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16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 13:51

 

 

http://www.france-palestine.org/Tournee-francaise-d-Ahed-Tamimi-et-sa-famille

 

Tournée française d’Ahed Tamimi et de sa famille

Vendredi 14 Septembre 2018

Ahed Tamimi, ses parents et ses frères, sont en route pour la France.

Ils seront ce week-end à la fête de l’Humanité où ils pourront témoigner de la violence de l’occupation israélienne, de leur résistance et de l’engagement de la jeunesse palestinienne.

Ils pourront ressentir la force de la solidarité internationale.

Ensuite, à l’invitation de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), ils se rendront dans trois villes de France. Ils seront à Nantes, Mardi 18 Septembre 2018. Ils seront à Grenoble, Jeudi 20 Septembre 2018. Ils seront à Nancy, Samedi 22 Septembre 2018.

Nous comptons bien leur réserver partout l’accueil que méritent ces résistants palestiniens.

Notre mobilisation à toutes et à tous aura eu raison de l’arbitraire israélien qui prétendait les priver de leur droit fondamental à se déplacer, à quitter leur pays et à y revenir.

La raison l’aura donc emporté.

Un grand merci à toutes celles et à tous ceux, élus et militants de tous bords, qui se sont mobilisés pour que nos amis palestiniens puissent venir en France témoigner et affirmer leur volonté de vivre libre.

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 17:59

 

 

Un militant des Pussy Riot hospitalisé à Moscou (Reuters)

 

Piotr Verzilov, l'un des quatre membres des Pussy Riot qui ont interrompu la finale de la coupe du monde de football entre la France et la Croatie, Dimanche 15 Juillet 2018 à Moscou, est gravement malade et il a été hospitalisé, ont annoncé sur Twitter des membres du groupe opposé au Kremlin. Ils évoquent la possibilité d'un empoisonnement.

Avec trois jeunes femmes, Piotr Verzilov, trente ans, avait fait irruption sur le terrain du stade Loujniki, sous les yeux de Vladimir Poutine, du président français Emmanuel Macron et de son homologue croate, Kolinda Grabar-Kitarovic.

« Notre ami et notre frère, le camarade Piotr Verzilov, est placé en réanimation. Sa vie est en danger. Nous pensons qu'il a été empoisonné », écrivent les Pussy Riot.

Sergueï Smirnov, rédacteur en chef du site internet d'information Mediazona, dont Piotr Verzilov est le directeur de la publication, s'est montré plus prudent, affirmant qu'on ignorait tout de l'affection dont souffrait l'opposant.

Veronika Nikoulchina, présentée comme la compagne de Piotr Verzilov, a raconté sur le site Meduza que ce dernier avait été conduit en urgence à l'hôpital après avoir commencé à perdre la vue et à ne plus pouvoir marcher ni parler.

Piotr Verzilov et ses trois camarades avaient purgé quinze jours de prison après leur manifestation du stade Loujniki.

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 17:47

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1LU1E3-OFRTP

 

Christophe Castaner adresse une mise en garde aux sénateurs (Reuters)

Le secrétaire d’état aux relations avec le parlement, Christophe Castaner, a mis en garde Vendredi 14 Septembre 2018 à mots couverts la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire d’Alexandre Benalla contre toute visée politique contre d'Emmanuel Macron.

Lors de la conférence de presse de rentrée de la République En Marche (REM), dont il est le délégué général, il est revenu sur les remous créés par la conversation téléphonique entre Emmanuel Macron et le président du sénat, Gérard Larcher, que le chef de l’état aurait invité à garantir les équilibres institutionnels.

« Si certains pensent qu’ils peuvent s’arroger un pouvoir de destitution du président de la république, ils sont eux-mêmes des menaces pour la république », a dit Christophe Castaner.

Il a rappelé le principe de la constitution qui donne au parlement la mission de « contrôler non pas l’exécutif au sens large, mais le gouvernement. Une commission d’enquête qui aurait des ambitions politiques, qui ferait de la politique et qui penserait qu’elle peut jouer de ses fonctions de contrôle du gouvernement pour faire tomber un président de la république commettrait une faute constitutionnelle », a ajouté le ministre.

Ces propos ont été commentés sur Facebook par le leader du Mouvement de la France Insoumise (MFI), Jean-Luc Mélenchon, pour qui « le bras de fer d’Emmanuel Macron, de Christophe Castaner et d’Alexandre Benalla contre le sénat est du jamais vu. En exportant sa crise d’autorité, l’exécutif l’amplifie et déstabilise les institutions », ajoute le député des Bouches-du-Rhône.

L’élu socialiste des Landes Boris Vallaud estime pour sa part que l’appel passé Mardi 11 Septembre 2018 par le président de la république au président du sénat, « pour lui dire son mécontentement, représente une introduction dans le pouvoir législatif. Il aurait du s’abstenir », a-t-il déclaré sur La Chaîne Parlementaire (LCP).

L’ancien collaborateur de l’Elysée Alexandre Benalla sera entendu Mercredi 19 Septembre 2018 par la commission d’enquête sénatoriale créée cet été après la diffusion d’une vidéo le montrant en train de violenter des manifestants le premier mai 2018.

La commission a repris ses travaux, Mercredi 12 Septembre 2018, auditionnant notamment un des policiers mis en examen dans l’affaire, qui a suscité une tempête politique.

Après avoir fait savoir qu’il entendait réserver ses premières déclarations à la justice, Vendredi 28 Septembre 2018, Alexandre Benalla a fait volte-face, Mardi 11 Septembre 2018, déclarant être contraint à une audition devant le sénat.

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 17:31

 

 

http://www.liberation.fr/planete/2018/09/14/les-soutiens-d-oleg-sentsov-lancent-une-chaine-illimitee-de-grevistes-de-la-faim_1678480

 

Les soutiens d'Oleg Sentsov lancent une chaîne illimitée de grévistes de la faim

Par Veronika Dorman

A partir du Vendredi 14 Septembre 2018 et à l'initiative d'un collectif de cinéastes et d'intellectuels français, des personnalités se relaieront tous les jours devant l'ambassade de Russie à Paris, pour réclamer la libération du réalisateur ukrainien dans un état critique.

Vendredi 14 Septembre 2018, Oleg Sentsov entame son cent vingt quatrième jour de grève de la faim dans un état critique, selon son avocat. Le réalisateur ukrainien, qui réclame la libération de soixante dix prisonniers politiques ukrainiens qui croupissent dans les prisons russes, ne s’alimente plus depuis le 14 mai 2018. Lui-même purge une peine de vingt ans de prison, condamné en 2015 pour terrorisme et accusé par les autorités russes d’avoir tenté d’organiser des attentats dans sa Crimée natale. En 2014, il avait ouvertement soutenu le mouvement de la place Maidan à Kiev et il avait dénoncé avec virulence la mainmise russe sur la péninsule ukrainienne. Mais l’accusation de terrorisme et trafic d’armes a été bâtie sur les témoignages de complices obtenus sous la pression, y compris physique.

Depuis son incarcération, acteurs et réalisateurs, écrivains et journalistes, russes et étrangers, demandent régulièrement sa libération. Le président Emmanuel Macron a abordé plusieurs fois la question avec Vladimir Poutine, en vain. Vendredi 14 Septembre 2018, un collectif de cinéastes et d'intellectuels français, coordonnés par Christophe Ruggia, co-président de la Société des Réalisateurs de Films (SRF), se mobilise dans le cadre d’une nouvelle initiative, une chaîne illimitée de grévistes de la faim qui se relaieront jusqu’à la libération d’Oleg Sentsov et des autres prisonniers politiques ukrainiens emprisonnés en Russie.

A cet effet, une tente plantée dans un square en face de l’ambassade de Russie, boulevard Lannes, dans le seizième arrondissement de Paris, accueillera tous les jours une personnalité qui prendra le poste à 9 heures du matin et qui passera le flambeau vingt-quatre heures plus tard.

La chaîne est lancée par l’ancienne garde des sceaux, Christiane Taubira. Après une brève conférence de presse, elle entamera son jeûne. Elle avait déjà pris la parole pour demander la libération d'Oleg Sentsov et des autres prisonniers politiques ukrainiens, au moment où débutait la coupe du monde de football en Russie.

Plusieurs dizaines de personnes, réalisateurs, comédiens, philosophes, politiques et écrivains, dont les noms ne seront pas révélés par avance, pour entretenir le suspense, ont l’intention de participer à la mobilisation.

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 17:17

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1LU2J7-OFRTP

 

Deux anciens skinheads lourdement condamnés pour la mort de Clément Méric (Reuters)

La cour d’assises de Paris a lourdement condamné Vendredi 14 Septembre 2018 à des peines de prison ferme deux anciens skinheads pour la mort en 2013 du jeune militant antifasciste Clément Méric, à l'issue d'un procès qui a aussi été celui des dérives de l'extrême droite.

Après presque neuf heures de délibération, la cour d’assises a reconnu Esteban Morillo, vingt cinq ans, coupable de violences volontaires ayant entraîné la mort, en réunion et avec une arme, en l’occurrence un coup de poing américain. Elle l’a condamné à onze ans de prison.

La cour a reconnu coupable des mêmes faits Samuel Dufour, un boulanger de vingt cinq ans, et elle l’a condamné à sept ans de prison, bien qu’il ait nié avoir frappé Clément Méric.

Le plus âgé des trois prévenus, Alexandre Eyraud, vingt huit ans, éducateur canin et auto-entrepreneur, également présent lors des faits du 5 juin 2013, a en revanche été acquitté.

Le 5 juin 2013, la rencontre fortuite d’un petit groupe de militants antifascistes et de skinheads proches du mouvement d’extrême droite Troisième Voie lors d’une vente privée de vêtements dans le quartier des grands magasins, à Paris, avait tourné à l’affrontement de rue, aussi bref que violent.

Frappé à plusieurs reprises au visage, Clément Méric, étudiant en sciences politiques de dix huit ans originaire de Brest, s’était effondré. Ce jeune homme frêle soigné pour une leucémie était décédé le 6 juin 2013 des suites d’une hémorragie cérébrale.

L’avocat général avait requis douze ans de prison pour Esteban Morillo, sept ans de prison pour Samuel Dufour et quatre ans de prison dont deux ans de prison avec sursis pour Alexandre Eyraud.

Les avocats des deux premiers ont dénoncé la lourdeur des peines finalement infligées et annoncé qu’ils feraient appel.

Patrick Maisonneuve, avocat d’Esteban Morillo, a aussi reproché à la cour d’assises d’avoir retenu le fait aggravant que constitue l’utilisation d’une arme.

« Nous sommes en désaccord total avec cette analyse. Il ne ressortait absolument ni du dossier ni des débats que l’on pouvait raisonnablement confirmer qu’il y avait eu utilisation d’un coup de poing américain », a-t-il déclaré à la presse.

Esteban Morillo a reconnu avoir porté deux coups à Clément Méric mais il a nié avoir utilisé un coup de poing américain.

L’avocat de Samuel Dufour, Julien Fresnault, a pour sa part réaffirmé sa certitude que son client n’avait pas frappé Clément Méric. « La cour d’assises a retenu une scène unique de violence. A notre sens, c’est une mauvaise analyse », a-t-il déclaré.

« Au regard du caractère médiatique de cette affaire, je pense que la remise en liberté de Samuel Dufour Vendredi 14 Septembre 2018 aurait pu choquer », a-t-il cependant admis, tout en jugeant que la peine infligée à son client était complètement disproportionnée.

Les deux condamnés ont déjà fait de la détention provisoire, un an pour Samuel Dufour et quinze mois pour Esteban Morillo, qui a banni de sa mise tout ce qui rappellerait son passé skinhead et qui était chef d’équipe dans une entreprise de nettoyage jusqu’à son licenciement la veille du procès.

Les trois prévenus, dont les avocats jurent qu’ils ont rompu avec leurs fréquentations de 2013, avaient adressé leurs regrets à la famille de Clément Méric avant que le jury ne délibère.

Samuel Dufour s’est effondré en larmes à l’énoncé du verdict. Les deux condamnés, qui comparaissaient libres, ont été aussitôt menottés et pris en charge par des gendarmes.

Les parents de Clément Méric se sont dit satisfaits par le déroulement et l’issue du procès. Pour Paul-Henri Méric, le père, la cour a établi des responsabilités.

« Il y a eu des agresseurs et il y a eu des agressés, ils ne sont pas renvoyés dos à dos, contrairement à ce qui a été trop souvent fait pendant ces cinq dernières années », a-t-il dit.

« L’incarcération, ce n’est jamais une victoire », a cependant dit son épouse, Agnès Méric, « ce qui importe c’est de continuer à lutter contre ce qui fait le terreau de l’extrême droite, les inégalités, le déficit d’éducation et le manque de solidarité ».

Quant à leur avocat, Christian Saint-Palais, il s’est dit soulagé que la cour d’assises n’ait pas été dupe de la défense des prévenus et qu’elle ait démontré qu’ils étaient passés à l’acte parce qu’ils étaient nourris d’idéologie néo nazie.

La mort de Clément Méric avait suscité une vive émotion et des manifestations dénonçant la violence de l’extrême droite. Le gouvernement socialiste de l’époque avait dissous le mouvement Troisième Voie et deux autres organisations d’ultra-droite, l’Oeuvre Française et les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR).

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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 17:11

 

 

https://www.mediapart.fr/journal/france/070718/toulouse-l-etudiant-blesse-s-inquiete-des-zones-d-ombre-de-l-enquete

 

L'étudiant blessé à Toulouse s’inquiète des zones d’ombre de l’enquête

Par Emmanuel Riondé

Blessé par une grenade de désencerclement lors d’une opération faisant suite à l’expulsion de l'université du Mirail au printemps 2018, Guilhèm, étudiant, attend toujours les conclusions des enquêtes. Ses avocates réclament le désarmement de la police du quotidien.

La vie de Guilhèm, vingt quatre ans, a basculé le 9 mai 2018, lors d'une intervention policière consécutive à l'évacuation de l'université de Toulouse. Presque deux mois après les faits, le jeune homme tenait, Vendredi 6 Juillet 2018, une conférence de presse en compagnie de ses avocates, Claire Dujardin et Sara Khoury. Il a livré son récit de l'explosion d'une grenade de désencerclement qui, le 9 mai 2018, l'aurait blessé, à proximité de la gare de Toulouse Matabiau.

Les derniers étudiants occupant l'université du Mirail venaient d'être évacués à la suite d'une opération policière mettant un terme à un mouvement de grève et d'occupation long de plusieurs mois. « Nous étions un groupe d’étudiants pacifiques, chassés de l’université, et nous nous dirigions vers un local de la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF), à l’invitation de cheminots », témoigne Guilhèm, la voix encore fragile, assis entre ses deux avocates, « nous nous sommes fait encercler par des policiers et, alors que je tournais le dos, j’ai été attrapé par derrière, tiré par les cheveux et maintenu par les deux bras. Quelqu’un est venu par derrière écraser ma gorge. Plus que la violence des paroles, ce qui m’a perturbé à ce moment-là, c’est que je n’arrivais plus à respirer. J’ai essayé de me dégager de l’étreinte, mais j’ai pris au moins cinq coups de poing assez violents sur le front. À ce moment-là, j’ai les deux mains maintenues et je suis dénué de toute défense. Et là, il y a quelque chose qui a arrêté tout cela, une explosion qui m’a semblé énorme et qui m’a fait très mal à l’intérieur de moi, comme si je m’étais pris une balle ». C'est en fait une grenade de désencerclement qui vient d'exploser près de lui.

D'abord amené en Garde A Vue (GAV), il est rapidement transféré aux urgences où il va être menotté, selon son récit, jusqu'à ce que les policiers soient contraints de lui ôter les bracelets afin qu'il puisse passer un scanner. Bilan, plusieurs jours d'hospitalisation, un hémo pneumo thorax, le poumon gauche décollé de la plèvre et soixante dix centilitres de sang et de l'air écoulé entre les deux, des brûlures au second degré sur les bras et dans le dos, un hématome à l'intérieur du larynx et des douleurs pendant plus d'un mois.

Une vidéo de l'interpellation qui a causé ces lésions a été diffusée dès le premier juin 2018 sur le site Lundi Matin. On y voit aussi les policiers faire un usage abondant des gaz lacrymogènes. Au lendemain de l'opération, une version a circulé, selon laquelle deux policiers avaient aussi été blessés légèrement dans l'explosion de la grenade. Mais depuis, aucune précision n'a été donnée pour confirmer cette version.

À ce stade, deux enquêtes ont été confiées à la sûreté départementale du département de la Haute Garonne, l'une portant sur l'auteur des coups et l'autre visant Guilhèm pour d'éventuels faits de dégradations, selon une version de source policière relayée le 10 mai 2018 par la Dépêche du Midi et démentie par l'intéressé, l'étudiant aurait été interpellé par des forces de police après avoir détérioré une caméra dans le métro. Une troisième enquête a été confiée à l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) et le parquet toulousain, joint par Mediapart, Samedi 7 Juillet 2018, a fait savoir qu'il attendait les conclusions de l'enquête de l’IGPN pour se prononcer sur le fond.

Du côté de Guilhèm, ses avocates s'étonnent des nombreuses zones d'ombre du dossier, « au vu des rares éléments disponibles, nous n’étions pas dans un cadre qui, légalement, permettait l’usage d’une telle arme », note Sara Khoury qui s'interroge, « pourquoi le policier, porteur ou lanceur de la grenade, n’a-t-il pas été mis en examen ». La thèse d'une explosion accidentelle de la grenade, mise en avant par les autorités, est battue en brèche. « Une grenade qui serait tombée de la poche d’un policier et qui se serait dégoupillée toute seule, c’est un peu étrange », note Sara Khoury.

Quand bien même il s'agirait d'un accident, « les forces de l’ordre sont censées maîtriser leurs armes », ajoute Guilhèm pour qui « dans les deux cas, accident ou pas, c’est aussi grave ».

Pour ses avocates, l'affaire doit être replacée dans un cadre plus large. « Nous avons tous en tête la mort d’Adama Traoré, mort étouffé lors d’une interpellation violente », souligne Claire Dujardin, « en France, les opérations de maintien de l’ordre sont plus dangereuses que dans d’autres pays d’Europe ». « Mais l’état assume complètement le fait que, lors d’une intervention policière, il y ait des morts, des blessés et des personnes qui sont mutilées », déplore sa collègue, faisant référence au rapport de l'IGPN du 26 juin 2018 qui recense les blessés et tués en France lors d'interventions policières. Pour les deux femmes, « l’état doit désarmer la police ». « Nous ne parlons pas des opérations contre les terroristes. Nous parlons du quotidien », précise Claire Dujardin.

Aujourd'hui, Guilhèm n'a plus de douleurs physiques liées à son interpellation. Mais le simple fait de croiser des voitures de police ou de voir clignoter des gyrophares, assure-t-il, lui est encore difficile.

« J’ai été sidéré par ce qui s’est passé. Je mesure un mètre et soixante dix centimètres pour cinquante kilogrammes et je n’ai à aucun moment fait preuve de violence. Qu’est-ce qui explique l’usage d’une arme contre moi ». Par une sinistre concordance des temps, le comité Vérité et Justice du département de la Haute Garonne appelait Samedi 7 Juillet 2018 à 17 heures à un rassemblement après la mort d'un jeune, dans le quartier de Breil-Malville à Nantes, « en soutien aux victimes, à leurs proches et aux révoltes ».

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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 16:47

 

 

Les deux suspects russes de l’affaire de l’empoisonnement de Sergueï Skripal nient toute implication (Reuters)

 

Deux hommes sont apparus Jeudi 13 Septembre 2018 à la télévision de l’état russe pour démentir toute implication dans l'empoisonnement de l'ancien agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille au mois de mars 2018 dans le sud de l'Angleterre, expliquant s'être rendus en touristes à Londres, puis à Salisbury pour visiter sa célèbre cathédrale.

La justice britannique a inculpé la semaine dernière deux russes qu'elle accuse d'être des agents du service de renseignement militaire russe (GRU), agissant sous les noms d'emprunt d'Alexandre Petrov et de Rouslan Bochirov.

Deux hommes ressemblant aux suspects, filmés par une caméra de surveillance à Salisbury, ont accordé une interview à la chaîne publique Russia Today pour nier toute participation à la tentative d'assassinat de Sergueï Skripal, à l'origine d'une grave crise diplomatique entre Moscou et les pays occidentaux.

Les deux hommes, qui démentent dans l'interview être des agents du GRU, se présentent comme des hommes d'affaires qui voulaient se payer un peu de bon temps en Angleterre. Ils ont expliqué qu'ils n'étaient restés qu'une heure à Salisbury en raison du mauvais temps et parce que leurs vêtements étaient trempés.

« Nos amis nous avaient suggéré depuis longtemps de visiter cette ville merveilleuse », a dit Rouslan Bochirov à propos de la localité du sud de l'Angleterre.

« Cette cathédrale est célèbre non seulement en Europe mais dans le monde entier, notamment pour sa flèche de cent vingt trois mètres et pour son horloge, la plus ancienne au monde qui fonctionne encore », a-t-il expliqué. Ils admettent qu'il est possible qu'ils se soient approchés sans le savoir de la maison de Sergueï Skripal.

Ils voient comme une coïncidence fantastique le fait qu'ils aient été à Salisbury ce jour-là et ils estiment qu'ils devraient recevoir des excuses si les véritables responsables de cet empoisonnement sont un jour connus.

Aucune question ne leur a été posée sur les traces de Novitchok, l'agent toxique utilisé contre Sergueï Skripal, que la police britannique dit avoir détectées dans leur chambre d'hôtel à Londres.

Le porte-parole de la première ministre britannique Theresa May a estimé que les explications des deux hommes étaient une insulte à l'intelligence du public et qu'elles étaient gravement offensantes pour les victimes.

Pour Londres, il est clair que les deux hommes sont des agents du GRU. « Le gouvernement britannique est très clair, ces hommes sont des officiers du GRU qui ont utilisé dans les rues de notre pays une arme chimique illégale et terriblement toxique », a dit une autre porte-parole du gouvernement britannique.

« Nous n'avons cessé de demander à la Russie de dire ce qui s'était passé au mois de mars 2018 à Salisbury. Aujourd'hui, comme nous l'avons vu tout à l'heure, on nous répond par de l'enfumage et des mensonges », a-t-elle ajouté.

Le député de Salisbury John Glen a également jugé que les déclarations des deux hommes n'étaient pas crédibles et qu’elles ne concordaient pas avec les renseignements recueillis par les autorités britanniques.

Mercredi 12 Septembre 2018, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les deux hommes mis en cause par Londres avaient été identifiés et que rien de criminel les concernant n'avait été relevé. Il avait souhaité qu'ils s'expriment publiquement.

Selon le chef de l'antiterrorisme britannique, Neil Basu, les deux suspects sont arrivés en Grande-Bretagne le 2 mars 2018 à bord d'un vol Aeroflot en provenance de Moscou et ils en sont repartis le 4 mars 2018, quelques heures après la découverte de Sergueï Skripal et d’Ioulia Skripal, inconscients, sur un banc public de Salisbury.

L'affaire de l’empoisonnement de Sergueï Skripal a gravement envenimé des relations déjà tendues entre Londres et Moscou et elle a conduit à l'expulsion massive et réciproque de diplomates occidentaux et russes au printemps 2018.

Sergueï Skripal et Ioulia Skripal ont survécu mais, au mois de juillet 2018, une citoyenne britannique, Dawn Sturgess, est morte après avoir trouvé à Amesbury, près de Salisbury, un petit flacon de parfum Nina Ricci qui, en fait, contenait du Novitchok, l'agent toxique déjà utilisé contre l'ancien agent double et sa fille.

Le compagnon de Dawn Sturgess, Charlie Rowley, est lui aussi tombé malade. Pour les enquêteurs britanniques, il ne fait aucun doute que les deux incidents sont liés.

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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 16:22

 

 

https://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-idlib-un/more-than-30000-displaced-in-syrias-idlib-in-latest-offensive-u-n-idUSKCN1LQ1PC

 

Plus de trente mille personnes déplacées à Idlib en Syrie depuis le début de la dernière offensive (Reuters)

Plus de trente mille personnes ont fui leur foyer dans le nord-ouest de la Syrie depuis que le gouvernement syrien et les forces alliées ont repris leurs bombardements aériens et terrestres la semaine dernière, a dit Lundi 10 Septembre 2018 l'Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

L'OCHA a déclaré qu'une attaque militaire totale contre le dernier fief majeur de l'opposition active au président Bachar al-Assad pourrait provoquer la fuite de huit cent mille personnes. Le chef de l'OCHA, Mark Lowcock, a averti que cela risquait de provoquer la pire catastrophe humanitaire du vingt et unième siècle.

Le gouvernement syrien, soutenu par la Russie et l’Iran, prépare une attaque de grande envergure contre les rebelles pour récupérer Idlib et les zones adjacentes du nord-ouest de la Syrie.

Les avions de guerre russes et syriens ont repris leur campagne de bombardements la semaine dernière et les présidents turcs, iraniens et russes, n’ont pas réussi Vendredi 7 Septembre 2018 à se mettre d’accord sur un cessez-le-feu qui empêcherait l’offensive.

Le porte-parole de l’OCHA, David Swanson, a déclaré à Reuters que, Dimanche 9 Septembre 2018, trente mille cinq cent quarante deux personnes avaient été déplacées dans le nord-ouest de la Syrie.

Environ trois millions de personnes vivent dans la zone contrôlée par l'opposition, qui comprend la majeure partie de la province d'Idlib et de petites parties adjacentes des provinces de Lattaquié, Hama et Alep. Environ la moitié d'entre elles sont déjà des personnes déplacées en provenance d'autres régions de Syrie.

« Nous nous préparons très activement à l'éventualité que les civils se déplacent en grand nombre dans de multiples directions », a déclaré Mark Lowcock, le chef de l’OCHA, lors d'un point de presse à Genève.

« Il faut trouver des moyens de résoudre ce problème qui ne transforme pas les prochains mois à Idlib en la pire catastrophe humanitaire avec le plus grand nombre de victimes du vingt et unième siècle », a-t-il déclaré.

David Swanson a déclaré que, depuis le sommet du Vendredi 7 Septembre 2018, les attaques au mortier et à la roquette avaient augmenté, en particulier dans la campagne d’Hama au nord et dans les zones rurales du sud de la province d’Idlib.

Il a déclaré que quarante sept pour cent des personnes déplacées ont déménagé dans des camps, vingt neuf pour cent sont restées dans des familles, quatorze pour cent se sont installées dans des camps informels et dix pour cent se sont installées dans des logements loués.

Abu al Baraa al Hamawi, un chef des rebelles du nord d’Hama, a déclaré qu'environ quatre vingt quinze pour cent de la population avaient quitté plusieurs villages de la province d’Hama, dans le nord et l'ouest du pays, au cours des trois derniers jours.

Plus de cinq cent mille personnes ont été tuées et onze millions de personnes ont déjà été forcées de fuir leur foyer dans la guerre qui a éclaté il y a sept ans en Syrie.

Christy Delafield, de Mercy Corps, l'une des plus grandes organisations fournissant de l'aide en Syrie, a déclaré qu'il était difficile pour les travailleurs humanitaires et les communautés de suivre les déplacements.

« Il y a un manque de capacité de stockage de l'eau dans de nombreuses régions où nous opérons, avec seulement deux ou trois jours d'eau disponible pour les civils », a-t-elle déclaré à Reuters, « les points de passage le long des lignes de front entre le gouvernement et les zones contrôlées par l'opposition ont été fermés et, par conséquent, les prix des denrées alimentaires ont considérablement augmenté ».

L’opposition accuse la Russie et ses alliés de frapper les hôpitaux et les centres de défense civile pour forcer les rebelles à se rendre, comme dans les offensives militaires antérieures à grande échelle.

La Russie a déclaré qu'elle souhaitait que tous les militants soient chassés d'Idlib, qu'elle évite les civils et qu’elle ne cible que les groupes radicaux inspirés par al Qaïda.

L'Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH) a déclaré que les bombardements contre les rebelles Lundi 10 Septembre 2018 avaient frappé l'aéroport militaire d’Hama et un autre complexe militaire situé à proximité du territoire contrôlé par le gouvernement.

L’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, a entamé Lundi 10 Septembre 2018 deux journées de discussions à Genève avec de hauts responsables russes, iraniens et turcs, pour former un comité constitutionnel en Syrie, mais qui devrait être éclipsé par la crise d'Idlib.

Téhéran et Moscou ont aidé Bachar al Assad à changer le cours de la guerre contre un éventail d’opposants allant des rebelles soutenus par l’occident aux militants islamistes. La Turquie est l’un des principaux partisans de l’opposition, elle a des troupes dans le pays et elle a érigé douze postes d’observation autour d’Idlib, tenus par les rebelles.

Le ministre turc de la défense, Hulusi Akar, aurait déclaré Lundi 10 Septembre 2018 à la chaîne de télévision turque NTV que les attaques aériennes et terrestres contre Idlib devaient cesser et qu'un cessez-le-feu devait être établi.

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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 16:14

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1LT1Q6-OFRTP

 

Contacté par Emmanuel Macron, Gérard Larcher défend la souveraineté du sénat (Reuters)

Emmanuel Macron a appelé Mardi 11 Septembre 2018 Gérard Larcher à la veille de la reprise des auditions de la commission des lois du sénat dans l’affaire d'Alexandre Benalla, a-t-on confirmé Jeudi 13 Septembre 2018 dans l’entourage du président de la haute assemblée.

Selon l’Observateur, qui a révélé cet appel téléphonique, le chef de l’état a invité Gérard Larcher à garantir les équilibres institutionnels, critiquant en filigrane le travail de la commission constituée en commission d’enquête dirigée par Philippe Bas, sénateur des Républicains.

De nombreux élus de la majorité de la République En Marche (REM) accusent Philippe Bas d’instrumentaliser ce dossier judiciaire, jugé mineur, à des fins politiques pour atteindre Emmanuel Macron.

La commission, qui veut entendre Alexandre Benalla, a repris ses travaux, Mercredi 12 Septembre 2018, auditionnant notamment un des policiers mis en examen dans l’affaire. Après avoir fait savoir qu’il entendait réserver ses premières déclarations à la justice, Vendredi 28 Septembre 2018, Alexandre Benalla a fait volte-face, Mardi 11 Septembre 2018, déclarant être contraint à une audition devant le sénat.

Il a qualifié sur France Inter les sénateurs de « petites personnes, qui n’ont aucun droit et aucun respect pour la république française et la démocratie » et il a décrit Philippe Bas comme un « petit marquis ».

Au lendemain de l’appel du président de la république, le président de la chambre haute a fustigé, Mercredi 12 Septembre 2018 sur La Chaîne Info (LCI), des propos déplacés et offensants contre les sénateurs de la part d’Alexandre Benalla et il s’est posé en défenseur de l’institution.

« Je ne laisserai pas insulter l’institution qu’est le sénat », a-t-il dit, « la commission est totalement souveraine, c’est elle qui écoutera, qui entendra et qui décidera ».

Dans son entourage, on confirme l’appel du chef de l’état, tout en précisant que « Gérard Larcher a pour habitude de ne jamais livrer la teneur de ses conversations avec le président ». L’Elysée s’est pour sa part refusé à tout commentaire.

Pour le sénateur socialiste Rachid Temal, l’appel présidentiel est le signe d’une pression coupable contre le pouvoir législatif. « Je condamne cette volonté d’Emmanuel Macron de ne pas respecter la séparation des pouvoirs et de faire pression », a-t-il dit à Reuters, « la macronie semble en transe avec cette convocation d’Alexandre Benalla ».

La ministre de la justice, Nicole Belloubet, avait justifié en début de semaine le refus d’audition d’Alexandre Benalla, estimant que, au nom de la séparation des pouvoirs, il ne devait « pas y avoir d’interférence entre une commission d’enquête parlementaire et une information judiciaire ».

Ces propos lui ont attiré de vives répliques des sénateurs et d’autres élus de l’opposition, qui accusent la ministre de se poser en conseil juridique d’Alexandre Benalla. Le Syndicat de la Magistrature avait déploré pour sa part une contradiction polémique.

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 18:24

 

 

http://www.liberation.fr/france/2018/09/13/immigration-melenchon-prend-ses-distances-avec-son-porte-parole_1678530

 

Jean Luc Mélenchon prend ses distances avec son porte-parole

Par Rachid Laïreche

Le leader du Mouvement de la France Insoumise (MFI) a désavoué publiquement Djordje Kuzmanovic qui a notamment dit que, sur la question migratoire, la bonne conscience de gauche empêche de réfléchir.

Le sujet de l'immigration plane au-dessus de la tête du MFI. Une question tombe à chaque fois qu’une tête d’affiche s’installe face à un journaliste. Le chef de bande, Jean-Luc Mélenchon, tente de se sortir du piège. Il n’aime pas se faire imposer les sujets. Il refuse d’en faire le thème phare des élections européennes. Le député des Bouches-du-Rhône préfère bousculer Emmanuel Macron, brutaliser les traités européens et vanter sa politique écologique.

Afin d’éviter les polémiques, Jean-Luc Mélenchon, qui drague ouvertement l’aile gauche du Parti Socialiste, serre les rangs. Tout le monde derrière la ligne. Sur l'immigration, il dit que « personne ne part par plaisir, l’exil est une souffrance ». Le tribun, qui s’oppose à la liberté d’installation et qui accuse le patronat de faire baisser les salaires en embauchant les migrants, défend d’une part une politique raisonnable, la France ne peut pas accueillir tout le monde, et il défend d'autre part un devoir d’humanité indispensable. Une ligne qui crispe la gauche. Beaucoup accusent le MFI de jouer à un jeu dangereux, surfer sur la droite dure, voire extrême, pour élargir sa base électorale aux « fâchés mais pas faschistes ».

Les accusations de dérive nationaliste filent des boutons à Jean-Luc Mélenchon. Il tente de s’en défaire. Mais elles résistent. Mercredi 12 Septembre 2018, il a fait un geste en direction des mauvaises langues, comme les appelle un député insoumis. Il a désavoué publiquement l’un de ses porte-parole, Djordje Kuzmanovic. Dans un entretien à l’Observateur, l’insoumis patriote défend le discours de Sahra Wagenknecht, la députée allemande de Die Linke qui vient de lancer son nouveau mouvement, Aufstehen, qui crée la polémique, elle cogne sur la naïveté de la gauche, l’ouverture des frontières et la politique migratoire d’Angela Merkel.

Dans les colonnes de l’Observateur, Djordje Kuzmanovic fait plus que la défendre. Il la paraphrase, « sur la question migratoire, en particulier, la bonne conscience de gauche empêche de réfléchir concrètement à la façon de ralentir, voire d’assécher les flux migratoires, qui risquent de s’accentuer encore du fait des catastrophes climatiques. Plutôt que de répéter, naïvement, qu’il faut accueillir tout le monde, il s’agit d’aller à l’encontre des politiques ultra libérales, ce que la sociale démocratie a renoncé à faire ».

Après la diffusion de l’interview, la polémique s’est invitée sur les réseaux sociaux. Des militants insoumis, des communistes et des socialistes, les mots de Djordje Kuzmanovic, candidat du MFI dans le Nord lors des dernières élections législatives, on fait couler de l’encre. Jean-Luc Mélenchon a également reçu quelques messages d’élus insoumis inquiets.

Et le tribun a frappé. Il a contacté l’Observateur afin de faire ajouter en bas de l’interview que « le point de vue que Djordje Kuzmanovic exprime sur l’immigration est strictement personnel. Il engage des polémiques qui ne sont pas les miennes ».

Dans les colonnes du Monde, le porte-parole se dit surpris, « à l’exception de la première question sur la hiérarchisation des luttes, ce que je dis sur l’immigration a été la ligne de Jean-Luc Mélenchon ».

Peut-être ou peut être pas, mais le leader du MFI a décidé d’éteindre la polémique et de laisser seul Djordje Kuzmanovic face à ses mots. Contacté par Libération, un élu nous explique que Jean Luc Mélenchon a bien réagi, « c'est un soulagement pour beaucoup. A quelques mois des élections européennes, alors que le MFI tente de rassembler autour de son projet, ce n’était pas le moment de se perdre avec une polémique qui ne concerne qu’une seule personne ». Reste une question, combien de personnes à l'intérieur du MFI partagent la ligne de Djordje Kuzmanovic ?

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