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21 octobre 2020 3 21 /10 /octobre /2020 17:31

 

 

https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/211020/nos-lecteurs

 

À nos lecteurs

Par Edwy Plenel

Nos explications sur la plainte annoncée par le ministre de l’intérieur contre un billet de blog du Club de Mediapart.

Mercredi 21 Octobre 2020, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé via Twitter qu’il déposait plainte auprès du procureur de la république de Paris pour diffamation publique envers la police nationale contre un billet de blog du Club participatif de Mediapart.

Juridiquement, Mediapart et son directeur de publication ne sont pas responsables des contenus mis en ligne par nos abonnés dans le Club de Mediapart. Nous sommes l’hébergeur et nous ne sommes pas l’éditeur du Club participatif de Mediapart. Tous nos lecteurs le savent, avertis par la charte de participation qu’ils s’engagent à respecter lors de leur abonnement. De fait, à la fin de chaque billet de blog figure l’avertissement suivant, « le Club est l’espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n’engagent pas la rédaction ».

Comme chez tout hébergeur, la censure d’un billet de blog suppose le respect d’un formalisme juridique afin de protéger la liberté d’expression, fût-elle polémique. Or le billet de blog visé par le ministre de l’intérieur n’a préalablement fait l’objet d’aucune demande de dépublication dans les formes légales, ni de la part du ministère de l’intérieur, ni de la part d’aucune autre administration.

« L’imprimerie et la librairie sont libres », énonce le premier article de la loi de 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse dont la jurisprudence protège non seulement la liberté d’information mais aussi la liberté d’opinion. Travaillant sous sa protection, Mediapart veille scrupuleusement à la respecter.

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20 octobre 2020 2 20 /10 /octobre /2020 16:52

 

 

https://www.france-palestine.org/Situation-des-droits-humains-en-Palestine-Salah-Hamouri

 

Intervention à la quarante cinquième session régulière du Conseil des Droits de l'Homme (CDH) de l'Organisation des Nations Unies (ONU)

Transfert forcé imminent de Salah Hamouri

Avec près de soixante organisations, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) signe un appel des Organisations Non Gouvernementales (ONG) adressé par les ONG palestiniennes dont al Haq à la quarante cinquième session du CDH de l’ONU qui s’est tenue récemment à Genève. Nous demandons ensemble à la communauté internationale d’agir pour protéger les défenseurs palestiniens des droits de l'homme et en particulier d’empêcher l’expulsion arbitraire de Salah Hamouri de Jérusalem.

Intervention orale conjointe relative à la situation des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés

Israël a agressivement poursuivi une politique visant à bâillonner les personnes demandant justice et reconnaissance des responsabilités pour les violations commises contre le peuple palestinien, politique qui sert à maintenir le régime israélien d’apartheid. Le ciblage des défenseurs des droits humains a été fondamental dans les tentatives répétées d’Israël de réduire l’espace laissé à la société civile. Alors que l’impunité israélienne subsiste, les défenseurs palestiniens des droits humains ont subi menaces de mort, arrestations arbitraires, restriction des déplacements, révocations des droits de résidence et déportations, ainsi que d’autres méthodes d’intimidation visant à les oppresser, les dominer et les délégitimiser.

Au début du mois d'octobre 2020, Salah Hamouri, un franco-palestinien de trente cinq ans, défenseur des droits humains et avocat pour l’association de défense des prisonniers Addameer a été officiellement informé de l’intention de révoquer son permis de résidence permanente à Jérusalem pour rupture d’allégeance envers l’État d’Israël. Auparavant, Israël avait banni Salah Hamouri de Cisjordanie pendant près de seize mois et avait déporté sa femme, Elsa Lefort, une citoyenne française, séparant Salah Hamouri de sa femme et son fils.

Israël applique illégalement sa loi d'entrée sur le territoire à la population palestinienne protégée de Jérusalem Est occupée, révoquant les permis de résidence permanente comme méthode de transfert forcé, en violation de l'article quarante-neuf de la quatrième convention de Genève, afin d’établir une majorité juive israélienne dans la ville.

Imposer aux palestiniens l’allégeance envers Israël, la puissance occupante, contrevient également à l'article quarante-cinq des conventions de la Haye qui stipule qu’il est interdit de contraindre la population d’un territoire occupé à prêter serment à la puissance ennemie.

En bâillonnant la société civile palestinienne, Israël maintient et prolonge une occupation militaire répressive de cinquante-trois ans, tout en étendant rapidement sa colonisation et son annexion du territoire palestinien occupé et en niant au peuple palestinien son droit inaliénable à l’auto-détermination. Nous appelons la communauté internationale à agir immédiatement afin de protéger les défenseurs palestiniens des droits humains et afin de mettre Israël face à ses responsabilités.

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20 octobre 2020 2 20 /10 /octobre /2020 16:26

 

 

https://europalestine.com/2020/10/20/soutien-au-ccif-soutien-a-barakacity-et-ummah-charity-contre-les-attaques-de-letat-visant-la-communaute-musulmane/

 

Soutien au Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF), à Baraka City et à Ummah Charity, contre les attaques de l'état contre la communauté musulmane

Communiqué du collectif Ni Guerre Ni État de Guerre

Mardi 20 Octobre 2020

Instrumentalisant l’émotion suscitée par l’horrible meurtre de Samuel Paty, le gouvernement intensifie et radicalise l’offensive islamophobe ouverte par la loi contre le séparatisme islamiste.

Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin ne cache d’ailleurs même pas qu’il ne s’agit pour le gouvernement que d’un prétexte, quand il déclare que les opérations policières du Lundi 19 Octobre 2020 visent des dizaines d’individus qui n’ont pas un « lien forcément avec l’enquête, mais à qui nous avons manifestement envie de faire passer un message ». Quel nom porte un régime politique où des opérations de police sont conduites dans le but de délivrer un message ?

Gérald Darmanin a déjà annoncé que le CCIF et Baraka City, ainsi que d’autres associations, se verront dissoudre en conseil des ministres.

Les menaces d’interdiction contre le CCIF visent à censurer toute lutte contre l’islamophobie. C’est d’ailleurs le principal argument de Gérald Darmanin, qui qualifie le CCIF d’association ennemie de la république pour avoir osé dénoncer l’islamophobie d'état.

Baraka City est une association humanitaire islamique intervenant entre autres en Birmanie, en Palestine, au Bangladesh, au Congo, au Niger et en Syrie. Elle est régulièrement dans le viseur de l'état depuis 2014. Ses locaux et son président ont encore été perquisitionnés suite à la dénonciation de la tartufferie que représentent certaines des voix les plus dures de l’islamophobie. À travers Baraka City, c’est encore à la capacité des musulmans à s’organiser de manière autonome que l'état s’attaque. Une autre association caritative, Ummah Charity, a subi de son côté une perquisition, tandis que son responsable était placé en garde à vue.

Alors que vingt ans de participation de la France à la guerre contre le terrorisme et de développement de l’islamophobie nous ont amené au bord de l’abîme, le gouvernement choisit de franchir une nouvelle étape, celle d’une guerre ouverte contre les musulmans, leurs organisations et contre tous les démocrates qui se dressent contre le racisme. Nous nous y opposerons. Le collectif Ni Guerre Ni Etat de Guerre se tient en solidarité avec tous les musulmans de ce pays, aux côtés de toutes les femmes et les hommes attachés à la paix.

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20 octobre 2020 2 20 /10 /octobre /2020 16:09

 

 

https://www.ujfp.org/spip.php?article8120

 

De l’art d’utiliser le fanatisme religieux pour légitimer le racisme d'état

Coordination nationale de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

Lundi 19 Octobre 2020

L’assassinat atroce d’un enseignant par un jeune fanatique nous émeut et nous bouleverse tous. Les enseignants, en général méprisés par le pouvoir, s’interrogent sur les conditions d’exercice de leur métier et sur la liberté d’enseigner.

Le jeune terroriste a agi avec les motivations d’un fanatique religieux, qui prétend se revendiquer de l’islam. Il faudra dire un jour les ravages psychologiques qu’auront fait les guerres et les répressions génocidaires en Tchétchénie.

Ce crime atroce se double désormais d’une exploitation sans vergogne.

Autrefois, le pouvoir protestait contre l’idée qu’il y aurait un racisme d'état et il niait l’existence de l'islamophobie. À présent, ce même pouvoir veut interdire de lutter contre l’islamophobie, en s’en prenant à des associations musulmanes, dont le Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF), calomnié, sali et injurié parce qu’il veut faire respecter les droits des citoyens musulmans en France et lutter contre les discriminations.

Il y a quelque chose de totalitaire dans la nouvelle étape du discours raciste et islamophobe d'état qui vient d’être franchie avec l’introduction frauduleuse dans le débat national du concept du séparatisme supposé qu’entretiendraient nos concitoyens de culture musulmane, croyants ou non, avec la nation.

De quelques fanatiques, on passe à des groupes entiers qualifiés d’islamistes, puis à toute organisation indépendante s’appuyant sur l’Islam comme le Secours Catholique s’appuie sur le christianisme, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) comme Baraka City et une organisation antiraciste comme le CCIF.

D’ennemis intérieurs hier, les voilà aujourd’hui accusés d’entretenir dans leurs rangs un projet de séparatisme avec, à terme, une volonté de créer des espaces de non-droit où seules des lois prétendument inspirées du coran remplaceraient les lois de la république, vieux discours de l’extrême droite parés de nouveaux oripeaux.

Le véritable séparatisme, c’est la désignation assumée à la vindicte générale de pans entiers de notre société au seul motif qu’ils sont musulmans.

L’utilisation de la notion de liberté d’expression jusqu’à la nausée par un pouvoir qui la brime depuis des années, en instaurant des lois d’exception, en interdisant ou en réprimant les manifestations populaires et désormais en appelant à l’interdiction d’organisations humanitaires ou militantes, a quelque chose d’obscène.

Nous connaissons les effets de cet engrenage criminel du racisme pour en avoir nous-mêmes subi les conséquences. La généralisation des discours contre les musulmans à chaque fois que se produit un acte criminel d’un jeune égaré, constitue une victoire des auteurs de ces actes contre la démocratie.

L’atmosphère empoisonnée d’aujourd’hui peut permettre de comprendre ce qui a dû se passer en France et en Allemagne pendant les années 1930. Comment une société entière a pu être petit à petit contaminée par des discours politiques et la presse antisémite, pour se retrouver embrigadée dans une croisade exterminatrice.

Plus qu’à tous autres, il nous appartient d’alerter nos concitoyens sur les dangers qui menacent nos sœurs et nos frères musulmans et plus largement notre société toute entière.

Le temps nous est compté si nous ne voulons pas que se produise à nouveau une catastrophe.

Nous appelons les femmes et les hommes de bonne volonté, épris de justice et de respect mutuel, à refuser ce discours islamophobe, ce discours de haine raciste gros de dangers, et à faire front, tous ensemble contre le racisme qui risque de submerger notre société et de l’emporter très loin des valeurs démocratiques et républicaines qu’elle prétend défendre.

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20 octobre 2020 2 20 /10 /octobre /2020 15:55

 

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/professeur-decapite-gerald-darmanin-annonce-fermeture-mosquee-pantin-1886206.html

 

Gérald Darmanin annonce la fermeture de la mosquée de Pantin

Le ministre de l'intérieur a annoncé Lundi 19 Octobre 2020 la fermeture de la grande mosquée de Pantin. La mosquée avait relayé sur sa page Facebook une vidéo mettant en cause Samuel Paty, une semaine avant la décapitation du professeur enseignant à Conflans-Sainte-Honorine.

L’exécutif poursuit ses annonces suite à la décapitation de Samuel Paty, professeur à Conflans-Sainte-Honorine, Vendredi 16 Octobre 2020. Gérald Darmanin, invité de la première chaîne de la télévision française, Lundi 19 Octobre 2020, a en effet expliqué avoir demandé à la préfecture de Seine-Saint-Denis de fermer la grande mosquée de Pantin. « Son dirigeant a relayé le message qui consistait à dire que ce professeur devait être intimidé », a dit le ministre de l’intérieur. Le lieu de culte sera fermé six mois, comme l'indique l'arrêté d’interdiction signé par le préfet, Lundi 19 Octobre 2020.

« Nous sommes entrés dans un engrenage et nous ne sommes plus dans la modération », a dit M'hammed Henniche, responsable de la grande mosquée de Pantin, « nous sommes partis dans quelque chose qui dépasse tout le monde. Il y a une certaine tension donc l'exécutif est dans une position où il faut qu'il fasse des gestes forts, c'est un geste pour absorber l'émotion ».

Le responsable de l’établissement dit regretter que « la fachosphère ait pris une dimension telle que l'exécutif est obligé de suivre. C'est peut-être un geste d'apaisement par rapport à la tension générale ».

Vendredi 9 Octobre 2020, la mosquée de Pantin avait partagé sur sa page Facebook une vidéo qui appelait à la mobilisation contre Samuel Paty, dénonçant son cours sur les caricatures de Mahomet. Cette vidéo avait été supprimé de la page Facebook de la mosquée, dans les heures qui ont suivi l’attentat.

Lundi 19 Octobre 2020, des fidèles de l’établissement nous donnaient leur réaction, « cela me choque que cela prenne autant d’ampleur », expliquait ainsi un jeune homme, « le plus important est qu’ils se rendent compte de l’erreur ».

Un avis partagé par un autre fidèle, « nous faisons tous des erreurs dans l’émotion. Après, ils l’ont retiré, fin de l’histoire. Il n’y rien de plus à ajouter, ni plus ni moins ».

Lundi 19 Octobre 2020, Gérald Darmanin a par ailleurs affirmé que l'imam de la mosquée de Pantin avait ses enfants scolarisés dans une école clandestine, fermée au début du mois d’octobre 2020 à Bobigny. « Des enfants de deux à six ans portaient le hidjab, sans cours de récréation, sans fenêtre et sans professeur », a dit le ministre de l’intérieur.

Au mois de février 2020, le préfet de Seine-Saint-Denis avait annoncé qu’une quinzaine d'établissements dont des écoles clandestines, des lieux de culte, des salles de sport ou encore des restaurants, avaient été fermés dans le département depuis 2018.

Pour ce qui est de la mort de Samuel Paty, l’enquête continue. Une quinzaine de personnes étaient en garde à vue, Lundi 19 Octobre 2020, dont quatre collégiens. « L'enseignant aurait été désigné à l'assaillant par un ou plusieurs collégiens, a priori contre rémunération », d’après une source proche du dossier.

Les hommages au professeur se poursuivent. Mardi 20 Octobre à 18 heures 30, une marche blanche est programmée à Conflans-Sainte-Honorine devant le collège où il enseignait avant de rejoindre la place de la Liberté. Un hommage national à Samuel Paty sera ensuite rendu Mercredi 21 Octobre 2020 à Paris, dans la cour de la Sorbonne, en présence d’Emmanuel Macron.

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 17:36

 

 

https://www.bfmtv.com/police-justice/lutte-contre-l-islamisme-que-sont-le-ccif-et-baraky-city-menaces-de-dissolution-par-darmanin_AN-202010190213.html

 

Que sont le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) et Baraka City, menacés de dissolution par Gérald Darmanin ?

Le CCIF et Baraka City, menacés de dissolution par le gouvernement, sont deux associations accusées de proximité avec l'islam politique voire l'extrémisme, ce qu'elles nient fermement.

Le ministre de l’intérieur souhaite leur dissolution, elles se défendent de tout acte illégal. Les organisations Baraka City, une association humanitaire musulmane, et le CCIF ont été expressément visées Lundi 19 Octobre 2020 sur Europe Un par Gérald Darmanin.

Ce dernier a annoncé la dissolution à venir de plusieurs structures associatives « parce que nous avons un certain nombre d’éléments qui nous permettent de penser que ce sont des ennemis de la république ». Que sont ces deux organismes dans le viseur du gouvernement ?

Fondé en 2003 par le militant associatif Samy Debah, le CCIF apporte une aide juridique aux personnes victimes d'islamophobie.

« Sous couvert de défense de la laïcité, de l’identité nationale et des racines judéo-chrétiennes de la France, un nouvel ennemi de l’intérieur est désigné, le musulman », décrit le collectif qui se qualifie, sur son site internet, d’association apolitique et areligieuse.

Mais derrière la combat de l'islamophobie, le Canard Enchaîné décrit, dans un article publié en 2016, un collectif spécialisé dans la rédaction de rapports instruisant le procès de la laïcité. Selon l’ethnologue Jeanne Favret-Saada, interrogée par Ouest-France, le CCIF impose le terme d’islamophobie pour désigner des actes délictueux, mais également toute critique de l’islam. Le CCIF est par ailleurs pointé du doigt pour son communautarisme et sa proximité avec la mouvance des Frères Musulmans.

Le récent attentat commis contre Samuel Paty, sur fond d’islam radical, replonge le CCIF dans la controverse. Il est ciblé par le gouvernement car « il a été manifestement impliqué dans l’attentat contre le professeur à Conflans-Saint-Honorine, puisque le père, qui a lancé une fatwa contre ce professeur, y fait très clairement référence. Nous avons des éléments qui nous permettent de penser que c'est un ennemi de la république », a dit Gérald Darmanin.

Si le père d'une élève de Samuel Paty a effectivement exhorté sur Facebook ses frères et sœurs à faire « au minimum un courrier au collège, au CCIF, à l’inspection académique ou au ministre de l’éducation ou au président et à contacter le CCIF », rien n’indique que le collectif se soit lui-même fait le relai de ce message. La direction du CCIF affirme au Monde qu’aucune information n’a été relayée sur ses réseaux ou par tout autre moyen.

Dans un communiqué publié Samedi 17 Octobre 2020, le CCIF critique « les habituels manipulateurs d’opinion qui s’élèvent contre l’islamisme auquel ils ont automatiquement associé notre travail de lutte contre l’islamophobie ».

Une plainte pour diffamation a été déposée contre la députée de la République En Marche (REM) Aurore Bergé et l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb al Rhazoui, cette dernière ayant déclaré qu’une campagne de harcèlement a été menée contre le professeur avec l’aide du CCIF et que l’académie en a été informée.

De son côté, le fondateur de Baraka City, Idriss Sihamedi, dénonce une violation du droit et un abus de pouvoir à la suite des déclarations de Gérald Darmanin. « Cette proposition de dissolution est un véritable scandale », s’indigne-t-il sur Twitter.

Lancée en 2008, Baraka City est une association caritative venant en aide aux populations de Syrie, de Palestine, de Birmanie et de nombreux pays d'Afrique. Sur Facebook, l’organisme, suivi par plus de sept cent quinze mille personnes, suscite un fort engouement chez de nombreux jeunes croyants, mais aussi la suspicion pour ses prises de positions parfois radicales.

Son fondateur, Idriss Sihamedi, attire l’attention des autorités depuis de nombreuses années, notamment en raison de ses fréquentations, parmi lesquelles des prédicateurs rigoristes. En public, les manifestations de sa pratique d’un islam rigoriste se multiplient.

Selon les journalistes Judith Waintraub et Vincent Nouzille, Idriss Sihamedi a notamment écrit que « je pense que la musique peut être dangereuse, la polygamie une alternative contre l’adultère et le voile un signe de pudeur. Suis-je fou », écrit Ouest-France.

L’homme a également créé la polémique en 2016 sur le plateau de Canal Plus où il refuse de serrer les mains des femmes présentes. Ensuite, à la question de savoir s’il condamne l’Etat Islamique, il répond qu’il n'est pas équitable et qu’il n’est pas juste de poser la question à un musulman.

La destination des fonds de son association ainsi que la nature de ses relations avec des personnes proches de la mouvance islamiste radicale posent également question, soulignait déjà à cette époque le Parisien. Récemment, Idriss Sihamedi a de nouveau été accusé de proximité avec l'islamisme dans un climat tendu, après l'ouverture du procès des attentats de 2015.

Enfin, Mercredi 14 Octobre 2020, il a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour harcèlement sur les réseaux sociaux, à la suite d'une plainte en diffamation déposée par une chroniqueuse de Radio Monte Carlo (RMC), Zohra Bitan, qui a porté plainte le 18 septembre 2020. A cette occasion, les locaux de l’association ont été perquisitionnés, comme en 2017 dans le cadre d’une enquête ouverte pour financement du terrorisme et association de malfaiteurs terroriste et classée sans suite trois ans plus tard.

Pour toutes ces raisons, « l'association est sous les yeux du ministère de l’interieur depuis quelques semaines. Je souhaite qu'elle soit proposée à la dissolution », a insisté le ministre de l’intérieur, précisant qu'Emmanuel Macron a réclamé Dimanche 18 Octobre 2020, lors du conseil de défense, une accélération des actions contre l'islamisme rampant. Idriss Sihamedi a annoncé sur Twitter sa volonté de déposer plainte pour abus de pouvoir.

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 17:35

 

 

https://www.bfmtv.com/police-justice/lutte-contre-l-islamisme-que-sont-le-ccif-et-baraky-city-menaces-de-dissolution-par-darmanin_AN-202010190213.html

 

Que sont le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) et Baraka City, menacés de dissolution par Gérald Darmanin ?

Le CCIF et Baraka City, menacés de dissolution par le gouvernement, sont deux associations accusées de proximité avec l'islam politique voire l'extrémisme, ce qu'elles nient fermement.

Le ministre de l’intérieur souhaite leur dissolution, elles se défendent de tout acte illégal. Les organisations Baraka City, une association humanitaire musulmane, et le CCIF ont été expressément visées Lundi 19 Octobre 2020 sur Europe Un par Gérald Darmanin.

Ce dernier a annoncé la dissolution à venir de plusieurs structures associatives « parce que nous avons un certain nombre d’éléments qui nous permettent de penser que ce sont des ennemis de la république ». Que sont ces deux organismes dans le viseur du gouvernement ?

Fondé en 2003 par le militant associatif Samy Debah, le CCIF apporte une aide juridique aux personnes victimes d'islamophobie.

« Sous couvert de défense de la laïcité, de l’identité nationale et des racines judéo-chrétiennes de la France, un nouvel ennemi de l’intérieur est désigné, le musulman », décrit le collectif qui se qualifie, sur son site internet, d’association apolitique et areligieuse.

Mais derrière la combat de l'islamophobie, le Canard Enchaîné décrit, dans un article publié en 2016, un collectif spécialisé dans la rédaction de rapports instruisant le procès de la laïcité. Selon l’ethnologue Jeanne Favret-Saada, interrogée par Ouest-France, le CCIF impose le terme d’islamophobie pour désigner des actes délictueux, mais également toute critique de l’islam. Le CCIF est par ailleurs pointé du doigt pour son communautarisme et sa proximité avec la mouvance des Frères Musulmans.

Le récent attentat commis contre Samuel Paty, sur fond d’islam radical, replonge le CCIF dans la controverse. Il est ciblé par le gouvernement car « il a été manifestement impliqué dans l’attentat contre le professeur à Conflans-Saint-Honorine, puisque le père, qui a lancé une fatwa contre ce professeur, y fait très clairement référence. Nous avons des éléments qui nous permettent de penser que c'est un ennemi de la république », a dit Gérald Darmanin.

Si le père d'une élève de Samuel Paty a effectivement exhorté sur Facebook ses frères et sœurs à faire « au minimum un courrier au collège, au CCIF, à l’inspection académique ou au ministre de l’éducation ou au président et à contacter le CCIF », rien n’indique que le collectif se soit lui-même fait le relai de ce message. La direction du CCIF affirme au Monde qu’aucune information n’a été relayée sur ses réseaux ou par tout autre moyen.

Dans un communiqué publié Samedi 17 Octobre 2020, le CCIF critique « les habituels manipulateurs d’opinion qui s’élèvent contre l’islamisme auquel ils ont automatiquement associé notre travail de lutte contre l’islamophobie ».

Une plainte pour diffamation a été déposée contre la députée de la République En Marche (REM) Aurore Bergé et l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb al Rhazoui, cette dernière ayant déclaré qu’une campagne de harcèlement a été menée contre le professeur avec l’aide du CCIF et que l’académie en a été informée.

De son côté, le fondateur de Baraka City, Idriss Sihamedi, dénonce une violation du droit et un abus de pouvoir à la suite des déclarations de Gérald Darmanin. « Cette proposition de dissolution est un véritable scandale », s’indigne-t-il sur Twitter.

Lancée en 2008, Baraka City est une association caritative venant en aide aux populations de Syrie, de Palestine, de Birmanie et de nombreux pays d'Afrique. Sur Facebook, l’organisme, suivi par plus de sept cent quinze mille personnes, suscite un fort engouement chez de nombreux jeunes croyants, mais aussi la suspicion pour ses prises de positions parfois radicales.

Son fondateur, Idriss Sihamedi, attire l’attention des autorités depuis de nombreuses années, notamment en raison de ses fréquentations, parmi lesquelles des prédicateurs rigoristes. En public, les manifestations de sa pratique d’un islam rigoriste se multiplient.

Selon les journalistes Judith Waintraub et Vincent Nouzille, Idriss Sihamedi a notamment écrit que « je pense que la musique peut être dangereuse, la polygamie une alternative contre l’adultère et le voile un signe de pudeur. Suis-je fou », écrit Ouest-France.

L’homme a également créé la polémique en 2016 sur le plateau de Canal Plus où il refuse de serrer les mains des femmes présentes. Ensuite, à la question de savoir s’il condamne l’Etat Islamique, il répond qu’il n'est pas équitable et qu’il n’est pas juste de poser la question à un musulman.

La destination des fonds de son association ainsi que la nature de ses relations avec des personnes proches de la mouvance islamiste radicale posent également question, soulignait déjà à cette époque le Parisien. Récemment, Idriss Sihamedi a de nouveau été accusé de proximité avec l'islamisme dans un climat tendu, après l'ouverture du procès des attentats de 2015.

Enfin, Mercredi 14 Octobre 2020, il a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour harcèlement sur les réseaux sociaux, à la suite d'une plainte en diffamation déposée par une chroniqueuse de Radio Monte Carlo (RMC), Zohra Bitan, qui a porté plainte le 18 septembre 2020. A cette occasion, les locaux de l’association ont été perquisitionnés, comme en 2017 dans le cadre d’une enquête ouverte pour financement du terrorisme et association de malfaiteurs terroriste et classée sans suite trois ans plus tard.

Pour toutes ces raisons, « l'association est sous les yeux du ministère de l’interieur depuis quelques semaines. Je souhaite qu'elle soit proposée à la dissolution », a insisté le ministre de l’intérieur, précisant qu'Emmanuel Macron a réclamé Dimanche 18 Octobre 2020, lors du conseil de défense, une accélération des actions contre l'islamisme rampant. Idriss Sihamedi a annoncé sur Twitter sa volonté de déposer plainte pour abus de pouvoir.

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 17:10

 

 

https://www.courrierinternational.com/article/presidentielle-bolivie-luis-arce-dauphin-devo-morales-elu-president

 

Luis Arce, dauphin d’Evo Morales, élu président en Bolivie

Le candidat du Movimiento Al Socialismo (MAS), le parti de gauche d’Evo Morales, a remporté facilement les élections présidentielles du Dimanche 18 Octobre 2020, contrairement aux prévisions qui évoquaient un second tour.

Avec cinquante-trois pour cent des voix selon deux premiers décomptes non officiels, le candidat du MAS remporte dès le premier tour les élections présidentielles du Dimanche 18 Octobre 2020 en Bolivie.

Ses principaux adversaires, Carlos Mesa, de Comunidad Ciudadana, et Fernando Camacho, de Creemos, ont obtenu respectivement trente et un pour cent et quatorze pour cent des voix, rapporte Página Siete.

Contrairement aux sondages qui laissaient entrevoir une bataille bien plus serrée et un second tour contre le candidat Carlos Mesa, Luis Arce obtient une large victoire, avec une forte participation des électeurs au scrutin. Son score encore provisoire est identique à celui qu’avait obtenu Evo Morales en 2005.

La présidente par intérim Jeanine Anez a reconnu le résultat dans un tweet et elle a félicité le duo que forme Luis Arce avec son candidat vice-président, David Choquehuanca.

« Je demande aux vainqueurs de gouverner en pensant à la Bolivie et à la démocratie », a-t-elle écrit.

De son côté, Evo Morales a félicité son dauphin, qu’il avait désigné au mois de janvier 2020 depuis son exil à Buenos Aires, en qualifiant ce résultat de grande victoire, relate le journal citant l’ancien président Evo Morales.

La journée du Dimanche 18 Octobre 2020, pendant laquelle sept millions trois cent mille électeurs étaient appelés aux urnes, s’est déroulée dans le calme.

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 16:53

 

 

https://fr.news.yahoo.com/usa-2020-trump-michigan-sen-105158859.html

 

Donald Trump s'en prend à la gouverneure démocrate du Michigan (Reuters)

Le président républicain Donald Trump, qui a minimisé l'épidémie de coronavirus depuis ses prémices, a critiqué Samedi 17 Octobre 2020 la gouverneure démocrate du Michigan pour ses mesures face à la crise sanitaire, provoquant lors d'un meeting les clameurs de ses partisans qui ont appelé à emprisonner Gretchen Whitmer.

L'actuel locataire de la Maison Blanche a fait ces commentaires au début d'un déplacement de trois jours dans des états clés pour les élections présidentielles du Mardi 3 Novembre 2020, alors que les sondages créditent son rival démocrate Joseph Biden d'une avance dans les intentions de vote.

En dépit de la hausse des nouveaux cas de contamination au coronavirus dans le Wisconsin et le Michigan, le président sortant a tenu de larges meetings dans les deux états. Les participants à ces rassemblements n'ont pas respecté la distanciation sociale et tous n'étaient pas munis d'un masque.

Donald Trump s'est attaqué à plusieurs reprises à Gretchen Whitmer lorsqu'il s'est exprimé depuis Muskegon, dans le Michigan, la décrivant comme malhonnête et critiquant les mesures de cet état pour endiguer la propagation du virus.

« Ils ont dit qu'elle était menacée et elle m'a blâmé », a-t-il déclaré en référence au complot préparé par une milice d'extrême-droite pour enlever Gretchen Whitmer.

Gretchen Whitmer, qui fût l'une des favorites pour devenir la colistière de Joseph Biden en vue des élections présidentielles du Mardi 3 Novembre 2020, a été la cible fréquente d'attaques de Donald Trump par le passé.

S'exprimant via Twitter, la gouverneure démocrate a dénoncé « le type même de rhétorique qui a mis en danger la vie de ma famille, la mienne et celle d'autres représentants du gouvernement alors que nous tentons de sauver la vie de nos compatriotes ».

Lee Chatfield, le speaker républicain de la chambre des représentants du Michigan, a réagi lui aussi par le biais du réseau social, « Donald Trump n'a pas demandé d’emprisonner notre gouverneure. Mais d'autres l'ont fait et c'est mal. Elle a littéralement été ciblée. Débattons. Remportons des élections, mais pas cela ».

Joseph Biden, qui a critiqué la gestion par Donald Trump d'une crise sanitaire ayant causé plus de deux cent dix-neuf mille morts aux Etats-Unis, a déclaré Samedi 17 Octobre 2020 qu'il prévoyait d'unir le pays dans la lutte contre le coronavirus en cas de victoire aux élections présidentielles du Mardi 3 Novembre 2020.

« Tout ce que le président Donald Trump propose à la population du Michigan est davantage de mensonges et de distractions, il n’a pas de projet pour placer le virus sous contrôle, il n’a pas de stratégie pour sortir notre économie de cette récession et il n’a pas de vision pour unifier le pays », a dit l'ancien vice-président dans un communiqué.

Donald Trump a tenté de retourner cette critique contre son rival démocrate, en déclarant que celui-ci compromettrait toute chance de sortir de la crise sanitaire. « Joseph Biden va fermer le pays, repousser le vaccin et prolonger la pandémie », a-t-il dit lors des rassemblements dans le Michigan et le Wisconsin, deux états que les conseillers du président sortant considèrent primordiaux pour sa réélection.

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 16:37

 

 

https://www.europe1.fr/societe/darmanin-veut-dissoudre-le-ccif-la-reponse-de-son-ancien-directeur-marwan-muhammad-3999669

 

Gérald Darmanin veut dissoudre le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), la réponse de son ancien directeur, Marwan Muhammad

Lundi 19 Octobre 2020, Gérald Darmanin a affirmé sa volonté de voir le CCIF être dissous en conseil des ministres. Quelques heures plus tard, l'ancien directeur de la structure incriminée, Marwan Muhammad, a écarté toute responsabilité du CCIF dans l'attentat et il a justifié son utilité auprès des musulmans.

L'exécutif contre-attaque. Trois jours après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, Gérald Darmanin a indiqué Lundi 19 Octobre 2020 que « cinquante et une structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l’état ». Il a aussi affirmé sa volonté de voir dissous le CCIF. Au micro d'Europe Un, son ancien directeur, Marwan Muhammad, réplique.

« Le CCIF a été manifestement impliqué puisque le père qui a lancé une fatwa contre ce professeur fait référence très clairement à cette association », a dit le ministre de l’intérieur, Lundi 19 Octobre 2020. « La mise en cause du CCIF ne correspond ni à une réalité factuelle, ni à une réalité juridique, mais vraiment à une volonté politique », lui répond Marwan Muhammad, toujours adhérent de cette association créée en 2003.

« Sur ce dossier spécifique, le CCIF n’est pas intervenu ni juridiquement, ni en communication avec l'établissement, ni en encourageant ou en diffusant des contenus », dit l'ancien responsable, « mais, plus encore, lorsque le père incriminé a contacté le standard du CCIF, avant même de prendre en compte son témoignage ou sa saisine, les personnels du CCIF lui ont demandé de retirer sa vidéo ».

Sur Twitter, le CCIF a annoncé saisir la justice sur des propos diffamatoires qui l'ont visé depuis Vendredi 16 Octobre 2020.

Le deuxième point sur lequel Marwan Muhammad veut contrer le souhait de l'exécutif est le rôle joué par le CCIF auprès des musulmans. « Le CCIF bénéficie du statut spécial consultatif auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et il est régulièrement consulté par la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) en France. Il a des relations de travail avec le défenseur des droits. Il y a un décalage total entre la respectabilité du CCIF au niveau international, son utilité et le tableau qui en est dressé sur le plan politique en France ».

Enfin, l'ancien responsable associatif estime que la dissolution de la structure sera complexe, « sur une base juridique factuelle, cela va être très compliqué de dissoudre une association dont le principal travail est de faire valoir des droits et de préserver les libertés fondamentales de nos concitoyens musulmans ».

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