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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 19:40

 

 

https://www.lastampa.it/cronaca/2019/07/29/news/migranti-16-minorenni-scenderanno-dalla-gregoretti-1.37236339

 

Seize mineurs descendent du Gregoretti, les autres restent à bord

Berlin est prêt à les accueillir

Lundi 29 Juillet 2019

D'abord les personnes qui nécessitent des soins médicaux, ensuite les mineurs, mais les cent quinze adultes restent toujours sur le Gregoretti, le bateau de patrouille de la garde côtière italienne avec les migrants sauvés lors de deux interventions différentes en Méditerranée pendant quatre jours.

Pour eux, il y a toujours un refus de débarquement imposé par le ministre de l'intérieur, Matteo Salvini, dans l'attente que la commission européenne annonce qu'elle accueille tous les migrants retrouvés en mer.

A Bruxelles, des contacts sont en cours pour sonder les états souhaitant accepter une partie des migrants, tandis que l'Allemagne s'est déjà manifestée depuis Vendredi 26 Juillet 2019, affirmant qu'elle est prête à apporter sa propre contribution. À Lampedusa et à Catane, les étapes précédentes du Gregoretti, au cours des derniers jours, dix personnes ont été renvoyées pour diverses urgences de santé, y compris des femmes enceintes et des enfants. Nous apprenons que la situation à bord n’est pas rose du point de vue de l’hygiène, il existe des cas de gale, et la contrainte dans un espace aussi étroit que celui d’un navire militaire qui n’est pas équipé pour accueillir un si grand nombre de personnes devient lourd pour les migrants et pour l'équipage.

Dimanche 28 Juillet 2019, des volontaires de la Croix-Rouge ont apporté des kits d'hygiène, des vêtements et des chaussures. Tandis que le procureur adjoint de Syracuse, Fabio Scavone, surveille la situation en vue d'éventuelles initiatives judiciaires, Lundi 29 Juillet 2019, le ministère de l’intérieur a accepté de décharger les mineurs non accompagnés. C'est, selon le ministère, seize personnes qui se sont déclarées mineures, entre quinze et dix sept ans.

Dimanche 28 Juillet 2019 dans la soirée, ils sont descendus du navire et ils ont été transférés dans des centres d'accueil. La demande rituelle de coordonner la répartition des migrants du Gregoretti a été envoyée à la commission européenne, Vendredi 26 Juillet 2019 par le gouvernement italien. Lundi 29 Juillet 2019, un porte-parole de l'exécutif communautaire a simplement indiqué que la commission européenne « a établi des contacts pour soutenir et coordonner tous les états membres qui entendent participer aux efforts de solidarité concernant les migrants toujours à bord. Les contacts sont toujours en cours ».

En bref, Bruxelles a voulu préciser que son rôle était d'agir comme un coordinateur des disponibilités des différents états. Seule l'Allemagne a officiellement avancé son intention de contribuer jusqu'à présent, comme l'a annoncé la porte-parole du gouvernement berlinois, Lundi 29 Juillet 2019. Et donc, Matteo Salvini ne bouge pas. S’il n’y a pas de solution européenne, il n’y a pas de débarquement pour les cent quinze migrants majeurs du Gregoretti.

Pendant ce temps, le navire Alan Kurdi de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) allemande Sea Eye est arrivé dans la zone des eaux territoriales libyennes, attirant immédiatement les critiques de Matteo Salvini, « le bateau habituel des ONG allemandes », écrit-il sur Facebook, « annonce son retour dans les eaux libyennes, il demande de l’argent par des dons en ligne et il suggère le prix de quatorze euros par mille marin, pas de commentaire et bon voyage, mais loin de l'Italie ».

D’autre part, non amenés par un navire humanitaire ou par la garde côtière italienne, trente et un irakiens sont arrivés Lundi 29 Juillet 2019 dans le port de Crotone à bord d'un voilier parti de Turquie. Les voyages d'espoir continuent.

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 18:53

 

 

https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-cummings/trump-presses-race-as-2020-tactic-slams-cummings-and-sharpton-idUSKCN1UO1MA

 

Donald Trump en campagne électorale pour 2020 critique un gouverneur républicain (Reuters)

Le président Donald Trump, attisant à nouveau les divisions raciales, a réitéré Lundi 29 Juillet 2019 ses attaques contre un membre du congrès américain noir de Baltimore et contre le révérend Al Sharpton, défenseur des droits civils. Il a provoqué des critiques du gouverneur républicain du Maryland et ancien président national du parti républicain.

Dans une série de publications sur Twitter, le président républicain a directement lié ses critiques contre le représentant Elijah Cummings, contre Al Sharpton et contre quatre femmes parlementaires appartenant à une minorité raciale et ethnique, qualifiées de brigade, à sa candidature à la réélection en 2020.

Les démocrates ont dit que les propos du week-end de Donald Trump contre Elijah Cummings, un démocrate de la chambre des représentants et un défenseur des droits civiques de longue date, ainsi que ses commentaires sur les femmes du congrès, étaient des propos racistes, une accusation démentie par Donald Trump. Donald Trump sur Twitter a dit que le district à majorité noire du congrès à Baltimore d’Elijah Cummings était « un désordre dégoûtant, infesté de rats et de rongeurs ».

Le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, un républicain qui envisage de contester la candidature de Donald Trump à la présidence de 2020, a critiqué les tweets de Donald Trump.

« Les commentaires sont simplement scandaleux et inappropriés », a déclaré Larry Hogan, « je pense que cela suffit ».

Il a ajouté que les dernières attaques du président sur Twitter ne faisaient qu’alimenter la division et la colère politique dans le pays.

Lundi 29 Juillet 2019, Donald Trump a de nouveau critiqué Elijah Cummings et son district pour son taux de criminalité.

De nombreux républicains se sont abstenus de critiquer Donald Trump pour ses propos contre Elijah Cummings. Mais Michael Steele, gouverneur du Maryland qui a présidé le comité national républicain de 2009 à 2011, a visé Donald Trump lors d'une conférence de presse à Baltimore aux côtés d’Al Sharpton.

« Vos commentaires répréhensibles font l’effet de l’eau pour un canard quand il s’agit de cette communauté. Ce sont des commentaires contre nous », a déclaré Michael Steele, qui est noir.

Michael Steele a exhorté Donald Trump à se rendre à Baltimore en déclarant que « les habitants veulent te parler. Alors, vas y. Laisse le tweet mon frère et vas y ».

Elijah Cummings, président du comité de surveillance et de réforme de la chambre des représentants, mène plusieurs enquêtes du congrès contre Donald Trump et son administration et il a critiqué le traitement réservé aux migrants par le président.

Le maire de Baltimore, Bernard Young, a déclaré que Donald Trump devrait prendre des mesures pour aider les villes américaines.

«Arrêtez de tweeter et envoyez de l'aide fédérale et des ressources fédérales à la ville de Baltimore. Pas seulement pour la ville de Baltimore, mais également pour les villes dans tout le pays qui ont des problèmes de vieillissement des infrastructures, de criminalité et de réduction des ressources provenant du gouvernement fédéral », a déclaré Bernard Young à MSNBC.

Donald Trump a également visé Al Sharpton, qui a défendu Elijah Cummings et le district du membre du congrès. Al Sharpton et Donald Trump ont des liens remontant à leurs cercles de la ville de New York et Donald Trump a hésité devant une aussi bonne relation passée.

« Juste un escroc au travail », a écrit Donald Trump sur Twitter. Lors de la conférence de presse, Al Sharpton a condamné Donald Trump pour ce qu'il a appelé une attaque sectaire et raciste contre Elijah Cummings et les habitants de Baltimore.

« Il peut écrire ce qu'il veut. Appelez-moi un fauteur de troubles, oui, je cause des problèmes aux sectaires », a déclaré Al Sharpton. Donald Trump a précisé que ses tweets contre Elijah Cummings et les quatre représentantes féminines démocrates du congrès, Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ilhan Omar du Minnesota, Ayanna Pressley du Massachusetts et Rashida Tlaib du Michigan, étaient liés aux élections présidentielles du mois de novembre 2020.

« Si les démocrates veulent défendre la gauche radicale et le roi Elijah Cummings, la route sera longue jusqu'en 2020 », a écrit Donald Trump, Lundi 29 Juillet 2019.

Comme dans sa campagne de 2016, Donald Trump a fait de la campagne électorale une priorité, tandis que les démocrates sont également aux prises avec le problème alors qu'ils cherchent à sélectionner un candidat à la présidence de 2020 parmi près de deux douzaines de candidats, y compris plusieurs femmes et minorités raciales.

Le chef de cabinet intérimaire de Donald Trump, Mick Mulvaney, a défendu le président, Dimanche 28 Juillet 2019, affirmant que les tweets contre Elijah Cummings n’étaient pas racistes.

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 18:06

 

 

https://www.reuters.com/article/us-russia-politics-navalny/kremlin-critic-navalny-returned-to-jail-despite-poisoning-fears-idUSKCN1UO0TF

 

Alexeï Navalny est retourné en prison malgré les craintes d'empoisonnement (Reuters)

Le leader de l'opposition russe Alexei Navalny a quitté Lundi 29 Juillet 2019 de l'hôpital de Moscou et il est retourné en prison sous surveillance après avoir été soigné pour ce que son avocat et son médecin ont décrit comme un empoisonnement présumé par un agent chimique.

Alexeï Navalny, quarante trois ans, a été conduit d'urgence à l'hôpital Dimanche 28 Juillet 2019 après ce que sa porte-parole a déclaré être des signes d'une allergie aiguë avec une enflure grave du visage et des rougeurs de la peau.

L'hôpital de Moscou qui l'a soigné a annoncé Lundi 29 Juillet 2019 qu'Alexeï Navalny avait quitté l'hôpital après l'amélioration de son état de santé. L'hôpital de Moscou a déclaré ne pas pouvoir révéler ce qu’il pensait être à l’origine de la soudaine maladie d'Alexeï Navalny en raison de la confidentialité du patient.

Elena Sibikina, l'un des médecins qui ont traité Alexeï Navalny, a déclaré à la presse que l'idée qu'il avait été empoisonné par une substance chimique n'avait pas été prouvée. Elle a dit que sa vie n'était pas en danger.

Le médecin personnel et l'avocat d'Alexeï Navalny ont déclaré qu'ils s'opposaient à l'étrange décision de renvoyer Alexeï Navalny dans une cellule de prison où ils pensaient qu'il avait été empoisonné d'une manière ou d'une autre.

« Il a été vraiment empoisonné par une substance chimique inconnue », a déclaré aux journalistes Olga Mikhailova, son avocate, « mais la substance n'a pas été établie ».

L'hospitalisation soudaine d’Alexeï Navalny a provoqué la colère de ses supporters qui soupçonnent qu'il aurait pu être pris pour cible dans le cadre de l'une des plus grandes opérations de répression de l'opposition de ces dernières années.

Le féroce critique du Kremlin et militant contre la corruption purge actuellement une peine de trente jours de prison pour avoir enfreint des lois strictes en matière de protestation après avoir exhorté les personnes à participer à une manifestation à Moscou, Samedi 27 Juillet 2019. Ce rassemblement a pris fin lorsque la police a arrêté plus de mille personnes pour ce qu'elles ont qualifié de manifestation illégale.

Les amis d’Alexeï Navalny disent qu'il risque une nouvelle poussée si des traces de la substance qu'ils craignent de l'avoir empoisonné sont toujours présentes dans sa cellule.

Olga Mikhailova, son avocate, a déclaré qu'elle ferait appel pour tenter de réduire sa peine de prison à cause de ses problèmes de santé.

Son médecin personnel, Anastasia Vasilyeva, a déclaré qu'elle avait prélevé des échantillons de ses cheveux et un t-shirt pour qu'ils soient testés dans un laboratoire indépendant afin de détecter la présence de signes d'empoisonnement.

Elle a ajouté qu'elle souhaitait également que les séquences de vidéosurveillance de sa cellule soient examinées.

Anastasia Vasilyeva a déclaré qu’Alexeï Navalny avait eu une grave éruption cutanée au niveau du haut du corps, des lésions cutanées et un écoulement oculaire, qu'elle a décrit comme une réaction à une substance chimique inconnue.

Elle a écarté l’idée qu’il avait peut-être eu une réaction allergique accidentelle à une chose avec laquelle il aurait involontairement été en contact avec de la lessive.

« Comment pouvez-vous empoisonner une personne par inadvertance », dit-elle, ajoutant que cela avait probablement été fait pour l'effrayer.

Un médecin de l'hôpital a déclaré à l'agence de presse Interfax Dimanche 28 Juillet 2019 qu’Alexeï Navalny avait reçu un diagnostic d'urticaire. Mais son avocate, Olga Mikhailova, a déclaré qu'aucun des médecins n'avait évoqué l'idée qu'il avait de l'urticaire, Lundi 29 Juillet 2019.

Alexeï Navalny a été victime d'une brûlure à l'œil droit en 2017 à la suite d'une agression. Les médecins ont pu lui rendre la vue.

Il a été emprisonné Mercredi 24 Juillet 2019 pour trente jours après avoir appelé à la marche non autorisée du Samedi 27 Juillet 2019 pour protester contre l’exclusion de plusieurs candidats de l’opposition d’une élection locale au mois de septembre 2019.

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 17:40

 

 

https://www.elwatan.com/a-la-une/23-personnalistes-invitees-a-rejoindre-la-commission-dialogue-le-pari-difficile-du-panel-29-07-2019

 

Vingt trois personnalités invitées a rejoindre l'instance nationale de dialogue et de médiation, le pari difficile du panel

Le panel des personnalités chargé de mener la mission de dialogue et de médiation veut avoir une large représentativité. Ayant déjà essuyé des critiques sur sa composante et la manière de sa constitution, l’instance présidée par l’ancien président de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), Karim Younès, vient d’inviter vingt trois autres acteurs, dont certains jouissent d’une estime au sein de la société, pour rejoindre l'instance nationale de dialogue et de médiation.

Réunis Dimanche 28 Juillet 2019 à Alger, les membres du panel qui inaugurent ainsi leur mission, qualifiée par tout le monde de difficile, lancent une invitation à tous ceux qui ont été cités pour répondre à l’appel de la patrie. En effet, en plus de l’intégration d’un septième membre du panel, Mohamed Yacine Boukhenifar, présenté comme un jeune représentant du mouvement populaire, la commission appelle six autres personnalités à la rejoindre. Il y a la moudjahida et héroïne de la Bataille d’Alger, Djamila Bouhired. Il y a trois anciens chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche, Mokdad Sifi et Ahmed Benbitour. Il y a l’ancien candidat aux élections présidentielles de 1999, Ahmed Taleb Ibrahimi, et il y a l'ancien ministre de la communication, Abdelaziz Rahabi.

Dans la liste, figurent aussi les noms des avocats Mokrane Aït Larbi et Mustapha Bouchachi, de la sœur de Larbi Ben M’hidi, Drifa Ben M’hidi, de Rachid Benyellès, des syndicalistes Messaoud Boudiba et Lyes Merabet et du président de l’association des oulémas, Abderrazak Guessoum. Quelle sera la réaction des personnalités citées ? Accepteront-elles l’invitation ? Nous n'en savons rien pour l’instant. Outre cet appel, le panel a rendu public un deuxième communiqué dans lequel il définit les contours de sa démarche.

Présentant la commission comme étant une structure non gouvernementale qui n’est pas basée sur l’exclusion, le panel, selon le communiqué, présente les grands axes de son travail, dont l’agenda définitif sera fixé dans les prochains jours. Selon le communiqué, cette mission sera conclue par la tenue d’une conférence nationale qui devra adopter la feuille de route proposée pour permettre au pays de sortir de la crise actuelle. Sans faire référence aux élections présidentielles, le panel précise que le but du dialogue projeté « est de prendre contact avec la classe politique, les personnalités nationales, les dynamiques de la société civile et des jeunes du mouvement populaire en vue d’avoir une définition précise de la voie de sortie de crise. Une fois les réunions de dialogue achevées, la commission élaborera une première mouture des propositions faites, avec la possibilité de réunir les points de convergence et les points de divergence. La commission élaborera, par la suite, une mouture finale qui sera proposée pour adoption dans le cadre d’une conférence nationale à laquelle seront conviés tous les participants à ce dialogue. Le document adopté sera contraignant pour les autorités et il sera soumis à la présidence pour le traduire en texte de loi ».

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 16:57

 

 

https://www.lindependant.fr/2019/07/27/catalogne-la-chanteuse-joan-baez-rend-visite-a-carme-forcadell-en-prison,8334221.php

https://www.elperiodico.com/es/politica/20190726/joan-baez-visita-en-la-carcel-a-forcadell-7570977

 

La chanteuse Joan Baez rend visite à Carme Forcadell en prison

Sur les routes d'Europe pour présenter sa dernière tournée, la chanteuse internationale Joan Baez a tenu à soutenir, encore une fois, le mouvement indépendantiste catalan, en rendant visite en prison à l'ancienne présidente du parlement catalan, Carme Forcadell.

Entre sa dernière représentation française à Perpignan et son dernier concert en Catalogne du sud à Saint-Feliu de Guixols, Samedi 27 Juillet 2019, Joan Baez a marqué encore une fois son soutien aux politiques catalans emprisonnés en rendant visite, Vendredi 26 Juillet 2019, à l'ancienne présidente du parlement catalan, Carme Forcadell.

Accompagné de l'avocat et fondateur d'Art for Amnesty, Bill Shipsey, la chanteuse américaine s'est rendue à la prison du Mas d'Enric. « Je soutiens le mouvement indépendantiste de la Catalogne. J'espère que tous ceux qui nous suivent, comprendront que c'est le seul moyen intelligent de le soutenir », explique-t-elle.

Grand nom de la chanson mondiale, Joan Baez a déjà pris des positions tranchées sur la situation en Catalogne lors de diverses campagnes internationales. Jeudi 4 Juillet 2019, elle avait rendu visite à l'ancien président de la Catalogne, Carles Puigdemont, actuellement en exil à Bruxelles.

La chanteuse a expliqué qu'elle avait toujours soutenu les mouvements non violents tout au long de sa vie et que le « mouvement catalan est très important et intéressant. Parmi les choses que je voulais faire, il y avait cette visite à une personne qui paie le prix de ce qu'elle a fait ».

La chanteuse a indiqué qu'il y avait eu une session de radio à la prison avec des personnes qui soutenaient les prisonniers. Elle a souligné que Carme Forcadell était assise à côté d’elle. « Quand on est là-bas, il est difficile d'avoir des visites. C’est une femme forte mais elle est triste parce que malheureusement sa famille ne peut lui rendre visite qu'un jour par semaine pendant une heure ou deux », a dit Joan Baez.

Accusée de rébellion et de sédition, professeur d’université de soixante trois ans et ancienne présidente du parlement catalan, Carme Forcedell est également accusée d'avoir autorisé les sessions législatives de débat sur l’organisation du référendum ainsi que les sessions ayant mené au vote des lois de convocation du référendum et de transition juridique.

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 16:21

 

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/le-baltimore-sun-repond-aux-attaques-de-trump-il-vaut-mieux-avoir-de-la-vermine-qui-vit-sous-nos-maisons-qu-en-etre-une_3555141.html

 

Le Baltimore Sun répond aux attaques de Donald Trump, « il vaut mieux avoir de la vermine qui vit sous nos maisons qu'en être une »

Sur Twitter, le président américain venait d'attaquer un élu noir de Baltimore en estimant que sa circonscription était dégoûtante et infestée de rats.

Il ne fallait pas fâcher le Baltimore Sun. Dimanche 28 Juillet 2019, le quotidien américain, l'un des plus vieux titres des Etats-Unis, a répondu à Donald Trump. Après que le président américain ait attaqué un élu noir de Baltimore en estimant que sa circonscription était dégoûtante et infestée de vermines, le quotidien s'est fendu d'un éditorial coup de poing contre le locataire de la Maison Blanche.

« Nous souhaitons dire à l'homme le plus malhonnête à occuper le bureau ovale, à celui qui se moque des vétérans, à l'attrapeur égrillard des parties intimes des femmes, à l'homme d'affaire aux faillites en série, à l'idiot utile de Vladimir Poutine et au type qui a dit qu'il y avait de bonnes personnes parmi les néo-nazis, qu'il ne trompe pas les américains sur sa compétence très maigre à occuper le poste », commence l'éditorial, listant plusieurs faux pas ayant émaillé la présidence du milliardaire, « il vaut mieux avoir de la vermine qui vit sous nos maisons qu'en être une ».

Après la déclaration de Donald Trump, de nombreuses voix se sont élevées dans cette ville de la côte est des Etats-Unis, dont des quartiers sont gangrenés par le trafic de drogue, pour prendre la défense de ses habitants. Un présentateur de Cable News Network (CNN), originaire de la ville, a notamment répondu au président à l'antenne que « les personnes se réveillent et vont travailler à Baltimore, ils s’occupent de leur famille et ils aiment leurs enfants qui ont prêté allégeance au drapeau américain. Tout comme les personnes qui habitent dans des districts d’élus qui vous soutiennent. Ce sont aussi des américains », a-t-il lancé à la caméra, des sanglots dans la voix.

David Simon, ancien journaliste du Baltimore Sun et auteur, créateur de la série The Wire, laquelle traite justement du trafic de drogue, dressant un portrait aussi nuancé que complexe des défis économiques et sociales de la ville, a également répondu au président sur Twitter, « nous sommes une ville peuplée de bons américains qui méritent mieux que l'imposture, le raté égocentrique et vide qu'ils ont pour président ». 

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 16:04

 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/27/russie-des-dizaines-d-arrestations-d-opposants-lors-d-une-manifestation-a-moscou_5494152_3210.html

 

Plus de mille arrestations lors d’une manifestation à Moscou, les réactions indignées se multiplient

Plus de mille personnes demandant la tenue d’élections libres dans la capitale ont été arrêtées par la police, Samedi 27 Juillet 2019.

Par Benoît Vitkine, correspondant permanent du Monde à Moscou

Une semaine après avoir laissé plus de vingt mille personnes manifester dans le centre de Moscou, les autorités russes ont haussé le ton contre la contestation qui touche la capitale, Samedi 27 Juillet 2019, en arrêtant plus d’un millier de manifestants.

La police avait été déployée dans des proportions rarement observées pour empêcher la tenue d’un rassemblement non autorisé pour des élections libres, sans parvenir à empêcher une foule compacte de plusieurs centaines de personnes de se retrouver devant la mairie, sur la rue Tverskaïa. Après de premières arrestations, les forces de l’ordre ont rapidement dispersé les manifestants pacifiques dans les rues adjacentes.

Plusieurs défilés improvisés se sont alors formés, réunissant, selon les chiffres du ministère de l’intérieur, plus de trois mille cinq cent personnes. Aux cris de « liberté » ou « c'est notre ville », la foule a refusé de se disperser, se contentant de reculer face aux charges des forces antiémeutes. Fait rare en Russie, où le moindre geste de résistance peut avoir des conséquences lourdes, des heurts isolés ont opposé les manifestants aux policiers. Ceux-ci ont largement fait usage de leurs matraques contre des protestataires pacifiques, parfois simplement assis sur des bancs.

Samedi 27 Juillet 2019 en fin de soirée, plus de mille arrestations ont été annoncées par la police, mille soixante quatorze personnes selon les autorités, mille trois cent soixante treize personnes selon une Organisation Non Gouvernementale (ONG) spécialisée, qui a recensé soixante dix sept cas de personnes battues, soit un chiffre rarement atteint qui comprend de nombreux passants ou encore des retraités participant à cette mobilisation qui aura donc duré presque toute une journée.

Le calme n’est revenu que Samedi 27 Juillet 2019 dans la soirée quand les derniers manifestants, rassemblés sur une place du centre-ville, se sont dispersés ou se sont laissé arrêter sans résister.

L’ambassade des Etats-Unis en Russie a dénoncé l’usage disproportionné de la force policière. L’Union Européenne a elle aussi fustigé cette vague d’arrestations. « Ces détentions et le recours disproportionné à la force contre des manifestants pacifiques portent une fois de plus gravement atteinte aux libertés fondamentales d’expression, d’association et de réunion », selon un communiqué citant la porte-parole de la ministre des affaires étrangères de l'Union Européenne, Federica Mogherini, Dimanche 28 Juillet 2019.

L’ONG Amnesty International a dénoncé Samedi 27 Juillet 2019 un recours à la force excessif de la police russe, appelant à une libération immédiate des protestataires pacifiques.

Cette nouvelle manifestation, dont l’ampleur semble avoir pris de court les autorités, concernait ce qui s’est imposé comme le feuilleton politique de l’été en Russie, à savoir les élections à venir pour le parlement de la ville de Moscou. Au terme d’une procédure de vérification opaque, la commission électorale de Moscou a exclu de ce scrutin pourtant mineur une soixantaine de candidats, dont la quasi-totalité des opposants indépendants, pour des vices de forme ou des irrégularités.

Malgré les nombreux éléments apportés par ces candidats montrant la régularité de leur dossier, y compris des témoignages de citoyens certifiant avoir bel et bien déposé des signatures de soutien jugées fausses par la mairie, les procédures d’appel ont été expédiées en quelques heures ces derniers jours. A travers tout le pays, ce sont des centaines de candidats qui ont été interdits de s’enregistrer à ce scrutin du 8 septembre 2019, dont l’opposition, qui ne peut participer aux élections plus importantes, a fait une cible prioritaire.

Cette réaction brutale des autorités montre la volonté du pouvoir russe d’en finir avec un dossier qui lui empoisonne la vie depuis le début de l’été. Toute la semaine, les autorités ont tenté, en coulisse, de décapiter le mouvement et de décourager la mobilisation. L’armée avait été jusqu’à annoncer déployer aux abords de la manifestation des inspecteurs chargés de vérifier les exemptions de service militaire des jeunes hommes présents.

Plusieurs jours durant, les candidats refusés ont été la cible de différentes manœuvres d’intimidation, une dizaine d’entre eux ainsi que certains de leurs proches ayant fait l’objet de perquisitions, Mercredi 24 Juillet 2019, ce qui est contraire aux règles de la police. D’autres ont été convoqués à des interrogatoires ou font l’objet de poursuites pour entrave au travail de la commission électorale lors d’un précédent rassemblement pacifique.

Les services de sécurité (FSB) ont par ailleurs annoncé se joindre à l’enquête pour vérifier d’éventuels contacts entre les opposants et des structures étrangères.

Samedi 27 Juillet 2019 dans la matinée, d’autres perquisitions et interpellations avaient été menées de façon préventive, avant le début du rassemblement, particulièrement chez des partisans du dirigeant de l’opposition Alexeï Navalny.

Alexeï Navalny lui-même, plutôt en retrait dans le dossier, a de son côté été condamné Jeudi 25 Juillet 2019 à trente jours de prison. L’une de ses adjointes, la juriste Lioubov Sobol, elle-même candidate, a déclaré débuter une grève de la faim dans les locaux de la commission électorale locale.

Dès l’origine, le dossier des élections locales moscovites s’est imposé comme une épine dans le pied du Kremlin. Signe de l’inconfort des autorités, aucun candidat ne s’est enregistré sous l’étiquette du parti au pouvoir, Russie Unie, devenue un repoussoir. Formellement indépendants, les candidats de la mairie ont bénéficié d’un soutien en sous-main.

De l’avis des observateurs, le pouvoir comptait tenir l’opposition à l’écart grâce à la nouvelle règle sur les signatures, qui exige que les candidats indépendants obtiennent le soutien de trois pour cent des électeurs de la circonscription dans laquelle ils entendent se présenter. La réussite des candidats indépendants à réunir ces signatures a pris de court la mairie, qui n’a ensuite pas su comment gérer efficacement le dossier.

Selon le site d’information Meduza, les tergiversations du maire, Sergueï Sobianine, ont duré jusqu’à la semaine passée, avant que le Kremlin décide de prendre le relais et de tenter de clore le dossier par la manière forte. Entre-temps, une manifestation avait été autorisée, Samedi 20 Juillet 2019, qui a rassemblé plus de vingt mille personnes, soit la mobilisation politique la plus importante depuis le mouvement de protestations de 2011 et de 2012 contre les fraudes aux élections et le retour de Vladimir Poutine à la présidence.

Reste que la décision de tenir ces élections dans la capitale à huis clos, sans préserver une compétition même de façade, émeut une partie des Russes. Nombre d’observateurs y voient un recul démocratique inédit, mais aussi un geste de faiblesse du pouvoir.

Ces derniers mois, plusieurs candidats du parti de Vladimir Poutine ont été désavoués lors d’élections régionales au profit des communistes et des nationalistes, qui jouent le rôle d’une opposition acceptable, et chaque scrutin s’apparente de plus en plus à un mauvais moment à passer.

Plus grave, ce refus de laisser les candidats indépendants tenter de contester le monopole du pouvoir laisse entrevoir une radicalisation des deux côtés. « Il ne pourra désormais plus y avoir de leaders de l’opposition prêts à adopter une position conciliante vis-à-vis du pouvoir et à se mettre d’accord avec lui », écrivait, Jeudi 25 Juillet 2019, après une nouvelle nuit de perquisitions, le vieux routier de l’opposition libérale Leonid Gozman.

Comme en écho, un responsable de l’opposition, Dmitri Goudkov, vu précisément comme l’un de ces membres de la jeune garde prête au compromis avec le pouvoir, écrivait de son côté que « sous Vladimir Poutine, les élections et les commissions électorales sont mortes comme institutions. La dernière possibilité qui restait de participer de manière légale à la vie politique a disparu ».

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 15:19

 

 

https://www.ilfattoquotidiano.it/2019/07/28/migranti-la-gregoretti-della-guardia-costiera-con-131-migranti-a-bordo-e-in-porto-ad-augusta-toninelli-ue-risponda/5353898/

 

Le navire de la garde côte italienne dans le port d'Augusta, mais les cent trente et un migrants à bord ne débarquent pas. Danilo Toninelli attend la réponse de l'Union Européenne

Dimanche 28 Juillet 2019 à 3 heures 15 du matin, le navire Gregoretti de la garde côte italienne a accosté au quai de l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans le port d'Augusta, où il est toujours amarré dans l'attente du feu vert pour les cent trente et un migrants sauvés lors de deux opérations distinctes, Jeudi 25 Juillet 2019. Samedi 27 Juillet 2019 en fin de soirée, alors que le bateau était encore au large de Catane, une femme enceinte avait débarqué au huitième mois de grossesse avec son mari et ses deux jeunes enfants, après que les médecins eurent sonné l'alarme pour son état de santé. À présent, l'autorisation de débarquer des autres naufragés est attendue et, à la connaissance du Fatto Quotidiano, le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, est prêt à donner le feu vert Dimanche 28 Juillet ou bien Lundi 29 Juillet 2019. C’est un moyen d'éviter la survenue d'un nouveau cas des dix huit, avec les migrants sauvés et l'équipe de la garde côte prise en otage par le gouvernement.

« Séquestrer à bord du Gregoretti, un navire de guerre amarré dans les eaux intérieures, cent trente et un naufragés est non seulement illégal, mais aussi une cruauté stupide et inutile », a commenté dans un tweet le sénateur Gregorio De Falco, ancien officier de l'autorité portuaire et ancien militant du Mouvement Cinq Etoiles (MCE), expulsé du MCE au mois de décembre 2018.

Dimanche 28 Juillet 2019 dans la matinée, l'appel du ministre des transports du MCE, Danilo Toninelli, a également été lancé, « le Gregoretti s'est amarré Dimanche 28 Juillet 2019 au port d'Augusta, comme il est d'usage pour un navire militaire. Maintenant, c’est à l’Union Européenne de réagir, car la question des migrants concerne tout le continent ». Le gouvernement semble donc suivre la ligne dictée par Matteo Salvini qui, ces jours-ci, a fermement réaffirmé que le ministère de l’intérieur n'autoriserait le débarquement que lorsque la commission européenne aurait donné certaines garanties quant à la prise en charge des cent trente et un migrants, ce qui n'est pas encore fait à l’heure actuelle. Le Palazzo Chigi a envoyé une lettre à Bruxelles pour demander à la commission européenne de coordonner les opérations de relocalisation des migrants.

Des contacts ont été établis avec les pays membres depuis Bruxelles afin de rassembler la volonté d'accueillir les personnes secourues, mais aucune réponse précise n'est encore arrivée.

 

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 18:01

 

 

GILETS JAUNES DU CHER ET DE SEINE ET MARNE

 

Le quotidien Libération écrivait récemment un très long message relatif au mouvement des Gilets Jaunes. Vous trouverez ci-dessous la première partie de ce très long message. Le message est disponible en totalité si vous consultez le site du quotidien Libération à l’adresse ci-dessous.

Bernard Fischer

https://www.liberation.fr/france/2019/07/26/a-la-rencontre-des-derniers-gilets-jaunes_1742352

A la rencontre des derniers Gilets Jaunes

Par Ramsès Kefi et Charles Delouche, envoyés spéciaux de Libération

Vendredi 26 Juillet 2019

Après huit mois de mobilisation sur les ronds-points, Libération est retourné voir des membres du mouvement, qui oscillent entre colère, désillusion et espoir de sursaut.

Ce rond-point de Château-Thierry, dans l’Aisne, a été un chouchou des caméras de télévision. Une cabane, du café et un jeune homme qui a dormi sur zone des semaines durant, alors qu’il avait son toit quelque part dans la ville. Nous l'avions croisé au mois de février 2019, mécanicien abîmé par l’hiver, et il n’envisageait même pas le début d’une alternative. Il resterait là tant que le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) ne serait pas instauré, avec la certitude sincère que plusieurs petites personnes, lui et tous les autres Gilets Jaunes, pouvaient enfin faire plier un très gros, Emmanuel Macron. Le lieu est désormais vide.

La mobilisation des Gilets Jaunes dure depuis plus de huit mois. Mais l’ampleur du tout premier samedi, le Samedi 17 Novembre 2018, deux cent quatre vingt mille personnes sur l’ensemble du territoire, selon le ministère de l'intérieur, n’a jamais été égalée. Au fil des semaines, les épicentres ont bougé, Paris, Rouen, Toulouse, Bordeaux et Bourges, et le gouvernement s’est embourbé dans une crise totale. Les sympathisants du mouvement louent une ébauche de révolution pacifique aux revendications simplissimes. Les prix flambent tandis que les salaires sont congelés. Les détracteurs insistent sur les violences, dont certaines ont fait le tour du monde, Paris, sa Tour Eiffel et son Arc de Triomphe dégustent.

Des images resteront dans l’histoire du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Au mois de janvier 2019, les portes du secrétariat d'état de Benjamin Griveaux sont défoncées au transpalette, alors que, à quelques kilomètres, un boxeur distribue des droites à des gendarmes.

Au sein du mouvement, on rappelle le nombre de blessés qui s’élève à plusieurs milliers, yeux énucléés et mains arrachées. Au mois de décembre 2018, Zineb Redouane, quatre vingt ans, meurt à Marseille, deux jours après avoir reçu en plein visage une grenade lacrymogène alors qu’elle était à sa fenêtre. A Nice, au printemps, Geneviève Legay, militante de soixante treize ans, est blessée lors d’une violente charge.

Dimanche 14 Juillet 2019, plusieurs groupes avaient appelé à marcher sur les Champs-Elysées, pour faire mentir l’impression d’une mobilisation en déprime. La police a répliqué fort. Des figures du mouvement, Eric Drouet, Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, ont été placées en garde à vue pour rébellion et organisation de manifestation illicite et une centaine de manifestants ont été interpellés au cours de la journée.

Depuis l’aube de la mobilisation cet automne, Libération a rencontré et suivi plusieurs Gilets Jaunes. Au début du mois de juillet 2019, nous avons repris la route pour revenir sur deux territoires explorés par à-coups ces derniers mois, la Seine-et-Marne, d’où est partie la première pétition contre la hausse des prix du carburant, et le Cher. Il est arrivé que nos interlocuteurs s’emmêlent avec les temps de l’indicatif. Un coup dans le passé, comme si le rideau était déjà partiellement tombé sur le mouvement, un coup dans le futur, comme si cela ne pouvait avoir de fin.

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 17:40

 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/25/espagne-perdo-sanchez-ne-parvient-pas-a-obtenir-la-confiance-des-deputes_5493385_3210.html

 

Pedro Sanchez ne parvient pas à obtenir la confiance des députés espagnols

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la chambre des députés espagnols pour rester au pouvoir, Jeudi 25 Juillet 2019, faute d’être parvenu à un accord de coalition avec la gauche radicale de Podemos. Le leader du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) a obtenu cent vingt quatre voix pour, cent cinquante cinq voix contre et soixante sept abstentions, dont l'abstention des députés de Podemos.

Le vainqueur des élections législatives du mois d'avril 2019, qui a absolument besoin d’alliances pour rester au pouvoir, a maintenant jusqu’au 23 septembre 2019 pour retenter sa chance, faute de quoi les espagnols devront retourner aux urnes au mois de novembre 2019, pour les quatrièmes élections législatives en quatre ans.

« Je suis très déçu de constater la persistance du blocage parlementaire », avait déclaré Pedro Sanchez devant les députés avant le début du vote de confiance, déplorant qu’un accord avec Podemos pour former le premier gouvernement de coalition d’Espagne depuis la guerre civile, entre 1936 et 1939, n’ait pas été possible. Il s’est ensuite lancé dans une dure série de reproches envers Podemos et son leader Pablo Iglesias, qu’il a accusé d’avoir précipité l’échec des négociations.

Il leur a reproché d’avoir insisté sur les ministères et pas sur le programme, affirmant qu’ils voulaient entrer au gouvernement pour le contrôler. « Vous ne comprenez toujours pas qu’il faut un gouvernement cohérent et en cohésion et qu’il ne faut pas deux gouvernements en un », a-t-il dit.

La chambre lui a refusé la confiance au premier tour Mardi 23 Juillet 2019 où il avait besoin d’une majorité absolue. Pour être investi, il lui suffisait cette fois-ci de recueillir plus de voix positives que de voix négatives au parlement.

Arrivé au pouvoir il y a un an à la faveur d’une motion de censure, Pedro Sanchez devient le premier candidat à échouer à deux reprises à se faire élire président du gouvernement.

Il avait déjà échoué en 2016, la gauche radicale de Podemos refusant de soutenir son accord avec les libéraux de Ciudadanos, ce qui avait provoqué de nouvelles élections, remportées par la droite.

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