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26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 17:02

 

 

https://www.caducee.net/actualite-medicale/14977/des-victimes-du-covid-19-portent-plainte-contre-olivier-veran-pour-savoir-si-la-chloroquine-aurait-pu-eviter-25-000-morts.html

 

Des victimes du coronavirus portent plainte contre Olivier Véran pour savoir si la chloroquine aurait pu éviter vingt cinq mille morts

L'Association des Victimes du Coronavirus en France (AVCF) représentée par Fabrice di Vizio saisit la Cour de Justice de la République (CJR)  à la suite des propos du professeur Christian Perronne qui a affirmé que vingt cinq mille morts auraient pu être évités en France si les patients avaient été traités avec la combinaison de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine.

« Sur les trente mille morts, nous aurions pu éviter de vingt mille à vingt cinq mille morts », a dit le professeur Christian Perronne, Mercredi 17 Juin 2020.

« Soixante dix huit pour cent des morts liés aux coronavirus en Europe auraient pu être évités si les états européens avaient suivi la stratégie marocaine en matière de chloroquine », a dit Jaouad Zemmouri, professeur à l’université de Lille, Lundi 22 Juin 2020.

Voici les deux principaux propos sur lesquels se base la plus récente plainte devant la CJR contre Olivier Veran, déposée Mercredi 24 Juin 2020 par l’AVCF représentée par Fabrice di Vizio, avec le seul objectif de savoir si des vies auraient pu être sauvées.

Pendant que la commission d’enquête parlementaire continue ses auditions stériles, avec notamment l’audition de Didier Raoult, Mercredi 24 Juin 2020, les familles de victimes du coronavirus appellent la CJR à se saisir de la question de la chloroquine et à auditionner le professeur Christian Perronne de toute urgence, pour connaître les sources sur lesquelles il appuie ses affirmations, qui semblent confirmées par ailleurs par Jaouad Zemmouri, Lundi 22 Juin 2020, ou encore par le professeur Didier Raoult lui-même qui a déclaré que la moitié des morts aurait pu être évités.

Ces propos tenus sur des chaines de télévision à des heures de grande écoute et émanant d’éminentes autorités scientifiques, soumises pourtant à une déontologie stricte, ne peuvent être pris à la légère et le professeur Christian Perronne en particulier doit être auditionné par la commission des requêtes de la CJR, qui en a parfaitement le pouvoir, afin de l’inviter à produire ses sources.

Nous rappelons que le protocole du professeur Didier Raoult est utilisé dans la plupart des pays du monde, tandis que la France est le seul pays à l’avoir interdit dans un premier temps purement et simplement aux seuls médecins de ville.

« Des mois passent, et les familles de victimes du coronavirus ne sont toujours pas écoutées ni même entendues, ni par la commission d’enquête parlementaire qui n’a pas souhaité les inclure dans les auditions publiques, ni par les gouvernants, ni par le parquet. Pendant que des dizaines de milliers de familles vivent leur deuil, on annonce de façon fracassante que ces mêmes morts auraient pu être évités. Dans le contexte du drame humain et sanitaire causé par la pandémie du coronavirus en France, les victimes ont droit d’être considérées et elles doivent savoir pourquoi telle ou telle stratégie a été, ou n’a pas été, mise en place. C’est un droit fondamental pour qu’elles se reconstruisent et c’est l’objet de cette demande d’audition du professeur Christian Perronne devant la CJR de toute urgence. Ne pas le faire serait une faute morale et un affront à la mémoire des victimes », dit Fabrice di Vizio.

Au service des professionnels de santé depuis vingt ans, Fabrice di Vizio se mobilise depuis le début de la crise pour agir et pour trouver des solutions pour de meilleures protections et conditions de travail des professionnels de santé et notamment des soignants libéraux.

« Là où les syndicats étonnent par leur inaction, il est heureux de pouvoir compter sur l’analyse objective du juge. Tant au niveau national, comme dans le cas de la pénurie des masques, qu’au niveau régional avec des actions en justice contre des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) pour le compte d’infirmiers du bloc opératoire ou individuellement pour chaque médecin qui subit ou a subi des injustices, nous ne lâcherons pas les professionnels de santé, pour lesquels nous nous battons depuis vingt ans déjà, pas plus que nous n’abandonnerons les victimes de ce qui ressemble au plus grand scandale d'état que la France ait connu », ajoute Fabrice di Vizio.

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26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 11:13

 

 

http://merejkowskypierre.over-blog.com/2020/06/scene-de-menage-chez-les-gauchistes-film-merejkowsky.html

https://vimeo.com/73239353

 

Scène de Ménage chez les Gauchistes

Un film de Pierre Merejkowsky

Mercredi 24 Juin 2020

Un film tourné en 1977 à Brugairolles dans l’Aude

En ma qualité de fils de la bourgeoisie, j’avais comme d’autres renoncé à des études en faculté pour aller à la rencontre du peuple.

Une soirée a réuni dans la maison rachetée par une désertrice des assistantes sociales de l'Aude, des délinquantes confiées par un prêtre ouvrier, des viticulteurs et des sympathisants du mouvement communautaire autogéré de base.

Cet espace de confrontation collectif désintéressé a été nié par la désertrice qui a affirmé que les viticulteurs sympathisants autogestionnaires étaient venus pour baiser les délinquantes.

Ce film a été tourné en plan séquence, afin de préserver la parole sacrée du peuple, qui ne doit pas être remontée et remixée.

Je ne suis pas le peuple, car le peuple est hors territoire et hors encadrement, il est.

L’opérateur du film a voulu retourner le plan séquence.

Il est devenu un producteur connu lié aux chaines de télévision.

L’opérateur son n’est pas venu au rendez-vous du tournage.

Je ne sais pas ce qu’il est devenu.

La comédienne n’était pas une comédienne mais l’amie de la compagne de la désertrice que j’avais rencontrée dans le Comité Antinucléaire de Paris.

Je suis retourné à Paris.

Je n’ai pas montré ce film pendant dix ans.

Ni tourné d’autres films pendant près de dix ans.

Puis j’ai envoyé le film au festival de Grenoble en plein air.

J’ai refusé de remplir le formulaire d’inscription en affirmant que le tournage d’un film n’est pas un acte bureaucratique.

Le président du festival de Grenoble a sélectionné mon film.

Il m’a accueilli à ma descente du train en affirmant qu’il n’était pas un  bureaucrate.

Un réalisateur a critiqué mon film en me traitant de Jean Luc Godard dépassé.

Un spectateur a affirmé que les gauchistes n’avaient aucun point en commun avec les protagonistes de mon film.

Le directeur du festival  de Grenoble a été dans les années 2000 mis en minorité dans l’association qu’il avait  verrouillé par les habituelles pratiques et il a été remplacé par un communiquant qui voulait ouvrir le festival de Grenoble au plus grand nombre.

Scène de Ménage chez les Gauchistes a ensuite été diffusé par le Circuit Court de Claude Bossion.

Puis il a été programmé par le Collectif Jeune Cinéma.

Puis il a circulé dans de très nombreux lieux associatifs.

Il a circulé à Laboule en Ardèche chez des anciens membres de l'ancien Comité Antinucléaire de Paris.

Il a circulé chez moi aussi.

Des années plus tard, Arte a diffusé Scène de Ménage chez les Gauchistes comme illustration de mon portrait.

J’ai voulu  verser des droits d’auteur à la comédienne non comédienne.

La Société Civile des Auteurs Multimédias (SCAM) m’a dit qu’elle n’enregistrait pas les films collectifs, car la propriété d’un film ne peut appartenir à un collectif mais à une personne morale et à ses enfants déduction des années de guerre.

Beaubourg a ensuite diffusé Scène de Ménage chez les Gauchistes.

La chimie du film est pulsion.

La copie du film est devenue toute rouge.

J’ai prononcé une phrase à haute voix pendant la projection d’un autre film.

Un spectateur m’a demandé de me taire.

Je lui ai dit que le cinéma expérimental se différenciait de la messe de Thierry Garrel.

J’ai ensuite parlé aux loubards dehors et je suis passé un temps pour un héros aux yeux de la compagne de la désertrice.

Je ne sais pas ce qu’est devenue la comédienne non comédienne.

Un producteur de la série de télévision scène de ménage m'a demandé de changer le titre de mon film.

Un internaute a mis en ligne Scène de Ménage chez les Gauchistes.

Un second internaute a remonté Scène de Ménage chez les Gauchistes.

Je l'ai félicité.

Scène de Ménage chez les Gauchistes est obsession première et enfermement politique amoureux de l'ensemble de mes films.

 L’obsession est pulsion de vie.

La répétition de l’obsession est pulsion.

L'évolution, le changement et le progrès, demandés par certains commissaires d’exposition et par certains jurys de subventions cinématographiques sont à mon sens une industrie.

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25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 18:11

 

 

https://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-la-francaise-assa-traore-va-recevoir-un-bet-award-pour-son-combat-contre

 

Vue des États-Unis, la française Assa Traoré va recevoir un Black Entertainment Television (BET) Award pour son combat contre le racisme

Mercredi 24 Juin 2020

La chaîne américaine BET, qui récompense chaque année des personnalités africaines-américaines ou issues de minorités, a décidé d’attribuer à la française Assa Traoré le Global Good Award, pour son engagement contre le racisme et les violences policières en France.

« Depuis que son frère Adama Traoré est mort asphyxié dans un commissariat le jour de son vingt-quatrième anniversaire en 2016, Assa Traoré mène un combat pour découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à son frère », écrit la chaîne de télévision américaine BET.

« La mort d’Adama Traoré, comparée à celle, plus récente, de George Floyd, un afro-américain de quarante six ans étouffé par un officier de police, Lundi 25 Mai 2020, a fait éclore des manifestations dans toute la France et Assa Traoré a travaillé sans relâche pour mettre en lumière l’injustice raciale et la violence policière », ajoute la chaîne américaine, qui récompense chaque année des personnalités noires ou issues des minorités dans divers milieux.

Initialement attribués à des personnalités du monde de la culture et du divertissement, réalisateurs, acteurs, athlètes ou encore artistes de hip-hop, les BET Awards comportent aussi des catégories plus politiques, comme le prix de l’humanitaire ou le Global Good Award.

C’est ce dernier qui a été décerné en 2020 à Assa Traoré, écrit l’Hollywood Reporter. Ce prix récompense les figures publiques qui utilisent leur notoriété en faveur d’un engagement social et qui œuvrent pour le bien de la communauté noire dans le monde. Le nom d’Assa Traoré vient donc s’ajouter à la liste des précédents lauréats, comme l’artiste et philanthrope Akon ou l’activiste britannique Chakabars, précise le média américain.

Sur son compte Instagram, la militante française a déclaré que « ce prix est une reconnaissance de quatre ans de lutte et un encouragement pour l’avenir. Le nom de mon petit frère, Adama Traoré, est devenu celui d’un combat, celui de nos droits. Ce prix le rendra plus fort encore. Merci BET pour cet award international et cette reconnaissance qui donne de l’écho à nos voix ».

La cérémonie des BET Awards, qui se tiendra Dimanche 28 Juin 2020 aux États-Unis, sera retransmise Lundi 29 Juin 2020 sur BET Africa et Mardi 30 Juin 2020 au Royaume-Uni et en France.

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25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 17:51

 

 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/le-cnom-se-saisit-du-cas-du-professeur-perronne

 

Le Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM) se saisit du cas du professeur Christian Perronne

Le CNOM veut entamer une procédure disciplinaire contre le professeur Christian Perronne, qui accuse certains de ses confrères d'avoir laissé « crever » vingt cinq mille patients du coronavirus.

Contacté par What’s Up Doc, le CNOM a en partie confirmé les informations publiées dans la presse, Jeudi 25 Juin 2020. Ne pouvant se saisir lui-même du cas du professeur Christian Perronne avant le mois de septembre 2020, le CNOM a saisi le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins (CDOM) du département des Hauts de Seine pour qu’il instruise au plus vite le dossier du professeur Christian Perronne.

​À charge ensuite pour le CDOM des Hauts de Seine de saisir, s’il l’estime nécessaire, la chambre disciplinaire de première instance d’Ile-de-France. Mais que reproche-t-on au professeur Christian Perronne, chef de service en maladies infectieuses à l’hôpital de Garches ? Auteur d’un véritable pamphlet portant sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, le professeur Christian Perronne a dit, dans les médias, tout le mal qu’il pensait de ceux, parmi ses confrères, qui n’avaient pas respecté le traitement préconisé par le professeur Didier Raoult, contre le coronavirus, à base d’hydroxycloroquine et  d’azithromycine. Le professeur Christian Perronne avait affirmé que « sur trente mille morts, vingt cinq mille morts auraient pu être évités ».

Les propos du professeur Christian Perronne, qui a accusé ses confrères d’avoir laissé « crever » des patients, ont provoqué la colère des médecins. Une pétition a été lancée contre lui et la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) a publié un communiqué pour s’offusquer de ses propos. Mais une autre pétition a été lancée pour le soutenir. Elle a recueilli soixante treize mille signatures.

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25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 17:27

 

 

https://npa2009.org/evenement/paris-manifestation-contre-lannexion-des-territoires-palestiniens

 

Manifestation contre l'annexion des territoires palestiniens

Non à l’annexion des territoires palestiniens

Non à l’asphyxie de tout un peuple

Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou promet, avec le soutien de l’administration de Donald Trump et la complicité de l’Union Européenne, d’engager dès le premier juillet 2020 l’annexion pure et simple d’une grande partie des territoires palestiniens occupés de Cisjordanie, en violation flagrante du droit international.

Ces déclarations annexionnistes de trente pour cent de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis cinquante trois ans, représentent un vol flagrant des terres palestiniennes et une nouvelle vague de nettoyage ethnique qu'opère le colonisateur israélien à l'encontre du peuple palestinien depuis 1948.

Ce régime ouvertement colonialiste et raciste se sent d’autant plus encouragé dans cette voie criminelle que, avec une actualité mondiale, marquée notamment par l’épidémie de coronavirus et ses conséquences, il espère détourner l’attention de ses propres crimes contre le peuple palestinien.

C’est pourquoi les partis, organisations et associations soussignées, engagés dans la lutte contre le colonialisme et son frère jumeau le racisme, appellent à manifester à Paris Samedi 27 Juin 2020 à 15 heures de Barbès à Châtelet pour affirmer notre solidarité avec la Palestine et sa résistance.

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25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 17:15

 

 

http://www.forumsyndicalantiraciste.org/

https://blogs.mediapart.fr/forum-syndical-antiraciste/blog/230620/syndicalistes-contre-le-racisme-pour-la-justice-et-l-egalite

 

Syndicalistes contre le racisme, pour la justice et l’égalité

Mercredi 24 Juin 2020

Plus de cent syndicalistes de différentes organisations sont signataires de cette tribune contre le racisme, pour la justice et l’égalité. Ils appellent à renforcer les mobilisations contre les violences policières, à soutenir l’autonomie des luttes antiracistes, à régulariser les sans-papiers et à rendre visibles les discriminations et les inégalités raciales au travail pour mieux les combattre.

Nous sommes syndicalistes. Nous sommes de ceux qui luttons sans relâche pour la justice et l’égalité.

Pour certains d’entre nous, le combat contre le racisme au travail et en général est une question de dignité au quotidien, vécu et payé mentalement et physiquement.

Un formidable mouvement de dénonciation du racisme, de tous les racismes, traverse la société française. C’est un tournant majeur. S’il s’incarne par des manifestations initiées notamment par le comité pour la vérité et pour la justice pour Adama Traoré, il est le fruit de décennies de combat des familles des victimes de crimes policiers et d’années de combats antiracistes portées par les organisations héritières des luttes des immigrations et des quartiers populaires, qui ont puisées leur force dans leur autonomie et qui l’ont préparé et permis.

Ce mouvement dit clairement que les violences et les crimes policiers ne sont pas des dérives individuelles, que c’est une institution gangrenée par le racisme qui les produit. Au travers de la police, c’est le racisme qui tue.

Un racisme qui structure la société française, hérité du colonialisme français et de l’esclavage.

Un racisme qui la traverse de part en part, créant des discriminations, des assignations et des violences bien concrètes pour toute une catégorie de la population en raison de sa couleur de peau, parce qu’elle n’est pas blanche, ou de sa religion, réelle ou supposée.

Même si on ne peut le résumer à cette fonction, le racisme renforce l’exploitation capitaliste.

Les travailleurs racisés étaient bien en première ligne, parmi les premiers de corvée de la crise du coronavirus. Dans les quartiers populaires, ils ont été parmi les plus touchés par l’épidémie et les violences policières.

Le monde du travail est un des espaces où opère le racisme et il s’y déploie sous des formes multiples.

Pour que le syndicalisme s’y attaque résolument, il est urgent de mettre en place des outils statistiques permettant de mesurer les inégalités et les discriminations raciales, trop souvent invisibilisées sur nos lieux de travail.

Nous sommes syndicalistes et nous sommes de ces mobilisations antiracistes.

Parce que nos organisations combattent les inégalités et les injustices, elles y ont toute leur place, tout en respectant scrupuleusement leur auto-organisation par les premiers concernés.

Nous appelons nos camarades des syndicats et nos collègues de travail à descendre dans la rue et à prendre part aux rassemblements et aux manifestations contre le racisme et contre les violences, les crimes et l’impunité policière, parce que ce sont des mobilisations populaires pour la justice et pour l’égalité, toute l’égalité.

Nous faisons nôtres toutes les revendications portées par les familles de victimes de crimes policiers dont celles de l’interdiction immédiate des techniques d’immobilisation mortelle, l’interdiction immédiate de l’usage des armes de guerre par les forces de police, Lanceurs de Balles de Défense (LBD) et grenades, la fin des contrôles au faciès et la dissolution de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) et son remplacement par une structure indépendante.

Nous disons enfin qu'aucune personne n’est illégale, que l’heure est à la régularisation massive et totale et en particulier de tous les travailleurs sans papiers. Que l’heure est à la fermeture définitive des Centres de Rétention Administrative (CRA), qui sont des prisons pour les étrangers.

L’histoire des luttes ouvrières et syndicales menées par les travailleurs immigrés dans leurs usines, leurs ateliers, leurs chantiers et leurs services, mais aussi en dehors, contre le racisme, les crimes policiers et pour de meilleures conditions de vie, est un héritage précieux pour les premiers concernés et il doit l’être pour l’ensemble des travailleurs.

Nous nous engageons à porter et à faire vivre concrètement dans nos structures syndicales la lutte contre tous les racismes, au travail comme dans la société toute entière.

C’est ainsi que nous contribuerons à construire l’égalité des droits pour tous.

Premiers signataires :

Torya Akroum, Verveine Angeli, Janie Arneguy, Ahmed Berrahal, Sandra Demarcq, Anasse Kazib, Christian Mahieux, Erik Meyer, Catherine Samary, Omar Slaouti, Sophie Zafari

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 14:55

 

 

https://rabble.ca/blogs/bloggers/views-expressed/2020/06/following-trudeaus-un-security-council-defeat-its-time

 

Après la défaite de la candidature du Canada au conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU), il est temps de réévaluer fondamentalement la politique étrangère canadienne

Par Yves Engler, écrivain et militant politique basé à Montréal

Lundi 22 Juin 2020

L'échec d'Ottawa à obtenir un siège au conseil de sécurité de l'ONU est une victoire pour ceux qui recherchent une politique étrangère canadienne plus juste. Stimulée par la campagne contre la candidature du Canada au conseil de sécurité, cet échec offre une occasion unique de pousser à une réévaluation fondamentale des activités et des relations internationales du Canada.

La défaite du gouvernement de Justin Trudeau est à la fois sans surprise et remarquable. Comme je le précise ici, le rejet par la communauté internationale de la candidature du Canada à un siège au conseil de sécurité de l'ONU n'est pas une surprise, car la politique étrangère du parti libéral a largement imité celle de Stephen Harper, qui avait perdu une candidature similaire en 2010.

À l'inverse, le résultat est remarquable, parce que le Canada avait de nombreux avantages contre ses concurrents, l'Irlande et la Norvège, pour les deux sièges des pays occidentaux du conseil de sécurité. Le Canada est membre du groupe des sept et il siège aux conseils d'administration de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).

Membre du Commonwealth et de la Francophonie, le Canada parle également les deux principales langues coloniales. Le Canada est plus riche que l'Irlande et la Norvège et, malgré les commentaires suggérant le contraire, il distribue en fait plus d'aide internationale, qui est présentée de manière beaucoup trop positive par les commentateurs libéraux. Le Canada dépense environ cinq fois plus pour l'Aide aux Pays en Développement (APD) que l'Irlande et quelques centaines de millions de dollars de plus que la Norvège. La Norvège dépense beaucoup plus en pourcentage de son Produit Intérieur Brut (PIB) pour l'APD et l'Irlande contribue pour un pourcentage légèrement plus élevé.

Le Canada possède un appareil diplomatique beaucoup plus vaste que l'Irlande ou la Norvège. Avant le vote à l'ONU, les diplomates canadiens ont publié une multitude de commentaires dans des journaux internationaux vantant les liens du Canada avec la Namibie, le Liban et d'autres pays. Des diplomates canadiens du monde entier ont également produit des vidéos sur le conseil de sécurité et une campagne Twitter.

Mais la campagne contre la candidature du Canada a effectivement surpassé la campagne internationale Twitter du gouvernement de Justin Trudeau. Même si le Canada avait remporté le siège, j'aurais considéré la campagne contre la candidature du Canada au conseil de sécurité de l'ONU comme un succès, car elle a généré d'importantes discussions critiques contre la politique étrangère du Canada.

Cette campagne a été lancée officiellement il y a un mois, après un retard de plusieurs mois en raison de l'épidémie de coronavirus, avec une lettre ouverte dans le Toronto Star appelant les pays à voter contre la candidature du Canada au conseil de sécurité en raison de son militarisme, du soutien aux sociétés minières controversées, de ses positions contre la Palestine et de ses politiques climatiques. La Presse Canadienne, Radio-Canada et d'autres grands médias canadiens ont rendu compte de la lettre signée par de nombreuses personnalités, dont David Suzuki, Noam Chomsky, Pam Palmater et Roger Waters.

De nombreux médias canadiens de gauche ont publié la lettre et des dizaines de médias internationaux de langue espagnole, française et anglaise, ont rendu compte de la campagne. Plus d'une demi-douzaine de vidéos, dont une de Roger Waters et une autre de Ruba Ghazal, membre de l'assemblée nationale du Québec, ont été produites à l'appui de cet effort.

En plus de souligner les politiques immorales, la lettre ouverte originale du Canadian Foreign Policy Institute (CFPI) a été signée par plus de trente organisations et trois mille cinq cent personnes. Une autre lettre de Just Peace Advocates, demandant aux ambassadeurs de l'ONU de voter pour l'Irlande et la Norvège au lieu du Canada en raison de ses positions contre la Palestine, a été signée par plus de cent organisations et des dizaines de personnalités.

La campagne de tous les bénévoles, Karen Rodman, Bianca Mugyenyi, David Heap, David Kattenburg, Robert Assaly, Lorraine Guay, Tamara Lorincz et Arnold August, a incité mille deux cent quatre vingt dix neuf personnes à envoyer des lettres à chaque ambassadeur de l'ONU les exhortant à voter contre la candidature du Canada en raison de son bilan anti-palestinien. De plus, quatre cent quatre vingt cinq personnes ont envoyé à tous les ambassadeurs de l'ONU une lettre ouverte générale, cent soixante neuf personnes ont envoyé par courriel aux ambassadeurs des Caraïbes une déclaration critiquant le rôle du Canada dans les Caraïbes et cent dix huit lettres critiquant le rôle du Canada en Afrique ont été envoyées à tous les ambassadeurs de ce continent.

Deux jours avant le vote, une tempête Twitter de la campagne ciblant les ambassadeurs de l'ONU avec des messages opposés à la candidature du Canada a généré suffisamment de messages en ligne pour être mentionnée par Radio-Canada.

Le premier ministre Justin Trudeau et le ministre des affaires étrangères François-Philippe Champagne ont été interrogés directement sur la campagne. Dans l'exemple le plus clair de la façon dont la campagne a perturbé la candidature du gouvernement, l'ambassadeur du Canada à l'ONU, Marc-André Blanchard, a remis une lettre aux missions permanentes de tous les pays à l'ONU en réponse à l'effort axé sur la Palestine.

Il est difficile d'évaluer l'impact de la campagne contre la candidature du Canada au conseil de sécurité sur les ambassadeurs dont le vote était secret. Mais, le Canada a reçu moins de votes Mercredi 17 Juin 2020 qu'en 2010.

Que l'on considère cette incapacité à gagner un siège au conseil de sécurité comme une victoire ou une défaite, il est clairement temps de réévaluer fondamentalement la politique étrangère du Canada. Un bon point de départ est une large discussion sur la question de savoir si les affaires internationales de ce pays devraient continuer d'être dirigées par Washington et les intérêts des entreprises, ou si une autre sorte de politique étrangère est possible.

Veuillez signer la pétition appelant à une réévaluation fondamentale de la politique étrangère canadienne.

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 14:17

 

 

https://www.bfmtv.com/politique/tests-traitements-mortalite-ce-que-les-deputes-comptent-demander-a-didier-raoult_AN-202006240065.html

 

Tests, traitements et taux de mortalité, ce que les députés comptent demander à Didier Raoult

Auditionné Mercredi 24 Juin 2020 à l'assemblée nationale, Didier Raoult fera face à la commission d’enquête chargée d’étudier la réponse des autorités sanitaires face à la crise du coronavirus.

C’est une séquence particulièrement attendue. Après l’audition de Jérôme Salomon, Directeur Général de la Santé (DGS) et avant celle d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la santé, les trente deux députés de la commission d'enquête de l'assemblée nationale sur la gestion du coronavirus poseront Mercredi 24 Juin 2020 leurs questions au professeur Didier Raoult.

Mercredi 24 Juin 2020 à partir de 16 heures 45, le controversé directeur de l’Institut Hospitalier Universitaire (IHU) Méditerranée Infection sera notamment interrogé sur trois éléments clés de la lutte contre la pandémie de coronavirus, la politique de tests, les traitements et l’efficacité de la prise en charge de ses équipes marseillaises, une audition à suivre en direct sur BFM Télévision.

La présidente de la commission et députée de la République En Marche (REM), Brigitte Bourguignon, justifie l’audition de Didier Raoult par le rôle qu’il a tenu durant l’épidémie, « il aurait été complètement anormal de ne pas auditionner le professeur Didier Raoult qui a fait partie du paysage de cette crise sanitaire ».

Parmi les principaux points abordés figurera sans nul doute l'usage de l'hydroxychloroquine contre le coronavirus, que le professeur Didier Raoult continue de défendre, malgré des études qui contestent son efficacité, dont notamment l'essai clinique britannique Recovery mené sur plus d'un millier de patients, et des critiques de ses pairs sur sa méthode.

« Il y a eu des controverses sur l’efficacité ou pas de la chloroquine. Il est important que l’on puisse comprendre les choses », a dit Boris Vallaud, député du Parti Socialiste et vice-président de la commission.

Le sujet sera également abordé par Eric Ciotti, député des Républicains et rapporteur de la commission, par le prisme des vifs débats scientifiques qui ont entouré le traitement à l'hydroxychloroquine, marqués notamment par le fiasco de l'étude publiée par la revue du Lancet. « Nous poserons les question sur l’utilité de ces controverses », expliquait-il à Public Sénat, Mercredi 24 Juin 2020.

L’autre grand sujet de l’audition du professeur Didier Raoult sera la politique des tests menée par le gouvernement, jugée insuffisante par l’opposition, mais également par une partie du corps médical. L’infectiologue, qui est parvenu à tester massivement au sein de l’IHU Méditerranée Infection, sera ainsi amené à expliquer sa stratégie.

« Nous aurons des questions sur la politique des tests. C’est l’un des rares endroits en France, l’IHU Méditerranée Infection, où une politique assez massive de tests a eu lieu, là où elle a fait défaut ailleurs », a expliqué Boris Vallaud à BFM Télévision.

« Notre sujet n’est pas de distribuer des bons ou des mauvais points, nous n’avons pas la compétence scientifique pour expertiser les tests cliniques, mais nous avons besoin de comprendre comment une controverse scientifique est née au cœur de la crise et ce qu’elle implique du point de vue de sa gestion et de la confiance dans les autorités », a dit Boris Vallaud à BFM Télévision.

Toujours sur Public Sénat, Eric Ciotti a également évoqué le sujet. « La stratégie des tests du professeur Didier Raoult est incontestablement une très grande réussite. Pourquoi lui a réussi et pourquoi en France, au début de la crise, il y avait à peine trois mille tests par jour en France, contre cinquante mille tests en Allemagne », s’est-il interrogé.

Le sujet des tests devrait logiquement entraîner le débat sur les contraintes légales auxquelles ont dû faire face certains laboratoires et qui auraient pu nuire à leur utilisation massive. Auprès de BFM Télévision, le député non inscrit Joachim Son-Forget a affirmé sa volonté d'interroger Didier Raoult sur « les empêchements administratifs dont il a été la cible et la victime ».

Les députés chercheront également à éclaircir les propos récurrents et controversés de Didier Raoult concernant la différence de mortalité entre Marseille et les autres grandes villes françaises, à commencer par Paris. Au mois de mai 2020, le médecin avait notamment évoqué un chiffre de cent quarante morts par million d’habitants à Marseille, contre sept cent cinquante neuf morts par million d’habitants à Paris.

« Des déclarations qui sont très difficiles à prouver ou à contredire parce que c'est très compliqué de faire ce genre de calculs, il y a tellement de facteurs confondants dans ce type d'études », avait alors rétorqué, sur BFM Télévision, Yves Buisson, épidémiologiste et président du groupe coronavirus de l'Académie Nationale de Médecine (ANM).

À la suite de cette audition, Didier Raoult sera l’invité de Jean-Jacques Bourdin, Jeudi 25 Juin 2020 à 8 heures 20, sur BFM Télévision et Radio Monte Carlo (RMC), auquel il répondra en direct.

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 13:54

 

 

https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/fresque-sur-les-violences-policieres-le-maire-de-stains-ne-sera-pas-le-censeur-du-prefet-23-06-2020-8340864.php

 

Fresque contre les violences policières, le maire de Stains ne veut pas être le censeur du préfet

Alors que Christophe Castaner se dit à son tour choqué par la fresque de Stains, le maire du Parti Communiste Français (PCF) de la ville, Azzedine Taïbi, refuse toute censure.

« Je ne serai pas le censeur du préfet », Azzedine Taïbi, le maire du PCF de Stains écarte toute mise en demeure que l'état lui adresserait concernant la modification du contenu de la fresque rendant hommage à Adama Traoré et à George Floyd, morts à l'issue de leur arrestation, le premier en France, en 2016, et le deuxième aux Etats-Unis, Lundi 25 Mai 2020.

« Je n'ai pour l'instant reçu ni courrier, ni appel du préfet me demandant d'enlever quoi que ce soit », ajoute l'élu qui a inauguré la fresque la semaine passée, en présence d'Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, mort il y a quatre ans, dans une gendarmerie du Val-d'Oise, après son interpellation.

Le dessin a provoqué la colère du syndicat de policiers Alliance qui a organisé un rassemblement à Bobigny, Lundi 22 Juin 2020. L'organisation dénonce en particulier l'amalgame que ferait la fresque et elle demande le retrait de la mention « policières » de la phrase « contre le racisme et les violences policières ».

Mardi 23 Juin 2020, c'est au tour de Christophe Castaner de réagir à la suite d'une question posée à l'assemblée nationale. Le ministre de l'intérieur s'est dit choqué également par l'amalgame des faits. Il a estimé que les « élus de la république devaient se montrer à la hauteur de ce que font les forces de l'ordre ».

L'Observatoire de la Liberté de Création (OLC), qui réunit sous l'égide de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) une quinzaine d'associations, a adressé une lettre ouverte au préfet. « Faut-il vous rappeler qu'il ne vous appartient pas de restreindre la liberté d'expression et de création et d'ordonner de modifier une fresque et que la liberté d'expression est protégée par la déclaration universelle des droits de l'homme », a rappelé l'OLC dans son courrier.

De son côté, Azzedine Taïbi ne s'en laisse pas compter et il veut aller plus loin, « j'appelle au débat et j'invite à Stains le préfet, les associations, les citoyens, les syndicats de police et le défenseur des droits ».

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 13:38

 

 

https://www.bfmtv.com/police-justice/gilets-jaunes-4-crs-mis-en-examen-pour-violences-volontaires_AV-202006230169.html

 

Gilets Jaunes, quatre policiers de la quarante troisième Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) de Chalons sur Saône mis en examen pour des violences volontaires

Quatre policiers de la quarante troisième CRS ont été mis en examen, Mardi 23 Juin 2020. Ils sont soupçonnés de violences volontaires contre des Gilets Jaunes pendant la manifestation parisienne du troisième acte du mouvement des Gilets Jaunes, Samedi Premier Décembre 2018.

Après avoir été placés en garde à vue, Lundi 22 Juin 2020, quatre policiers de la quarante troisième CRS ont été mis en examen, Mardi 23 Juin 2020, a appris BFM Télévision de source judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir exercé des violences volontaires contre des Gilets Jaunes lors de la manifestation parisienne du troisième acte du mouvement des Gilets Jaunes. Samedi Premier Décembre 2018, la situation s'était une nouvelle fois envenimée entre les forces de l'ordre et les manifestants.

Certains, pris à la gorge par l'abondance des gaz lacrymogènes, s'étaient réfugiés dans le Burger King de l'avenue Wagram à proximité de la place de l'Etoile.

Informés de cette intrusion, des policiers de la quarante troisième CRS étaient intervenus en renfort dans le restaurant. On leur avait signalé que les manifestants l'avaient vandalisé et que, parmi eux, se trouvaient peut-être des éléments radicaux.

Une fois à l'intérieur, une douzaine de policiers de la quarante troisième CRS avaient frappé, parfois violemment, les Gilets Jaunes, comme en témoignaient des images de vidéo amateur. Manon était présente ce soir-là avec son époux et elle est encore très choquée. « Ce passage m'a beaucoup traumatisée et je ne l'oublierai jamais. J’ai toujours mal au bras », raconte-t-elle la gorge serrée.

Les quatre policiers de la quarante troisième CRS mis en cause ont été placés en garde à vue, Lundi 22 Juin 2020, pour des violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique avant d'être présentés à un juge, Mardi 23 Juin 2020. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. Il leur est interdit d'entrer en contact les uns avec les autres, d'exercer la fonction de policier sur la voie publique et de détenir ou de porter une arme.

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