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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 09:14

 

 

https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-ville-chinoise-wuhan-revoit-052021308.html

 

Coronavirus, la ville chinoise de Wuhan revoit son bilan à la hausse (Reuters)

La ville chinoise de Wuhan, berceau de l'épidémie du nouveau coronavirus, a indiqué Vendredi 17 Avril 2020 qu'elle avait revu en hausse le nombre de morts et de cas de contamination causés par le virus, a rapporté la télévision publique Central China Tele Vision (CCTV).

Elle a fait état de mille deux cent quatre vingt dix morts et de trois cent vingt cinq cas d'infection supplémentaires, ce qui porte à trois mille huit cent soixante neuf le nombre de morts causés par le coronavirus à Wuhan et à cinquante mille trois cent trente trois le nombre de contaminations.

Cette révision vise à corriger des compte-rendus erronés, des délais et des omissions, ont précisé les autorités de la capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine.

Plus tôt dans la journée du Vendredi 17 Avril 2020, les autorités sanitaires nationales avaient établi le bilan du coronavirus en Chine continentale à quatre vingt deux mille trois cent soixante sept cas de contamination et trois mille trois cent quarante deux morts.

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 08:56

 

 

https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-usa-casualties/u-s-coronavirus-deaths-march-higher-to-over-31000-reuters-tally-idUSKCN21Y2A5

 

Le bilan des morts dus aux coronavirus aux États-Unis s'élève à plus de trente trois mille morts (Reuters)

Les morts de coronavirus aux États-Unis ont dépassé trente trois mille morts, Jeudi 16 Avril 2020, selon un décompte de Reuters, alors même que le président Donald Trump a défini les lignes directrices de la Maison Blanche pour la réouverture de l'économie.

Les États-Unis sont le pays le plus touché au monde, le nombre de morts ayant doublé en une semaine seulement.

Les morts ont augmenté de près de deux mille deux cent morts, Jeudi 16 Avril 2020, avec quelques états américains qui n'avaient pas encore signalé leur nombre de morts supplémentaires quotidiens, après une augmentation record de deux mille cinq cent sept morts quotidiens supplémentaires, Mercredi 15 Avril 2020.

Jeudi 16 Avril 2020, sept états du nord est ont prolongé le shutdown pour contenir l'épidémie de coronavirus jusqu'au 15 mai 2020. La prolongation des ordres de maintien à la maison sont arrivées alors que Donald Trump a défendu son plan pour que les états les moins touchés rouvrent le premier mai 2020 ou plus tôt.

Le shutdown contre le coronavirus a écrasé l'économie du pays, la ramenant à des niveaux jamais vus depuis la grande dépression il y a près d'un siècle, alors que plus de vingt millions d'américains ont demandé des allocations de chômage après avoir perdu leur salaire dans des entreprises et des industries fermées.

Les cas de coronavirus aux États-Unis ont totalisé plus de six cent soixante cinq mille cas, Jeudi 16 Avril 2020, en hausse de près de vingt huit mille cas. Le nombre de nouveaux cas avait augmenté de trente mille cas, Mercredi 15 Avril 2020, la plus forte augmentation en cinq jours, selon le décompte de Reuters.

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 11:19

 

 

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/chine/evenements/article/communique-de-jean-yves-le-drian-14-04-20

 

Communiqué de Jean-Yves Le Drian, ministre français des affaires étrangères, du Mardi 14 Avril 2020

Le coronavirus est une pandémie qui touche tous les continents et toutes les sociétés. Face au virus et à ses conséquences sur nos économies, les polémiques n’ont pas leur place et la France œuvre résolument en faveur de l’unité, de la solidarité et de la plus grande coopération internationale.

Je me suis entretenu quatre fois depuis la fin du mois de janvier 2020, et encore la semaine dernière, de façon très positive, avec mon homologue chinois sur la lutte contre la pandémie. Des actes de solidarité réciproque entre la Chine et la France témoignent de notre volonté d’y faire face de manière coordonnée.

Certaines prises de position publiques récentes de représentants de l’ambassade de Chine en France ne sont pas conformes à la qualité de la relation bilatérale entre nos deux pays et à la relation de confiance et d’amitié que le président de la république française entretient avec le Président Xi Jin Ping et à celle que j’entretiens avec mon homologue, Wang Yi.

J’ai fait connaître clairement ma désapprobation de certains propos récents à l’ambassadeur de la République Populaire de Chine (RPC) en France, lors de sa convocation au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Mardi 14 Avril 2020.

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 10:56

 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/15/coronavirus-donald-trump-suspend-le-contribution-americaine-a-l-oms_6036604_3210.html

 

Coronavirus, Donald Trump suspend la contribution américaine à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Le président américain a justifié cette annonce, Mardi 14 Avril 2020, en raison de la mauvaise gestion de l'OMS face à l’épidémie de coronavirus.

Donald Trump a mis ses menaces à exécution, Mardi 14 Avril 2020. Après avoir régulièrement critiqué l’OMS pour sa gestion de la crise mondiale provoquée par le coronavirus, il a annoncé dans la roseraie de la Maison Blanche le gel de la contribution américaine en représailles.

Ce gel, a-t-il assuré, restera en vigueur jusqu’à « la conclusion d'une étude pour examiner le rôle de l’OMS dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus. Si l’OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l’épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts », a-t-il affirmé.

Le président des Etats-Unis avait adopté un tout autre ton le 24 janvier 2020 sur son compte Twitter. « La Chine a travaillé très dur pour contenir le coronavirus. Les Etats-Unis apprécient grandement leurs efforts et leur transparence. Tout fonctionnera bien. Au nom du peuple américain, je tiens à remercier le président Xi Jinping », avait-il écrit.

Donald Trump avait déjà annoncé ce gel une semaine auparavant, avant de revenir rapidement sur ses propos. « L’OMS reçoit d’énormes sommes d’argent des Etats-Unis. Et nous payons la majorité, la plus grande partie de leur argent. Et ils ont, en fait, critiqué mon interdiction de voyager pour les étrangers en provenance de la Chine au moment où je l’ai fait. Et ils avaient tort. Ils se sont trompés sur beaucoup de choses. Et ils avaient beaucoup d’informations tôt et ils semblent être très centrés sur la Chine. Et nous devons examiner cela. Nous allons donc y jeter un œil », avait-il dit, Mardi 7 Avril 2020.

En sanctionnant de la sorte l’OMS, Donald Trump joue sur les critiques traditionnelles du Parti Républicain vis-à-vis des organisations multilatérales, qu’il partage. Ses projets de budget, systématiquement ignorés par le congrès ont régulièrement prévu des coupes claires dans la contribution annuelle à l’OMS.

Richard Haass, le président du Council on Foreign Relations, un cercle de réflexion américain spécialisé dans les relations internationales, a commenté la décision américaine. « L’OMS est une agence défectueuse », a-t-il estimé sur son compte Twitter, « seulement parce que les grandes puissances, y compris les Etats-Unis, permettent qu’il en soit ainsi et ses échecs n’expliquent pas nos propres mauvaises performances dans la lutte contre le coronavirus ».

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 10:32

 

 

https://fr.theepochtimes.com/lorigine-covid-19-laboratoire-de-virologie-de-wuhan-1330047.html

 

L’origine du coronavirus, un laboratoire de virologie de Wuhan

Par Aurélien Girard

Lundi 13 Avril 2020

Les hypothèses les plus diverses circulent sur internet depuis des semaines. La dangerosité du virus de Wuhan serait amplifiée par les réseaux 5G, il serait une arme de guerre biologique chinoise sciemment diffusée ou il se baserait sur un travail commencé à l’Institut Pasteur et breveté il y a quinze ans. L’ensemble de ces théories non-étayées ou simplement fantaisistes a empêché de s’intéresser à ce qui est l’explication la plus documentée de l’émergence du virus, l’absence de mesures de sécurité dans les laboratoires de virologie de Wuhan.

Cet éditorial ne plaira malheureusement pas à ceux qui veulent croire à un complot mondial et peut-être moins encore à ceux pour qui le virus est nécessairement un hasard génétique.  Car d’après les données disponibles, la vérité de l’émergence du coronavirus de Wuhan se situe probablement quelque part entre les deux.

Pour le réaliser, il est en premier lieu important de savoir comment fonctionne la recherche en virologie, telle qu’elle se mène dans le monde entier. Pour comprendre les nouveaux virus et les risques qu’ils peuvent poser, ceux-ci sont collectés dans des laboratoires spécialisés et leur génome, leur code génétique, qui livre toutes leurs propriétés, est analysé et comparé. C’est ainsi que leur évolution  peut être comprise, ce qui a par exemple permis d’établir le lien entre le coronavirus et le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) de 2003. Ces virus sont manipulés, en fonction de leur niveau de danger, dans des laboratoires de sécurité Bio Safety Level Three, adapté aux coronavirus, ou Bio Safety Level Four, pour des souches comme Ebola.

À Wuhan, un laboratoire pathogène de quatrième classe a été co-construit avec la France, malgré les inquiétudes internationales sur l’utilisation militaire cachée qu’en ferait le régime communiste pour produire des armes biologiques. C’est probablement pour cette raison que les premières rumeurs  ont lié le coronavirus à des activités secrètes du laboratoire pathogène de quatrième classe. Mais rien ne permet aujourd’hui de prouver que celui-ci soit à l’origine de l’épidémie. En particulier, l’analyse de la séquence génétique du coronavirus ne montre aucune manipulation qui serait révélatrice flagrante de la création d’une arme biologique. C’est ce qu’ont récemment rappelé des groupes de scientifiques internationaux dans le Lancet et dans Nature. Le coronavirus est un virus qui contient essentiellement, mais pas forcément seulement, du matériel génétique dit naturel.

Détaillons le pas forcément seulement. Le laboratoire pathogène de quatrième classe de Wuhan, inauguré en 2017 par le premier ministre français, sa ministre de la santé et le Président Directeur Général (PDG) de l'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), appartient à un établissement de recherche plus large, le Wuhan Institute of Virology (WIV).

Celui-ci inclut un laboratoire de premier plan mondial que travaille spécifiquement sur les différentes souches de coronavirus. Il est dirigé par le professeur Shi Zhengli, une référence internationale du domaine, formée à l'université de Montpellier et dont les travaux sont publiés dans les meilleures journaux scientifiques. C’est vers son laboratoire que se tournent tous les soupçons.

Il faut d’abord savoir comment fonctionne un laboratoire de virologie tel que celui de Shi Zhengli. Par des outils d’ingénierie, des ciseaux moléculaires par exemple, on peut modifier certaines des protéines-clés des virus afin de comprendre leurs propriétés, connaître leurs ruses, la façon dont ils évoluent et dont ils pourraient infecter des cellules humaines. L'objectif, en le connaissant mieux, est ainsi d’avoir plus rapidement des moyens de le combattre. Les laboratoires de virologie du monde entier abondent de ces virus modifiés, disséqués par les chercheurs, dans des conditions de sécurité très strictes pour éviter la catastrophe potentielle d’un virus en cavale. La différence, en Chine, est qu’on est forcé d’avoir le soupçon permanent d’une utilisation militaire des découvertes et la crainte d’un non-respect des mesures de sécurité. Car les exemples de contaminations liées à la revente d’animaux de laboratoire, voire même les fuites de virus ou bactéries à cause des formations insuffisantes du personnel, se sont multipliés ces dernières années.

Richard Ebright, professeur à l’Institut de Microbiologie de la prestigieuse Rutgers University, écrit dans le Bulletin of the Atomic Scientists que beaucoup des scientifiques de Wuhan travaillent avec un minimum de protection pour les protéger des infections. « La collection, la culture de virus, l’infection d’animaux à des niveaux Bio Safety Level Two de faible sécurité avec un virus de ce type crée des risques réels d’infection du personnel de laboratoire et, à partir de là, du public », indique-t-il.

Dans le Washington Post du 2 avril 2020, un éditorial très remarqué est allé dans ce sens. « Les services secrets américains ne pensent pas que la pandémie était intentionnelle », écrit David Ignatius, un éditorialiste connu pour ses réseaux dans l’appareil de la sécurité nationale, « mais les scientifiques n’excluent pas le fait qu’un accident dans un laboratoire de recherche à Wuhan puisse avoir laissé s’échapper un virus de chauve-souris mortel qui y était étudié. A moins de trois cent mètres du marché aux fruits de mer de Wuhan, il y a un laboratoire du Center for Desease Control (CDC) de Wuhan. Les chercheurs du site et ceux de l’Institut de Virologie de Wuhan ont posté des articles sur la collecte de coronavirus dans toute la Chine. L’un d’entre eux s’est-il échappé, ou des déchets ont-ils été jetés à un endroit qui a permis la diffusion ».

David Ignatius cite également un article scientifique chinois du 6 février 2020, curieusement retiré et dans lequel il était indiqué que « le coronavirus tueur vient probablement d’un laboratoire de Wuhan. Les niveaux de sécurité doivent être renforcés dans ces laboratoires à haut risque biologique ».  Les auteurs de cet article sont depuis totalement injoignables.

Ce qui aurait pu être une piste pour identifier le réel foyer de l’épidémie a été délibérément laissé de côté par le régime chinois qui a imposé que les recherches se concentrent sur le marché des fruits de mer de Wuhan et il a verrouillé le site du CDC et de l'institut de virologie. Dans le quotidien britannique Daily Mail, Gao Yu, un journaliste chinois libéré après soixante seize jours d’incarcération à Wuhan, explique avoir parlé au docteur Shi Zhengli, « elle m’a appris que son institut avait fini le séquençage du virus le 2 janvier 2020 mais qu'elle a été empêchée de le diffuser ».

Le même jour, le directeur de l’Institut de Virologie de Wuhan (IVW), Wang Yanyi, a demandé par courrier électronique à tout le personnel de l'IVW de ne divulguer aucune information sur la maladie, évoquant des instructions venant de la Commission Nationale Chinoise de la Santé (CNCS) .

Au même moment, le personnel de l’IVW parlait d’une étudiante, Huang Yanling, soudainement tombée malade en 2019 après avoir travaillé sur le coronavirus et dont l’IVW a rapidement supprimé le profil de son site internet.

Em plus de cette visible volonté d’empêcher la sortie d’informations sensibles de l’IVW, plusieurs autres éléments frappants laissent penser que l’hypothèse de loin la plus probable est une diffusion du virus depuis le laboratoire. Le premier élément est que le virus naturel dont dérive le coronavirus est connu pour avoir infecté des chauves souris à plus de six cent kilomètres de Wuhan, ce qui laisse penser que c’est très loin de Wuhan qu’il est apparu et qu’il y a été rapporté par les chercheurs qui voulaient l’étudier. Le second élément, ce sont les publications scientifiques de l’équipe de Shi Zhengli montrant des efforts ciblés pour modifier des coronavirus et les rendre capables d’infecter des cellules humaines. Le dernier élément, ce sont les surprenants petits morceaux d’Acide Desoxyribo Nucléique (ADN) présents dans une protéine essentielle du virus et qui lui permettent de s’accrocher très efficacement aux cellules humaines. Ces quatre petits fragments sont présents à quatre endroits stratégiques de la protéine et sont étrangement exactement identiques à des fragments de l'Human Immunodeficiency Virus (HIV). Qu’un d'entre eux se trouve là par le hasard des mutations naturelles des virus est recevable, mais pas quatre d'entre eux. Cependant, les chercheurs indiens qui ont publié ces résultats à la fin du mois de janvier 2020 ont depuis rétracté leur article pour y réfléchir.

Il est, en conclusion, aussi improbable de supposer une origine totalement naturelle à ce coronavirus absent des zones naturelles autour de Wuhan que de penser à une fabrication militaire. Il est par contre établi que le régime communiste chinois est actif pour empêcher toute hypothèse non-conforme au message officiel. Le site de l’IVW est totalement verrouillé et la communauté scientifique internationale priée de partir à la recherche de tous les pangolins qu’elle voudra. Celle-ci n’a, de toute façon, pas naturellement tendance à privilégier une hypothèse qui la décrédibiliserait totalement et conduirait, une fois l’épidémie passée, à davantage de contrôles, moins de liberté et moins de budget pour la recherche. Les chercheurs en lien avec les services secrets semblent voir les choses différemment. Comme l’indique le Daily Mail, les membres du COBRA, le comité d’experts scientifiques britanniques travaillant avec les services secrets du pays étudient très sérieusement la piste de « cette alternative crédible à la théorie d’un virus naturel, sur la base de la nature du virus. Ce n’est peut-être pas un hasard qu’il y ait ce laboratoire à Wuhan ».

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 09:52

 

 

https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-usa-casualties/u-s-coronavirus-deaths-top-30000-reuters-tally-idUSKCN21X2XA

 

Le nombre de morts dus aux coronavirus aux États-Unis augmente d'un nombre record pour une deuxième journée consécutive (Reuters)

Le nombre de morts dus aux coronavirus aux États-Unis a augmenté d'un nombre record pour le deuxième jour consécutif, deux mille trois cent soixante et onze morts supplémentaires Mercredi 15 Avril 2020 pour atteindre trente mille huit cent morts, selon un décompte de Reuters, alors que les états essaient de dépasser le pire de la pandémie en réfléchissant à une levée partielle de restrictions sur la vie professionnelle et sociale d'ici le premier mai 2020.

Les États-Unis ont enregistré leur premier mort par coronavirus le 29 février 2020. Il a fallu trente huit jours pour atteindre dix mille morts et seulement neuf jours de plus pour passer de dix mille à trente mille morts. Mardi 14 Avril 2020, le bilan précédent était de deux mille trois cent soixante quatre morts quotidiens supplémentaires.

Les cas confirmés aux États-Unis ont dépassé six cent trente cinq mille cas aux États-Unis et deux  millions de cas dans le monde.

Malgré la flambée des morts, il y a des signes provisoires dans certaines parties du pays que l'épidémie commence à refluer.

Les gouverneurs d'une vingtaine d'états avec peu de cas de coronavirus pensent qu'ils pourraient être prêts à entamer le processus de réouverture de leurs économies d'ici la date cible du président Donald Trump du premier mai 2020, a déclaré un haut responsable américain de la santé, Mercredi 15 Avril 2020.

Les gouverneurs des états les plus durement touchés, New York, Californie, Louisiane, New Jersey, Massachusetts et Michigan, ont déclaré qu'il y avait un besoin de tests plus nombreux avant de commencer à mettre fin aux restrictions dues à l'épidémie du coronavirus, qui a mis des millions de salariés au chômage avec la fermeture des restaurants, des commerces et des écoles.

Les responsables de la santé ont noté que les chiffres des morts sont un indicateur tardif de l'épidémie, survenant après que les patients les plus gravement malades soient tombés malades, et qu'ils ne signifient pas que les ordres de rester à la maison ne parviennent pas à freiner les transmissions.

L’état de New York et certaines autres régions durement touchées continuent de signaler une forte baisse des hospitalisations et du nombre de patients sous respirateurs, bien que les travailleurs et les ressources de santé de première ligne restent soumis à un stress extraordinaire.

Les responsables ont également averti que les chiffres des morts liés au coronavirus sont probablement sous-estimés en raison du nombre de morts de personnes à la maison ou dans des maisons de soins infirmiers qui n'ont jamais été testées pour le virus.

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 15:46

 

 

LECONS D’ASIE ET DESASTRE FRANÇAIS

Pierre Rousset écrivait récemment un très long message relatif à l’épidémie actuelle de coronavirus. Vous trouverez ci-dessous la première partie de ce message. Le message est disponible en totalité si vous consultez le site Europe Solidaire Sans Frontières (ESSF) à l’adresse ci-dessous.

Bernard Fischer

 

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article52862

Leçons d’Asie et désastre français

Par Pierre Rousset

Par facilité de langage, on entend souvent dire en Asie, mais l’Asie est si diverse que la formule est trompeuse. La pandémie et les politiques gouvernementales se présentent sous des formes particulièrement diverses suivant les pays. Cette diversité interdit toute généralisation, mais elle permet des comparaisons riches en leçons.

Dimanche 5 Avril 2020, le South China Morning Post annonçait que le débat sur les masques est clos. Hong Kong avait raison depuis le début. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) venait enfin de reconnaître que leur port était nécessaire pour lutter contre la pandémie. C’était une évidence niée trois mois durant par le gouvernement français.

La Corée du Sud est un important contre-exemple par rapport à la Chine, dont nous aurions bien fait de nous inspirer. Cela avait mal commencé. Des milliers de membres d’une secte évangélique, Shincheonj, sont revenus de Wuhan, où la pandémie a commencé, dans la région de Daegu, provoquant une explosion de contamination. Cela n’a pas empêché le pasteur fanatique Jeon Gwanghoon de déclarer qu’il n’y avait pas danger et que dieu protègerait les membres de son église. Le fonctionnement monolithique et secret de cette secte a considérablement entravé le travail d’investigation des autorités chargées de dépister la maladie. Le drame sud-coréen n’a pas empêché la secte évangélique française et charismatique de la Porte Ouverte Chrétienne (POC) de répéter le scénario à Mulhouse, du 17 février au 21 février 2020. Les mêmes causes ont produit les mêmes effets et le Haut-Rhin est devenu l’épicentre du pire foyer de contamination en France.

La pandémie s’est donc déclenchée en Corée du Sud avec une brutalité que nous n’avons pas connue si ce n’est, peut-être, dans le Grand Est français. Pourtant, l’épidémie reste là-bas maîtrisée avec dix mille deux cent quatre vingt quatre cas officiellement confirmés et cent quatre vingt sept morts à la date du Dimanche 5 Avril 2020. Le président Moon Jae In avait d’abord banalisé la situation, mais la riposte s’est rapidement organisée, production massive de tenues de protection, tests de dépistage, distribution généralisée de masques et imposition précoce des mesures de distance physique. Le dépistage systématique a permis de localiser rapidement de nombreux malades avant que des symptômes n’apparaissent, de les isoler et de rechercher qui avait pu être contaminé dans leur entourage.

La Corée du Sud a jusqu’à maintenant pu éviter le confinement de territoires ou du pays entier. Nul ne s’aventure cependant à faire des pronostics quant à l’évolution future de l’épidémie. Le pays peut avoir à faire face à une seconde vague de contamination mais, pour l’heure, il semble qu’il pourra éviter l’épineuse question du déconfinement, à la différence de la France.

Résumons. Comme le port de masques, les dépistages massifs sont essentiels. Une évidence niée trois mois durant par le gouvernement français, qui n’a pas non plus mobilisé dès le mois de janvier 2020 l’industrie pour reconstituer les stocks de tenues de protection, de matériel d’intubation ou de tests et passer sans attendre des commandes d’achat massives à l’étranger.

Il héritait certes d’une situation d’impréparation désastreuse, mais il était parfaitement au courant du problème. Jérôme Salomon, médecin infectiologue, est le Directeur Général de la Santé (DGS) depuis le mois de janvier 2018. Auparavant, devenu haut fonctionnaire, il avait intégré en 2001 le cabinet de Bernard Kouchner dans le pôle se sécurité sanitaire. Il a été conseiller, chargé de la sécurité sanitaire de 2013 à 2015, attaché à Marisol Touraine, ministre de la santé. Proche d’Emmanuel Macron, il devient son conseiller durant la campagne présidentielle et il le prévient que le système sanitaire français n’est pas préparé à faire face à une grave épidémie.

Jérôme Salomon sait donc tout du passé et du présent sanitaire de la France. Emmanuel Macron en est informé. La ministre de la santé de l’époque Agnès Buzin a avoué que le pouvoir était au courant, dès le mois de janvier 2020, qu’il fallait se préparer à une pandémie. Néanmoins, il court depuis derrière l’épidémie, accumulant ratés et retards en tous domaines. J’ai vécu toute l’histoire de la cinquième république. Je n’ai jamais connu de présidence et de gouvernement aussi incapables et lâches que maintenant.

Terrible paradoxe, la France était probablement l’un des pays occidentaux les mieux préparés à faire face à une épidémie. De très importants stocks préventifs de matériel et de vaccins, ainsi que des plans d’action en cas d’épidémie avaient été constitués sous l’impulsion, notamment, de Roselyne Bachelot et de Xavier Bertrand. Ce dernier a cependant amorcé leur réduction. Ils ont cessé d’être renouvelés, puis ils ont été liquidés sous Marisol Touraine et la présidence de François Hollande, distribués aux hôpitaux et aux entreprises, à charge pour eux de les entretenir sans budget assigné. La présidence d'Emmanuel Macron a maintenu le même cap. La culture de la prévention anti-pandémique s’est perdue au sein de l’administration.

A l’arrière-plan, il y a évidemment la politique d’affaiblissement du service public hospitalier à laquelle ont contribué tous les gouvernements, droite et gauche confondus, depuis trente ans. En matière de santé, la France est devenue un pays dépendant, riche mais dépendant.

Des semaines durant, le discours du pouvoir, et de Jérôme Salomon en particulier, a été d’une arrogance insoutenable contre les pays asiatiques dont nous avions tant à apprendre. Ils ont leurs cultures, disait-il, mais nous avons la nôtre et nous sommes plus malins. Le temps passant, cette arrogance est devenue intenable. En Asie de l'Est, sud-coréens, japonais et vietnamiens se demandent sidérés comment les anciennes puissances coloniales peuvent se retrouver aussi démunies, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, à l’exception de l’Allemagne. Le leadership auquel prétend encore l’Occident en prend un sacré coup.

Le témoignage dans le Nouvel Observateur de Michael Sibony, qui séjournait au Vietnam, en dit plus que mille discours. Grâce à une politique systématique de confinement temporaire pendant deux semaines des personnes revenant au pays et des personnes contaminées, en testant méthodiquement leur entourage et en favorisant le port du masque et des gestes barrières, le pays a pu limiter radicalement le nombre de cas avérés et, jusqu’à maintenant, il n’a pas connu de morts dus au coronavirus. D’où cette scène tristement désopilante, Michael Sibony, avant son retour en France, achète en gros des masques et des gels et il doit expliquer à une pharmacienne effarée que tout ce qui est à disposition dans son officine s’avère introuvable dans l’ancienne métropole coloniale.

Des arguments culturels mal venus ont agrémenté le discours des autorités en France. Tout d’abord, le port de masque, quand on est contagieux, n’est pas une affaire de culture, mais d’éducation. Il suffirait qu’il soit enseigné à l’école pour entrer dans les mœurs. Ensuite, le Japon n’est pas le pays de la distanciation sociale physique. Certes, on se salue sans se toucher, mais on se retrouve aussi souvent dans des restaurants serrés épaule contre épaule sur des banquettes, dans une promiscuité bien plus intense qu’autour de nos tables.

Edouard Philippe, premier ministre, et Oliivier Véran, ministre de la santé, ont affirmé que nous ne pouvions pas savoir, dénonçant violemment les critiques faciles, faites avec le bénéfice du recul. Au mois de janvier 2020 pourtant nous en savions assez pour mobiliser immédiatement tous les moyens. Il est vrai que le pouvoir était surtout préoccupé de la réforme des retraites. Je le dis d’autant plus facilement que j’ai écrit moi-même un premier article sur le sujet, publié le 16 février 2020. Je notais qu’il n’y avait pas d’épidémie en France. Ce qui était alors vrai. Je ne pouvais affirmer, vu mes sources limitées, que l’épidémie viendrait, mais la présidence et le gouvernement le savaient, eux, cependant je donnais déjà beaucoup d’indications médicales sur que faire au cas où. Je soulignais notamment quatre points. Ce qui se passe en Chine montre que la maladie est très dangereuse. Les premiers cas en France confirment qu’elle se propage sur le plan international. Tout retard dans la mise en œuvre de mesures fortes se paie extrêmement cher. Cacher la gravité d’un danger sanitaire n’est pas le propre du régime chinois, nous en avons eu plus d’un exemple en France.

La connaissance de la maladie a beaucoup progressé et il reste encore beaucoup d’inconnues. Cependant, au mois de janvier 2020 déjà, il suffisait de voir ce qui se passait en Chine pour savoir que le coronavirus était une attaque particulièrement sévère.

La présidence et le gouvernement français n’ont pas voulu avertir immédiatement de la gravité du danger ni en prendre eux-mêmes la pleine mesure. Au début du mois de mars 2020 encore, Emmanuel Macron s’est ostensiblement rendu au concert en disant que la vie continuait. Le premier tour des élections municipales a été maintenu Dimanche 15 Mars 2020 et l’on nous dit que tout ce qui pouvait être fait l’a été.

Dans ces conditions, le point de référence du pouvoir français n’est pas la Corée du Sud ou, humiliation suprême, le Vietnam, il reste le modèle chinois à partir duquel il faut réfléchir, en tenant compte de la taille du pays, mais aussi de l’extrême violence qui a accompagné le confinement.

De nombreux témoignages sur internet vite censurés illustrent la fureur d’une partie de la population contre l’incurie du régime et la violente répression qui a accompagné le confinement, portes d’appartement soudées par la police, refus de reconnaître que des malades sont atteints par le coronavirus, condition de la gratuité des soins, et patients incapables de payer et qui meurent dans la rue. Les chiffres officiels de morts en Chine sont massivement sous-estimés.

Dans l’étape qui s’amorce, la Chine et singulièrement la province du Hubei et la ville de Wuhan, sera le laboratoire du déconfinement. Une période lourde de dangers épidémiologiques, avec le risque d’une seconde vague de contamination, et politiques pour le Parti Communiste Chinois (PCC). Des semaines cruciales s’annoncent.

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 10:14

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-il-est-trop-tot-pour-prevoir-la-fin-de-l-epidemie-repond-l-ars-au-professeur-didier-1586895222

 

« Il est prématuré de pronostiquer la fin de l'épidémie », répond l'Agence Régionale de Santé (ARS) au professeur Didier Raoult

Mardi 14 Avril 2020

En affirmant dans une vidéo publiée que l'épidémie de coronavirus est en train de disparaître à Marseille, le professeur Didier Raoult suscite beaucoup de réactions, notamment celle du directeur de l'ARS de la région Provence Alpes Côtes d’Azur (PACA), pour qui il est bien trop tôt pour parler de la fin de l'épidémie.

On pouvait s'en douter tant les affirmations du professeur Didier Raoult dans sa dernière vidéo sont étonnantes. Une fois de plus le professeur marseillais surprend lorsqu'il assure que l'épidémie de coronavirus est en train de disparaître à Marseille, notamment parce que le nombre de nouveaux cas est en forte baisse, trois cent soixante huit cas par jour lors du pic, entre soixante et quatre vingt cas par jour maintenant.

Des données qui le laissent penser que, d'ici quelques semaines, il est possible qu'il n'y ait plus de cas. Difficile à imaginer quand on sait que la France vient de passer la barre de quinze mille morts et de cent mille cas et ce sont bien ces chiffres qui font dire à Philippe de Mester, le directeur général de l'ARS de la région PACA, qu'il est bien trop tôt pour parler de la fin de l'épidémie.

« Il est tout à fait prématuré de pouvoir faire des pronostics sur la fin de l'épidémie. Nous n'en savons rien malheureusement. Nous enregistrons, c'est vrai, depuis quelques jours une diminution de la progression de l'épidémie, mais ce n’est pas du tout une régression. L'épidémie va se poursuivre et cela va prendre encore des semaines », dit Philippe De Mester.

Le directeur de l'ARS insiste sur les mesures de confinement qu'il faut, selon lui, impérativement respecter ces prochaines semaines pour ne pas avoir de deuxième vague, « je n'ai peut-être pas la notoriété du professeur Didier Raoult, mais il faut être très sérieux sur les mesures de confinement. Ce n'est que comme cela que nous y arriverons ».

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 09:41

 

 

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/140420/covid-19-les-quartiers-populaires-en-premiere-ligne

 

Les quartiers populaires en première ligne

Mardi 14 Avril 2020

À l'heure du coronavirus, dans les quartiers populaires, les inégalités sociales et raciales contribuent à tuer les habitants à petit feu. Conditions de confinement et accès aux soins difficiles, travailleurs en première ligne et criminalisation dans la rue et dans les médias, face à la gestion catastrophique voire criminelle de la crise, un large collectif de citoyens exige que soient prises des mesures d'urgence pour protéger ces populations, bouc émissaire facile d’un pouvoir aux abois.

Depuis plusieurs semaines le monde est frappé par l’épidémie de coronavirus et particulièrement la France, qui est devenue en l’espace d’un mois l'un des pays les plus frappés par le virus.

Si le virus ne fait pas de distinction entre les êtres humains, peu importe leur origine ou leur classe sociale, ce sont les inégalités sociales créées par les politiques gouvernementales successives et la gestion catastrophique voire criminelle du gouvernement actuel qui vient faire un tri social et racial dans la population.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’ensemble des propos de certains politiques ou éditorialistes, visant à faire passer les gens des quartiers populaires pour des animaux, pour des irresponsables. Le confinement est tout autant respecté dans les quartiers populaires qu’ailleurs.

Depuis le début de cette crise, les personnes issues de l’immigration et des quartiers populaires sont en première ligne face à cette épidémie. Ils sont dans le milieu de la santé, dans les maisons de retraite, les Etablissements d'Hébergement des Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) et les hôpitaux, ce sont les aides-soignantes, les Agents des Services Hospitaliers (ASH) et les infirmières.

On les retrouve également dans les professions essentielles à la vie de la population, agents de nettoyage, cheminots, traminots, caristes, magasiniers, livreurs et caissières. Ces personnes des quartiers populaires sont également contraintes par la pression du gouvernement et des patrons à travailler dans des entreprises non essentielles à la vie du pays pendant l’épidémie, comme dans le bâtiment, l'automobile ou l’industrie métallurgique, les mettant ainsi en danger.

C'est aussi dans ces quartiers populaires qu'une solidarité active se met en place par des jeunes et des moins jeunes de manière spontanée. Des portages de repas, de gants, de masques et d'explications sur la nécessité du confinement aux échanges de paroles avec les personnes les plus isolées, la solidarité est totale et souvent de la part des plus démunis.

Nombre de personnes ont eu des proches atteints gravement par le virus et beaucoup sont morts. Les premiers chiffres en attestent, avec l’augmentation de plus de quarante pour cent du taux de mortalité en un mois en Seine-Saint-Denis. Si le virus provient du pangolin, ce n’est pas lui le responsable. Par contre, ce sont bien les inégalités sociales et raciales qui contribuent à tuer ces habitants à petit feu.

Depuis des décennies, les moyens pour la santé sont de plus en plus rares. Les lits en réanimation par habitants sont moins nombreux dans les quartiers populaires et certaines campagnes qu'ailleurs. Concernant les médecins, on compte cinquante cinq médecins généralistes pour cent mille habitants dans la Seine Saint Denis contre soixante douze médecins pour cent mille habitants en Ile de France. Les personnes meurent car il est devenu de plus en plus difficile pour eux d’avoir accès aux soins. Les inégalités perdurent pendant le confinement.

Il y a ceux qui se promènent dans les beaux quartiers et les habitants des quartiers qui sont réprimés en bas de chez eux parfois en allant faire leurs courses. Nombre de personnes ne savent ni lire ni écrire, pourtant elles doivent elles aussi fournir une attestation pour aller faire des courses. Presque dix pour cent des contraventions du pays ont été signifiées dans le seul département de la Seine Saint Denis, c’est dire le niveau de répression.

Comment ne pas vouloir également prendre l’air et respirer, lorsque l’on vit confiné depuis quatre semaines dans des appartements exigus et souvent insalubres ? C'est d'ailleurs parfois et paradoxalement le confinement dans des logements exigus et suroccupés du fait du manque de logements sociaux, qui tue.

Voilà la manière dont sont traités les personnes issues de l’immigration vivant dans les quartiers populaires, criminalisés dans la rue comme dans les médias, alors qu’ils paient souvent un plus lourd tribut face au coronavirus.

Les inégalités ne s’arrêtent pas là. Transports insuffisants, chômage qui explose et multiplication des licenciements ou des fins de contrats, sans oublier une jeunesse des quartiers qui vit de plein fouet l’inégalité sociale dans l’apprentissage, manquant de moyens et d’aides concrètes.

Nous ne tomberons pas dans cette arnaque de l’unité nationale, qui voudrait que nous laissions mourir les plus faibles sans rien dire, comme si c’était une fatalité.

Nous exigeons d’urgence l’arrêt des entreprises non essentielles dans tout le pays.

Nous exigeons des moyens suffisants pour protéger ceux en première ligne face au virus, dans la santé comme dans la production.

Nous exigeons des tests massifs pour toute la population, ainsi que la réquisition des logements vides et des hôtels, afin de protéger les familles qui en ont besoin.

Nous exigeons des transports permettant à ceux qui travaillent pour la survie de la population, de le faire sans danger, en lien avec les revendications des salariés et syndicats des entreprises concernées.

Nous exigeons que les aides sociales soient rehaussées pour que les précaires puissent vivre plus dignement.

Nous exigeons que soient interdits les licenciements, les ruptures de contrat et que le salaire soit maintenu à cent pour cent.

Nous exigeons que les loyers, les charges notamment énergétiques soient gelées.

Nous exigeons un plan d’envergure pour l’hôpital public.

Nous exigeons la fin des contrôles au faciès qui génèrent des violences policières insupportables.

Nous exigeons la mise à l’abri ainsi que la régularisation de la situation administrative des migrants et des sans papiers.

Les habitants des quartiers populaires ne seront pas une fois de plus le bouc émissaire facile d’un pouvoir aux abois.

Face à un gouvernement au service des grands patrons, ce n'est pas à nous de payer ni leur crise économique, ni leur gestion catastrophique de la crise sanitaire.

Premiers signataires

Torya Akroum, Salah Amokrane, Verveine Angeli, Bally Bagayoko, Olivier Besancenot, Ahmed Berrahal, Saïd Bouamama, Taha Bouhafs, Youcef Brakni, Gérard Chaouat, Alexis Cukier, Rokhaya Diallo, Mathilde Larrere, Aude Lancelin, Patrice Leclerc, Madjid Messaoudene, Danièle Obono, Christine Poupin, Philippe Poutou, Christophe Prudhomme, Julien Salingue, Omar Slaouti, Azzédine Taibi, Assa Traoré, Aurélie Trouvé, Françoise Verges

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 09:16

 

 

https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-usa-casualties/u-s-coronavirus-death-toll-tops-25000-doubling-in-one-week-reuters-tally-idUSKCN21W29D

 

Le nombre de morts dus au coronavirus aux États-Unis établit une augmentation record en une seule journée (Reuters)

Les morts dus au coronavirus aux États-Unis ont augmenté d'au moins deux mille deux cent vingt huit morts, Mardi 14 Avril 2020, un record en une seule journée, pour atteindre vingt huit mille trois cent morts, selon un décompte de Reuters, alors que les responsables débattaient de la façon de rouvrir l'économie sans relancer l'épidémie.

Les États-Unis, avec la troisième population du monde, ont franchi Mardi 14 Avril 2020 une deuxième étape avec plus de six cent mille cas signalés, soit trois fois plus que tout autre pays. Le précédent record d'une journée était de deux mille soixante neuf morts, Vendredi 10 Avril 2020.

L'augmentation de deux mille deux cent vingt huit morts inclut une révision par la ville de New York pour inclure les décès présumés être dus au nouveau coronavirus mais jamais testés depuis le 11 mars 2020.

Le département de la santé de la ville de New York a déclaré que le nombre de morts est désormais supérieur à dix mille morts, dont les trois mille sept cent morts ajoutés Mardi 14 Avril 2020.

Les responsables de la santé ont averti que les morts sont un indicateur retardé et qu'ils ne signifient pas que les restrictions radicales de séjour à la maison sont un échec. L'état de New York et certaines autres zones durement touchées continuent de signaler une forte baisse des hospitalisations et des patients sous respirateurs.

Les experts de la santé avaient prévu que le nombre de morts atteindrait un sommet cette semaine et la semaine dernière, mais il y avait un espoir que le pire était derrière les États-Unis lorsque les morts supplémentaires quotidiens signalés Dimanche 12 Avril et Lundi 13 Avril 2020 étaient d'environ mille cinq cent morts par jour, bien en deçà du décompte de la semaine dernière d'environ deux mille morts par jour, selon un décompte Reuters.

Les écoles et de nombreuses entreprises ayant fermé leurs portes, les mesures visant à ralentir la propagation de la maladie ont pesé lourdement sur l'économie.

La fermeture coûte à l'économie américaine peut-être vingt cinq milliards de dollars par jour en perte de production, a déclaré le président de la Federal Reserve de Saint Louis, James Bullard.

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