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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 19:19

 

 

https://www.humanite.fr/gilets-jaunes-lete-na-pas-tue-le-mouvement-qui-connu-un-regain-de-participation-676774

 

L'été n'a pas tué le mouvement des Gilets Jaunes, qui a connu un regain de participation

« C’est la rentrée des Gilets Jaunes », clamait Odile, jeune aide-soignante, dans les rues de Montpellier, Samedi 7 Septembre 2019. Ils étaient près de trois mille, selon les organisateurs, à tenter de défiler dans la cité héraultaise, épicentre de la mobilisation du quarante-troisième acte du mouvement des Gilets Jaunes. Des défilés ont été organisés aussi à Rouen, avec le soutien de la fédération départementale de la Seine-Maritime de la Confédération Générale du Travail (CGT), à Lille, à Strasbourg et à Toulouse, où l’affluence était bien plus forte que les derniers samedis, traduisant un regain de la mobilisation. A Bordeaux, les pompiers et les Gilets Jaunes ont défilé à proximité du lieu où la République En Marche (REM) effectuait sa rentrée politique. Les forces de l’ordre ont tout fait pour empêcher des regroupements. À Montpellier, le centre-ville a vite été saturé de gaz lacrymogènes. À Paris, cinquante cinq personnes ont été verbalisées, dont Éric Drouet, figure du mouvement. D’autres personnes ont été nassées et interpellées, parmi lesquelles figurait Benoît Martin, secrétaire général de l'union départementale de Paris de la CGT. Il a été relâché dans la soirée.

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 18:53

 

 

https://www.lejdd.fr/International/tribune-melenchon-lula-iglesias-appellent-a-la-fin-des-proces-politiques-3918341

https://lawfare.fr/

 

Jean Luc Mélenchon, Luis Inacio Lula da Silva et Pablo Iglesias appellent à la fin des procès politiques

Samedi 7 Septembre 2019

C'est une déclaration commune publiée dans le Journal Du Dimanche (JDD). Plus de deux cent personnalités, parmi lesquelles Jean-Luc Mélenchon, l'ancien président du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva, l'ancien président de l'Equateur Rafael Correa ou encore le secrétaire général de Podemos Pablo Iglesias, mettent en garde contre une instrumentalisation politique de la justice, appelée le lawfare. « Nous invitons à la vigilance pour défendre les victimes de ce type d'opération quelle que soit leur appartenance politique », écrivent-ils, listant une dizaine de cas.

Non, la justice ne doit pas servir d'arme de persécution politique. Pourtant c'est devenu le cas aujourd'hui presque partout dans le monde. Déjà, avec la criminalisation des lanceurs d'alerte, des syndicalistes, des militants écologistes et des participants aux manifestations interpellés arbitrairement, les droits des citoyens ont beaucoup reculé. Le maintien de l'ordre libéral coûte cher à la démocratie. À présent, un seuil est en train d'être franchi. C'est ce que l'on appelle la tactique du ­lawfare. Il s'agit de l'instrumentalisation de la justice pour éliminer les concurrents politiques.

Le lawfare commence avec des dénonciations sans preuves, il se prolonge dans d'obsédantes campagnes de dénigrement médiatique et il oblige ses cibles à d'interminables justifications sans objet. Puis c'est la prison et les amendes. Le lawfare enferme les débats politiques dans les cours de justice. Pour finir, il fausse le déroulement des élections qui ne sont plus vraiment libres. Les exemples sont nombreux. Citons, en Amérique du Sud, le brésilien Lula, condamné sans preuve et empêché de se présenter à l'élection présidentielle. Son juge, Sergio Moro, est devenu depuis le ministre de la justice du président d'extrême droite Jair Bolsonaro. Mais aussi l’équatorien Rafael Correa et l’argentine Cristina Kirchner, persécutés sans trêve.

Citons, en Afrique, le Mauritanien Biram Dah Abeid, emprisonné sur une dénonciation sans preuve retirée au bout de plusieurs mois de détention. Et encore l'avocat égyptien Massoum Marzouk, opposant au régime de Sissi emprisonné sur le prétexte fallacieux de charges antiterroristes. Il y aussi le cas de Maurice Kamto, arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle au Cameroun et emprisonné depuis le mois de janvier 2019, ou l'ancien député gabonais Bertrand Zibi, condamné à six ans de prison.

Citons, en Europe, le français Jean-Luc Mélenchon, poursuivi sans preuve et jugé pour rébellion, ou le russe Serguei Oudaltsov, dirigeant du Front De Gauche, condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir organisé des manifestations contre le pouvoir. Citons, en Asie, le cambodgien Kem Sokha, principal leader de l'opposition emprisonné à la veille des élections législatives de 2017. Ou l'acharnement judiciaire aux Philippines contre la sénatrice Leila de Lima, figure de l'opposition.

De nombreuses voix se sont élevées dans le monde pour dénoncer cette situation, des groupements de juristes, des autorités religieuses comme le pape ­François, des figures de la défense des droits de l'homme, des dirigeants syndicalistes ou politiques. Notre déclaration commune salue ces protestations.

Nous invitons à la vigilance pour défendre les victimes de ce type d'opération quelle que soit leur appartenance politique. Nous ­appelons à la coopération ­mondiale des résistances juridiques. Nous demandons que soient dénoncés devant l'opinion publique les gouvernements et les magistrats comme le juge Sérgio Moro, au Brésil, qui acceptent de jouer ce rôle néfaste aux libertés individuelles et politiques.

Premiers signataires

Adolfo Pérez Esquivel, Hebe de Bonafini, Ignacio Ramonet, Aminata Traoré, Manon Aubry, Luiz Inácio Lula da Silva, Rafael Correa, Pepe Mujica, Pablo Iglesias, Esther Benbassa, André Chassaigne, Noël Mamère, Jean Ziegler, Arié Alimi, Marie-George Buffet, Sergio Coronado, Elsa Faucillon, Marie-Noëlle Lienemann, Sergueï Oudaltsov, Bernard Pignerol, Jean-Marc Schiappa, Daniel Shapira, Miguel Urban, Maxime Vivas

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 18:26

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1VU0U9-OFRTP

 

Agnès Buzyn dévoile un nouveau train de mesures pour les urgences (Reuters)

Six mois après le début de la grève inédite dans les urgences hospitalières, la ministre de la santé et des solidarités Agnès Buzyn dévoile Lundi 9 Septembre 2019 un nouveau train de mesures, dont un budget dédié qui pourrait dépasser six cent millions d'euros sur trois ans selon les Echos.

Une rencontre est prévue Lundi 9 Septembre 2019 à 15 heures au ministère à Paris avec les représentants des personnels et des dirigeants hospitaliers, les syndicats de médecins libéraux et le collectif Inter-Urgences, à l’origine du mouvement qui réclame plus de postes et plus de lits face à des services saturés.

« Il y aura un budget dédié pour régler la crise des urgences », a assuré Agnès Buzyn Dimanche 8 Septembre 2019 dans l’émission Questions Politiques, promettant de « mettre de l’argent dans des solutions qui vont régler le problème sur le long terme. Je vais apporter des moyens, mais pas simplement pour financer des postes en plus dans les urgences, parce que ce serait reculer pour mieux sauter », a-t-elle ajouté.

Débuté le 18 mars 2019 à l’hôpital parisien Saint-Antoine après un nouvel acte de violence contre les soignants, le mouvement de grogne du personnel des urgences s’est étendu depuis à d’autres sites en région parisienne et dans d’autres grandes villes.

Selon le collectif Inter-Urgences, deux cent quarante neuf sites seraient actuellement en grève, cent quatre vingt quinze selon le ministère.

Dans ce contexte, à la veille de l’assemblée générale du collectif prévue Mardi 10 Septembre 2019 à 12 heures, les annonces d’Agnès Buzyn, qui s’ajoutent à celles dévoilées au mois de juin 2019 et à celles du 2 septembre 2019, seront scrutées de près.

« Il faut des moyens conséquents en terme d’agents et de lits, sinon cela ne fonctionnera pas », a dit le secrétaire général de la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Laurent Berger, à France Info. Quant au chiffre de six cent millions d’euros avancé par les Echos, « cela commence à faire une annonce conséquente. La question est de savoir où vont-ils être ciblés, au service de quoi, comment nous allons répondre à la souffrance des agents et comment nous allons faire en sorte que leurs conditions de travail soient enfin décentes », a-t-il dit.

Selon le Journal Du Dimanche (JDD) et les Echos, le gouvernement devrait annoncer la suppression du système du paiement à l’acte, un coup d’arrêt à l’intérim et des réouvertures de lits sous condition et région par région. Reste à savoir si ces annonces suffiront à éteindre la fronde des urgentistes.

« Il faudrait qu’Agnès Buzyn accepte nos revendications et qu’elle arrête de séparer la ville et l’hôpital pour régler le problème de l’accès aux soins », a prévenu le président du collectif Inter-Urgences, Hugo Huon, dans le JDD, « qu’elle mette beaucoup d’argent sur la table et que Bercy ouvre les vannes. Si les décisions prises ne sont pas à la hauteur, nous essaierons cet automne de fédérer tout l’hôpital et l’ensemble des structures de soin ».

Pour la Confédération Générale du Travail (CGT), qui annonce une manifestation à Paris, Mercredi 11 Septembre 2019, « la fuite des mesures qui seront annoncées ne satisfont pas les professionnels » car elles ne seront visibles qu’à moyen terme.

Le syndicat insiste sur la nécessité de desserrer l’étau financer qui étrangle les hôpitaux en augmentant au moins de cinq pour cent les dépenses qui leurs sont destinées dans le prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 18:26

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1VU0U9-OFRTP

 

Agnès Buzyn dévoile un nouveau train de mesures pour les urgences (Reuters)

Six mois après le début de la grève inédite dans les urgences hospitalières, la ministre de la santé et des solidarités Agnès Buzyn dévoile Lundi 9 Septembre 2019 un nouveau train de mesures, dont un budget dédié qui pourrait dépasser six cent millions d'euros sur trois ans selon les Echos.

Une rencontre est prévue Lundi 9 Septembre 2019 à 15 heures au ministère à Paris avec les représentants des personnels et des dirigeants hospitaliers, les syndicats de médecins libéraux et le collectif Inter-Urgences, à l’origine du mouvement qui réclame plus de postes et plus de lits face à des services saturés.

« Il y aura un budget dédié pour régler la crise des urgences », a assuré Agnès Buzyn Dimanche 8 Septembre 2019 dans l’émission Questions Politiques, promettant de « mettre de l’argent dans des solutions qui vont régler le problème sur le long terme. Je vais apporter des moyens, mais pas simplement pour financer des postes en plus dans les urgences, parce que ce serait reculer pour mieux sauter », a-t-elle ajouté.

Débuté le 18 mars 2019 à l’hôpital parisien Saint-Antoine après un nouvel acte de violence contre les soignants, le mouvement de grogne du personnel des urgences s’est étendu depuis à d’autres sites en région parisienne et dans d’autres grandes villes.

Selon le collectif Inter-Urgences, deux cent quarante neuf sites seraient actuellement en grève, cent quatre vingt quinze selon le ministère.

Dans ce contexte, à la veille de l’assemblée générale du collectif prévue Mardi 10 Septembre 2019 à 12 heures, les annonces d’Agnès Buzyn, qui s’ajoutent à celles dévoilées au mois de juin 2019 et à celles du 2 septembre 2019, seront scrutées de près.

« Il faut des moyens conséquents en terme d’agents et de lits, sinon cela ne fonctionnera pas », a dit le secrétaire général de la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Laurent Berger, à France Info. Quant au chiffre de six cent millions d’euros avancé par les Echos, « cela commence à faire une annonce conséquente. La question est de savoir où vont-ils être ciblés, au service de quoi, comment nous allons répondre à la souffrance des agents et comment nous allons faire en sorte que leurs conditions de travail soient enfin décentes », a-t-il dit.

Selon le Journal Du Dimanche (JDD) et les Echos, le gouvernement devrait annoncer la suppression du système du paiement à l’acte, un coup d’arrêt à l’intérim et des réouvertures de lits sous condition et région par région. Reste à savoir si ces annonces suffiront à éteindre la fronde des urgentistes.

« Il faudrait qu’Agnès Buzyn accepte nos revendications et qu’elle arrête de séparer la ville et l’hôpital pour régler le problème de l’accès aux soins », a prévenu le président du collectif Inter-Urgences, Hugo Huon, dans le JDD, « qu’elle mette beaucoup d’argent sur la table et que Bercy ouvre les vannes. Si les décisions prises ne sont pas à la hauteur, nous essaierons cet automne de fédérer tout l’hôpital et l’ensemble des structures de soin ».

Pour la Confédération Générale du Travail (CGT), qui annonce une manifestation à Paris, Mercredi 11 Septembre 2019, « la fuite des mesures qui seront annoncées ne satisfont pas les professionnels » car elles ne seront visibles qu’à moyen terme.

Le syndicat insiste sur la nécessité de desserrer l’étau financer qui étrangle les hôpitaux en augmentant au moins de cinq pour cent les dépenses qui leurs sont destinées dans le prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 18:04

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1VU0FG-OFRTP

 

Russie Unie perd un tiers de ses sièges à Moscou, selon Russian news and Information Agency (Reuters)

Russie Unie, le parti au pouvoir en Russie, a perdu environ un tiers des sièges qu’il contrôlait au parlement de Moscou, montrent les résultats définitifs publiés Lundi 9 Septembre 2019, après les élections municipales et régionales.

Le parti présidentiel conserve toutefois la majorité à l’assemblée de la capitale, avec vingt cinq sièges sur quarante cinq.

Les moscovites étaient appelés aux urnes Dimanche 8 Septembre 2019 pour des élections très observées en raison de l’exclusion de nombreux candidats de l’opposition, qui a donné lieu à de grandes manifestations cet été.

Les exclus, parmi lesquels figurent de nombreux partisans de l’opposant Alexeï Navalny, ont accusé les autorités de les avoir sciemment écartés du scrutin.

A deux ans des élections législatives, Alexeï Navalny avait fait de ce scrutin une étape essentielle de la bataille contre Russie Unie, dont la cote est au plus bas depuis plus de dix ans en raison du mécontentement suscité par la hausse de l’âge de la retraite et la baisse constante des revenus.

En 2014, Russie unie avait remporté vingt huit sièges auxquels s’ajoutaient dix élus indépendants qu’il soutenait.

Le parti communiste a cette fois nettement progressé, décrochant treize sièges contre cinq précédemment.

Le parti d’opposition libérale Iabloko a remporté quatre sièges et le parti Russie Juste en a remporté trois, toujours selon Russian news and  Information Agency (RIA).

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 16:33

 

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/ariane-ascaride-meilleure-interprete-a-venise-dedie-son-prix-aux-migrants-morts-en-mer_3608283.html

 

Ariane Ascaride, meilleure interprète à Venise, dédie son prix aux migrants morts en mer

Femme engagée, Ariane Ascaride a reçu Samedi 7 Septembre 2019 le prix d'interprétation à la Mostra de Venise pour son rôle de mère courage dans Gloria Mundi de Robert Guédiguian.

« Je suis petite-fille d'émigrés italiens, qui sont partis pour chercher une vie meilleure et fuir la misère », a raconté en italien Ariane Ascaride, émue, en recevant Samedi 7 Septembre 2019 la coupe Volpi de la meilleure interprète à la Mostra de Venise pour son rôle de mère courage dans Gloria Mundi de Robert Guédiguian, son mari, avec qui elle a joué dans vingt films depuis les années 1980.

C'est un prix qui lui donne la possibilité de retrouver ses racines, a ajoutée l'actrice de soixante quatre ans, femme engagée, qui l'a dédié aux migrants morts en mer, « ceux qui vivent pour l'éternité au fond de la Méditerranée ».

Dans Gloria Mundi, qui sortira en salles le 27 novembre 2019, film sombre qui décrit les dérives de l'ultralibéralisme et l'individualisme de la société d'aujourd'hui, elle incarne Sylvie, femme de ménage sur des bateaux à Marseille, qui refuse de faire la grève et qui veut tout faire pour aider sa famille. Alors que sa fille Mathilda, incarnée par Anaïs Demoustier, qu'elle a élevée seule, vient d'avoir un bébé, une série de revers va faire basculer cette famille précaire dans la galère.

« Elle est en survie. C'est une personne qui veut avant tout que sa famille puisse continuer à exister, qu'on ne tombe pas de Charybde en Scylla », a-t-elle expliqué à l'Agence France Presse (AFP) au sujet de son personnage.

« C'est une personne qui se bat, mais qui se bat d'une manière complètement individuelle, avec son instinct », avait aussi déclaré l'actrice, qui n'a pas hésité à chanter l'hymne du Parti Communiste Italien (PCI) lors de la conférence de presse. « Les gens ont compris que nous sommes de gauche », avait alors plaisanté l'acteur Jean-Pierre Darroussin.

Née le 10 octobre 1954 à Marseille, fille d'une employée de bureau et d'un représentant en cosmétique, Ariane Ascaride étudie la sociologie à l'université d'Aix-en-Provence. Elle s'engage à l’Union Nationale des Etudiants de Franace (UNEF) et elle rencontre il y a plus de quarante ans Robert Guédiguian, qui deviendra son mari. « Je ne serais pas arrivé là si Ariane Ascaride n'était pas venue faire une intervention syndicale dans mon amphithéâtre », racontait le cinéaste en 2017 au Monde, expliquant qu'il l'avait ensuite suivie à Paris.

Entrée au Conservatoire de Paris, elle débute ensuite au théâtre en 1970 dans les pièces de son frère Pierre Ascaride. Elle se dirige ensuite vers le cinéma, où elle joue son premier véritable rôle dans la Communion Solennelle de René Féret en 1977. Elle commence à jouer dans les années 1980 dans les films de Robert Guédiguian, Dernier Eté en 1980, Rouge Midi en 1985, Ki Lo Sa en 1985 et Dieu vomit les Tièdes en 1989.

Elle travaille aussi avec d'autres réalisateurs, comme Olivier Ducastel et Jacques Martineau dans Drôle de Félix, Dominique Cabrera dans Nadia et les Hippopotames, Emmanuel Mouret dans l’Art d’Aimer ou encore Eléonore Fauchet dans les Brodeuses, elle joue régulièrement au théâtre ou à la télévision et elle a joué dans vingt films de son mari.

C'est l'un d'entre eux lui vaut le César de la meilleure actrice en 1998, Marius et Jeannette, une histoire d'amour à l'accent marseillais, dans laquelle elle incarne une caissière de supermarché qui va rencontrer un autre être meurtri.

« Les personnes ont besoin qu'on leur parle de leurs préoccupations. Je dédie ce César à toutes les femmes anonymes comme Jeannette », avait dit cette petite femme discrète mais déterminée, au sourire doux, mère d'une fille, en recevant son César. Viendront ensuite d'autres films de Robert Guédiguian, dont Marie-Jo et ses Deux Amours, le Voyage en Arménie, ou plus récemment une Histoire de Fou et la Villa.

Autant de films où elle retrouve toujours la même famille d'acteurs, de Gérard Meylan à Jean-Pierre Darroussin en passant par Anaïs Demoustier. Robert Guédiguian « laisse la liberté de proposition de l'acteur, par rapport au personnage qu'il lui donne. Nous ne sommes pas des exécutants, nous sommes des créateurs. Et après, ce qui est génial, comme nous nous connaissons très bien, nous n’avons pas besoin de nous parler. Nous arrivons et nous y allons. C’est du pur plaisir ».

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 15:49

 

 

https://reporterre.net/Gilets-jaunes-ecologistes-marchons-ensemble-le-21-septembre

 

Gilets jaunes et écologistes, marchons ensemble, Samedi 21 Septembre 2019

Les auteurs de cette tribune souhaitent que les Gilets Jaunes et les organisations écologistes marchent ensemble, Samedi 21 Septembre 2019, et ils prônent un rassemblement inédit de forces.

Alors que deux mobilisations sont, notamment, prévues à Paris et dans le reste de la France, Vendredi 20 Septembre et Samedi 21 Septembre 2019, pour rappeler l’urgence climatique, les Gilets Jaunes ont prévu une mobilisation historique, Samedi 21 Septembre 2019. Plusieurs collectifs, voir la liste des signataires en fin de tribune, ont écrit ce texte pour qu’une unification des marches ait lieu.

Le temps du rassemblement des forces est arrivé.

Nous, Gilets Jaunes et collectifs en lutte, souhaitons envoyer un appel fort à toutes les organisations écologistes.

Pour l’instant, Samedi 21 Septembre 2019 à Paris il semble que les Gilets Jaunes et les marcheurs pour le climat vont manifester séparément. Les Gilets Jaunes ont prévu de manifester autour des Champs-Élysées et la marche pour le climat est prévue de Duroc à Place d’Italie dans le sud-est de Paris. Nous ne voulons plus revivre ce scénario qui n’a permis aucune victoire, Samedi 8 Décembre 2018 et Samedi 16 Mars 2019.

Nous rejoignons l’idée mentionnée sur la charte d’une de ces organisations écologistes, Alternatiba, selon laquelle il est nécessaire « d’unir tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, par les alternatives ou les combats dont ils sont porteurs, contribuent, parfois sans le savoir, à préserver le climat ».

Nous demandons à toutes les organisations écologistes, jusqu’à présent frileuses ou inquiètes à l’idée de cette unification, de comprendre que, désormais, seule une stratégie de décloisonnement pourra peser dans les combats sincères. Nous estimons que la situation écologique, économique et sociale, va continuer à s’aggraver ainsi que les violences d'état et la répression. Les stratégies visant à diviser les mouvements sociaux doivent donc être réduites à néant par un rassemblement inédit de forces. Si nous avons échoué jusqu’à maintenant, c’est parce que nous sommes restés séparés.

Notre objectif est le même, construire une société, un environnement et un monde, plus équilibrés, plus humains et plus justes. Il nous faudra rétablir la justice et la dignité de tous, entre et à l’intérieur des peuples. Les luttes écologistes ne peuvent donc pas se faire hors des mouvements comme celui des Gilets Noirs mais aussi bien d’autres, qui luttent contre le racisme et l’impérialisme de la France qui pille les ressources des colonisés là-bas et l’exploitation, l’humiliation et la chasse des immigrés avec ou sans papiers ici.

« Fin du monde, fin du mois, même système, même combat », nous l’avions écrit sur nos banderoles, maintenant, nous voulons l’application de ce slogan dans la rue.

Samedi 21 Septembre 2019 à Paris nous devons tenter l’impossible. Il n’y a pas d’autre alternative, pas de division des forces, pas de désolidarisation dans les médias. Compte-tenu de l’urgence, une simple coexistence des différentes tactiques ne suffira pas. Il est temps de mettre en œuvre une véritable coordination de nos tactiques, dans le respect des modes d’expression de chacun.

Il y aurait plusieurs manières de nous allier et nous devons en décider ensemble. La principale contrainte est que les Gilets Jaunes comptent se rassembler spontanément autour des lieux de pouvoir, qui sont dans l’ouest parisien. À partir de là, plusieurs options sont envisageables pour Samedi 21 Septembre 2019. Il pourrait y avoir une marche commune dans l’ouest parisien à un moment de la journée. Ou alors les écologistes pourraient rejoindre les Gilets Jaunes le matin sur les Champs Elysées, puis organiser un départ commun vers la marche climat. Ou alors une action commune pourrait être organisée. Quant aux Gilets Jaunes qui le souhaitent, ils pourront rejoindre la marche climat, mais elle a lieu très loin des Champs Elysées.

Une autre proposition, un signal très fort, et très attendu par de nombreux Gilets Jaunes, serait que la marche pour le climat du Samedi 21 Septembre 2019 se termine dans l’ouest parisien, aux alentours des Champs-Élysées. Cela ferait sens pour tout le monde de se rassembler à cet endroit, puisque c’est là que sont les lieux de pouvoir. Une telle convergence serait assurément historique.

Une rencontre a déjà eu lieu entre Gilets Jaunes, collectifs en lutte et organisations écologistes à Paris, actant ainsi le début de la prise de contact entre l’inter-organisation pour le climat et nous. Mais en l’état actuel des choses, la convergence paraît très incertaine. Une future réunion est prévue et devrait être décisive. Aura-t-elle lieu ? Le temps presse. C’est pourquoi nous publions ce communiqué. Maintenant, prouvons-nous que nos discours d’unité sont sincères.

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 15:27

 

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article162317

 

Arrêt de la grève de la faim de Petit Jean

Samedi 7 Septembre 2019

Belle victoire d’étape de Petit Jean mais aussi et surtout bon compromis de l’ambassadeur de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève qui a fait son boulot, sous les pressions multiples, pour que ni Emmanuel Macron, ni Petit Jean ne perdent la face et que Petit Jean arrête sa grève de la faim avant qu'Emmanuel Macron ne vienne à Genève auprès de l’ONU, Lundi 9 Septembre 2019. Cela aurait fait désordre, un gréviste de la faim sur la place des Nations à Genève, même si c’est par une autre entrée qu’il aurait pénétré dans l’enceinte de l’ONU, protégé par une escouade de policiers comme d’habitude quand un chef d’état vient à Genève et que tout le quartier est cerné.

L’ambassadeur s’est juste engagé à inviter la France à reconnaître le statut de secouriste, c’est à dire à ce que la France applique les conventions de Genève durant les manifestations et mouvements sociaux. Nous verrons ce qu’il en sera concrètement. La somme d’actions individuelles débouchera peut-être sur la reconnaissance du statut de secouriste afin qu’ils puissent porter secours aux blessés mais il faudra veiller au grain. Petit Jean et les medics seront encore là pour le leur rappeler. C'est déjà un premier pas modeste donc mais nous le devons à un homme déterminé à y laisser sa vie. Chapeau l’artiste et merci à tous ceux qui l’ont soutenu et accompagné durant ce combat singulier et apparemment personnel, seulement apparemment.

Mais il reste bien entendu l’inadmissible des violences policières exécutées sur ordre d'Emmanuel Macron, Christophe Castaner et autres préfets, c’est à dire par les donneurs d’ordre et pas simplement par leurs exécutants, même si certains font ou ont fait acte de courage en refusant d’obéir aux ordres ou de désespoir en se suicidant, actes forcément individuels. Ce sont ces actes de courage et/ou de désespoir qu’une commission d’enquête indépendante devrait aussi documenter.

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 15:14

 

 

https://lemediapresse.fr/politique/une-indic-au-coeur-du-mouvement-social/

 

Une indicatrice au coeur du mouvement social

Vendredi 6 Septembre 2019

L'information a d'abord circulé sur les sites d'information d'extrême gauche. Une taupe aurait été débusquée au camp du contre sommet du groupe des sept lors d'une assemblée générale, Vendredi 23 Août 2019.

Des réseaux anticapitalistes clermontois aux Gilets Jaunes de Toulouse en passant par le contre sommet du groupe des sept, récit d'une infiltration de grande ampleur dans le mouvement social

C’est sur le site Information Anti Autoritaire Toulouse et Alentours (IAATA) qu’un texte a été publié en urgence, Mardi 27 Août 2019, signalant pour la première fois la présence d’une policière infiltrée qui aurait été débusquée lors du contre-sommet du groupe des sept à Hendaye. En pleine assemblée générale, plusieurs personnes remarquent cette femme qui prend, avec son téléphone portable, des photographies des participants. Elle est confrontée à l’issue de l'assemblée générale. Dans son téléphone, les militants découvrent avec stupeur des comptes rendus de réunions, envoyés à des supérieurs, un véritable fichage des militants présents au contre-sommet et des rapports détaillés sur l’activité de ces militants.

L’information, qui aurait pu passer inaperçue, étonne par la quantité de détails dans la description de l’éventuelle indicatrice. Les auteurs anonymes de cet article avancent plusieurs informations assez précises.

Cette personne serait présente dans les mouvements des Gilets Jaunes depuis le mois de janvier 2019. Elle aurait organisé, à Toulouse, des parcours de manifestation, mais aussi des actions plus radicales.

Présente dans les groupes d’organisation Telegram des hébergements des Gilets Jaunes lors des actes nationaux à Toulouse, émaillés d’émeutes de grande ampleur, elle aurait pu procéder à un fichage conséquent des manifestants. L’article d'IAATA ne détaille pas le profil de cette personne, voici nos éléments.

Cette militante, alias Besse, Dan Boro, Clara ou encore Rose des Sables, est bien connue à Clermont-Ferrand. « La dernière fois que nous l’avons vue, c’était aux obsèques d’Alain Laffont, un cadre de l’extrême-gauche clermontoise, en 2018 », nous explique Michel, un militant clermontois proche du Mouvement de la France Insoumise (MFI). Avec son mari, décédé depuis, ils prennent part au mouvement social contre le plan d’Alain Juppé en 1995. Patrick, un camarade de l’époque, se souvient que « son mari était représentant des cheminots à la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT) et elle était à la Confédération Générale du Travail (CGT) à Enedis. Elle était très énergique et engagée et elle participait à l’organisation ».

Au début des années 2000, ils se rapprochent de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR). Elle apparaît d’ailleurs dans les signataires d’une tribune du mois de juillet 2009, peu après la dissolution de la LCR dans le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), dans laquelle elle déclare rejoindre le Front De Gauche (FDG). Quelques années plus tard, on la retrouve sur la liste clermontoise du Parti de Gauche pour les élections municipales de 2014, où il est fait état de sa qualité de syndicaliste et d’agent de l’énergie.

En fouillant sur internet, on peut ainsi retracer, par bribes, une vie qui va dans le sens du signalement du site IAATA. Sur le réseau social Copains d’Avant par exemple, elle déclare elle-même être tombée dans la politique lors d’une manifestation lycéennes à Presles dans le Val-d’Oise. Elle écrit que « militante syndicale et associative à cent pour cent depuis quinze ans et représentante syndicale, j’avais trempé dedant à Presles lors d’une manifestation de lycéens ». Quant à son emploi chez Enedis, mentionné dans le premier communiqué, il correspond à celui affiché sur son profil public sur le réseau Linkedin.

Tous les anciens compagnons de lutte que nous avons interrogé expriment leur stupéfaction. Depuis combien de temps travaillerait-elle pour la police ? La question reste en suspens. Michel ne croit pas à une véritable policière sous couverture. « Nous sommes tous très perplexes depuis que cette information est sortie », confie-t-il. « Je sais bien que les parcours des personnes peuvent être compliqués, mais quand même je ne comprend pas quand ni comment elle a pu passer de l’autre côté », abonde Patrick, « pour moi, on a du lui mettre la pression ». Une autre camarade l’ayant fréquentée dans un cadre militant depuis au moins 2009 décrit une personne à la santé fragile et influençable, qui aurait été en fauteuil un moment.

On peut penser qu’elle fut, un temps, une militante qui ne travaillait pas pour les services de renseignement. Et que, fragilisée, elle ait été approchée par les forces de l’ordre pour fournir des informations sur un milieu dans lequel elle avait des accès privilégiés.

Ces éléments feraient donc pencher pour une source, une indicatrice. La loi du 9 mars 2004, dite loi Perben, alliée à la jurisprudence de l’affaire Neyret en 2016, a élaboré un cadre légal applicable à ces sources humaines, dénomination institutionnelle des indicateurs. Elles sont fichées, immatriculées, évaluées, notées et, éventuellement, rémunérées à hauteur de la qualité de l’information qu’elles apportent.

Ces méthodes, l’état français les utilise depuis un certain temps contre les milieux politiques dits radicaux. En témoigne l’infiltration de Mark Kennedy, un policier anglais de la National Public Order Intelligence Unit, au sein des milieux de la gauche radicale française, ce dernier ayant fourni des informations à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) sur les mis en examen de Tarnac. Ici, c’est la qualité de l’indicatrice qui peut surprendre. Ancienne militante, il est possible qu’elle ait eu comme motivation principale la rémunération contre laquelle elle échangeait ses informations.

Sa photographie, depuis quelques jours, orne des centaines de posts sur les réseaux sociaux. L’éventuelle taupe du contre sommet du groupe des sept a disparu. Ses anciens camarades s’inquiètent et tentent de la convaincre de s’expliquer, en vain.

Sur l’un de ses profils Facebook, Dan Boro, des centaines de commentaires s’abattent contre celle qui est suspectée d’être une indicatrice de la police et dont les renseignements auraient déjà provoqué la mise en examen de plusieurs militants toulousains, comme le relate Mediapart. Selon nos informations, après son départ du camp d’Hendaye, elle était en cavale et elle se cachait dans sa voiture, craignant pour son intégrité physique.

Nous avons essayé de la contacter, sans obtenir de réponse. Beaucoup de questions restent en suspens, ses motivations, particulièrement. Poursuivie sur internet par des militants qui s’estiment trahis, l’hypothétique taupe du contre sommet du groupe des sept pourrait n’avoir désormais qu’un seul protecteur, l’état français.

Sollicité, le ministère de l’intérieur nous a indiqué n’avoir aucun commentaire à faire sur des allégations de presse.

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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 16:30

 

 

https://le-mag.radins.com/actualites/compteurs-linky-la-fin-dun-conflit,55330.html

 

Compteurs Linky, la fin d'un conflit

Jeudi 5 Septembre 2019

Enedis a abandonné son action en justice contre la commune de Treffieux, en Loire-Atlantique, qui avait soutenu ses administrés opposés à la pose de compteurs Linky.

David a gagné contre Goliath. La commune de Treffieux a tenu tête au géant Enedis qui s’est désisté de son action en justice. Enedis poursuivait en effet la municipalité de Loire-Atlantique pour avoir adopté une motion critique dans laquelle il est inscrit que « le conseil municipal soutiendra les usagers de la commune qui refuseront la pose d’un compteur Linky à leur domicile, souhaitant tenir compte de l’avis des usagers et de leur redonner un pouvoir dans un contrat qui devrait mieux respecter l’égalité des cocontractants ».

Cette prise de position adoptée au mois de décembre 2018 n’a pas été du goût d’Enedis qui a immédiatement décidé d’attaquer la commune en justice. Une procédure engagée régulièrement par la société à chaque réglementation adoptée par les municipalités contre la pose des nouveaux compteurs. Les avocats demandaient l’annulation pure et simple de la délibération.

Tout cela ne serait qu’une mauvaise compréhension de la part d’Enedis. La municipalité se défend en affirmant qu’il ne s’agit pas d’une réglementation mais d’un avis critique, soulignant qu’il n’était pas question de délibération, mais d’une motion. La société a donc décidé de retirer sa plainte suite aux explications du maire René Bourrigaud. Loin d’être revanchard, l’édile qui réclamait mille euros de dommages et intérêts pour frais de procédure s’est également rétracté.

La commune est propriétaire des compteurs Linky mais la gestion du réseau d’électricité étant délégué au syndicat départemental d’énergie de Loire-Atlantique, « nous sommes dépossédés de cette propriété », déplore le maire de la ville. Les compteurs seront donc posés chez ses administrés qui peuvent toujours le refuser, mais ils devront alors s’engager dans un bras de fer encore plus déséquilibré contre Enedis.

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