Des victimes du coronavirus portent plainte contre Olivier Véran pour savoir si la chloroquine aurait pu éviter vingt cinq mille morts
L'Association des Victimes du Coronavirus en France (AVCF) représentée par Fabrice di Vizio saisit la Cour de Justice de la République (CJR) à la suite des propos du professeur Christian Perronne qui a affirmé que vingt cinq mille morts auraient pu être évités en France si les patients avaient été traités avec la combinaison de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine.
« Sur les trente mille morts, nous aurions pu éviter de vingt mille à vingt cinq mille morts », a dit le professeur Christian Perronne, Mercredi 17 Juin 2020.
« Soixante dix huit pour cent des morts liés aux coronavirus en Europe auraient pu être évités si les états européens avaient suivi la stratégie marocaine en matière de chloroquine », a dit Jaouad Zemmouri, professeur à l’université de Lille, Lundi 22 Juin 2020.
Voici les deux principaux propos sur lesquels se base la plus récente plainte devant la CJR contre Olivier Veran, déposée Mercredi 24 Juin 2020 par l’AVCF représentée par Fabrice di Vizio, avec le seul objectif de savoir si des vies auraient pu être sauvées.
Pendant que la commission d’enquête parlementaire continue ses auditions stériles, avec notamment l’audition de Didier Raoult, Mercredi 24 Juin 2020, les familles de victimes du coronavirus appellent la CJR à se saisir de la question de la chloroquine et à auditionner le professeur Christian Perronne de toute urgence, pour connaître les sources sur lesquelles il appuie ses affirmations, qui semblent confirmées par ailleurs par Jaouad Zemmouri, Lundi 22 Juin 2020, ou encore par le professeur Didier Raoult lui-même qui a déclaré que la moitié des morts aurait pu être évités.
Ces propos tenus sur des chaines de télévision à des heures de grande écoute et émanant d’éminentes autorités scientifiques, soumises pourtant à une déontologie stricte, ne peuvent être pris à la légère et le professeur Christian Perronne en particulier doit être auditionné par la commission des requêtes de la CJR, qui en a parfaitement le pouvoir, afin de l’inviter à produire ses sources.
Nous rappelons que le protocole du professeur Didier Raoult est utilisé dans la plupart des pays du monde, tandis que la France est le seul pays à l’avoir interdit dans un premier temps purement et simplement aux seuls médecins de ville.
« Des mois passent, et les familles de victimes du coronavirus ne sont toujours pas écoutées ni même entendues, ni par la commission d’enquête parlementaire qui n’a pas souhaité les inclure dans les auditions publiques, ni par les gouvernants, ni par le parquet. Pendant que des dizaines de milliers de familles vivent leur deuil, on annonce de façon fracassante que ces mêmes morts auraient pu être évités. Dans le contexte du drame humain et sanitaire causé par la pandémie du coronavirus en France, les victimes ont droit d’être considérées et elles doivent savoir pourquoi telle ou telle stratégie a été, ou n’a pas été, mise en place. C’est un droit fondamental pour qu’elles se reconstruisent et c’est l’objet de cette demande d’audition du professeur Christian Perronne devant la CJR de toute urgence. Ne pas le faire serait une faute morale et un affront à la mémoire des victimes », dit Fabrice di Vizio.
Au service des professionnels de santé depuis vingt ans, Fabrice di Vizio se mobilise depuis le début de la crise pour agir et pour trouver des solutions pour de meilleures protections et conditions de travail des professionnels de santé et notamment des soignants libéraux.
« Là où les syndicats étonnent par leur inaction, il est heureux de pouvoir compter sur l’analyse objective du juge. Tant au niveau national, comme dans le cas de la pénurie des masques, qu’au niveau régional avec des actions en justice contre des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) pour le compte d’infirmiers du bloc opératoire ou individuellement pour chaque médecin qui subit ou a subi des injustices, nous ne lâcherons pas les professionnels de santé, pour lesquels nous nous battons depuis vingt ans déjà, pas plus que nous n’abandonnerons les victimes de ce qui ressemble au plus grand scandale d'état que la France ait connu », ajoute Fabrice di Vizio.