutiens toute mobilisation contre l’état d’urgence.

Deuxièmement, de mon point de vue, ce meeting est un point d’appui et un tremplin vers les principales mobilisations contre l’état d’urgence à ce jour, les manifestations du Samedi 30 Janvier 2016 à Paris et dans toute la France à l’appel des personnalités et des organisations signataires des appels « nous ne céderons pas » et « pour nous, c’est définitivement non ».

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 17:39

https://www.ensemble-fdg.org/content/un-plan-b-pour-leurope

Un plan B pour l’Europe

Appel pour construire un espace de convergence contre l’austérité et pour la construction d’une vraie démocratie.

En juillet 2015, nous avons assisté à un coup d'état financier orchestré depuis l’Union Européenne et ses institutions contre le gouvernement grec, condamnant ainsi le peuple grec à continuer à souffrir des politiques d’austérité qu'il avait rejetée par deux fois dans les urnes. Ce coup d'état a intensifié le débat sur le pouvoir des institutions de l’Union Européenne, son incompatibilité avec la démocratie et son rôle de garante des droits élémentaires exigés par les européens.

Nous savons qu’il existe des politiques alternatives à l’austérité. Des initiatives comme Pour un plan B en Europe, Austerexit ou Democracy in Europe Movement 2025, dénoncent le chantage exercé contre la Grèce au travers du troisième mémorandum. Ces initiatives dénoncent également l’échec économique que ce troisième mémorandum entrainera et le caractère antidémocratique de l’Union Européenne. Un caractère d’ailleurs reconnu par le propre président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a déclaré « qu'il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

Nous sommes aussi les témoins de l’absence de solidarité, parfois même de la xénophobie, des institutions européennes et des états membres face à l’arrivée de réfugiées originaires du Moyen-Orient et d’Afrique et devant le drame humanitaire que ces derniers vivent. Nous soulignons l’hypocrisie de l’Union Européenne en matière de droits de l’homme. L’Union Européenne est, de manière indirecte, au travers des ventes d’armes ou de ses politiques commerciales, un acteur clé des conflits qui ont provoqué les récentes crises humanitaires.

Les politiques d’austérité initiées depuis le début de la crise il y a huit ans privatisent les biens communs et détruisent le droit du travail, alors qu’elles devraient faire face aux causes initiales de la crise comme la dérégulation du système financier et la prise de contrôle des institutions de l’Union Européenne par les entreprises au travers des grands lobbies et de la pratique des « portes tournantes ». L’Union Européenne promeut de fausses solutions en négociant, dans la plus grande opacité et sans presque aucun contrôle démocratique, des traités commerciaux et d’investissements comme le TAFTA, le CETA ou le TISA, qui éliminent ce qu’ils considèrent comme des barrières au commerce, les droits et les normes qui protègent les citoyens, les travailleurs et l’environnement. C’est un coup porté contre nos démocraties et l'état de droit, particulièrement au travers des mécanismes de protection des investisseurs.

L’actuelle Union Européenne est, de facto, gouvernée par une technocratie au service des intérêts d’une petite mais puissante minorité représentante des pouvoirs économique et financier. Tout ceci a provoqué, dans de nombreux pays en Europe, la résurgence des discours d’extrême-droite et des thèses xénophobes et nationalistes. Comme démocrates, nous avons la responsabilité de réagir devant cette menace et d’empêcher que les fascismes capitalisent sur la douleur et le mécontentement. D’ailleurs, les citoyens ont, malgré tout, fait preuve de solidarité envers les milliers de personnes réfugiées qui pâtissent de cette tragédie humanitaire.

La société a déjà commencé à travailler en faveur d’un changement radical des politiques de l’Union Européenne. Les mobilisations sociales comme celles de Blockupy, de la campagne contre le TAFTA, l’Alter Summit, la grève générale européenne de 2012, les marches européennes ou l’important travail réalisé par les nombreuses plateformes citoyennes et Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont crée un précieux capital humain, intellectuel et idéologique pour la défense des droits de l’homme, le respect de la terre et la dignité des personnes au-delà des intérêts politiques et économiques. Nous croyons cependant qu’une plus grande coordination et coopération des mobilisations au niveau européen sont nécessaires.

Beaucoup de propositions sont sur la table pour en finir avec l’austérité, une politique fiscale juste, la fermeture des paradis fiscaux des systèmes d’échanges complémentaires, la remunicipalisation des services publics, la répartition égalitaire du travail y compris pour les personnes qui restent au foyer, un modèle de production basé sur les énergies renouvelables, la réforme ou l’abolition du pacte fiscal européen, en particulier du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans le cadre de l’Union économique et monétaire.

L’exemple grec nous a montré que pour faire face à l’actuelle conjoncture nous devons unir nos forces depuis tous les états membres et depuis toutes les sphères politiques et intellectuelles, mais également depuis la société civile. Notre vision est solidaire et internationaliste.

Pour ces raisons, nous voulons créer un espace de confluence au sein duquel tous les mouvements, les personnes et les organisations qui s’opposent au modèle actuel d’Union Européenne puissent discuter et élaborer un agenda commun d’actions, de projets et d’objectifs. Ceci dans le but principal de rompre avec le régime d’austérité de l’Union Européenne et de démocratiser radicalement les institutions européennes, en les mettant au service des citoyens.

Pour cela, nous convoquons une conférence européenne les 19, 20 et 21 février 2016 à Madrid et nous appelons publiquement à participer aux débats, groupes de travail et présentations qui s’organiseront.

Premiers signataires

Lola Sánchez, députée européenne de Podemos ; Miguel Urban, député européen de Podemos ; Marina Albiol, députée européenne d'Izquierda Plural ; Javier Couso, député européen d'Izquierda Plural ; Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des finances ; Ada Colau, maire de Barcelone ; Eric Toussaint, porte parole du Comité pour l'Abolition de la Dette du Tiers Monde (CADTM) ; Zoe Konstantopoulou, ancienne présidente du parlement grec ; Ken Loach ; Noam Chomsky ; Andrej Hunko, député de die Linke au parlement allemand ; Anna Gabriel, députée régionale de la Candidature d'Unité Populaire (CUP) en Catalogne ; Antonis Ntavanelos, conseiller politique d'Unité Populaire ; Christine Poupin, porte parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ; David Fernández, député régional de la CUP en Catalogne ; Ernest Urtasun, député européen d'Initiative pour une Catalogne Verte (ICV) ; Fabio di Masi, député européen de die Linke ; Florent Marcellesi, porte parole d'Equo au parlement européen ; Gerardo Pisarello, maire adjoint de Barcelone ; Gilbert Achcar ; Jaime Pastor ; Jordi Sebastiá, député européen de Compromís ; José María González, maire de Cadix ; Mónica Oltra, vice présidente du gouvernement régional de Valence ; Myriam Martin, porte parole d'Ensemble ; Nikolaos Chountis, député européen d'Unité Populaire ; Olivier Besancenot ; Philippe Marlière ; Sofia Sakorafa, députée européenne ; Sonia Mitralia ; Stathis Kouvelakis ; Teresa Rodriguez, députée régionale de Podemos en Andalousie ; Xabier Benito, député européen de Podemos ; Yorgos Mitralias

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 16:44

http://paris.demosphere.eu/rv/44383

Manifestation contre l'état d'urgence et la réforme constitutionnelle

Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l'appel « nous ne céderons pas » et ayant lancé la pétition « pour nous, c'est définitivement non » contre la réforme constitutionnelle appellent à manifester Samedi 30 Janvier 2016 à 14 heures 30 Place de la République à Paris.

Elles expriment leur refus de la réforme constitutionnelle et leur exigence de la levée de l'état d'urgence.

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d'urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l'effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n'acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n'offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

Premiers signataires

ATTAC, Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF), Conseil National des Associations Familiales d'Action Laïque (CNAFAL), Confédération Générale du Travail (CGT), Confédération Nationale du Logement (CNL), Droit Au Logement (DAL), Emancipation, Emmaüs France, Emmaüs international, Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH), Fédération Nationale de la Libre Pensée (FNLP), Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP), Réseau Education Sans Frontières (RESF), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union Syndicale Solidaire (USS)

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 16:23

http://www.lepoint.fr/europe/cologne-les-refugies-manifestent-pour-lutter-contre-les-amalgames-17-01-2016-2010686_2626.php#xtor=CS3-190

Les réfugiés manifestent pour lutter contre les amalgames

Accompagnés de quelques allemands, des demandeurs d'asile pour la plupart d'origine syrienne ont dénoncé « le racisme, la violence et le sexisme ».

Par Frédéric Therin, envoyé spécial du Point à Cologne

Dimanche 17 Janvier 2016

Son bonnet vissé sur la tête, il se tient droit comme un i avec un message qu'un de ses amis lui a griffonné sur une feuille de papier, « non à la violence contre les femmes ». Wassam al Hallak était au même endroit durant la Saint-Sylvestre. « Je vis à une heure de Cologne et je suis arrivé à la gare à 22 heures pour retrouver un ami », explique ce syrien de vingt neuf ans, diplômé en ingénierie informatique. « Je me suis alors retrouvé au milieu d'une foule compacte composée principalement d'étrangers, avec des jeunes qui se tiraient des fusées d'artifice les uns sur les autres. J'étais choqué. J'ai vite dit à mon copain de venir et nous sommes partis immédiatement. Je ne comprends toujours pas pourquoi la police n'a pas arrêté les fauteurs de trouble plus rapidement. Cette situation était un véritable désastre, mais c'est seulement le lendemain, en regardant les informations, que j'ai découvert ce qui s'était passé plus tard dans la nuit ».

Wassam al Hallak, qui est arrivé en Allemagne il y a tout juste huit mois, après quatre semaines d'un long et dangereux périple, a rejoint Samedi 16 Janvier 2016 la bonne centaine de demandeurs d'asile qui ont bravé le froid et la neige fondue pour affirmer qu'ils n'avaient rien à voir avec les agressions sexuelles dont ont été victimes près de deux cent femmes durant la nuit du nouvel an. Plusieurs portent le masque des membres d'Anonymous. Leurs pancartes affirment toutes plus ou moins les mêmes messages, « ensemble contre la violence », « non au racisme, non au sexisme », « contre la violence dans le monde », « les syriens contre le racisme ». Tous ces manifestants ont répondu à des appels lancés sur les réseaux sociaux pour rassurer les allemands, qui craignent que l'arrivée de centaines de milliers de migrants n'augmente l'insécurité dans leur pays. « Je suis venu spécialement de Bonn pour dire que je suis contre les attaques de la Saint-Sylvestre. Le harcèlement sexuel n'a pas lieu d'être. Je suis venu ici pour travailler et pour rien d'autre », affirme Diyar, un informaticien de vingt deux ans originaire du Kurdistan irakien.

L'Allemagne doit s'assurer que ces criminels soient renvoyés chez eux

Certains étrangers sentent que ces attaques ont changé le regard que certains allemands portaient sur eux. « Elles ont eu un impact déplorable pour les réfugiés », regrette Wassam al Hallak, qui vient de Damas. Sur un million cent mille demandeurs d'asile qui sont arrivés l'an dernier dans le pays, il y a forcément des criminels. Et les réfugiés sont ceux qui souffrent le plus de la présence de ces personnes, car nous vivons avec eux dans les foyers. J'encourage donc l'Allemagne à modifier ses lois, pour qu'elle s'assure que ces criminels soient renvoyés chez eux sans attendre. Si rien n'est fait, les extrémistes de tous bords vont continuer de profiter des incidents qui se produisent pour faire de la propagande ». Ce risque est bien réel.

Les partis populistes, xénophobes et nationalistes ont vu leur cote de popularité exploser ces dernières semaines en Allemagne. La majorité de la population continue toutefois d'avoir un regard bienveillant envers les migrants. « Les allemands ont toujours une bonne image de nous », pense Wessam. « Je n'ai pas encore vécu d'acte de racisme à mon encontre, mais je comprends la peur que certaines personnes peuvent ressentir ». Diyar affirme, lui aussi, ne pas avoir senti d'hostilité contre sa personne.

Toute timide, la jolie Danu Rehban apparaît comme un rayon de soleil sous le ciel plombé de cet après-midi hivernal. « Le sexisme et les violences contre les femmes n'ont rien à voir avec la nationalité des criminels », explique cette étudiante allemande de dix huit ans, qui pose devant les caméras avec sa meilleure amie. « Lorsque j'ai entendu parler des attaques du nouvel an, j'ai tout de suite pensé qu'elles allaient être instrumentalisées par les médias et les partis politiques. Et cela s'est produit. Je suis donc venue ici pour dire qu'il ne fallait pas tout mélanger ».

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 16:00

http://www.latribunedestravailleurs.fr/2015/12/20/grand-meeting-pour-la-levee-de-letat-durgence-samedi-23-janvier-14h30-a-lespace-charenton-paris-12e

Grand meeting pour la levée de l’état d’urgence

Le 3 décembre 2015, nous étions trois cent trente trois à lancer l’appel « pour la levée de l’état d’urgence ».

Le 14 décembre 2015, cet appel des trois cent trente trois devenait l’appel des mille.

Aujourd’hui, ce sont environ dix mille travailleurs, jeunes, salariés et retraités, exprimant une grande diversité politique, syndicale, associative, professionnelle et géographique, qui, de toute la France, ont signé l’appel « pour la levée de l’état d’urgence ».

Meeting pour la levée de l’état d’urgence

Samedi 23 Janvier 2016 à 14 heures 30

Espace Charenton 327 Rue de Charenton 75 012 Paris Métro Porte de Charenton

Prendront la parole

Pouria Amirshahi, député du Parti Socialiste ; Esther Benbassa, sénatrice, vice-présidente de la commission des lois ; Patrick Baudouin, avocat, président d’honneur de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme ; Claude Charmont, syndicaliste ; Denis Collin, philosophe ; Sergio Coronado, député Europe Ecologie Les Verts ; Jacques Cotta, journaliste et réalisateur ; Dominique Coujard, magistrat honoraire, ancien président de cour d’assises de Paris ; Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti Ouvrier Indépendant Démocratique ; Dominique Gros, universitaire ; Jean-Jacques Karman, membre du conseil national du Parti Communiste Français ; Eric le Courtois, syndicaliste ; Noël Mamère, député ; Jean-Jacques Marie, historien ; Patrick Picard, syndicaliste ; Clarisse Taron, Syndicat de la Magistrature ; Philippe Torreton, acteur

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 16:58

http://www.essonneinfo.fr/91-essonne-info/86794/86794

Expulsion des gens du voyage

Mardi 15 Décembre 2015, une trentaine de caravanes ont été évacuées.

Une dizaine de cars des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) étaient présents pour cette intervention.

Mardi 15 Décembre 2015 à partir de 6 heures du matin, entre quatre vingt à quatre vingt dix personnes ont été expulsées du terrain qu’ils occupaient depuis trois mois. Ils avaient pris place sur le parking de l’ancien Delbart d'Evry, détruit il y a quelques années. « Il n’y avait pas de problème puisqu’ils n’étaient pas visibles » affirme Paul Antone, membre de l'Association Départementales des Gens du Voyage de l’Essonne (ADGVE). Sur les quatre vingt à quatre vingt dix personnes présentes sur le terrain, il y avait une part importante de mineurs. « Entre vingt et vingt cinq mineurs étaient présents. Ils y avaient également deux personnes très malades sur le terrain », poursuit-il.

L’expulsion s’est déroulée dans le calme et aucun accrochage n’a été signalé. Dans l’urgence, les personnes présentes ont dû trouver un point de chute. « Certains sont partis à Sainte-Geneviève-des-Bois vers la Croix Blanche et d’autres sont partis à Saint-Michel-sur-Orge » explique Paul Antone. « Les familles pensaient partir après les fêtes. Les sapins et les décorations étaient déjà installés. C’est très choquant ».

Un premier jugement d’expulsion avait été établi en novembre 2015 mais, en raison d’un manque de policiers, l’expulsion n’avait pu être effectuée. Un second jugement au début du mois de décembre 2015 a fait que les familles ont été expulsées Mardi 15 Décembre 2015. La préfecture de l’Essonne affirme que « l’expulsion avait été notifiée aux gens du voyage installés sur cet espace, elle s’est déroulée sans aucune difficulté ». Paul Antone, lui, s’étonne de l’expulsion de ces personnes juste avant les fêtes. « Nous avons été prévenus au dernier moment », conclut ce dernier.

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 16:42

http://www.solidaires-etudiant.org/blog/2015/12/26/a-bas-letat-durgence-sa-constitutionnalisation-et-la-decheance-de-nationalite

http://www.questionsdeclasses.org/?A-bas-l-etat-d-urgence-sa

À bas l’état d’urgence, sa constitutionnalisation et la déchéance de nationalité

Mercredi 23 Décembre 2015, le « projet de loi constitutionnelle de protection de la nation » à été présenté et approuvé en conseil des ministres. Il s’agit clairement pour le gouvernement de banaliser un peu plus le racisme étatique et l’acharnement envers les militants du mouvement social. Mais également, comme en atteste le nom du projet de loi, de faire passer ses détracteurs pour des ennemis de la nation dans une logique clairement néo-conservatrice.

Le premier article du projet de réforme propose de constitutionnaliser les conditions de déclenchement de l’état d’urgence. Il s’agit de faciliter la mise en place de pratiques racistes et/ou visant à juguler les luttes, comme par exemple l’assignation à résidence sur simple « prédiction d’un comportement de nature à troubler l’ordre public ». La liste des comportements réprimés est très longue. Par exemple, un jeune musulman de vingt et un ans a été assigné à résidence et perquisitionné après que des voisins l’aient signalé comme suspect pour avoir rasé sa barbe. Ce qui constitue une manifestation évidente de l’islamophobie d'état.

Par ailleurs, les militants ont été particulièrement touchés par la répression. Trois cent dix sept des manifestants du Dimanche 29 Novembre 2015 ont ainsi été interpellés puis gardés à vue. Et plus de deux mille sept cent perquisitions ont semé la terreur, en particulier dans les quartiers populaires. Christiane Taubira propose d’aller encore plus loin en autorisant les perquisitions de nuit en-dehors de l’état d’urgence.

Le deuxième article inscrit la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France dans la révision de la constitution. Revendiquée depuis toujours par le Front National et à plusieurs reprises par la droite, son objectif est clair, créer une nouvelle sous-catégorie de résidents sur le territoire Français pour diviser un peu plus les exploités entre eux. C’est une mesure proprement raciste et nous devons la combattre comme telle.

Nous nous opposons en bloc à l’état d’urgence, à sa constitutionnalisation, à son éventuelle prorogation, à la déchéance de nationalité et à la dernière mesure proposée par la ministre de la justice.

Il est nécessaire que les organisations du mouvement social construisent la riposte face à cette offensive sécuritaire et raciste. Et cette riposte ne peut se faire que dans la rue.

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 16:18

http://www.melenchon.fr/2016/01/14/honneur-aux-condamnes-de-goodyear-honte-a-leurs-persecuteurs

Honneur aux condamnés de Goodyear, honte à leurs persécuteurs.

Par Jean Luc Mélenchon

Jeudi 14 Janvier 2016

On n’arrive pas à y croire. Deux ans de prison dont neuf mois fermes, neuf mois derrière les barreaux pour huit anciens salariés de Goodyear dont cinq élus syndicaux de la Confédération Générale du Travail (CGT), ils ont été condamnés comme des criminels. Mais on connait leur crime.

Avoir défendu leur emploi et ceux des mille cent quarante trois salariés de l’usine. Jamais, dans l’histoire récente, des syndicalistes et des salariés n’avaient été condamnés à de la prison ferme pour faits de lutte.

Cette décision est, bien sûr, légale. Mais elle n’est pas légitime parce qu’elle consiste à prononcer une amnistie du patron voyou de Goodyear qui a fermé l’usine après sept ans de lutte. Pourtant, sa décision a provoqué suicides, divorces et maladies par dizaines parmi les licenciés. Et ce patron a été condamné pour avoir entravé l’action des salariés en vue de la constitution d’une coopérative. Rien de tout cela ne correspond à l’idée que se font les gens honnêtes du mot justice. C’est une décision politique.

Les salariés ne sont coupables de rien. Ils ont agi en état de légitime défense sociale. La justice leur reproche d’avoir retenu deux cadres dirigeants de l’entreprise Goodyear en janvier 2014 dans le cadre de la lutte pour empêcher la fermeture de l’usine. Les salariés avaient gardé le directeur des ressources humaines et le directeur de la production de l’usine pendant trente heures pour obtenir des réponses de leur patron qui se terrait sans répondre a personne.

Cette action était une manière de faire monter la pression en évitant toute violence. Pendant leur retenue, les cadres avaient leur téléphone portable, à boire et à manger. Aucune violence n’a été pratiquée contre eux. Ces faits prenaient place au bout de sept ans de lutte pour empêcher la fermeture de l’usine et résister au chantage patronal à l’emploi.

Pendant sept ans, ces hommes et ces femmes ont résisté et lutté pied à pied. C’est cela qu’ils payent. Et cela alors même qu’il y avait eu un accord de fin de crise. Mais si l’entreprise avait renoncé a porter plainte et les cadres de même, le mouvement des entreprises de France (MEDEF) voulait sa vengeance. Ses désirs sont des ordres depuis 2012 avec François Hollande. C’est donc le gouvernement qui a pris la responsabilité de la sale besogne.

Christiane Taubira porte la responsabilité personnelle de cette décision. Parce que sans le procureur placé sous son autorité, il n’y aurait même pas eu de procès. En effet, c’est le procureur, et lui seul, qui a poursuivi les salariés.

L’entreprise et les deux cadres ont retiré leur plainte quelques jours après les avoir déposée, dans le cadre d’un accord de fin de conflit avec les syndicats. Il n’y avait donc aucun plaignant au procès, à part le procureur de Christiane Taubira. Tout se tient. Souvenons-nous que l’opposition de François Hollande, Manuel Valls et Christiane Taubira à notre proposition de loi d’amnistie sociale a donné aux procureurs et aux juges un signal de dureté dans les affaires liées à des conflits sociaux.

Le gouvernement se cache derrière l’absence de consignes individuelles données aux procureurs dans les affaires de justice. Mais il a donné des consignes générales de sévérité contre les salariés en lutte. Quand le premier ministre traite en direct télévisé les employés d’Air France de voyous et quand il demande avant toute enquête judiciaire des sanctions lourdes contre les salariés incriminés, il donne la ligne. Sinon, pourquoi le procureur a-t-il continué les poursuites après le retrait des plaintes ? Pourquoi a-t-il réclamé la terrible peine de vingt quatre mois de prison dont douze mois fermes ? Au nom de qui agit-il ainsi ? Et au nom de qui le tribunal a-t-il pris une telle décision ? Certainement pas du fait d’une inspiration soudaine. Rappelons-nous que c’est le MEDEF et lui seul qui demanda que les poursuites aient lieu quand bien même la société avait retiré ses plaintes.

François Hollande est responsable. La réaction des salariés à l’époque se comprend d’abord comme une colère face à un actionnaire hargneux mais aussi face aux reniements du président de la république. Car François Hollande est allé à Amiens dans cette usine Goodyear pour se faire applaudir par les salariés. C’était en octobre 2011, deux jours avant le deuxième tour de l'élection primaire du Parti Socialiste. Là-bas, il avait moqué Nicolas Sarkozy qui « faisait des promesses sans les tenir ». Il avait affirmé que « l'état peut fixer des règles » contre les licenciements boursiers.

Il avait promis que les salariés pourraient saisir un tribunal en cas de licenciements ou de fermeture d’un site rentable et obliger l’employeur à chercher un repreneur. Et, il n’a rien fait de tout cela. En janvier 2014, au moment des faits, la loi dite « Florange » sur la reprise des sites industriels rentables n’avait même pas encore été adoptée. Mais elle avait déjà été vidée de sa substance. Elle allait limiter les obligations de l’employeur à chercher un repreneur sans obligation de céder le site et en devant seulement payer une amende pour pouvoir licencier. François Hollande s’est joué de la détresse de ses salariés comme Nicolas Sarkozy de ceux de Gandrange.

Les salariés ont été abandonnés par le gouvernement. Ils étaient condamnés au chômage et ils essayaient seulement de sauver des indemnités leur permettant de survivre un peu plus longtemps. Ils ont été humiliés et harcelés par la direction de Goodyear, une multinationale aux reins très solides. Ils luttaient depuis sept ans contre la fermeture de leur usine. De l’autre côté de la rue, dans l’usine d’une autre enseigne, Dunlop, du même groupe, sous le coup du chantage à la fermeture, les salariés s’étaient résignés à travailler plus sans être payés plus.

Les salariés de Goodyear avait refusé ce chantage. L’actionnaire voulait leur faire payer cette résistance. A coup de grèves et de procédures judiciaires, les salariés de Goodyear avaient réussi à empêcher la fermeture plusieurs fois jusqu’à ce que le patron finisse par voir son plan de fermeture validé par la justice. Et pour jeter de l’huile sur le feu, le seul repreneur envisagé par Goodyear et l'état était le groupe Titan, dirigé par un patron esclavagiste Maurice Taylor. Il avait traité la France de pays « communiste » et insulté les salariés français. Il les avait accusés, « ils touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures », et menacés, « Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien et payer moins d’un euro l’heure de salaire ».

C’est dans ce contexte que sont intervenus les faits reprochés aujourd’hui. Celui de multiples provocations patronales pendant de longues années, d’injures et de menaces contre les salariés.

Il y a eu quatorze suicides parmi les salariés licenciés en moins de deux ans. Les coupables courent toujours. Sur mille cent quarante trois salariés licenciés, combien sont encore au chômage, combien de divorces et combien de vies et de familles détruites ? Qui payera pour cela ? Quand sera fait le procès de la violence patronale et de la violence du chômage ? La justice est une fois de plus coupable de deux poids et de deux mesures. Le parquet a classé sans suite toutes les plaintes de la CGT contre Goodyear pour harcèlement moral et non-respect du droit du travail. En juin 2015, une fois l’usine fermée, les salariés ont obtenu la condamnation de Goodyear. L’entreprise a été condamnée à suspendre le démantèlement de l’usine car cela empêchait le projet des salariés de reprise d’une activité en coopérative.

Mais les actionnaires-voyous ont été condamnés à trois fois rien.

Seulement à verser cinquante euros à chacun des quatre vingt dix anciens salariés plaignants soit à peine quatre mille cinq cent euros, une peine symbolique. Pourquoi le tribunal a-t-il été si dur avec les nôtres et si doux avec les autres ?

Ce n’est pas la première fois. Les patrons voyous ne sont pas condamnés à de la prison ferme. Ainsi Denis Gauthier-Sauvagnac, responsable du MEDEF, coupable d’avoir détourné dix neuf millions d’euros en liquide d’une caisse noire patronale a été condamné seulement à de la prison avec sursis. Quant aux patrons de l’usine Continental, à quatre vingt kilomètres d’Amiens, ils ont été condamnés pour licenciements illégaux à dédommager les salariés. Mais après que l’usine a fermé et sans être jamais menacé de prison.

La criminalisation de l’action syndicale a un but politique clair, faire taire les salariés qui se battent et refusent de se laisser conduire gentiment à l’abattoir social qu’est le chômage. Les salariés ont immédiatement fait appel. Il y aura donc un nouveau procès. Je forme le vœu qu’il soit l’occasion d’une démonstration de force de solidarité avec les salariés.

En effet face à cette injustice, nous devons agir. Pas un salarié ne doit être emprisonné pour faits de lutte sociale. Les salariés ayant fait appel, l’application des peines est suspendue. Il y aura un nouveau procès. La CGT a annoncé sa volonté de tenir un rassemblement de solidarité le jour de l’audience. La date n’est pas encore connue.

Mais la mobilisation devra être au rendez-vous. Ce procès doit être, comme l’épisode de la chemise arrachée d’Air France, un moment de réveil de la conscience sociale dans notre pays.

Nous devons faire une démonstration de solidarité et de combativité. On peut signer la pétition de soutien qui demande l’arrêt des poursuites et interpelle François Hollande.

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 15:45

http://www.pressenza.com/2016/01/varoufakis-set-to-build-a-europe-of-the-people

Yanis Varoufakis veut construire une Europe des peuples

Dimanche 10 Janvier 2016

Au mois de juillet 2015, Yanis Varoufakis démissionnait de son poste de ministre des finances du gouvernement d’Alexis Tsipras, afin d’éviter de devenir un obstacle à un accord entre la Grèce et l'Europe, comme il l’a dit à l'époque, mais en réalité parce qu’il était contre l’accord entre la Grèce et l’Europe, comme il l'a admis plus tard.

Depuis la soumission du gouvernement grec aux exigences de la troïka, les médias n’ont pas beaucoup parlé des projets que l’ancien ministre a présenté à ceux qui veulent imposer un troisième plan de sauvetage de la Grèce avec des conditions encore plus dévastatrices que celles initialement prévues.

Mais aujourd’hui, l'économiste grec a annoncé la présentation du projet pan européen Democracy In Europe Movement 2025 (DIEM 25).

Dans le projet de plan, le titre est très clair, ou bien l’Union Européenne sera démocratisée, ou bien elle sera désintégrée. Et l’objectif du mouvement est encore plus clair, la démocratisation de l’Europe, ou bien l’abolition de l’Union Européenne.

Dans le document de six pages de présentation du projet, Yanis Varoufakis fait une analyse de la situation en Europe et de ce qu'il veut faire.

Le projet vise à atteindre ses objectifs d'ici 2025, d'où le nom du mouvement.

Dix ans pour transformer l'Europe, de « nous, les gouvernements et les technocrates » à « nous, les peuples de l'Europe ».

Un mouvement avec une nouvelle sensibilité

Selon les déclarations de Yanis Varoufakis, le but est d'unir la gauche européenne, et certains ont déjà manifesté leur intérêt à se joindre à ce mouvement, en Espagne, certains militants de la vieille politique, comme Izquierda Unida, et une partie des Mareas, les symboles des nouvelles formes de travail à la base.

D'autres points de vue sont en accord avec la langue et la sensibilité de certaines parties du document et de certains exemples donnés, mais ce qui est recherché est un projet qui va beaucoup plus loin.

Non seulement il est né à l’extérieur des frontières, pour être à la mesure du moment historique dans lequel nous vivons, mais il est aussi basé sur d'autres types de valeurs, dépassant les anciennes définitions de droite et de gauche. Par exemple, il va bien au-delà des questions politiques et économiques, il considère la vie et la liberté des personnes comme les questions les plus importantes, la démocratie réelle et participative est fondamentale, il est basé sur et il vient de la base et il défend la liberté d'expression et l'art.

Vous trouverez ci-dessous des citations de la cinquième page du manifeste pour la démocratisation de l’Europe.

Nous sommes inspirés par une Europe de la raison, de la liberté, de la tolérance et de l'imagination rendues possibles par la transparence complète, la solidarité réelle et la démocratie authentique.

Nous voulons une Europe démocratique dans laquelle l'autorité politique découle des peuples européens souverains.

Nous voulons une Europe unie dont les citoyens ont beaucoup en commun à travers les nations et avec elles.

Nous voulons une Europe décentralisée qui utilise le pouvoir central pour maximiser la démocratie dans les lieux de travail, les villes, les régions et les états.

Nous voulons une Europe sociale qui reconnaît que la liberté nécessite non seulement la liberté d’intervention mais aussi les produits de base qui mettent à l’abri du besoin et de l'exploitation.

Nous voulons une Europe pluraliste des régions, des ethnies, des religions, des nations, des langues et des cultures.

Nous voulons une Europe transparente dans laquelle toutes les décisions se prennent sous le regard des citoyens.

Nous voulons une Europe de la culture qui reconnaît la diversité culturelle et célèbre non seulement son patrimoine précieux mais aussi le travail des artistes dissidents, des musiciens, des écrivains et des poètes.

Nous voulons une Europe réaliste qui fait la meilleure utilisation des moyens disponibles.

Nous voulons une Europe productive qui dirige l'investissement productif vers la prospérité verte.

Nous voulons une Europe technologique qui met les nouvelles technologies au service de la solidarité.

Nous voulons une Europe qui cherche un avenir brillant sans renier son histoire.

Nous voulons une Europe créative qui libère les puissances innovantes de l'imagination de ses citoyens.

Nous voulons une Europe libre dans laquelle les européens, qui sont nés dans des rôles stéréotypés, obtiennent les mêmes chances de développer leur potentiel et sont libres de choisir plus de partenaires dans la vie, le travail et la société.

Ada Colau, maire de Barcelone, fait partie du projet

Nous savons que le maire de Barcelone, Ada Colau, fait partie du projet et aura un rôle important dans la présentation et dans le mouvement.

Pour Yanis Varoufakis, Ada Colau est un exemple pour l'Europe. Dans une interview accordée au journal espagnol El País, il y a quelques jours, il a dit « qu’Ada Colau est un exemple d'une partie de la politique qui n'a pas été dévorée par les prédateurs. Elle est importante, c’est un exemple pour l'Europe. Elle a démontré que vous pouvez faire de la politique face à la puissance économique rationnelle ».

Le 14 octobre 2015, Ada Colau a écrit sur son compte twitter qu’elle « avait rencontré Yanis Varoufakis pour parler des villes et de la démocratie. Une autre Europe est possible et nous la ferons à partir d’en bas ».

Les déclarations d’Ada Colau dans les médias avant les élections municipales prennent un sens différent maintenant après son élection.

Lorsqu'on lui a demandé sa position concernant une éventuelle indépendance de la Catalogne, elle a dit que « je ne me bats pas pour l'indépendance, je ne suis ni catalane ni espagnole. Je suis pour la suppression des frontières parce qu’elles existent seulement pour les pauvres ».

En outre, il semble que des personnalités politiques de différents pays sont également impliquées dans le projet qui a été mis en place pour faire face à des politiques imposées par l'Allemagne.

Symbolisme dans la présentation de DIEM 25

Le projet sera présenté le 9 février 2016 à Berlin, dans le cœur de l'Allemagne, d'où sont dictées les politiques qui font souffrir les peuples d’Europe, en particulier les pays du sud.

Elle aura lieu dans le théâtre du peuple de Berlin, dédié aux auteurs alternatifs et situé place Rosa Luxemburg. Tout est symbolique.

Selon les déclarations de Yanis Varoufakis, la présentation était prévue en novembre 2015, mais les attentats à Paris ont entraîné le changement de la date de la présentation en raison de la gravité des événements et aussi pour éviter qu’elle passe inaperçue.

Nous ne savons pas si ce sera enfin le début d'une véritable construction d'une Europe des peuples, si injustement retardée, et un prélude à la nation humaine universelle attendue depuis si longtemps, mais cela vaut la peine d’essayer.

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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 21:07

Deux palestiniens tués par l’armée israélienne à Gaza (Reuters)

Des soldats israéliens ont abattu deux palestiniens lors de heurts qui se sont produits à proximité de la frontière de la bande de Gaza, Vendredi 15 Janvier 2016, a annoncé un responsable du ministère de la santé dans l'enclave côtière.

Un porte-parole de l'armée israélienne a indiqué que plusieurs dizaines de palestiniens participaient à des incidents dans la région et que certains d'entre eux, qui lançaient des pierres en direction des militaires, avaient tenté de franchir la frontière pour pénétrer en territoire israélien.

Les deux victimes sont un adolescent de dix huit ans et un jeune homme de vingt six ans.

Les violences quotidiennes en Israël et dans les territoires ont coûté la vie à cent quarante six palestiniens tués par les forces de l'ordre israéliennes depuis le début du mois d’octobre 2015.

Au cours de la même période, vingt quatre israéliens et un ressortissant américain ont été tués dans des attaques à l'arme blanche, à la voiture bélier ou par arme à feu.

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