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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 19:18

 

 

http://www.revolutionpermanente.fr/Migrants-Macron-reprend-les-critiques-de-l-extreme-droite-envers-les-ONGs

 

Emmanuel Macron reprend les critiques de l’extrême-droite contre les Organisations Non Gouvernementales (ONG)

Après l’affaire de l’Aquarius, refusé par l’Italie et Malte, et finalement accueilli par l’Espagne, c’est au tour du bateau de l’ONG allemande Lifeline de voguer depuis six jours en mer avec à son bord deux cent trente trois migrants. Sous pression, Emmanuel Macron a accepté d’accueillir une partie des réfugiés, mais il s’est surtout illustré en reprenant les critiques de l’extrême-droite italienne en fustigeant les ONG de faire le jeu des passeurs.

La réplique est illustre. En dénonçant Mercredi 27 Juin 2018 les ONG venant au secours des migrants de faire le jeu des passeurs, Emmanuel Macron a passé un nouveau cap à droite. Car ces propos sont directement repris de son homologue italien, Matteo Salvini, leader de l’organisation d’extrême-droite de la Ligue du Nord, devenu ministre italien de l'intérieur à la suite des élections générales italiennes de 2018.

En effet, après l’épisode de l’Aquarius, Emmanuel Macron a été mis sous pression. Le ministre italien, hostile à l’accueil des migrants, avait dénoncé la posture française qui refuse l’accueil tout en renvoyant la balle à ses partenaires. En refusant d’accueillir les réfugiés de l’Aquarius, Emmanuel Macron a creusé un peu plus le fossé avec une partie de sa majorité et de son électorat de centre-gauche. Les masques sont tombés.

Dans l’affaire du Lifeline, sous pression, il a donc accepté d’accueillir une partie des réfugiés tout en dénonçant, en même temps, les pratiques des ONG en Méditerranée. De nouveau un coup à droite pour redresser la barre et s’éviter la sanction du camp de l’électorat conservateur sur lequel il compte désormais s’appuyer. Les acrobaties politiques du candidat élu face à l’extrême-droite sont de plus en plus visibles et risibles. La crise de l’accueil qui pousse les états membres de l’Union Européenne à se renvoyer la balle met à jour le vrai visage des dirigeants politiques. De l’extrême-droite populiste et xénophobe de Matteo Salvini à Emmanuel Macron ou Angela Merkel, les différences concernant la politique migratoire s’expriment beaucoup plus sur la forme que sur le fond.

Piqués par ses déclarations, quatre organisations humanitaires françaises, Amnesty International France, le Comité Inter Mouvements Auprès Des Evacués (CIMADE), Médecins Sans Frontières (MSF) et Médecins Du Monde (MDM), ont demandé un rendez vous collectif auprès du président de la république française.

« En prétendant que les ONG font le jeu des trafiquants, le président de la république porte une atteinte inédite à l’action de la société civile », ont-elles déclaré dans leur communiqué. Pour elles, ces déclarations « marquent une étape supplémentaire dans le cynisme et l’hypocrisie de la politique migratoire française mais aussi européenne ». Après la loi asile et immigration, cette nouvelle crise politique autour des questions migratoires fait éclater la logique du « en même temps » et elle révèle les contradictions de la macronie.

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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 19:05

 

 

Le Lifeline est arrivé à La Valette avec deux cent trente quatre migrants à son bord (Reuters)

 

Le navire humanitaire Lifeline, avec deux cent trente quatre migrants à son bord, est arrivé Mercredi 27 Juin 2018 en début de soirée dans le port de La Valette, à Malte, après avoir croisé pendant six jours dans les eaux internationales à la suite du refus de l'Italie de l'accueillir.

« Nous sommes très fiers que l'équipage ait sauvé deux cent trente quatre personnes », a déclaré un porte-parole de l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) allemande Mission Lifeline, Axel Steier, tout en remerciant les autorités maltaises d'avoir accepté d'accueillir le navire.

Le premier ministre maltais avait annoncé plus tôt que le Lifeline serait autorisé à débarquer dans le port de La Valette.

« Il sera autorisé à entrer dans un port maltais où débuteront immédiatement les procédures d'identification et de demandes d'asile, ainsi que la répartition des migrants entre les pays qui se sont proposés pour les accueillir », a déclaré Joseph Muscat.

« Le gouvernement maltais a été en première ligne pour parvenir à une solution avant qu'on en arrive à une crise humanitaire », a poursuivi le premier ministre maltais, soulignant que rien n'obligeait son pays à accueillir le Lifeline.

Sept pays en plus de Malte ont proposé de recueillir certains de ces migrants, a-t-il ajouté.

Il s'agit de l'Italie, de l'Irlande, de la France, du Portugal, du Luxembourg, de la Belgique et des Pays-Bas, qui ont offert leur coopération pour trouver une solution européenne, ont précisé les services du premier ministre maltais.

Le navire sera placé sous séquestre et son capitaine sera interrogé, a indiqué Joseph Muscat, car il a refusé la semaine dernière que la garde-côte libyenne, pourtant avertie, prenne en charge les migrants comme le demandait le gouvernement italien.

En raison de ce comportement, le ministre italien de l’intérieur Matteo Salvini a accusé l'ONG allemande de se rendre complice des réseaux de passeurs.

A l'annonce que Malte acceptait finalement de recevoir le Lifeline, le ministre italien des transports Danilo Toninelli a salué sur Twitter une grande victoire pour son pays et Matteo Salvini s'est félicité d'un nouveau succès pour le gouvernement italien.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 18:21

 

 

La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) condamne la Turquie pour violation de l’état de droit (Reuters)

 

La CEDH a condamné Mardi 20 Mars 2018 la Turquie pour violation de l’état de droit en raison du maintien en détention de deux journalistes en dépit d’une décision de la cour constitutionnelle turque rendue en leur faveur.

La plus haute juridiction turque avait ordonné, le 11 janvier 2018, la libération de Mehmet Altan et de Sahin Alpay, deux journalistes et universitaires arrêtés après la tentative de coup d’état du mois de juillet 2016, en estimant que leurs droits avaient été violés, mais les cours d’assises d’Istanbul avaient refusé d’obtempérer.

« Le fait qu’un autre tribunal remette en question les compétences d’une cour constitutionnelle, dotée des pouvoirs de rendre des arrêts définitifs et contraignants concernant les recours individuels, va à l’encontre des principes fondamentaux de l’état de droit et de la sécurité juridique », affirme la juridiction du conseil de l’Europe dans son arrêt.

Constatant la dérogation notifiée par la Turquie à certaines dispositions de la Convention Européenne des Droits de l’Homme dans le cadre de l’état d’urgence, au lendemain du putsch manqué, elle juge qu’une mesure de détention qui n’a pas été opérée par les voies légales ne respecte pas la stricte mesure requise par la situation.

La cour de Strasbourg conclut dans les deux cas à une violation du droit à ne pas être détenu arbitrairement et du droit à la liberté d’expression, constatant, avec la cour constitutionnelle turque, que les deux journalistes n’ont été poursuivis qu’en raison de leurs opinions.

Sahin Alpay, journaliste au quotidien Zaman, un journal lié au mouvement guléniste auquel les autorités imputent la tentative de coup d’état et qui a été fermé depuis, a été libéré Vendredi 16 Mars 2018 mais il reste sous le coup d’une inculpation pour liens avec une entreprise terroriste.

Mehmet Altan, professeur d’économie et animateur d’une émission de débat politique sur Can Erzincan Télévision, une chaîne de télévision également fermée après le coup d’état, a été condamné à la réclusion à perpétuité le 16 février 2018.

La CEDH, qui n’était pas saisie de cette condamnation qui est encore susceptible de voies de recours, condamne Ankara à verser vingt et un mille cinq cent euros à chacun des deux hommes au titre du dommage moral.

Il s’agit des premières décisions sur le fond de la juridiction du conseil de l’Europe concernant les effets de la répression consécutive à la tentative de renversement du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, qui a fait deux cent quarante morts le 15 juillet 2016.

Plus de cinquante mille personnes ont été arrêtées depuis lors et plus de cent cinquante mille personnes ont été suspendues de leurs fonctions ou limogées dans des secteurs comme l'armée, la police ou encore l'enseignement.

Cent trente organes de presse ont été fermés et environ cent soixante journalistes ont été emprisonnés, d'après l’association des journalistes turcs, soit le nombre le plus élevé au niveau mondial selon différents organismes internationaux.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 18:06

 

 

Démission de Tom Bossert, conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump (Reuters)

 

La Maison Blanche a annoncé Mardi 10 Avril 2018 la démission de Tom Bossert, conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump.

« Le président est reconnaissant de l'engagement de Tom Bossert en faveur de la sécurité de notre grand pays. Tom Bossert a supervisé les efforts de la Maison Blanche pour protéger la patrie des menaces terroristes, pour renforcer nos cyber défenses et pour répondre à une série de catastrophes naturelles sans précédent », a déclaré Sarah Sanders, porte-parole de la présidence.

Selon un responsable gouvernemental, Tom Bossert, qui avait également été conseiller de George Bush, a démissionné à la demande du nouveau conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui a pris ses fonctions à la Maison Blanche, Lundi 9 Avril 2018.

L'arrivée de John Bolton a également entraîné le départ du porte-parole du conseil de sécurité nationale, Michael Anton.

Le nom de Tom Bossert vient s'ajouter à la longue liste des hauts responsables du gouvernement qui ont démissionné ou ont été limogés depuis l'accession à la présidence de Donald Trump au mois de janvier 2017, parmi lesquels les anciens conseillers à la sécurité nationale Michael Flynn et Herbert Raymond Mac Master, l’ancien secrétaire général de la Maison Blanche Reince Priebus et les directeurs de la communication Hope Hicks et Anthony Scaramucci. Le secrétaire d’état Rex Tillerson, le secrétaire à la santé Tom Price et le secrétaire des anciens combattants David Shulkin sont également partis. Tom Bossert supervisait notamment les dossiers de cyber sécurité.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 17:56

 

 

http://www.liberation.fr/france/2018/03/12/mark-kennedy-alias-mark-stone-le-flic-anglais-infiltre_1635699

 

Mark Kennedy, alias Mark Stone, le policier anglais infiltré

Par Emmanuel Fansten et Willy Le Devin

Lundi 12 Mars 2018    

Lunettes noires de loustic hawaïen, coupe mulet et œil en biais, c'est Mark Stone. Jeune quadragénaire, l’homme a parcouru le monde durant sept ans, de Zones A Défendre (ZAD) en sommets contre le groupe des vingt. Souvent, il a croisé la route d’Yildune Lévy et de Julien Coupat, son prénom étant même griffonné dans les carnets de souvenirs de Julien Coupat. En réalité, Mark Stone n’était autre que Mark Kennedy, espion infiltré au service de la police britannique. Son employeur officiel s’appelle alors le National Public Order Intelligence Unit (NPOIU), un organisme britannique de lutte contre le terrorisme intérieur.

C’est probablement sur la base des nombreux renseignements de Mark Kennedy qu’a été initiée, le 11 avril 2008, l’enquête préliminaire ciblant le groupe de Tarnac. De quoi susciter l’ire des avocats de la défense. Ainsi l’un d’eux, William Bourdon, s’insurgeait en 2012 « de la divulgation par Mark Kennedy d’informations inexactes sur le groupe de Tarnac, tombées dans l’oreille complaisante de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) », future Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). L’avocat avait exigé que soient versés au dossier les tuyaux fournis au service secret français par l’espion britannique, en vain. L’ombre de Mark Kennedy plane également sur la surveillance étroite opérée contre Julien Coupat et Yildune Lévy aux Etats-Unis au début de l'année 2008.

Nous y apprenons que les amoureux ont pris part « à une réunion d’anarchistes américains à New York » du 10 janvier au 15 janvier 2008 et qu'ils disposent « de relations étroites avec des activistes européens, notamment en Espagne, en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni ».

Selon le Guardian, la couverture de Mark Kennedy a volé en éclats à la fin de l'année 2010. Un an plus tôt, l’espion participe à l’organisation de l’occupation d’une centrale à charbon à Ratcliffe-on-Soar, dans le centre de l’Angleterre. A l’issue de celle-ci, tous les participants sont interpellés, sauf lui. Une confrontation est alors organisée par les militants, obligeant Mark Kennedy à se découvrir. Depuis, l’infiltré, entré dans la police en 1994, a raconté son histoire dans l’ouvrage « Undercover, the True Story of Britain’s Secret Police ». Il monnaye également ses rares interviews à prix d’or.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 17:33

 

 

Washington et Moscou d’accord sur un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine (Reuters)

 

Moscou et Washington sont tombés d'accord sur la tenue d'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump, a annoncé Mercredi 27 Juin 2018 Iouri Ouchakov, conseiller de politique étrangère à la présidence russe.

Il s'exprimait à l'issue d'une rencontre au Kremlin entre Vladimir Poutine et John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.

La date et le lieu de ce sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui se tiendra dans un pays tiers et dont les préparatifs vont nécessiter plusieurs semaines, seront annoncés Jeudi 28 Juin 2018, a précisé Iouri Ouchakov.

« Cette rencontre était planifiée depuis longtemps », a dit le conseiller russe, « elle revêt une énorme importance pour la Russie et pour les Etats Unis, mais aussi pour la situation internationale dans son ensemble. Je pense que ce sera le principal événement international de l'été ».

La rencontre prévue entre les deux dirigeants risque de déplaire à certains alliés de Washington, comme la Grande-Bretagne, qui cherchent à isoler Vladimir Poutine.

Le sommet pourrait avoir lieu dans la seconde quinzaine du mois de juillet 2018, après la participation du président américain au sommet de l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Bruxelles et sa visite en Grande-Bretagne.

Un responsable américain a évoqué le nom d'Helsinki, la capitale finlandaise, comme lieu de rendez-vous.

John Bolton, considéré par le Kremlin comme un tenant d'une ligne dure à l'égard de la Russie, devait donner une conférence de presse Mercredi 27 Juin 2018 à 16 heures 30.

Les Etats-Unis ont sanctionné au début du mois d’avril 2018 vingt quatre personnalités russes, dont des oligarques et des responsables gouvernementaux proches de Vladimir Poutine, et quatorze groupes et entités en réponse aux activités malveillantes de Moscou visant à déstabiliser les démocraties occidentales.

Plusieurs dossiers comme la guerre en Syrie, le conflit en Ukraine, l'annexion de la Crimée par la Russie, les accusations d'ingérences russes dans l'élection présidentielle américaine de 2016 ou encore l'empoisonnement de l’ancien espion russe Sergueï Skripal en Grande-Bretagne au début du mois de mars 2018 alourdissent le climat entre les deux pays.

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 18:32

 

 

Les décrets de Donald Trump sur le travel ban sont validés par la cour suprême des Etats Unis (Reuters)

 

La cour suprême des Etats-Unis a rendu Mardi 26 Juin 2018 un arrêt approuvant la légalité du décret présidentiel qui durcit les conditions d'entrée aux Etats-Unis des ressortissants en provenance de certains pays majoritairement musulmans.

Cette décision pourra être opposée aux juridictions inférieures qui bloquaient l'exécution du décret en question.

Le président américain a rapidement exprimé sa satisfaction, qualifiant dans un communiqué la décision de la cour suprême de « formidable victoire pour le peuple américain et pour la constitution. Dans cette époque de terrorisme et de mouvements extrémistes qui visent des civils innocents, nous devons sélectionner avec minutie ceux qui entrent dans notre pays », a-t-il poursuivi.

Par cinq voix contre quatre, les juges de la haute juridiction ont estimé que le texte contesté n'allaient à l'encontre ni de la législation américaine sur l'immigration ni du premier amendement de la constitution américaine qui interdit qu'une religion puisse prévaloir sur une autre.

Cette décision accorde un large pouvoir discrétionnaire au président américain désormais autorité à décider qui peut entrer aux Etats-Unis. La liste des pays concernés pourrait même être élargie.

Donald Trump a signé un premier décret contre l’immigration une semaine seulement après sa prise de fonction au mois de janvier 2017. Celui-ci a été bloqué par plusieurs juridictions de première puis de seconde instance, obligeant l'exécutif à revoir sa copie tout en menant une bataille juridique.

Actuellement, les dispositions prises par l'administration de Donald Trump interdisent l'accès au territoire des Etats-Unis à la plupart des ressortissants d'Iran, de Libye, de Somalie, de Syrie et du Yémen. Le Tchad qui figurait sur la liste présentée au mois de septembre 2017 en a été retiré le 10 avril 2018.

La cour suprême n'avait jamais jusqu'ici entendu les arguments de l'administration de Donald Trump pour justifier sa politique migratoire restrictive à l'égard de pays musulmans ou des bénéficiaires du Deferred Action for Childhood Arrivals (DACA), loi qui protège les dreamers, ces migrants arrivés illégalement aux Etats-Unis lorsqu'ils étaient enfants.

La plus haute juridiction américaine est toutefois intervenue dans le bras de fer que se livrent Donald Trump et certains juges fédéraux sur la question migratoire. La cour suprême a soutenu le président américain sur l'interdiction de territoire mais elle l'a désavoué sur la remise en cause du DACA.

Le président américain soutient que les restrictions imposées à certains pays musulmans sont un moyen de lutter contre le terrorisme islamiste.

Pour les adversaires de Donald Trump, son décret traduit simplement son aversion supposée pour les musulmans, un argument qui a fait mouche à plusieurs reprises lors de procédures devant les juridictions de première instance.

A l'appui de leurs plaintes, les opposants au décret font valoir la promesse du candidat Donald Trump, pendant la campagne, d'une interdiction totale et complète de l'entrée des musulmans aux Etats-Unis.

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 18:19

 

 

http://www.liberation.fr/france/2018/06/21/incapacite-de-la-cgt-a-federer-les-luttes-la-base-se-rebiffe_1660859

 

Incapacité de la Confédération Générale du Travail (CGT) à fédérer les luttes, la base se rebiffe

Fatigués de ne plus gagner aucun combat, une vingtaine de syndicats de la CGT appellent la CGT à durcir la ligne et à réaffirmer son orientation révolutionnaire, en amont du prochain congrès confédéral de la CGT, qui aura lieu au mois de mars 2019.

« A la CGT, il y en a qui me trouvent trop dur et il y en a d'autres qui me trouvent trop mou », expliquait Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, au mois d'avril 2018. Visiblement, les seconds ont décidé de se faire entendre. Mercredi 20 Juin 2018, une vingtaine de syndicats de la CGT ont appelé la CGT à durcir la ligne. Dans une lettre adressée en interne, ils alertent, « le monde du travail est en péril. Depuis presque vingt ans, il n’a pas pu gagner aucun droit nouveau significatif et une grande partie des avantages qu’il a arraché au cours du vingtième siècle ont été démantelés ». La faute, selon eux, en partie, à l’affaiblissement considérable de l’action syndicale. Et, donc, aux actuels dirigeants de la centrale qu’ils accusent de ne pas suffisamment fédérer les luttes.

Parmi les signataires, on retrouve la CGT Goodyear, celle des métaux de Valenciennes, de Marks and Spencer, de Bombardier ou encore de Peugeot Société Anonyme (PSA) de Douvrin. Leur objectif est de convaincre d’autres antennes de la CGT de les rejoindre pour proposer ensemble un texte d’orientation au prochain congrès de la CGT qui aura lieu au mois de mars 2019 à Dijon.

Démunis face aux travailleurs résignés et consternés par l’incapacité de l’organisation, ces militants de la base qui ont organisé une conférence de presse, à Lille, Mercredi 20 Juin 2018, demandent un débat interne. Parmi les sujets à mettre sur la table, selon eux, il y a la stratégie syndicale face aux réformes du gouvernement et la convergence des luttes, promise par Philippe Martinez, mais qui ne vient pas. Pour Isabelle Bosseman, déléguée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Lille, il faut construire du durable, il ne faut plus d'actions ponctuelles, référence aux conflits sociaux en cours, dont celui des cheminots et des fonctionnaires.

Non contents de trouver que la CGT est trop molle, ces militants de la CGT lui reprochent aussi de leur avoir mis des bâtons dans les roues. « Tous ces syndicats qui se rassemblent et s’engagent ont expérimenté la confrontation avec la direction confédérale qui ne les soutenait pas, qui les isolait et qui n’était pas une force portante », pointe Fiodor Rilov, avocat en droit du travail qui défend plusieurs de ces syndicats.

De quoi inquiéter Philippe Martinez ? Au mois d'avril 2018, quand on lui demandait comment allait la CGT, il répondait qu'elle n'allait pas comme il le voulait. Pour aller mieux, il expliquait alors qu’elle devait encore digérer la mutation du monde du travail. C’est-à-dire le prendre en compte « tel qu’il est et pas comme il a pu être ou comme elle rêverait qu’il soit ». Mais malgré ces débats, tout allait bien à Montreuil, au siège de la centrale, disait-il. C’était peut-être oublier d’autres questions, que les syndicats du Nord ont remis en lumière, avec leur missive.

Par exemple, la CGT est-elle, comme ils l’affirment, une organisation révolutionnaire ? Eux en sont convaincus mais, disent-ils, deux grandes orientations cohabitent à l'intérieur de la CGT. L’une, la leur, misant sur la lutte des classes, le combat contre le capitalisme, l’abolition du patronat et le rapport de force. L’autre est plus encline à la négociation et au dialogue social. Et pour les auteurs de la lettre, il est donc temps de trancher.

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 17:56

 

 

Des migrants secourus par un navire danois ont débarqué en Sicile

 

Plus de cent migrants secourus par un porte-conteneurs de Maersk Line, filiale du danois Arnold Peter Moller Maersk, au large de la côte sud de l'Italie ont débarqué Mardi 26 Juin 2018 dans le port de Pozzallo, en Sicile.

Au mois de juin 2018, le nouveau ministre italien de l'intérieur italien Matteo Salvini a déclaré que plus aucun navire d'Organisation Non Gouvernementale (ONG) humanitaire ne pourrait accoster en Italie pour y débarquer des migrants recueillis en mer. Ainsi, le navire Aquarius a été laissé en mer pendant plusieurs jours avec plus de six cent migrants à son bord, avant que l'Espagne n'accepte de les accueillir.

Le porte conteneur Alexander Maersk, qui se trouvait au sud de la Sicile, attendait les instructions des autorités depuis Vendredi 22 Juin 2018.

Le maire de Pozzallo, qui a supervisé les opérations, s'est réjoui de la décision de Matteo Salvini d'autoriser le navire à débarquer dans sa ville.

L'Italie a accueilli six cent cinquante mille migrants arrivés par la mer depuis 2014. Après la crise déclenchée par l'Aquarius, les chefs d'état et de gouvernement de seize pays européens se sont réunis Dimanche 24 Juin 2018 à Bruxelles, sans trouver d'accord, pour désamorcer la crise migratoire avant le conseil européen du Jeudi 28 Juin et du Vendredi 29 Juin 2018.

Un autre navire, le Lifeline, bloqué en mer depuis Jeudi 21 Juin 2018 avec deux cent trente quatre migrants à son bord, pourrait prochainement accoster à Malte, a affirmé le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux.

Des sources proches du gouvernement maltais ont confirmé Mardi 26 Juin 2018 que l'hypothèse était effectivement envisagée.

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 17:45

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/societe/saint-denis-evacuation-des-migrants-qui-occupaient-l-universite-paris-8-1529992233

 

Evacuation des migrants qui occupaient l'université de Saint Denis

L'évacuation de la soixantaine de migrants qui occupaient l'université de Saint-Denis a eu lieu Mardi 26 Juin 2018. Les policiers ont dû utiliser du gaz lacrymogène pour disperser les personnes venues soutenir les migrants. L'université de Saint Denis est restée fermée Mardi 26 Juin 2018.

Les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) sont entrées Mardi 26 Juin 2018 dans l'université de Saint-Denis. Ils ont évacué la soixantaine de migrants présents dans les locaux depuis près de cinq mois.

Il y a eu des heurts. Une chaîne humaine de soixante dix personnes s'était formée autour des migrants pour empêcher leur évacuation. Les CRS ont dû utiliser du gaz lacrymogène pour les disperser.

Les migrants ont ensuite quitté les lieux petit à petit. La préfecture indique que le premier bus qui transportait des personnes migrantes a quitté les lieux Mardi 26 Juin 2018 vers 7 heures du matin. Un gymnase a été ouvert au Raincy pour les accueillir. Une prise en charge administrative a été mise en place.

La décision d'évacuation a été accélérée après la découverte de cas de gale parmi le personnel de l'université. Certains avaient demandé Lundi 25 Juin 2018 à exercer leur droit de retrait, indique une source proche du dossier. Un bâtiment administratif avait aussi été vandalisé dans la nuit du Dimanche 24 Juin au Lundi 25 Juin 2018.

Les migrants étaient dans les locaux depuis cinq mois. Au mois de janvier 2018, c'est un collectif de soutien qui avait proposé à une centaine de jeunes hommes migrants qui dormaient dans la rue à Paris de venir se mettre à l'abri dans l'université. La présidence de l'université était d'accord. Les salles de cours avaient été transformées en dortoir. La présidente de l'université Annick Allaigre avait transmis à la préfecture de Seine-Saint-Denis une liste de cent trente trois noms de personnes qui auraient pu être régularisées après examen de leur situation. Mais les migrants avaient réclamé une régularisation collective, solution exclue par les pouvoirs publics.

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