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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 17:30

 

 

https://www.lechotouristique.com/article/la-russie-confisque-500-avions-dune-valeur-de-10-milliards-de-dollars

 

La Russie confisque cinq cent avions d’une valeur de dix milliards de dollars

Mardi 15 Mars 2022

La Russie a autorisé les compagnies aériennes russes à s’approprier plus de cinq cent avions appartenant à des loueurs occidentaux.

L’Echo Touristique annonçait au début du mois de mars 2022, au début de la guerre en Ukraine, que les sociétés de location d’avions étaient sur le point de résilier des centaines de baux avec des compagnies aériennes russes à la suite des sanctions occidentales. Quinze jours après, la situation s'est envenimée avec la Russie. Seule une poignée des cinq cent appareils loués par des sociétés occidentales de location ont été récupérés.

Selon les estimations pour Bloomberg de Dean Gerber, le vice-président exécutif du loueur Valkyrie BTO Aviation, seuls vingt-quatre avions sur environ cinq cent Boeing et Airbus loués par des firmes européennes et américaines à des compagnies russes, ont pu jusqu’ici être récupérés.

Ainsi, si les occidentaux frappent les milliardaires russes au portefeuille en gelant leurs avoirs ou en saisissant leurs biens, Moscou réplique. Car la plupart des appareils fournis aux compagnies russes ne reviendront sans doute pas à leurs propriétaires, du moins dans l’immédiat.

« Plus nous discutons avec les assureurs et d’autres interlocuteurs, plus il semble clair que ces avions ne reviendront jamais », a abondé George Dimitroff, expert pour Ascend by Cirium, lors de la conférence ISTAT à San Diego aux États-Unis, cité par l’agence Bloomberg, et, selon le site américain, les compagnies ont techniquement jusqu’au 28 mars 2022 pour rendre les aéronefs à leurs propriétaires légitimes.

Alors comment ce kidnapping d’avions a-t-il été possible ? Aeroflot et les autres compagnies russes d’aviation ont pris les devants, elles ont rapatrié quasiment tous les avions en Russie et le Kremlin les a soutenues en ordonnant aux compagnies de cesser de voler à l’étranger.

Les autorités russes ont également réclamé aux compagnies d’immatriculer à nouveau leurs appareils en Russie, au lieu de leurs bases habituelles, aux Bermudes. Un projet de loi est à l’examen, qui permettrait au gouvernement de saisir certains avions appartenant à des étrangers et de payer en roubles les compagnies de leasing.

Ce trésor de guerre est évalué à plus de dix milliards de dollars. C’est l’entreprise irlandaise Aer Cap, la plus grande société de location d’avions au monde, qui est la plus mal placée, avec cent cinquante-deux avions en location en Russie, pour une valeur totale de deux milliards trois cent millions d’euros. Elle ne serait pas cependant en danger avec seulement cinq pour cent de ses avions loués en Russie.

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 17:06

 

 

HITLER ET STALINE ETOILES JUMELLES

Vendredi 18 Mars 2022

Léon Trotsky écrivait au mois de décembre 1939, deux mois après le début de la deuxième guerre mondiale, un long message relatif à cette guerre, dont le titre était « Adolf Hitler et Joseph Staline, étoiles jumelles ». Vous trouverez ci-dessous la deuxième et dernière partie de ce message. Il est disponible en totalité à l’adresse ci-dessous.

 

https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1939/12/lt04121939.htm

HITLER ET STALINE ETOILES JUMELLES

Par Léon Trotsky

Lundi 4 Décembre 1939

La fraction stalinienne est arrivée au pouvoir dans la lutte contre le prétendu trotskysme. Jusqu’à présent, toutes les purges, tous les procès fabriqués et toutes les exécutions, ont été menés sous le signe de la lutte contre le trotskysme. Fondamentalement, Moscou exprime dans l’emploi de ce terme la peur de la nouvelle oligarchie devant les masses. L’étiquette de trotskysme, conventionnelle en soi, a cependant déjà pris un caractère international. Je ne peux pas ne pas mentionner trois incidents récents, parce qu’ils sont très symptomatiques de tous les processus politiques engendrés par la guerre et qui en même temps révèlent nettement la peur que le Kremlin a de la révolution.

Le supplément hebdomadaire de Paris-Soir rapporte une conversation entre l’ambassadeur français Robert Coulondre et Adolf Hitler, le 25 août 1939, neuf jours avant la rupture des relations diplomatiques. Adolf Hitler postillonne et braille à propos du pacte qu’il a conclu avec Joseph Staline, « pas seulement un pacte théorique mais, je dirais, un pacte positif. Je vaincrai, je le crois, et vous, vous croyez que vous vaincrez mais, ce qui est certain, c’est que le sang allemand et le sang français couleront ». L’ambassadeur français répond que « si je croyais vraiment que nous l’emporterons, j’aurais également peur que le résultat de la guerre soit qu’il n’y ait qu’un seul vainqueur, Léon Trotsky ».

Interrompant l’ambassadeur, Adolf Hitler demande « pourquoi donner à la Pologne un chèque en blanc ». Le nom de personne n’a ici, bien entendu, qu’un caractère conventionnel, mais ce n’est pas un hasard si le diplomate démocratique et le dictateur totalitaire désignent tous les deux le spectre de la révolution par le nom de l’homme que le Kremlin considère comme son ennemi numéro un. Les deux participants à cette conversation sont d’accord, comme si cela allait de soi, que la révolution va se développer sous un drapeau hostile au Kremlin.

L’ancien correspondant du journal officieux français du Temps, qui écrit maintenant de Copenhague, indique, dans sa dépêche du 24 septembre 1939, que, sous le couvert de l’obscurité qui règne dans les black-out de Berlin, des éléments révolutionnaires ont collé des affiches dans les quartiers ouvriers avec les mots d’ordre suivants, « à bas Adolf Hitler et Joseph Staline, vive Léon Trotsky ». C’est ainsi que les ouvriers berlinois les plus courageux expriment leur rapport avec le pacte. La révolution sera dirigée par les courageux et elle ne sera pas dirigée par les couards. Heureusement, Joseph Staline n’est pas obligé de plonger Moscou dans le noir. Autrement, les rues de la capitale soviétique seraient couvertes de mots d’ordre non moins significatifs.

A la veille de l’anniversaire de l’indépendance tchèque, le protecteur baron Konstantin von Neurath et le gouvernement tchèque ont strictement interdit toutes les manifestations. « Les agitations ouvrières à Prague, particulièrement les menaces de grève, ont été officiellement dénoncées comme l’œuvre de communistes trotskystes », écrit le New York Times du 28 octobre 1939. Je ne suis pas du tout enclin à exagérer le rôle des trotskystes dans les manifestations de Prague, mais le fait même que leur rôle ait été officiellement exagéré explique les raisons pour lesquelles les maîtres du Kremlin n’ont pas moins peur de la révolution que Robert Coulondre, Adolf Hitler et le baron Konstantin von Neurath.

La soviétisation de l’Ukraine de l’Ouest et de la Pologne de l’Est, comme la tentative actuelle de soviétisation de la Finlande ne sont-elles pas des actes de révolution socialiste, oui et non, plutôt non que oui. Quand l’Armée Rouge occupe une nouvelle province, la bureaucratie de Moscou établit un régime qui garantit sa domination. La population n’a d’autre choix que de voter oui aux réformes effectuées dans un plébiscite totalitaire. Une révolution de cette espèce n’est faisable que dans un territoire occupé militairement avec une population dispersée ou arriérée. Le nouveau chef du gouvernement soviétique de Finlande, Otto Kuusinen, n’est pas un dirigeant des masses révolutionnaires, mais un vieux fonctionnaire stalinien, l’un des secrétaires de l’Internationale Communiste, à l’esprit rigide et à l’échine souple. Cette révolution, le Kremlin peut en vérité l’accepter et Adolf Hitler n’en a pas peur.

L’appareil de l’Internationale Communiste, formé, sans aucune exception, d’Otto Kuusinen et d’Earl Browder, c’est-à-dire de fonctionnaires carriéristes, est tout à fait incapable de diriger un mouvement révolutionnaire de masse, mais il sert à camoufler le pacte entre Joseph Staline et Adolf Hitler sous des phrases révolutionnaires afin de duper les ouvriers de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) et à l’étranger. Plus tard, les staliniens pourront l’utiliser pour faire chanter les démocraties impérialistes.

Nous sommes surpris de constater à quel point les leçons des événements d’Espagne ont été peu comprises. Tout en se défendant contre Adolf Hitler et Benito Mussolini, qui s’efforçaient, au travers de la guerre civile en Espagne, de construire un bloc de quatre puissances contre le bolchevisme, Joseph Staline s’est fixé pour tâche de prouver à Londres et à Paris qu’il était capable de venir à bout de la révolution prolétarienne en Espagne et en Europe avec bien plus d’efficacité que Francisco Franco et ses partisans. Personne n’a étranglé le mouvement socialiste en Espagne plus impitoyablement que Joseph Staline, qui passait à l’époque pour un archange de la démocratie pure. Tout a été mis en œuvre, une campagne forcenée de mensonges et de calomnies, des impostures légales, dans l’esprit des procès de Moscou, et l’assassinat systématique des dirigeants révolutionnaires. La lutte contre l’appropriation de la terre et des usines par les paysans et les ouvriers a été naturellement menée au nom de la lutte contre le trotskysme.

La guerre civile espagnole requiert l’attention la plus minutieuse, car elle constitue, à bien des égards, une répétition générale de la guerre mondiale qui commence. Joseph Staline, en tout cas, est prêt à répéter à l’échelle mondiale sa performance espagnole, avec l’espoir cette fois d’un meilleur résultat. En se ménageant l’amitié des futurs vainqueurs, il prouvera que personne ne peut, mieux que lui, écarter le spectre rouge, lequel portera de nouveau, pour satisfaire aux conventions terminologiques, l’étiquette du trotskysme.

Pendant cinq ans, le Kremlin a fait campagne pour une alliance des démocraties, pour finir par vendre à Adolf Hitler, au tout dernier moment, son amour pour la sécurité collective et la paix. Les fonctionnaires de l’Internationale Communiste ont reçu l’ordre d’aller à gauche et ils se sont immédiatement plongés dans les archives pour déterrer de vieilles formules sur la révolution socialiste. Le nouveau zigzag révolutionnaire sera probablement plus bref que le zigzag démocratique, parce que la guerre accélère énormément le rythme des événements, mais la tactique fondamentale de Joseph Staline reste la même. Il transforme l’Internationale Communiste en menace révolutionnaire contre les ennemis du lendemain afin de l’échanger, au moment décisif, contre une combinaison diplomatique favorable. Il n’existe pas la moindre raison de craindre une résistance de la part d’Earl Browder et des autres de son espèce.

Par le canal de correspondants dociles, le Kremlin laisse entendre de façon menaçante que, au cas où l’Italie et le Japon s’allieraient à la Grande-Bretagne et à la France, la Russie entrerait en guerre aux côtés d’Adolf Hitler tout en essayant de soviétiser l’Allemagne, voir à ce sujet la dépêche de Moscou du New York Times du 12 novembre 1939.

Etonnant aveu, le Kremlin est déjà tellement attaché au char de l’impérialisme allemand par la chaîne de ses propres conquêtes que tous les ennemis possibles d’Adolf Hitler deviennent automatiquement les ennemis de Joseph Staline. Joseph Staline couvre immédiatement sa participation probable à la guerre aux côtés du Troisième Reich d’une promesse de soviétisation de l’Allemagne. Pour le faire sur le modèle de la Galicie, il faudrait faire occuper l’Allemagne par l’Armée Rouge. Si le Kremlin a la possibilité de le faire en s’appuyant sur une insurrection des ouvriers allemands, pourquoi attendre que l’Italie et le Japon entrent en guerre ?

L’objectif de cette dépêche inspirée n’est que trop clair. Il s’agit d’effrayer le Japon et l’Italie d’une part, la Grande- Bretagne et la France de l’autre, et d’échapper ainsi à la guerre. « Ne me poussez pas à bout », menace Joseph Staline, « sinon je ferai des choses terribles ». C’est à quatre-vingt-quinze pour cent du bluff et c’est peut-être, à cinq pour cent, le nébuleux espoir que, en cas de danger mortel, la révolution apportera le salut.

L’idée que Joseph Staline soviétiserait l’Allemagne est aussi absurde que l’espoir nourri par Neville Chamberlain d’y restaurer une monarchie conservatrice pacifique. Seule une nouvelle coalition mondiale peut écraser l’armée allemande dans une guerre aux proportions inouïes. Le régime totalitaire ne peut être écrasé que par une gigantesque offensive des ouvriers allemands, mais ils ne feront évidemment pas leur révolution pour mettre un Hohenzollern ou Joseph Staline à la place d’Adolf Hitler.

La victoire des masses populaires sur la tyrannie nazie constituera l’une des plus grandes explosions de l’histoire du monde et elle changera du jour au lendemain le visage de l’Europe. La vague d’éveil de l’espoir et de l’enthousiasme ne s’arrêtera pas aux frontières hermétiques de l’URSS. Les masses populaires d’URSS détestent la vorace et cruelle caste dirigeante. Leur haine n’est retenue que par l’idée que l’impérialisme les guette. La révolution en occident privera l’oligarchie du Kremlin de son seul droit à l’existence politique. Si Joseph Staline survit à son allié Adolf Hitler, ce ne sera pas pour longtemps. Les étoiles jumelles tomberont du ciel.

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 16:59

 

 

https://www.courrierinternational.com/article/guerre-en-ukraine-la-russie-honore-ses-dettes-et-evite-le-defaut-de-paiement

 

La Russie honore ses dettes et évite le défaut de paiement

Le ministère des Finances russe a annoncé, Jeudi 17 Mars 2022, avoir procédé au paiement de plus de cent dix-sept millions de dollars d’intérêts à ses créanciers internationaux. Le versement éloigne pour l’instant le spectre d’un défaut de paiement russe.

La communauté financière internationale avait les yeux rivés sur le calendrier, particulièrement sur le Mercredi 16 Mars 2022, date limite de paiement d’une tranche de cent dix-sept millions de dollars d’intérêts sur des obligations russes, due par Moscou à ses créanciers internationaux.

Asphyxiée financièrement par l'occident après l’invasion de l’Ukraine, la Russie allait-elle disposer des fonds nécessaires ? Allait-elle payer en roubles ou en dollars ? Pouvait-elle décider de ne pas honorer sa dette, en représailles des sanctions internationales imposées à son économie ?

Moscou s’est rendu compte que le prix d’un défaut de paiement serait beaucoup plus élevé qu’une échéance de cent dix-sept millions de dollars et a préféré payer ses dettes, analyse le stratège en investissement Timothy Ash sur le site de Consumer News and Business Channel (CNBC).

Le ministre russe des finances, Anton Silouanov, a confirmé Jeudi 17 Mars 2022 que le paiement avait été envoyé à une banque intermédiaire étrangère, Lundi 14 Mars 2022, et qu’il avait été exécuté, rapporte le Moscow Times. Anton Silouanov avait envisagé d’effectuer le règlement en roubles, une monnaie dont la valeur s’est effondrée depuis l’invasion de l’Ukraine, mais il s’est ravisé, car le contrat des obligations ne l’autorisait pas.

La banque intermédiaire, John Pierpont Morgan, a confirmé qu’elle avait reçu les fonds et qu’elle les avait transférés à sa consœur Citigroup, chargée de payer les créanciers, Jeudi 17 Mars 2022. La banque John Pierpont Morgan s’est néanmoins fendue d’un coup de fil au trésor américain, pour s’assurer qu’elle n’était pas hors la loi en manipulant de l’argent russe.

« Les sanctions américaines ne sont pas un obstacle aux paiements de la Russie en dollars », précise le Washington Post, « le ministère des finances a publié une directive au début du mois de mars 2022, qui autorise les investisseurs américains à recevoir des intérêts sur la dette russe jusqu’au 25 mai 2022. Le paiement de Moscou a mis fin à une période d’incertitude quant à la capacité du gouvernement russe à rester en conformité avec les termes de ses obligations, objet de nombreuses spéculations ces derniers jours ».

« En théorie, la Russie ne manque pas d’argent. Au moment d’entrer en guerre contre l’Ukraine, elle avait accumulé l’équivalent de plus de six cent trente milliards de dollars de réserves de devises étrangères, qu’elle utilise en temps normal pour payer ses dettes », remarque le Wall Street Journal (WSJ), « mais les sévères sanctions américaines contre la banque centrale russe et le ministère des finances ont soulevé la question de savoir ce que la Russie est autorisée à faire avec ces réserves ».

Quel que soit le coffre dans lequel elle a puisé pour honorer sa dette, la Russie a vu s’éloigner Jeudi 17 Mars 2022 le spectre d’un défaut de paiement, qui aurait provoqué un choc allant bien au-delà de l’aspect purement financier car, dans le système monétaire moderne, la dette souveraine est généralement considérée comme l’actif le plus sûr, écrit le Guardian, « les défauts de paiement russe ont secoué le système financier mondial à deux reprises dans l’histoire moderne. En 1917, les bolcheviques avaient refusé d’honorer les dettes de l’empire tsariste et, en 1998, durant la crise financière qui a marqué l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine, la Russie avait fait défaut sur sa dette intérieure et quelques dettes étrangères de l’ère soviétique ».

Mais Moscou n’est pas pour autant tiré d’affaire car trois nouvelles échéances approchent, écrit le País, « la Russie doit encore s’acquitter de six cent quatorze millions de dollars au mois de mars 2022 et de plus de deux milliards de dollars au mois d’avril 2022, les investisseurs resteront attentifs et ils verront si elle peut continuer à payer ».

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 18:54

 

 

https://boycottotal.agirpourlenvironnement.org/

 

Urgence Ukraine, appel au boycott de Total Energie

L’appât du gain entraine certaines multinationales à se faire les complices des pires atrocités et crimes de guerre. Face à la guerre en Ukraine, de nombreuses sociétés ont fait le choix de quitter la Russie. C’est le cas de Shell et de British Petroleum, mais ce n'est pas le cas de Total Energie.

Chaque jour qui passe, ce sont sept cent millions de dollars de gaz et de pétrole qui sont achetés à la Russie, permettant au maître du Kremlin de financer sa nouvelle guerre contre les ukrainiens. Chaque jour qui passe, ce sont des crimes de guerre qui sont commis, des familles qui sont obligées de fuir et des hommes, des femmes et des enfants, qui meurent.

Alors que cette multinationale a annoncé des bénéfices records de quatorze milliards d’euros, le choix de Total Energie, l’un des principaux pollueurs de la planète, est inexcusable. Nous ne pouvons rester sans réagir.

Pour peser contre Total Energie, nous devons être nombreux. Dès que nous aurons atteint cinquante mille signataires, nous engagerons une grande campagne de boycott de Total Énergie.

Aidez-nous à faire pression contre Total Energie en soutenant cet appel au boycott.

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 15:26

 

 

https://secure.avaaz.org/campaign/fr/prosecute_putin__rev_b_fr/

 

Vladimir Poutine en justice

Mardi 15 Mars 2022

L'Ukraine demande un nouveau tribunal inspiré de Nuremberg pour tenir Vladimir Poutine et ses sbires personnellement responsables du crime international d'agression et cet appel prend de l'ampleur. Soyons un million à le rejoindre pour traduire Vladimir Poutine en justice. Avaaz travaillera avec d'éminents avocats internationaux pour transmettre notre appel à tous les gouvernements clés. Chaque voix compte. Signez et partagez autour de vous.

Des mères et des enfants terrifiés fuient les bombes et les balles. Sous nos yeux, Vladimir Poutine a commis le crime international suprême, le crime d’'agression. Mais il existe un moyen de l’en tenir responsable, un nouveau tribunal inspiré de Nuremberg qui pourrait le poursuivre personnellement pour cet acte odieux.

Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, appelle le monde à créer ce nouveau tribunal spécial. Tous les jours, cette proposition gagne du terrain, mais un soutien public massif amplifierait la dynamique de manière décisive et enverrait à Vladimir Poutine et à ses amis le message fort que le monde va le tenir personnellement responsable.

L’attaque de Vladimir Poutine contre l’Ukraine est illégale depuis le début et ce nouveau tribunal est essentiel pour défendre ce pays et même le monde entier. Rejoignez l'appel mondial pour juger le crime de Vladimir Poutine devant un nouveau tribunal inspiré de Nuremberg et Avaaz travaillera directement avec des experts renommés pour créer ce tribunal.

Signez la pétition aux dirigeants mondiaux

En tant que citoyens du monde entier, nous vous enjoignons de tenir Vladimir Poutine et ses complices personnellement responsables de leur invasion illégale de l'Ukraine en créant un nouveau tribunal spécial pour la répression du crime d'agression. La Cour Pénale Internationale (CPI) mène également une enquête distincte contre les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité présumés en Ukraine et nous vous demandons de la soutenir pleinement. Il n'y aura pas de paix tant que la justice ne sera pas rendue. Nous comptons sur vous.

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 15:05

 

 

http://www.laboursolidarity.org/Les-dockers-d-une-raffinerie

 

Les dockers d’une raffinerie britannique refusent de décharger du pétrole russe

Lundi 14 Mars 2022

Les dockers de la raffinerie britannique d’Ellesmere Port, dans le Cheshire, ont refusé de décharger du pétrole russe, faisant écho aux mesures prises par leurs homologues d’un terminal gazier dans le Kent et aux Pays-Bas. Unite a déclaré avoir informé le propriétaire de la raffinerie de Stanlow, le groupe indien Essar, que ses membres ne déchargeraient en aucun cas du pétrole russe, quelle que soit la nationalité du navire qui le livre. Sharon Graham, secrétaire générale d’Unite, a déclaré que « le groupe indien Essar peut croire qu’il est justifiable de transporter du pétrole russe sous un pavillon de complaisance, mais Unite ne le croit pas. Unite demande instamment au secrétaire aux transports, Grant Shapps, de combler immédiatement cette faille ».

Le refus de déchargement à Stanlow est intervenu alors que les dockers de Rotterdam ont déclaré qu’ils refuseraient également de décharger du pétrole et du gaz souillés de sang.

Les dockers néerlandais ont déclaré Vendredi 4 Mars 2022 qu’ils ne déchargeraient pas les cargaisons et qu’ils se préparaient à une réaction juridique de la part des compagnies pétrolières et des commanditaires. « Il y a du sang dans ce pétrole, dans ce charbon et dans ce gaz », a déclaré Niek Stam, porte-parole du FNV Havens, le plus grand syndicat de dockers néerlandais.

Vendredi 4 Mars 2022, un autre navire, le Pluto, était toujours amarré au port de Foyle, où une source a déclaré que le personnel portuaire était écœuré, après avoir été informé par le ministère des transports qu’il n’y avait aucune base légale pour refuser son entrée.

Les syndicats de dockers du Canada, des États-Unis et d’Australie ont eux-mêmes pris des mesures ou ils demandent à leurs gouvernements de refuser l’entrée aux navires marchands russes. « Les travailleurs du monde entier s’opposent à l’invasion de la Russie, y compris des milliers de dockers qui manifestent leur solidarité avec le peuple ukrainien contre l’agression de Vladimir Poutine », a déclaré Paddy Crumlin, président de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport.

Aux Etats-Unis, vingt mille travailleurs portuaires ont déclaré qu’ils ne chargeront ni ne déchargeront plus de navires russes ou de marchandises russes entrant ou sortant des vingt-neuf ports de la côte ouest des Etats Unis.

« Avec cette action de solidarité avec le peuple ukrainien, nous envoyons un message fort que nous condamnons sans équivoque l’invasion russe », a déclaré Willie Adams, président de l’International Longshore and Warehouse Workers Union.

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 10:49

 

 

https://www.amnesty.fr/agenda/manifestation-ukraine-solidarite-17-mars

 

Guerre en Ukraine, les civils ne sont pas des cibles

Jeudi 17 Mars 2022 à 18 heures, Place de l'Hôtel de Ville à Paris, aux côtés d’autres associations et syndicats, nous vous invitons à vous mobiliser pour exprimer votre solidarité avec la population ukrainienne.

Jeudi 24 Février 2022, à l’aube, l’armée russe a attaqué et envahi l’Ukraine. Depuis, la situation dans le pays ne cesse de se dégrader et les hostilités russes s’intensifient. Grâce à nos équipes de recherche, nous savons que des attaques ont visé des lieux protégés par le droit de la guerre, comme des hôpitaux, des habitations et des écoles, et qu'elles ont causé la mort de plusieurs civils, dont des enfants. Ces attaques pourraient constituer des crimes de guerre en raison des frappes aveugles contre des civils et l’utilisation d’armes interdites. Chaque jour, le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants, qui fuient les bombardements russes augmente. C’est pour cela, que nous vous invitons à nous rejoindre pour exiger une chose, la protection de civils doit être la priorité absolue.

Plus précisément, nous demandons que les vies, les habitations et les infrastructures civiles soient protégées.

Nous demandons que les attaques aveugles et l'utilisation d'armes interdites telles que les armes à sous-munitions n'aient pas lieu.

Nous demandons que l’accès des organisations humanitaires aux zones de conflit soit autorisé et facilité pour porter assistance à la population civile.

Nous demandons que les pays voisins et que les pays de la région se tiennent prêts à accueillir dans des conditions dignes et respectueuses des droits toutes les personnes fuyant l’Ukraine, quelle que soit leur nationalité, et à faciliter leur accès à l’asile.

Nous demandons que les acteurs de la société civile russe et biélorusse qui sont opposés à la guerre soient soutenus et protégés par tous les moyens possibles.

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 18:13

 

 

https://korii.slate.fr/biz/economie-russie-spectre-defaut-paiement-interets-dette-contagion-sanctions-notation-fitch-fmi#xtor=RSS-2

 

En Russie, le spectre imminent du défaut de paiement et de la contagion

Moscou ne peut plus payer ses dettes, ou alors en roubles.

Mercredi 16 Mars 2022, la Russie fait face à sa plus grande échéance économique depuis son invasion de l'Ukraine, Jeudi 24 Février 2022. L'état russe, dont la solidité de la dette souveraine ne cesse d'être dégradée par les grandes agences de notation, doit payer aux propriétaires d'obligations sur sa dette des intérêts de cent dix-sept millions de dollars, soit cent six millions d'euros.

Si une telle somme ne semble pas énorme pour Moscou, le pays ne peut plus payer en dollars en raison des sanctions internationales imposées à la suite de l'invasion de l'Ukraine. L'état russe a donc promis que les paiements seraient effectués en temps et en heure, mais en roubles.

La Russie n'a normalement pas le droit d'utiliser sa devise locale pour effectuer ce paiement, d'autant que le rouble est en chute libre depuis l'invasion. Bien que Moscou ne soit pas de cet avis et accuse les pays occidentaux d'orchestrer une faillite artificielle, la Fédération de Russie pourrait bel et bien entrer en défaut de paiement.

Si c'est le cas, il est accordé une période de trente jours afin de se mettre en règle, soit jusqu'au 15 avril 2022. Passée cette date, si le gouvernement n'a pas remédié au problème, le pays risque d'être exclu des marchés financiers et sera donc incapable d'emprunter.

Normalement, cette situation devrait activer les Crédits Default Swap (CDS), sorte d'assurances contre le défaut de paiement. Pour la dette russe, ces CDS représentent près de six milliards de dollars. Seulement, le fait que le défaut soit causé par un paiement avec la mauvaise devise fait planer le doute sur le déclenchement ou non des CDS.

Il y a quelques semaines seulement, la dette russe était considérée comme un bon investissement. Elle est donc présente dans une large variété de portefeuilles.

« Ce serait un défaut de paiement monumental », explique à Bloomberg un analyste du cabinet de conseil financier Greylock Capital, « en termes de dollars, ce serait le plus important depuis celui de l'Argentine en 2001 et, en termes d'impact global sur le marché, de la Russie en 1998 ».

Si une telle crise advenait, elle pourrait de surcroît être aggravée par un problème identique, mais concernant cette fois les entreprises privées russes. Plusieurs d'entre elles, dont les géants Gazprom et Sibur, vont, elles aussi, bientôt devoir payer des dividendes. Or, elles non plus n'ont plus d’accès aux dollars.

Pour ne rien arranger, explique Bloomberg, la condamnation quasi-unanime de l'invasion de l'Ukraine pourrait pousser les financiers à être particulièrement intransigeants avec la Russie, de plus en plus isolée sur la scène économique mondiale et coupée de la plupart des instances internationales pouvant se révéler vitales à ses intérêts à court terme.

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 18:01

 

 

https://www.coe.int/fr/web/portal/-/the-russian-federation-is-excluded-from-the-council-of-europe

 

La Fédération de Russie est exclue du Conseil de l’Europe

Lors d’une réunion extraordinaire, Mercredi 16 Mars 2022, le comité des ministres du Conseil de l'Europe a décidé, dans le cadre de la procédure lancée en vertu de l'article huit du statut du Conseil de l’Europe, que la Fédération de Russie cesse d’être membre du Conseil de l’Europe à compter du Mercredi 16 Mars 2022, vingt-six ans après son adhésion.

Mardi 15 Mars 2022, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a adopté à l’unanimité un avis qui considère que la Fédération de Russie ne peut plus être membre du Conseil de l'Europe.

Mardi 15 Mars 2022, le gouvernement de la Fédération de Russie a informé la secrétaire générale de son retrait du Conseil de l’Europe conformément au statut du Conseil de l’Europe et de son intention de dénoncer la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH).

Jeudi 10 Mars 2022, le comité des ministres du Conseil de l'Europe a décidé de consulter l’APCE sur une potentielle future utilisation de l'article huit du statut du Conseil de l'Europe.

Vendredi 25 Février 2022, à la suite d’un échange de vues avec l'APCE, le comité des ministres du Conseil de l'Europe avait décidé d’engager la procédure prévue par l'article huit du statut du Conseil de l'Europe et il avait convenu de suspendre la Fédération de Russie de ses droits de représentation au sein du Conseil de l'Europe, conformément à sa résolution pertinente sur les conséquences juridiques et financières de la suspension. La Russie avait rejoint le Conseil de l’Europe le 28 février 1996.

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 15:40

 

 

https://www.courrierinternational.com/article/guerre-en-ukraine-les-premiers-ministres-polonais-tcheque-et-slovene-rencontrent-volodymyr

 

Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le vice-premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski, le premier ministre tchèque Petr Fiala et le premier ministre slovène Janez Jansa, rencontrent Volodymyr Zelensky à Kiev

« En signe de soutien, trois leaders européens visitent Kiev en flammes », titrait, Mardi 15 Mars 2022, le New York Times (NYT). Au vingtième jour de la guerre, Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa, se sont rendus en train dans la capitale assiégée, soumise à un couvre-feu, pour manifester leur soutien sans équivoque à l’Ukraine. « Ils se sont entretenus avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et avec le premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, alors même que des bombardements russes incessants incendiaient des tours d’habitation dans la ville, obligeant les habitants terrifiés à fuir dans la rue avec leurs seuls vêtements sur le dos », écrit le NYT.

Le but de cette visite était d’envoyer à l’Ukraine le message qu’elle serait bientôt sur la voie de l’Union Européenne, a expliqué Mardi 15 Mars 2022 le premier ministre slovène, Janez Jansa, alors qu’il était en route pour la rencontre, rapporte le Slovenia Times. « L’Ukraine est un pays européen. Chaque chemin en Ukraine est un chemin européen. Bientôt, ce sera aussi un chemin vers l’Union Européenne », a-t-il déclaré dans un message sur Twitter relayé par le mensuel slovène.

« Nous ne vous laisserons jamais seuls, car nous savons que vous vous battez non seulement pour votre propre liberté et pour votre propre sécurité, mais aussi pour nous », a déclaré Mateusz Morawiecki au Warsaw Voice, « l’invasion de la Russie doit prendre fin. L’Union Européenne doit vous accorder le statut de candidat le plus rapidement possible. Vous devez obtenir des armes défensives ».

Le voyage, resté jusque-là secret pour des raisons évidentes de sécurité, ​avait été organisé en consultation avec le président du Conseil Européen, Charles Michel et avec la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen.

Mais, selon le New York Times, cette visite spectaculaire, aussi décrite par le quotidien américain comme une initiative remarquablement personnelle, a pris d’autres leaders européens au dépourvu, suscitant la colère de certains et révélant des divisions inconfortables quant à la meilleure façon de manifester la solidarité occidentale avec l’Ukraine.

Pour le Temps, leur initiative témoigne du volontarisme européen, alors qu’un sommet extraordinaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dont les trois pays sont membres, se réunira à Bruxelles Jeudi 24 Mars 2022, juste avant un sommet des vingt-sept pays de l’Union Européenne en présence du président américain, Joseph Biden Le président ukrainien a toutefois reconnu, Mardi 15 Mars 2022, que son pays ne serait jamais dans l’OTAN.

Ce déplacement avait lieu juste avant une prise de parole de Volodymyr Zelensky, par vidéo, Mercredi 16 Mars 2022, devant le congrès des Etats Unis, note encore le Temps, « après ce premier acte, ce soutien politique de haut niveau en exigera d’autres pour être crédible aux yeux du président russe Vladimir Poutine ».

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