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2 novembre 2021 2 02 /11 /novembre /2021 18:16

 

 

https://french.almanar.com.lb/2180037

 

Deux cent quatre-vingt-huit organisations américaines ont demandé à l’administration du président Joseph Biden de publier une déclaration qui rejette la décision israélienne taxant de terrorisme six Organisations Non Gouvernementales (ONG) palestiniennes de défense de droits de l'homme.

Samedi 30 Octobre 2021

Les ONG américaines ont sommé l’administration américaine de confirmer l’attachement de leur pays aux règles du droit international humanitaire et des droits de l'homme.

Dans une lettre adressée au secrétaire d'état américain Anthony Blinken, « les dirigeants des organisations des droits de l’homme et des droits civiques aux États-Unis appellent l’administration de Joseph Biden à condamner directement, immédiatement et explicitement, la décision israélienne et à œuvrer pour ne pas interdire et pour ne pas criminaliser les organisations palestiniennes de défense des droits humains ».

Ils ont également appelé à blâmer publiquement Israël pour ce qu’ils ont qualifié d’acte tyrannique, « les ONG américaines appellent le gouvernement israélien à renoncer immédiatement à sa décision et à mettre fin à toutes les tentatives de délégitimer les défenseurs des droits des palestiniens en les criminalisant et en les qualifiant de terroristes. Nous sommons la communauté internationale à promouvoir et à soutenir les droits fondamentaux des palestiniens afin d’établir la justice et l’égalité et nous renouvelons notre solidarité avec la société civile palestinienne ».

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2 novembre 2021 2 02 /11 /novembre /2021 17:55

 

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/quinze-presidents-de-departement-refusent-de-payer-le-rsa-aux-non-vaccines-prives-d-emploi_4828075.html

 

Quinze présidents de département refusent de payer le Revenu de Solidarité Active (RSA) aux non-vaccinés privés d'emploi

Dans une lettre ouverte envoyée Vendredi 29 Octobre 2021 au premier ministre, quinze présidents de département demandent de ne pas payer le RSA aux personnes non vaccinées qui sont privées d'emploi pour cette raison.

Quinze présidents de département ont signé une lettre ouverte envoyée Vendredi 29 Octobre 2021 au premier ministre, demandant à ne pas payer le RSA aux personnes qui ont perdu leur emploi faute de vaccin, comme le leur demande l'état, rapporte France Bleu. Ils reprochent au gouvernement d'obliger les départements à verser le RSA aux personnes non-vaccinées et qui ont, pour cette raison, perdu leur travail dans des professions où la vaccination est obligatoire.

Les présidents annoncent avoir reçu une lettre de la Caisse d'Allocation Familiale (CAF), précisant la décision de l’état et expliquant que « les personnes non-vaccinées voyaient leurs ressources neutralisées et basculaient de fait dans le RSA ».

Pour Xavier Fortinon, président du Parti Socialiste du département des Landes interrogé par France Bleu Gascogne, « l’état prend une décision, que je ne commente pas, mais qu'il l'assume et qu'il ne demande pas à d'autres de payer à sa place. Il ne faut pas demander au département de financer les pertes de ressources des personnes qui ne sont pas vaccinées ». Il assure ne pas attaquer l’état en raison du coût financier de la mesure mais sur une question de principe.

Sur France Info, Fabien Bazin, président du Parti Socialiste du conseil départemental de la Nièvre, estime que « l’état prend des décisions avec l'argent des autres. L’état se trompe de véhicule et il n'assume pas une allocation chômage déguisée ».

Les élus dénoncent une décision prise par le ministère des solidarités et de la santé sans consultation des départements. « Le RSA est un dispositif d’insertion sociale et professionnelle et il ne peut remplacer une allocation nationale versée suite à un arrêt d’activité pour motif d’absence de passeport sanitaire », est-il écrit dans la lettre consultée par France Bleu.

Interrogé par France Info, le ministère des solidarités et de la santé répond qu'il est tout à fait normal que ce versement ait lieu car c'est seulement le droit commun qui s'applique, « nous ne reviendrons pas sur ce principe de solidarité nationale ». Il précise que créer une exception au versement de ce revenu reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore. En revanche, le ministère n'exclut pas d'aider financièrement ces départements.

Cette lettre ouverte a été signée par les présidents des départements de Gironde, du Gers, des Landes, de Seine-Saint-Denis, de l'Aude, du Tarn, de la Nièvre, de la Lozère, de la Haute-Vienne, des Pyrénées-Orientales, de l'Ariège, du Lot-et-Garonne, des Côtes-d'Armor, de la Haute-Garonne et de la Loire-Atlantique.

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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 17:10

 

 

ZEMMOUR LE PEN ET MACRON

Par Bernard Fischer

Lundi Premier Novembre 2021

Le débat et le vote du parlement français relatif à la énième prolongation de l’état d’urgence sanitaire et du passeport sanitaire obligatoire est une extraordinaire confirmation de la situation politique et sociale française depuis le mois de mars 2020 et de sa crise profonde.

Il y a trois catastrophes. La première catastrophe est médicale et sanitaire, c’est la pandémie elle-même. La deuxième catastrophe est politico sanitaire, c’est la gestion gouvernementale de la pandémie. J’écrivais déjà de nombreux messages relatifs à cette question. C’est la politique de Diafoirus.

La question des hôpitaux est au centre de la crise sanitaire. Le ministère de la santé constatait lui-même récemment la poursuite de la suppression de plusieurs milliers de lits d’hôpitaux pendant les deux premières années de la pandémie, en 2020 et en 2021, comme s’il n’y était pour rien et comme s’il n’avait aucune responsabilité dans cette situation. Le système sanitaire français n’est plus depuis longtemps le meilleur du monde. Il n’y a aucune mobilisation des organisations politiques et syndicales traditionnelles de la gauche et de l’extrême gauche française contre la politique gouvernementale de suppression des lits d’hôpitaux.

La troisième catastrophe est totalement politique, c’est la stratégie d’union nationale de la totalité des organisations traditionnelles en défense des politiques successives de gestion gouvernementale de la crise sanitaire.

Depuis le mois de juillet 2021, il y a des manifestations hebdomadaires tous les samedis contre le passeport sanitaire. Ces manifestations sont la suite du mouvement des Gilets Jaunes. Aucune organisation traditionnelle ne soutient et n’appelle à la participation à ces manifestations. Les organisations traditionnelles dénoncent ces manifestations comme des manifestations de complotistes et de militants d’extrême droite.

La Confédération Générale du Travail (CGT) organisait une journée d’action au début du mois d’octobre 2021. Elle ne faisait aucune référence à la crise sanitaire, ni avant, ni pendant, ni après la journée d’action. Elle n’annonçait même pas la date de la prochaine journée d’action.     

Les organisations traditionnelles et leurs militants ont d’autres occupations et d’autres préoccupations. Ils sont en campagne électorale. Ils organisent des élections primaires et ils cherchent en particulier les cinq cent signatures de maires nécessaires pour la présentation de leurs candidats au premier tour des élections présidentielles.

Ils ne tiraient apparemment aucune leçon de l’abstention massive aux dernières élections municipales du mois de juin 2020 et aux dernières élections régionales du mois de juin 2021. La dernière prolongation de l’état d’urgence sanitaire pour une période de huit mois entre le mois de novembre 2021 et le mois de juillet 2022 est et sera en soi une cause supplémentaire d’abstention massive aux élections présidentielles du mois d’avril 2022.

L’élection du président de la république au suffrage universel direct est au centre de la vie politique française depuis la fondation de la cinquième république en 1958. Depuis plus de soixante ans, des modifications constitutionnelles successives approfondissaient le pouvoir personnel du président de la république et le caractère antidémocratique des institutions de la cinquième république. La principale d’entre elles était l’instauration du quinquennat présidentiel et l’organisation des élections législatives deux mois après les élections présidentielles, il y a vingt ans.

Cette contre-réforme constitutionnelle intervenait elle-même vingt ans après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la république en 1981 et le début de la stratégie de promotion médiatique des idées et des candidats d’extrême droite. Cette stratégie mettait l’extrême droite au centre de la vie politique française et elle aboutissait vingt ans plus tard au deuxième tour entre Jacques Chirac et Jean Marie Le Pen aux élections présidentielles de 2002.

Elle aboutit cette année à la véritable fabrication médiatique de la candidature d’Eric Zemmour et à l’organisation médiatique d’une élection primaire de l’extrême droite entre Marine Le Pen et Eric Zemmour. La présentation d’une candidature révolutionnaire d’extrême gauche au premier tour des élections présidentielles n’a plus de sens depuis longtemps. L’impasse électorale, et cette expression est une expression extrêmement diplomatique, de la gauche et de l’extrême gauche française est une composante importante de leur crise.        

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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 16:18

 

 

https://confpeps.org/ledito-de-peps-la-planete-brule-et-la-societe-aussi-signez-lappel-pour-un-reseau-eco-syndicaliste/

 

La planète brûle et la société aussi

Signez l’appel pour un réseau éco-syndicaliste

Jeudi 28 Octobre 2021

Pour son éditorial de la semaine, Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS) relaie l'appel pour un réseau éco-syndicaliste. En effet, pour les militants de l’écologie populaire que nous sommes, l’éco-syndicalisme est un axe fondamental pour lier les questions de justice sociale et de justice écologique et pour proposer des outils pour la justice environnementale, la santé des salariés et les mobilisations sociales écologiques dans le monde du travail, à l’image des luttes soutenues et relayées par PEPS, les travailleurs des déchets confrontés aux pollutions et aux conditions de travail indignes, les salariés des grandes industries Seveso, AZF, Lubrizol et Sollac, touchés par l’amiante ou les accidents industriels, ou les travailleurs de l’énergie comme à Total Grandpuits.

Chaque jour les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles notamment avec la multiplication des catastrophes environnementales. Ils s’ajoutent à l’épuisement progressif des ressources naturelles, aux pollutions de toutes natures, à l’affaiblissement de la biodiversité et à la dénaturation des équilibres au sein des écosystèmes. L’humanité qui a longtemps pensé pouvoir régenter ces équilibres soumet les conditions de la vie sur la planète à des dégradations irréversibles, aux effets désastreux, y compris favorables à l’épidémie de coronavirus et à ses conséquences sanitaires, sociales et économiques.

Une telle situation n’a rien d’une fatalité liée à une nature humaine intrinsèquement destructrice. Elle résulte en grande partie du modèle de production, d’industrialisation, de financiarisation et de mondialisation capitaliste. Une poignée de possédants ou de trusts s’approprient de plus en plus de moyens de production et d’échange, ils les délocalisent, ils s’accaparent sans limites ni contrôle des énergies fossiles et nucléaires, ils pillent et ils gâchent les ressources naturelles.

Ils continuent d’opposer à la dénonciation des crises structurelles du capitalisme, le mythe du progrès, comme croissance infinie des productions et des technosciences, en fonction du profit maximal attendu au lieu de leur utilité sociale et écologique. Cette course aux profits passe par l’oppression des peuples autochtones et de leur mode de vie, par la régression sociale, par l’exploitation de plus en plus violente des travailleurs condamnés à perdre leur vie à mal la gagner et réduits à une consommation de masse dictée par les médias et les pouvoirs au service des multinationales.

Des résistances à ce système productiviste et extractiviste se développent, luttes populaires pour la préservation des terres et des forêts, mouvements pour la justice environnementale, Zones A Défendre (ZAD), Jardins A Défendre (JAD), lutte éco-féministes et Gilets Jaunes.

Ces mobilisations impliquent souvent les plus exploités et dominés, qui subissent le plus la dégradation environnementale, peuples des pays pauvres, jeunes, précaires, femmes et populations racisées subissant les séquelles du colonialisme et du racisme. Elles se fondent aussi sur l’auto-organisation des opprimés, montrant leur potentiel émancipateur et défiant des pouvoirs en place de plus en plus autoritaires, comme la cinquième république en France.

La politique de plus en plus brutale et cynique des gouvernements capitalistes ne peut s’imposer que par le recours à des méthodes de plus en plus répressives. Mais si ces mobilisations permettent localement de préserver et se réapproprier le cadre de vie et si elles commencent à se coordonner, elles ne permettent pas à elles seules de s’attaquer au cœur économique du système et elles font encore trop souvent abstraction des problématiques sociales.

Le syndicalisme est plus ancré sur les lieux de travail. Depuis ses origines il pose la question de l’expropriation des grands groupes capitalistes et de la gestion démocratique de la production par la population, par les assemblées de travailleurs, pour produire de façon organisée, rationnelle et planifiée en fonction des seuls besoins populaires et de l’économie de la ressource. Les grandes luttes syndicales et les épisodes révolutionnaires, comme la Commune de Paris, ont permis d’indéniables avancées. Mais le syndicalisme aussi connaît des difficultés. Il s’est en partie intégré à l’ordre social, il s’est bureaucratisé et beaucoup de ses responsables ont renoncé à transformer en profondeur la société.

C’est dans les entreprises que nous devons affronter les conséquences du productivisme, amiante, pollution chimique, air pollué, ondes électromagnétiques et énergie nucléaire.

Ce sont d’abord les ouvriers qui meurent des cancers professionnels liés aux produits chimiques. Pourtant même quand il n’élude pas délibérément les évolutions rendues indispensables par les urgences écologiques, dans le nucléaire, la chimie et les transports, le syndicalisme a du mal à intégrer les réponses environnementales dans ses revendications. Il a aussi largement perdu le contact avec les travailleurs les plus pauvres et les plus précaires. Pour autant, lui aussi est traversé par des évolutions encourageantes, comme par exemple l’apparition régulière de structures d’auto-organisation des luttes et d’assemblées générales de base souveraines qui se coordonnent et qui organisent la solidarité collective. Les exemples abondent dans les mobilisations de ces dernières années, jusqu’à l’apparition de grèves dans des entreprises employant massivement des jeunes, des précaires et des femmes, comme par exemple les luttes d’Ibis Batignolles, de Chronodrive, du nettoyage à Jussieu et des travailleurs saisonniers.

Ces mouvements sur la fin du monde et la fin du mois seront de plus en plus appelés à converger dans une même lutte anticapitaliste. Ils sont porteurs d’une même remise en cause  de la société et d’une même exigence de réponses à la crise écologique et ils concernent en premier lieu les mêmes secteurs de la population, le monde du travail, et en particulier ses parties les plus fragilisées dans le système actuel, les chômeurs, les précaires, les intérimaires, les exilés, les jeunes et les femmes, qui ont le même refus du repli sur les comportements individuels, des manœuvres de récupération de prétendants au pouvoir ou de toute réponse technocratique et institutionnelle qui se situerait dans le cadre du système, capitalisme vert, green washing et croissance verte.

Pour favoriser ces convergences, nous appelons à constituer un réseau éco-syndicaliste, pas pour fonder une nouvelle structure, mais au contraire pour irriguer de nos réflexions et de nos expériences les organisations existantes. Nous souhaitons, par-delà nos différences et nos divergences, dans le respect de notre diversité et sans hégémonisme, pouvoir confronter nos expériences et pratiques militantes et élaborer des réponses, selon les axes ci-dessous, qui peuvent être précisés ou complétés.

En commençant par soutenir et faire connaître les expériences de convergences existantes, fondées sur l’auto-organisation, comme récemment, à la raffinerie de Grandpuits, la lutte syndicale pour l’emploi dirigée par une assemblée générale de travailleurs en grève reconductible, rejointe par des associations écologistes, pour porter un projet écologique et social opposé à celui de Total.

En ayant l’objectif de faire converger le plus possible les mobilisations éco-syndicalistes, mais aussi les luttes éco-féministes, des jeunes, des associations pour le climat, des travailleurs qui reprennent en autogestion leur outil de travail et du mouvement coopératif.

En explorant avec les travailleurs, les syndicats concernés, les associations de défense de l’environnement et les usagers, les débouchés éco-syndicalistes des luttes des secteurs directement impactés par les questions écologiques. Il en est ainsi des centaines de milliers de travailleurs des déchets, du nettoyage, du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP), des usines Seveso, de l’énergie, de l’agro-alimentaire et des transports.

En faisant soutenir et étendre ces mobilisations par les syndicats et les associations qui n’en sont pas encore partie prenante, en veillant à ce que les déclarations d’intention, comme plus jamais cela, impliquent un travail de convergence dès le niveau local, avec les habitants, sur des objectifs précis.

En osant débattre de nos différences sur le nucléaire, la croissance, la reconversion écologique, la taxe carbone, les nouvelles formes de luttes issues de la désobéissance civile, le revenu garanti, le protectionnisme et les normes sociales et environnementales à imposer, sans préalables, mais avec la volonté de trouver des solutions nouvelles et adaptées à la crise du productivisme et de l’état providence. Nous devons nous saisir de ces perspectives pour en finir avec la culture productiviste.

En rendant accessibles et en popularisant des outils pour promouvoir l’éco-syndicalisme, comme les diagnostics d’impact environnemental et des outils de formation, modules, podcasts et stages, à la réalisation desquels seront associés des travailleurs de l’éducation populaire, de l’éducation nationale, des associations de défense de l’environnement et du mouvement coopératif et mutualiste.

Premier signataires :

Ludivine Bantigny, Patrick Farbiaz, Marjorie Keters, Daniel Lartichaux-Ullmann, Stéphane Lavignotte, Gilles Martinet, Frank Mintz, Christine Poupin, Olivier Vinay

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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 15:45

 

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/didier-raoult-convoque-ce-vendredi-par-la-chambre-disciplinaire-de-l-ordre-des-medecins-2316334.html

 

Didier Raoult convoqué Vendredi 5 Novembre 2021 par la chambre disciplinaire du Conseil Régional de l'Ordre des Médecins (CROM) de Nouvelle Aquitaine

Le Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins (CDOM) des Bouches-du-Rhône avait engagé des poursuites contre le directeur de l'Institut Hospitalier Universitaire (IHU) Méditerranée Infection en raison de possibles entorses au code de déontologie dans la promotion de l'hydroxychloroquine pour lutter contre le coronavirus.

Délocalisé à Bordeaux, l'examen des plaintes déposées contre l'infectiologue marseillais aura lieu Vendredi 5 Novembre 2021. Didier Raoult y est convoqué par la chambre disciplinaire du CROM de Nouvelle-Aquitaine. Il lui est reproché de possibles entorses au code de déontologie dans sa promotion de l'hydroxychloroquine pour lutter contre le coronavirus.

L'audience aura lieu à la cour administrative d'appel de Bordeaux, a précisé la chambre disciplinaire.

Présidée par un magistrat administratif, cette chambre disciplinaire peut décider de sanctions allant d'un simple avertissement à une radiation. Le professeur Didier Raoult a déjà annoncé qu'il n'assistera pas à cette audience. Son avocat, Brice Grazzini, précise qu'il a envoyé un mémoire pour exposer la position de son client devant cette juridiction.

À l'automne 2020, le CDOM des Bouches-du-Rhône avait engagé des poursuites contre Didier Raoult. Celui-ci dirige l'IHU Méditerranée Infection de Marseille et il est pointé du doigt dans sa promotion de l'hydroxychloroquine pour lutter contre le coronavirus. Plusieurs entorses au code de déontologie seraient en cause.

Le Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM) s'était associé à cette plainte à la fin du mois de décembre 2020. Didier Raoult avait alors porté plainte à son tour contre le président du CNOM, Patrick Bouet, pour harcèlement. Le directeur de l'IHU avait également déposé une plainte quelques semaines plus tôt contre le vice-président du CDOM des Bouches-du-Rhône, le docteur Guillaume Gorincour, pour non-confraternité.

Le professeur Didier Raoult est connu du grand public depuis le début de la pandémie de coronavirus, en prônant l'hydroxychloroquine comme traitement de la maladie, malgré l'absence d'effet prouvé.

Il est également accusé depuis quelques jours d'avoir mené depuis 2017 de supposés essais cliniques illégaux contre la tuberculose. « Il n’y a pas de recherche sur le traitement de la tuberculose au sein du pôle des maladies infectieuses et tropicales de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM) hébergé par l’IHU de Marseille », s'est défendu l'infectiologue sur Twitter.

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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 15:29

 

 

https://www.facebook.com/294803323889181/posts/4514452455257559/

 

Réponse ouverte de Nantes Révoltée au préfet de Loire Atlantique

Samedi 30 Octobre 2021

La préfecture de Loire-Atlantique a publié un communiqué décrivant « une manifestation à l'appel de Nantes Révoltée contre la venue d'Éric Zemmour, avec cent cinquante membres d'ultra gauche et de Gilets Jaunes au comportement particulièrement violent. Aucune interpellation n’a été faite mais un travail d'enquête et d'identification est en cours ».

D'abord, nous rappelons au préfet, qui le sait très bien, que Nantes Révoltée est un média, qui existe depuis dix ans et qui traite de l'actualité sociale et politique à Nantes et dans le monde. Nous sommes lus par plusieurs centaines de milliers de personnes chaque semaine. Un média n'organise pas de manifestations. En revanche, nous relayons des appels lorsque ceux-ci nous apparaissent nécessaires. La tenue d'un meeting pétainiste dans la ville des cinquante otages est un motif plus que légitime de mobilisation.

Si des dégradations ont eu lieu, interrogez-vous sur la nécessité de gazer massivement un parking, sur une zone commerciale très fréquentée, avec beaucoup d'enfants, et plus généralement des personnes peu habituées aux manifestations et pouvant réagir de façon risquée.

Interrogez-vous sur la forte présence de voitures et l'absence de gestion de la circulation en amont, de nombreuses voitures prises dans les gaz ayant mis en danger les personnes présentes à la manifestation. Selon plusieurs sources, les dégâts les plus importants Samedi 30 Octobre 2021, ce sont les voitures endommagées par les tirs de grenades.

Interrogez-vous sur les comportements des policiers zélés, ayant parfois déversé des dizaines de grenades lacrymogènes alors qu'il ne se passait absolument rien, et sans sommation.

Interrogez-vous enfin sur la légalité, au moins sur la légitimité, d'une mise en scène médiatique autour d'un pseudo-candidat pétainiste au premier tour des élections présidentielles, multi-condamné pour provocation à la haine raciale, qui réhabilite des tortionnaires notoires et qui propose une gestion de la société basée sur la ségrégation.

Merci d'éviter de faire passer notre média, et plus généralement le mouvement antifasciste, pour des hordes de violents cherchant à tout prix à en découdre. C'est la société que vous protégez qui est violente et indigne. Ne pas se soulever face à cet ordre injuste, voilà l'erreur.

A nos lecteurs et à nos soutiens, cela fait deux fois cette semaine que Nantes Révoltée est menacée. Pour une photographie d'affiches contre Eric Zemmour, un torrent médiatique et une pluie de menaces se sont abattus sur nous et nos comptes ont été bloqués temporairement. A présent, notre média est ciblé pour la manifestation du Samedi 30 Octobre 2021 et, il y a quelques semaines, par des syndicats policiers, en plus de vagues régulières de diffamations et de menaces. Nous avons bien conscience d'être un contre-pouvoir dans une période d'effacement des contre-pouvoirs et de déranger alors que les autorités ne supportent plus de contestations. Nous continuons, mais nous avons besoin de votre solidarité en cas de nouvelles attaques.

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 16:11

 

 

https://www.revolutionpermanente.fr/A-Lyon-une-politique-penale-du-deux-poids-deux-mesures-tribune-de-soutien-aux-militants

 

A Lyon, une politique pénale de deux poids et de deux mesures, tribune de soutien aux militants antifascistes

Depuis le 23 septembre 2021, sept militants antifascistes lyonnais sont poursuivis par le parquet et quatre d'entre eux sont incarcérés. Face à la gravité de cette offensive judiciaire et à quelques jours de leur procès, nous relayons une tribune de solidarité avec les militants antifascistes. Exigeons leur relaxe.

Les poursuites contre sept militants antifascistes lyonnais suite à une altercation avec des militants d’extrême-droite de Civitas est le symbole d’une justice de classe au service de la répression de nos luttes. Nous relayons cette tribune de soutien aux militants, signée par de nombreuses figures et publiée initialement sur Mediapart. Un rassemblement de soutien aura lieu Jeudi 4 Novembre 2021 à 14 heures contre leur procès devant le Tribunal Judiciaire de Lyon.

Depuis le 23 septembre 2021, sept militants antifascistes lyonnais sont poursuivis par le parquet de Lyon pour une altercation avec des membres du groupe Civitas. Cette organisation catholique intégriste combat notamment le droit à l’avortement et elle s’inscrit dans la galaxie de l'extrême droite française qui prend part aux marches contre le passeport sanitaire pour y diffuser des discours antisémites et de haine. C’est lors d’une de ces manifestations, le 28 août 2021, que l’altercation a eu lieu.

Le parquet, requérant le placement en détention provisoire de l’ensemble des sept militants antifascistes, a obtenu du Juge des Libertés et de la Détention (JLD) l’incarcération de quatre d’entre eux immédiatement après leur garde à vue, les trois autres étant soumis à un strict contrôle judiciaire.

Dans le cadre de cette affaire, il nous paraît important de souligner plusieurs points.

Le parquet s’est autosaisi de ces faits et il a mené une procédure entièrement à charge contre les militants antifascistes, alors même qu’aucune plainte des supposées victimes n'a été enregistrée et qu'aucune Incapacité Temporaire de Travail (ITT) n'a été constatée. Les militants de Civitas n’ont été ni convoqués, ni auditionnés, pour s’expliquer sur les faits de violence. Par contre, la police les a bien contactés, sans que l’on puisse comprendre les liens entre les enquêteurs et Civitas, ni même qui a été contacté. Le parquet de Lyon, pourtant soumis au principe d’impartialité et devant veiller à ce que les investigations soient menées à charge et à décharge, apparaît n’orienter les services d’enquête que dans un sens.

Les interpellations sont intervenues après trois semaines d’enquête et elles ont été suivies par des gardes à vue de quarante-huit heures. Au terme de ces délais, le parquet a utilisé le retard des services de police dans l’exploitation des données téléphoniques pour saisir le tribunal selon la procédure de comparution immédiate à délai différé. L’utilisation de cette procédure, dont la création récente a largement été analysée comme visant à faciliter l’incarcération, relève d’une volonté répressive explicite et elle a permis de balayer les observations des avocats des personnes mises en cause.

Le parquet s’engage ainsi dans le choix politique d’apporter la réponse forte et répressive de la comparution immédiate, sans présenter un dossier d’enquête complet permettant à un juge de se prononcer au fond, aux dépens de la liberté des personnes mises en cause.

Le traitement judiciaire de cette affaire illustre une politique pénale du parquet de Lyon particulière dans ce type d’affaires. Il accumule les poursuites contre des militants antifascistes, tout en brillant par son absence dans le traitement des violences commises par l'extrême droite à Lyon, pourtant nombreuses et documentées.

Les nombreux groupes néo-fascistes de Lyon forment une véritable nébuleuse et ils disposent de locaux ayant pignon sur rue. Au cours des dernières années, ces militants tentent d’imposer un véritable climat de terreur sur la ville.

Lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) le 14 juillet 2019, ils ont agressé des supporters algériens aux cris de « sales bougnoules ».

Le 28 juin 2021, en marge du match de football entre l’équipe de France et l’équipe de Suisse, ils ont agressé de jeunes supporters de l’équipe de France, pas assez blancs à leur goût, utilisant une arme blanche contre un jeune, qui devra se faire recoudre une lèvre. Lors de ce dernier événement, des militants d’extrême-droite ont été filmés et reconnus par de nombreux témoins. Pourtant, la préfecture démentira le caractère raciste de l’agression et qualifiera l’événement de bagarre entre supporters.

Le 12 décembre 2020, deux militants syndicalistes qui participaient à une collecte de jouets ont été passés à tabac par ces mêmes personnages devant la librairie de la Plume Noire, dans les pentes de la Croix-Rousse.

Le 20 mars 2021, une quarantaine de militants d’extrême droite ont attaqué cette même librairie, ils ont brisé ses vitrines puis ils ont traversé plusieurs quartiers de la ville avec des barres de fer, cagoulés et sans être inquiétés. Le groupe Ouest Casual a diffusé avec fierté les vidéos de ces violences au mois de septembre 2021. Mais cela ne semble pas attirer l’attention du parquet.

Lors de la marche des fiertés lesbiennes du 24 avril 2021, une quarantaine de néo-fascistes ont tenté d’attaquer, sans succès, la manifestation. Le 29 septembre 2021, des militants d’un groupe antifasciste, la Jeune Garde, ont été agressés dans la gare de Perrache par des individus armés de cutters et de barres de fer, à la sortie d’une conférence contre l'extrême droite.

Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive. Elle ne détaille pas l’ensemble des bris de verre et des tags menaçants contre des locaux d’organisations de gauche et de syndicats comme le Parti Communiste Français (PCF), la Confédération Nationale du Travail (CNT) ou la Confédération Générale du Travail (CGT), visés a de nombreuses reprises. La radio libertaire Radio Canut a ainsi subi trois attaques de l'extrême droite au cours de la seule année 2017.

Comment expliquer l’absence de poursuites suite à ces violences multiples de la part de l'extrême droite lyonnaise, documentées, filmées et revendiquées ? Comment expliquer que trois militants antifascistes dorment en prison pour une altercation n’ayant pas entraîné d’ITT, dont tous les protagonistes n’ont pas été entendus, alors que des agressions à l’arme blanche restent impunies ? Comment expliquer que des groupes dissous par décision gouvernementale, comme Bastion Social et Génération identitaire, puissent encore se réunir et disposer de salles ayant pignon sur rue  

Le parquet de Lyon semble engagé dans une politique de deux poids et de deux mesures qui conforte l’impunité des militants d'extrême droite.

Nous dénonçons les orientations politiques du parquet de Lyon dans ce type d’affaires et nous nous questionnons quant à la mise en œuvre de procédures gravement attentatoires aux libertés dans le cadre de la procédure initiée le 28 août 2021.

Nous demandons la relaxe des sept militants antifascistes et la liberté pour les trois militants encore en détention provisoire et nous nous tiendrons à leurs côtés à leur procès du Jeudi 4 Novembre 2021.

Premiers signataires

Arié Alimi, Ludivine Bantigny, Miguel Benassayag, Geneviève Bernanos, Saïd Bouamama, Taha Bouhafs, Vincent Brengarth, Philippe Corcuff, Adrien Cornet, Sonia Dayan Herzbrun, Laurence de Cock, Virginie Despentes, David Dufresne, Eric Fassin, Isabelle Garo, Franck Gaudichaud, Samuel Hayat, Odile Hélier, Cédric Herrou, Tomas Ibanez, Anasse Kazib, Raphaël Kempf, Pia Klemp, Michel Kokoreff, Stathis Kouvelakis, Geneviève Legay, Frédéric Lordon, Ugo Palheta, Aïnoha Pascual, Willy Pelletier, Serge Quadruppani, Mathieu Rigouste, Alessandro Stella, Julien Talpin, Enzo Traverso, Françoise Vergès, Christiane Vollaire, Yannis Youlountas

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 15:28

 

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-manifestations-contre-la-venue-d-eric-zemmour-au-zenith-2315848.html

 

Manifestations contre la venue d'Éric Zemmour au Zénith de Nantes

La venue d'Éric Zemmour, polémiste d'extrême droite et probable candidat au premier tour des élections présidentielles en 2022, au Zénith de Nantes, Samedi 30 Octobre 2021, a réuni plusieurs dizaines de personnes dans deux manifestations distinctes, une manifestation à l'initiative de l'Union Syndicale Solidaire (USS) et une autre manifestation à l'initiative d'organisations d'extrême gauche.

La venue d'Éric Zemmour au Zénith de Nantes était prévue Samedi 30 Octobre 2021 à 17 heures. Deux appels à manifester contre sa venue ont été lancés, le premier Samedi 30 Octobre 2021 à 14 heures au Miroir d'Eau à l'initiative de l'USS et le deuxième Samedi 30 Octobre 2021 à 15 heures dans la zone commerciale d'Atlantis, à proximité du Zénith, à l'initiative d'organisations d'extrême gauche réunies sous la bannière de Nantes Révoltée.

Le rassemblement de l'USS a réuni des associations ou organisations comme l'Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Action Citoyenne (ATTAC), Young for Climate, Personne à la Rue et le Parti Communiste Français (PCF). Pour la Fédération Départementale de la Loire-Atlantique de l’USS, Éric Zemmour incarne l’extrême droite, « une machine à exclure, à diviser et à casser les acquis sociaux. Le discours du presque candidat, comme celui des nationalistes et des fascistes de tous poils, trouve son ancrage dans les conséquences des crises que nous traversons ».

Cinq cent personnes ont répondu à l'appel de l’USS, qui réclame la réouverture à Nantes d'une Maison du Peuple, exigeant un toit pour tous pour l’accueil inconditionnel des migrants.

Sur le parking du centre commercial Atlantis, entre cent cinquante et deux cent personnes étaient déjà réunies Samedi 30 Octobre 2021 à 15 heures. La passerelle qui conduit au Zénith au-dessus de la voie express était interdite depuis Vendredi 29 Octobre 2021 et elle était gardée par les forces de l'ordre.

Samedi 30 Octobre 2021 vers 16 heures, plusieurs dizaines de personnes, arborant des drapeaux anarchistes et scandant « Zemmour à mort, à mort les fascistes », ont traversé la voie express pour rejoindre les accès du Zénith, débordant les forces de l'ordre, qui ont tiré des grenades lacrymogènes vers la foule en mouvement.

La préfecture de Loire-Atlantique indique que « six cent cinquante personnes dont cent cinquante personnes d'ultra gauche et des Gilets Jaunes particulièrement animés d'une envie d'en découdre ont réussi à s'approcher des grilles. Aucune interpellation n'a été faite mais un travail d'identification est désormais en cours ».

À l'intérieur du Zénith, Éric Zemmour, venu à Nantes pour la promotion de son livre « la France n'a pas dit son dernier mot », a pu se faire applaudir, comme un candidat en campagne, par deux mille fans, acquis à sa cause, revêtus de T-shirts Zemmour 2022 pour certains.

Le polémiste, qui n'a toujours pas affirmé sa candidature au premier tour des élections présidentielles, s'est contenté de dire que « les manifestants sont des lointains descendants de Joseph Staline, dont on sait qui il était et les centaines de milliers de morts qu'il a provoqués ».

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 15:03

 

 

https://www.bfmtv.com/sante/l-ihu-de-marseille-dement-avoir-pratique-un-essai-therapeutique-sur-la-tuberculose_AN-202110280501.html

 

L'Institut Hospitalier Universitaire (IHU) de Marseille dément avoir pratiqué un essai thérapeutique sur la tuberculose

Dans un communiqué du Jeudi 28 Octobre 2021, le chef du pôle des maladies infectieuses et tropicales répond aux accusations d'essais sauvages. Il assure que les traitements relèvent d'une stratégie de soin habituel.

C'est un démenti formel. Le chef du pôle des maladies infectieuses et tropicales de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM) a réagi Jeudi 28 Octobre 2021 aux accusations d'essais cliniques sauvages contre la tuberculose qui auraient été faits par l'IHU.

« Aucun essai thérapeutique n'a été pratiqué par le pôle maladie infectieuse sur la tuberculose et aucun décès n'a été à déplorer avec ces traitements prescrits de façon adéquate dans leur situation », a écrit Philippe Brouqui, dans un communiqué partagé sur Twitter par Didier Raoult, directeur de l'IHU.

« Les traitements utilisés dans le pôle sont tous des antituberculeux utilisés depuis la seconde guerre mondiale, la clofazimine et la pyrazinamide, qui sont des traitements recommandés par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour les tuberculoses résistantes », poursuit le chef du pôle des maladies infectieuses et tropicales.

Selon ce texte, ces traitements ne relèvent pas d'une stratégie de recherche mais d'une stratégie de soin habituel.

Le médecin précise que, sur quatre-vingt-seize patients ayant bénéficié d'un traitement antituberculeux conventionnel, treize sont morts contre un seul patient traité avec l'association de la clofazimine et de la pyrazinamide, dont il impute le décès à un cancer terminal.

« Les médicaments incriminés bénéficient tous d'une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour d'autres pathologies et les bacilles tuberculeux des patients testés au laboratoire étaient tous sensibles aux antibiotiques qui ont été utilisés », assure-t-il.

Le chef du pôle des maladies infectieuses précise qu’il est heureux de l'enquête en cours afin de déterminer qui a transmis et qui recèle des dossiers confidentiels de patients protégés par le secret professionnel. Un aspect du dossier qui a aussi indigné Didier Raoult qui écrivait Mardi 26 Octobre 2021 que la transmission de dossiers de patient à des médias était honteuse et contraire à toutes les règles de déontologie.

Le professeur controversé assurait que ces dossiers avaient été transmis sans le consentement de ces patients, un fait qui transgresse toutes les règles de la morale.

La semaine dernière, Mediapart a révélé que l’IHU, dirigé par le professeur controversé Didier Raoult, avait administré un protocole non-autorisé par les autorités sanitaires à des patients, entraînant de graves complications pour certains d'entre eux.

En réaction, le parquet de Marseille a annoncé Jeudi 28 Octobre 2021 qu’il allait faire une évaluation d'un signalement de l'Agence Nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM).

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 14:42

 

 

https://mondafrique.com/algerie-le-grand-retour-de-lex-drs-au-coeur-du-pouvoir/

 

Le grand retour de l'ancien Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) au coeur du pouvoir algérien

Jeudi 28 Octobre 2021

Depuis la mort au mois de décembre 2019 de l'ancien chef d’état major de l'armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, devenu le pape de transition du régime algérien après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, les hommes du général Mohamed Mediène, dit Toufik, l’homme fort de l’Algérie pendant un quart de siècle à la tète des services secrets du DRS, sont revenus en force.

Le conflit précis entre le clan du général Mohamed Mediène, tout puissant patron des services algériens depuis 1990, et le clan d'Ahmed Gaïd Salah, mort au mois de décembre 2019 alors qu’il était devenu l’homme fort du pays après le départ d'Abdelaziz Bouteflika, remonte à la nomination d'Ahmed Gaïd Salah comme chef d’état-major de l'armée algérienne en 2004.

L’inimitié croissante entre les deux hommes, Ahmed Gaïd Salah et Mohamed Mediène, date des années noires, entre 1993 et 1998, lorsque Mohamed Mediène considérait Ahmed Gaïd Salah comme un militaire de deuxième rang et lorsque Mohamed Mediène humiliait Ahmed Gaïd Salah. Leur antagonisme devait atteindre son paroxysme lors de l’attaque terroriste contre l’usine gazière de Tiguentourine près d’In Amenas en 2013.

La capture par l’armée algérienne de trois des terroristes d’In Amenas apporta à Ahmed Gaïd Salah la preuve formelle de l’orchestration de l’attaque par le DRS du général Mohamed Mediène, une opération sous couverture ayant tourné au désastre. A partir de ce moment, la table fut renversée. Armé de cette information, Ahmed Gaïd Salah put progressivement démanteler le DRS, marginaliser Mohamed Mediène et se positionner en tant que nouvel homme fort du pays.

Le démantèlement du DRS par Ahmed Gaïd Salah se traduisit par la révocation et le remplacement progressif des généraux nommés aux plus hauts postes par Mohamed Mediène. Ceci aboutit finalement au limogeage de Mohamed Mediène en 2015, alors qu'Abdelaziz Bouteflika était toujours chef de l’état, puis à l'emprisonnement de Mohamed Mediène en 2019 quand Ahmed Gaïd Salah était le seul maitre à bord.

Le premier des généraux de Mohamed Mediène à être remplacé fut le général Rachad Laalali, chef de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), au mois de septembre 2013. Ahmed Gaïd Salah nomma à sa place Mohamed Bouzit que le général Mohamed Mediène avait qualifié de traître. Le nouveau promu occupa sa puissante position jusqu’à son départ, au mois de mars 2019, exigé par Saïd Bouteflika, le jeune frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika qui voulait écarter les alliés d'Ahmed Gaïd Salah devenu la bète noire. Il fut remplacé par le colonel Mohamed Kamel, un brillant et jeune confident d'Ahmed Gaïd Salah en bons termes avec les américains.

Avec la mort inattendue d'Ahmed Gaïd Salah le 23 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune, le nouveau président marionnette élu le 12 décembre 2019, essaya de réparer certaines injustices commises à l’époque d'Ahmed Gaïd Salah.  C’est ainsi qu’il rétablit Mohamed Bouzit à son ancien poste de commandant de la DDSE, tandis que Mohamed Kamel fut simplement mis de côté.

Toutefois, le sort de Mohamed Bouzit était déjà scellé. Confronté à la rébellion populaire du hirak et affaibli par un président marionnette, un gouvernement de fortune et une crise économique grave, le régime avait le dos au mur. Il avait besoin de la brutalité et de l’intelligence des professionnels de Mohamed Mediène.

A partir du mois de mars et du mois d'avril 2020, les hommes de Mohamed Mediène furent discrètement ramenés à leurs postes d’influence. Mohamed Mediène lui-même, bien qu’officiellement en prison, vivait depuis des mois dans une résidence protégée, sous la protection de la présidence. IL tirait les ficelles derrière la scène, déterminé à rattraper le temps perdu en effaçant toutes les traces d'Ahmed Gaïd Salah et de son clan pour les remplacer par des professionnels qu’il avait formés et promus. La table venait d’être renversée à nouveau. Pour Mohamed Bouzit, la mise à l’écart était une question de semaines.

Avec la mort d'Ahmed Gaïd Salah, le général Saïd Chengriha, très connu durant les années 1990 pour ses positions violemment anti islamistes, fut nommé chef d’état-major. Au mois de mars 2020, un officier de commandement de Saïd Chengriha dans les années 1990, le général Abdelaziz Medjahed, autre officier éradicateur, fut rappelé comme conseiller spécial du président Abdelmadjid Tebboune sur les questions militaires et de sécurité. La messe était dite.

Les jours suivants virent le retour de plusieurs figures des éradicateurs membres du clan de Mohamed Mediène, comme les généraux Amar Athamnia et Mansour Lamari. Le second avait été le bras droit et chef de cabinet de Mohamed Mediène pendant dix neuf ans. Il fut nommé coordinateur des services de renseignement.

Au même moment, les généraux nommés par Ahmed Gaïd Salah à la tête des services de renseignement, notamment les généraux Boubekeur Nabil, Mohamed Kaïdi et Bouazza Ouassini, chef de la puissante Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), furent tous limogés. Bouazza Ouassini fut arrêté. Il purge actuellement une longue peine de prison.

Rien d’étonnant dès lors à ce que le retour de Mohamed Bouzit au mois d'avril 2020 à la tète de la DDSE ait été suivi quelques jours plus tard par celui, toujours sur recommandation de Mohamed Mediène, de Mohamed Chafik Mesbah comme directeur général de la toute nouvelle Agence Algérienne de la Coopération Internationale (AACI). L’AACI avait pour objectif de retirer à l’armée le pouvoir de décision sur le dossier du Sahara Occidental et d’autres dossiers internationaux sensibles.

En fait, il faut maintenant se demander si la création de l’AACI n’était pas un plan de Mohamed Mediène pour saper la position de Mohamed Bouzit à la tête du renseignement extérieur.

En fait, quand on se retourne sur les neuf derniers mois écoulés, nous pouvons voir combien Mohamed Chafik Mesbah et Mohamed Bouzit ont été constamment en désaccord, Mohamed Chafik Mesbah travaillant dans l’ombre avec Mohamed Mediène, marginalisant progressivement Mohamed Bouzit et semblant préparer sa chute. Un journal algérien proche du régime a accusé Mohamed Bouzit de gérer le renseignement extérieur de façon chaotique, commettant de nombreuses erreurs grotesques, notamment dans la gestion du dossier de la Libye et du dossier du Sahara Occidental.

Lorsqu’on se retourne sur les calamiteux échecs de l’Algérie en matière géopolitique ces derniers mois, en particulier sur le Sahara Occidental, la Libye, l’accord entre le Maroc, Israël et les Etats-Unis, et les relations avec les pays du Golfe Persique, la DDSE apparaît comme ayant été dramatiquement faible, au point, comme le fit remarquer un journal étranger, d’induire en erreur les autorités algériennes. En d’autres termes, nous pouvons penser que Mohamed Mediène, agissant à travers Mohamed Chafik Mesbah, s’est assuré que Mohamed Bouzit était déjà bien en route vers la sortie. Son initiative nigérienne, potentiellement très coûteuse pour le régime algérien aussi bien financièrement que diplomatiquement, fournit à Mohamed Mediène le dernier clou sur le cercueil de Mohamed Bouzit.

Mohamed Bouzit a été remplacé par le général à la retraite Noureddine Makri, un autre protégé de Mohamed Mediène de retour dans le jeu. Mohamed Mediène l’avait fait nommer en 2009 comme Directeur des Relations d’Extérieures et de la Coopération (DREC) au ministère de la défense, ce qui permettait à Mohamed Mediène de contrôler toutes les nominations et toutes les opérations dans les ambassades de l’Algérie à l’étranger. Ahmed Gaïd Salah fit limoger Noureddine Makri en 2015 dans le cadre de la purge contre Mohamed Mediène après In Amenas.

Avec la nomination de Noureddine Makri à la tête de la DDSE, nous sommes proches des derniers actes de la revanche de Mohamed Mediène contre Ahmed Gaïd Salah. Presque toutes les nominations significatives d'Ahmed Gaïd Salah ont désormais été effacées, tandis que la vieille garde de Mohamed Mediène, du moins ceux qui sont toujours en vie, est revenue aux affaires.

Le clan d'Ahmed Gaïd Salah est désormais presque entièrement décimé, mort ou derrière les barreaux. Comme dans les années 1990, quand Mohamed Mediène commandita le meurtre de plusieurs personnes susceptibles de menacer son pouvoir, comme celui du général Saidi Fodil, un certain nombre de généraux proches d'Ahmed Gaïd Salah ont récemment péri dans des circonstances douteuses. Deux, peut-être trois, sont morts ces dernières semaines.

Au mois de novembre 2020, le régime fit infirmer la condamnation de Mohamed Mediène. Au mois de janvier 2021, un nouveau procès l’a acquitté de toutes les charges pesant contre lui. Huit ans après In Amenas, la table a été complètement renversée.

Bien qu’âgé de quatre vingt deux ans et pas dans la meilleure forme, le dieu de l’Algérie, comme il s’est lui-même qualifié un jour, est de retour au pouvoir, même s’il agit dans l’ombre.

Il reste une question sans réponse. Pourra-t-il sauver l’Algérie des crises politiques et économiques dans lesquelles elle s’enfonce ou les fera-t-il empirer ? Le régime a fait appel aux réseaux de la sale guerre des années 1990, mais avec des dirigeants beaucoup plus âgés. Il y a de quoi, pour les algériens, craindre le pire.

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