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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 20:39

 

 

http://www.liberation.fr/debats/2017/12/05/turquie-appel-pour-la-liberte-des-universitaires_1614618

 

http://www.gitfrance.fr/2017/12/appel-d-universitaires-de-france-en-soutien-des-universitaires-de-turquie-pour-la-liberte-de-pensee-de-recherche-et-d-enseignement.h

 

http://solidarite-up.org/turquie-appel-pour-la-liberte-des-universitaires-liberation/

 

Appel pour la liberté des universitaires turcs

 

Les premiers procès de cent cinquante enseignants et chercheurs, accusés de propagande par le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, ont commencé Mardi 5 Décembre 2017.

 

Ces collègues, hommes et femmes, de toutes disciplines et de toutes générations, sont poursuivis pour les mêmes motifs, leur adhésion à la pétition des universitaires pour la paix, s’alarmant du sort des populations civiles kurdes prises en otages par la guerre entre le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les forces de sécurité de l'état turc, signée par mille cent vingt huit d’entre eux dès le 11 janvier 2016 et par plus de mille universitaires encore la semaine suivante. Très vite, le pouvoir en la personne même du président de la république, Recep Tayyip Erdogan, cible les signataires accusés d’être des « pseudo-intellectuels, une foule informe, des traîtres à la nation et des forces occultes » qui se permettent de critiquer l’état turc et qui seraient donc « des terroristes ». Le mot est lancé et les articles du code pénal sont là pour engager des poursuites contre les signataires, victimes en parallèle de mesures de rétorsion administrative, licenciements de leur université et mises à l’écart définitives de l’enseignement conduisant certains au suicide, comme Mehmet Fatih Tras, et aux grèves de la faim, comme Semih Ozakça et Nuriye Gulmen.

La répression consécutive à la tentative de coup d’état du 15 juillet 2016 qui s’abat bien au-delà des responsables directs vise particulièrement les universitaires coupables de vouloir maintenir la liberté de pensée, de recherche et d’enseignement, indispensable à une vie démocratique et à laquelle, en Turquie particulièrement, nombreux ont été celles et ceux à sacrifier leur carrière et même leur vie.

Aujourd’hui, les universitaires pour la paix, qui n’ont fait qu’exercer leur métier et les valeurs qui s’y attachent, sont traduits en justice dans des procès séparés pour déjouer la solidarité des signataires et intimider la société déjà assommée par la politique répressive du régime de Recep Tayyip Erdogan. Ces universitaires sont accusés de propagande en faveur du PKK, considéré comme une organisation terroriste, et d’atteinte à l’image de la Turquie à l’étranger, un crime passible de sept années et demi d’emprisonnement.

Les soussignés, chercheurs et enseignants des établissements français de l’enseignement supérieur et de la recherche, entendent dénoncer la caricature de justice mise en œuvre par le régime de Recep Tayyip Erdogan. Après la mise au pas de la presse qui a jeté en prison cent soixante journalistes et près de cinq cent avocats, phénomène unique parmi les grands pays se réclamant aujourd’hui de l’état de droit et de la démocratie parlementaire, après la répression implacable contre le parti démocratique des peuples (HDP), dont les principaux dirigeants et cadres sont détenus, après l’arrestation de figures éminentes de la société civile engagées pour la paix, dont Osman Kavala, les soussignés condamnent les violations multiples des libertés universitaires en Turquie qui visent à briser toute autonomie intellectuelle chez celles et ceux qui contribuent au savoir et à la capacité de jugement de la société. Les universitaires français sont nombreux à manifester leur vigilance sur la question de la liberté de pensée, de recherche et d’enseignement depuis le tournant liberticide de la Turquie que plusieurs des signataires avaient dénoncé dès 2011.

Ils saluent par cet appel le courage de leurs collègues de Turquie qui sont aujourd’hui, dans leur résistance aux violences d’un pouvoir oppressif, l’honneur de notre métier et l’honneur de la Turquie.

L’appel est aussi publié sur le site du Groupe International de Travail (GIT) sous le titre « liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » et sur le site de solidarité avec les universitaires pour la paix et pour la défense des droits humains en Turquie.

 

Premiers signataires : Luc Boltanski, Michel Broué, Eric Fassin, Ahmet Insel, Edgar Morin, Véronique Nahoum-Grappe, Thomas Piketty, Emmanuel Terray

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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 20:14

 

 

Lafarge a dépensé treize millions d'euros pour rester en Syrie (Reuters)

 

Les sommes versées par Lafarge en Syrie pour maintenir en activité sa cimenterie de Jalabiya en zone de conflit s'élèvent à près de treize millions d'euros, selon l'organisation humanitaire Sherpa, qui cite les juges d'instruction chargés du dossier.

Il ressort des investigations en cours qu'une grande partie de cet argent est allé, indirectement ou directement, dans les poches des djihadistes de l'Etat Islamique, ont déclaré Mardi 12 Décembre 2017 à la presse les avocats de Sherpa.

Six anciens dirigeants du cimentier français, dont son ancien Président Directeur Général (PDG) Bruno Lafont, ont été mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste, mise en danger de la vie d'autrui et, pour certains, infraction douanière.

Sherpa et deux autres organisations non gouvernementales se sont constituées parties civiles dans ce dossier dans lequel le ministère français des finances a aussi porté plainte.

L'enquête porte sur les conditions dans lesquelles Lafarge, absorbé par le Suisse Holcim pour former le géant Lafarge Holcim en 2015, a fait fonctionner entre 2011 et le mois de septembre 2014 son usine de Syrie en secteur contrôlé, notamment, par l’Etat Islamique.

Une enquête interne a confirmé le versement d'argent à des groupes armés, dont l’Etat Islamique. Mais les sommes évoquées jusqu'ici dans la presse ou par des avocats des anciens dirigeants allaient de quelques centaines de milliers à plusieurs millions d'euros.

Le montant retenu par les trois juges d'instruction chargés du dossier et tiré de ce rapport interne commandé par Lafarge au cabinet américain Baker et Mac Kenzie est bien plus important. Les paiements ont en outre duré après la fermeture de l'usine au mois de septembre 2014 à la suite d'une attaque de l’Etat Islamique, jusqu'en 2015.

« Dans le cadre de l'instruction, il est retenu exactement le chiffre de douze millions neuf cent quarante six mille euros versés par Lafarge entre 2011 et 2015 au profit d'organisations terroristes parmi lesquelles le groupe Etat Islamique », a déclaré Marie Dosé, avocate de Sherpa.

Ces sommes ont été versées par la filiale syrienne de Lafarge, Lafarge Cement Syria (LCS), « au titre de rachat de matières premières et au titre de paiements des intermédiaires chargés de rémunérer ces groupes pour que se poursuive l'exploitation de l'usine », a-t-elle ajouté, citant les conclusions des juges d'instruction.

Soit au total une quinzaine de millions de dollars, plus de cinq millions de dollars de paiements des fournisseurs de LSC, dont sept situés à Rakka, jusqu'à récemment capitale de l’Etat Islamique en Syrie, et dix millions de dollars au titre des « paiements de sécurité ».

L'un des intermédiaires pour ces derniers n'était autre que l'actionnaire syrien de LSC, l'homme d'affaires Firas Tlas, fils d'un ancien ministre de la défense de Syrie.

« Les éléments documentés par les magistrats instructeurs établissent que la majorité de ces sommes a été versée par différents truchements, les check points ou les matières premières, à l’Etat Islamique », a souligné William Bourdon, fondateur de Sherpa, créé en 2001 pour lutter contre les crimes économiques.

Sherpa demande la mise en examen de la personne morale Lafarge Société Anonyme (LSA) et dénonce un manque de coopération du groupe, que l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) accuse de dissimuler des éléments clefs pour l'enquête.

Selon Marie Dosé, Lafarge refuse jusqu'ici de communiquer neuf mille des quinze mille documents qui ont servi de base à Baker et Mac Kenzie.

« En dépit de la coopération alléguée et annoncée, des éléments essentiels ne se trouvaient plus au sein du siège lorsque la perquisition a été effectuée », déplorent les juges d'instruction cités par l'avocate de Sherpa.

« L'intégralité de la comptabilité susceptible d'impliquer la personne morale n'a pas été davantage transmise », ajoutent-ils. Selon Marie Dosé, « seule une faible partie des pièces susceptibles d'avoir été exploitées par le cabinet d'avocats Baker et Mac Kenzie a été transmise ».

Enfin, selon l'avocate, au moins un des anciens dirigeants mis en examen a « explicitement fait référence à une volonté du groupe d'acheter son silence ».

Une porte-parole de Lafarge Holcim interrogée par Reuters a rejeté ces accusations mais elle n'a pas commenté le chiffre de près de treize millions d'euros retenu dans le cadre de l'instruction.

« Lafarge Holcim coopère pleinement avec la justice. Des milliers de pièces ont été remises aux juges par le groupe ou saisies à l’occasion de la perquisition », a-t-elle déclaré, « le rapport Baker et Mac Kenzie et tous les documents rassemblés pour cette enquête ont été transmis à la justice française. Nous contestons fermement que la société ait cherché à restreindre de quelque manière que ce soit le droit de ses employés ou anciens employés à se défendre ou leur capacité à coopérer à une enquête judiciaire », a-t-elle ajouté.

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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 19:55

 

 

http://aa.com.tr/fr/monde/plus-de-5000-manifestants-dénoncent-à-tunis-la-décision-de-trump-sur-jérusalem-développement/999530

 

Plus de cinq mille manifestants dénoncent à Tunis la décision de Donald Trump sur Jérusalem

 

Des manifestations similaires ont eu lieu dans la plupart des villes tunisiennes, du nord au sud, au cours desquelles des milliers de personnes ont fait part de leur hostilité à la décision du président américain.

 

Des milliers de manifestants se sont rassemblés Vendredi 8 Décembre 2017 à Tunis pour dénoncer la décision prise par le président américain Donald Trump reconnaissant officiellement la ville sainte de Jérusalem comme capitale d’Israël.

Selon des estimations concordantes recueillies par Anadolu, plus de cinq mille personnes ont répondu à l’appel de la centrale syndicale, l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT), et des partis politiques au pouvoir et de l’opposition, dont le mouvement al Nahdha, ainsi que des organisations de la société civile.

Un premier cortège de plusieurs centaines de fidèles s’est ébranlé, après la prière du Vendredi 8 Décembre 2017, de la mosquée d’al Fatah, près du centre-ville, pour se diriger vers la principale artère de la capitale, l’avenue Bourguiba, quadrillée par d’importantes forces de sécurité.

Ils ont été rejoints peu après par des milliers de personnes venues du siège de la centrale syndicale, où des manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et américains ainsi que des portraits du président Donald Trump.

« Jérusalem est la notre, à bas Israël », ont-ils scandé d'une seule voix et ils ont exigé « une loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël et l’expulsion de l’ambassadeur américain ».

Sous l’œil vigilant des forces de l’ordre, ils ont défilé jusqu’au siège du ministère de l’intérieur puis sur un tronçon de l’avenue Mohamed V, où des barrages policiers les ont empêché de poursuivre la route de crainte qu’ils atteignent l’ambassade américaine.

D'ailleurs, et à titre préventif, l'ambassade américaine avait annoncé sur son site la fermeture de ses portes, Vendredi 8 Décembre 2017, en recommandant à ses ressortissants de faire preuve de prudence et d'éviter les lieux de rassemblement.

Au mois de septembre 2012, des éléments salafistes avaient attaqué le bâtiment de la représentation diplomatique américaine pour protester contre la diffusion aux Etats-Unis d’un film considéré comme portant atteinte au prophète Mohamed. Quatre manifestants avaient trouvé la mort et d’importants dégâts avaient été apportés aux locaux de l’ambassade et de l’école américaine mitoyenne.

Un grand nombre d’avocats en robe noire ont participé au défilé en portant une grande banderole sur laquelle était inscrit « votre décision n’effacera pas l’arabité d’al Quds ».

Le dirigeant d’al Nahdha, l’avocat Noureddine Bhiri, a exprimé son refus de la décision du président américain dans la forme et le fond. « Nous continuerons à défendre les droits du peuple palestinien à la vie et à la liberté », a-t-il dit.

« Ce qui arrive aujourd’hui n’est que la conséquence de la soumission des arabes et des musulmans depuis des décennies. L’appropriation d’al Quds par Israël et son protecteur américain n’est qu’un épisode du feuilleton de cette soumission surtout des régimes réactionnaires qui n’ont d’autres soucis que d’obtenir la satisfaction des Etats-Unis et des occidentaux, en général. Aussi, tant que les peuples ne bougeront pas, la Palestine ne sera pas libérée », a déclaré à l'agence Anadolu l’avocat Ahmed Mbarki.

Pour le dirigeant du parti al Joumhouri, Issam Chebbi, « la décision de Donald Trump n’engage que lui et son administration. Nous continuerons de résister et nous boycotterons l’ambassade américaine ».

« En prenant sa décision sur Jérusalem, Donald Trump pratique la loi de la jungle et enfreint les résolutions de l’Organisation des Nations Unies (ONU) », a martelé, quant à lui, le militant démocrate Mohamed Bennour.

En début de soirée, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Aucun incident notable n’a été signalé.

« Bravo pour nos forces de l’ordre qui y ont contribué en faisant preuve de fermeté et de retenue », s’est félicitée Mariem Ben Ahmed, une cinquantenaire.

Selon les médias, des manifestations similaires ont eu lieu dans la plupart des villes tunisiennes, du nord au sud, au cours desquelles des milliers de personnes ont fait part de leur hostilité à la décision du président américain.

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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 19:40

 

 

http://aa.com.tr/fr/monde/sommet-extraordinaire-de-loci-à-istanbul-sur-jérusalem-/1002550

 

Sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à Istanbul sur Jérusalem

 

Le sommet, convoqué par le président turc Recep Tayyip Erdogan, traitera du statut de Jérusalem et de la situation en Palestine, après l'initiative de Donald Trump.

L'OCI se réunira Mercredi 13 Décembre 2017 pour un sommet extraordinaire à l’appel du président de la république de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.

Les dirigeants des pays membres de l'OCI vont débattre de la situation à Jérusalem et en Palestine et ils vont adopter une déclaration commune.

Le sommet de l'OCI du Mercredi 13 Décembre 2017 sera précédé, Mardi 12 Décembre 2017, d’une réunion des représentants des pays membres. A noter que les ministres des affaires étrangères se réuniront dans la matinée du Mercredi 13 Décembre 2017.

Au total, quarante huit pays seront représentés au sommet d'Istanbul. Les leaders, chefs d’état ou rois, de seize pays ont confirmé leur participation, Afghanistan, Azerbaïdjan, Bangladesh, Indonésie, Palestine, Guinée, Iran, Qatar, Koweït, Libye, Liban, Somalie, Soudan, Togo, Jordanie et Yémen.

Djibouti, la Malaisie et le Pakistan seront représentés par leur chef de gouvernement. Les Comores seront représentés par le secrétaire d'état des Comores, Oman sera représenté par le vice-premier ministre d'Oman et l’Algérie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, seront représentés par les présidents de leurs parlements.

La République Turque de Chypre du Nord (RTCN), pays observateur, et le Venezuela, pays invité, seront représentés respectivement par leurs chefs d’état, Mustafa Akinci et Nicolas Maduro.

Le président américain, Donald Trump avait décidé la semaine passée, malgré la résolution 478 du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël et de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem.

Cette annonce a provoqué l’indignation et l’opposition de la grande majorité de la communauté internationale, les pays musulmans en premier lieu.

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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 21:14

 

 

https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/l-obs-condamne-a-90-000-euros-pour-le-licenciement-d-aude-lancelin_1967403.html

 

L'Observateur condamné à quatre vingt dix mille euros pour le licenciement d'Aude Lancelin

 

Débarquée de l'hebdomadaire, l'ancienne directrice de la rédaction réclamait la nullité de son licenciement devant le conseil des prud'hommes. Le verdict est tombé Vendredi 8 Décembre 2017.

Est-ce un licenciement politique qu'a vécu Aude Lancelin ? La charismatique directrice adjointe de la rédaction de l'Observateur « agaçait l'Elysée et ce licenciement a été décidé par des actionnaires de L'Observateur en raison uniquement de ses opinions », a plaidé son avocat le 17 octobre 2017, devant la section encadrement du conseil des prud'hommes de Paris.

Il y a pire, a-t-il expliqué. En pleine effervescence autour du mouvement des Nuits Debout, on reproche à la journaliste sa proximité avec les idées qui sont développées place de la République, notamment par Frédéric Lordon. Une thèse que réfute la direction. Elle met en avant son statut de directrice adjointe de la rédaction l'obligeant à soutenir le directeur de la rédaction, Matthieu Croissandeau, qui s'apprêtait à mettre en oeuvre un plan de redressement.

Son refus scelle son sort. Aude Lancelin est licenciée sans ménagement le 25 mai 2016 en dépit du soutien de la rédaction et d'une tribune signée par une quarantaine d'intellectuels. La décision du conseil des prud'hommes du Vendredi 8 Décembre 2017 donne partiellement raison à la jeune femme puisque le licenciement n'est pas nul, mais sans cause réelle et sérieuse, et le conseil des prud’hommes lui accorde quatre vingt dix mille euros, soit un cinquième de ses demandes initiales.

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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 20:57

 

 

https://www.change.org/p/arrêt-des-poursuites-pénales-en-grèce-contre-stéphan-pélissier

 

Arrêt des poursuites pénales en Grèce contre Stéphan Pélissier et solidarité financière

 

Nous demandons l’arrêt des poursuites en Grèce contre Stéphan Pélissier et une intervention diplomatique française.

 

Le 29 novembre 2017, j'ai été condamné à sept ans de prison ferme pour avoir simplement tenté d’aider ma famille à fuir l'Etat Islamique et le régime de Bachar al Assad.

Au mois d'août 2015, suite au kidnapping de mon beau-père et des menaces de mort, ma belle-famille a fui la Syrie. Lors de leur fuite, entre la Turquie et la Grèce, à soixante quatre sur une embarcation de huit mètres, ils ont chaviré et se sont retrouvés sur une île grecque en ayant tout perdu y compris leurs papiers.

J'ai donc décidé de tout laisser tomber pour les ramener en France. La police nous a arrêtés en Grèce.

Suite aux preuves de notre lien de parenté grâce au livret de famille que j'avais emmené avec moi, nous serons finalement libérés le lendemain. Toute la famille arrivera en France.

Actuellement, ma famille a le statut de réfugié politique accordé par la France.

Malgré cela, le tribunal de Patras m'a condamné à sept ans de prison ferme.

Je suis condamné alors que je n'ai pas volé, je n'ai pas violé, je n'ai pas tué, je ne suis pas trafiquant de drogue et je ne suis pas un passeur. En France, il n'y a aucune poursuite pour les mêmes faits quand il y a un lien de parenté.

J'ai juste tenté de sauver ma famille qui allait prendre une nouvelle fois un bateau avec des passeurs et qui risquait de périr noyée.

Tout cela se passe en 2017 dans un état européen.

Pire, la justice grecque me propose de racheter ma peine de sept ans de prison moyennant une amende de cinq euros par jour pendant sept ans, soit douze mille huit cent euros.

Grace à la solidarité citoyenne, nous avions réussi à réunir ce montant et nous avions décidé de ne pas faire appel et de tourner la page pour ne pas vivre encore ce calvaire pendant deux ans.

Mais mon avocate nous apprend que je dois verser quatorze mille euros de plus au titre d'un droit d'accroissement, taxe grecque de cent dix pour cent sur les amendes. Ce qui est scandaleux et ce qui s'apparente à un racket institutionnel. D'autant que ma voiture d'une valeur de seize mille euros m'a été confisqué et sera vendu au profit de l'état grec.

De ce fait, nous sommes dans l'incapacité de payer cette somme et nous sommes contraints de faire appel.

Je lance un appel au gouvernement français et au président de la république française, Emmanuel Macron, pour une intervention diplomatique pour l'arrêt des poursuites ou l'annulation des frais de droit d'accroissement.

Une cagnotte solidaire a été ouverte pour réunir les vingt sept mille euros d'amendes et de taxes, dont vous trouverez le lien ci dessous.

https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-stephan-pelissier

Nous avons besoin de vous. La solidarité vaincra.

Stéphan Pélissier

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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 18:04

 

 

L'Union Européenne reste sur sa position sur Jérusalem et elle rejette la décision de Donald Trump (Reuters)

 

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a une nouvelle fois salué Lundi 11 Décembre 2017 à Bruxelles la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël et il a dit s'attendre à voir la plupart des états membres de l'Union Européenne adopter une position similaire.

Mais lors d'une rencontre à huis clos avec lui, aucun des chefs de la diplomatie des pays de l'Union Européenne n'a apporté son soutien à l'initiative du président américain, a déclaré la ministre suédoise, Margot Wallstrom.

Pour le premier ministre israélien, la décision de Donald Trump de rompre avec la position de ses prédécesseurs sur le statut de Jérusalem est de nature à contribuer à la paix au Proche-Orient.

« Cela rend la paix possible parce que reconnaître la réalité est la substance et le fondement de la paix », a déclaré Benjamin Netanyahu devant la presse, « il y a aujourd'hui un effort de l'administration américaine pour promouvoir une nouvelle proposition de paix ».

Il a appelé les palestiniens à reconnaître Israël comme état juif et à admettre que Jérusalem est la capitale de cet état. « Il est temps que les palestiniens reconnaissent l’état juif et qu'ils reconnaissent qu'il a une capitale. Elle s'appelle Jérusalem », a-t-il poursuivi.

« Je pense que tous les pays européens, ou la plupart d'entre eux, vont transférer leur ambassade à Jérusalem, reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et s'engager fermement avec nous pour la sécurité, la prospérité et la paix », a-t-il dit.

Il s'agit de la première visite depuis vingt-deux ans d'un dirigeant israélien au siège de l'Union Européenne.

La représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a rappelé que l'Union Européenne restait fidèle au consensus international sur la question de Jérusalem qui n'est pas reconnue comme capitale d'Israël.

Les européens vont poursuivre leurs efforts en faveur de la paix et des entretiens auront lieu au mois de janvier 2018 avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité Palestinienne.

L'annonce du président américain a provoqué des réactions parfois violentes et la venue de chef du gouvernement israélien à Bruxelles a suscité une manifestation hostile.

Mahmoud Abbas a entamé Lundi 11 Décembre 2017 au Caire un déplacement visant à amener les alliés des palestiniens à réagir fermement à la décision américaine.

Il a rencontré le secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit, puis devait être reçu par le président égyptien, Abdel Fattah al Sissi.

Réunis ce week-end, les ministres des affaires étrangères de la Ligue Arabe ont exhorté les Etats-Unis à revenir sur leur décision, la considérant comme une violation dangereuse du droit international.

Le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Rdainah, a expliqué Lundi 11 Décembre 2017 à l'agence de presse officielle palestinienne Wafa qu'il fallait que « les arabes et les palestiniens prennent des mesures osées dans la phase à venir ».

Mahmoud Abbas devait se rendre ensuite à Istanbul, où il prononcera un discours.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a vivement dénoncé la décision du président Donald Trump, affirmant qu'il lutterait contre elle par tous les moyens. Durant le week-end, il a parlé d'Israël comme d'un « état terroriste et envahisseur ».

Lundi 11 Décembre 2017, il est revenu sur ce dossier en accusant Washington de se faire complice de la violence. « Avec cette décision, les Etats-Unis portent une part de responsabilité dans l'effusion de sang », a-t-il dit.

Le président russe, Vladimir Poutine, après une escale en Syrie, s'est aussi rendu Lundi 11 Décembre 2017 au Caire où il a rencontré Abdel Fattah al Sissi, qui a jugé que la décision américaine aurait des effets dangereux pour la paix et la sécurité dans la région. Vladimir Poutine devait gagner ensuite la Turquie.

Au Liban, le dirigeant du Hezbollah, le cheikh Sayyed Hassan Nasrallah, a annoncé que son groupe, après ce qu'il a appelé ses victoires contre le groupe Etat Islamique en Syrie, allait revenir à ses priorités, la lutte contre les israéliens et la défense des palestiniens.

« Aujourd'hui, les axes des forces de la résistance doivent revenir aux principales priorités, Jérusalem, la Palestine, le peuple palestinien et la résistance palestinienne », a-t-il dit par lien vidéo lors d'un rassemblement organisé à Beyrouth pour dénoncer la décision de Donald Trump.

Il a réitéré son appel à une nouvelle intifada des palestiniens et il a de nouveau demandé aux pays arabes d'abandonner le processus de paix car les négociations avec les Etats-Unis, a-t-il dit, sont vaines.

Pour le ministre iranien de la défense, la décision de Donald Trump ne fera que hâter la destruction d'Israël. « L'initiative de Donald Trump hâtera la destruction du régime sioniste et elle renforcera l'unité des musulmans », a déclaré le général Amir Hatami, Lundi 11 Décembre 2017.

Le chef d'état-major de l'armée iranienne, le général Mohammad Baqeri, a estimé, lui, que « le geste insensé » du président américain annonçait une nouvelle intifada.

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 17:19

 

 

https://www.ensemble-fdg.org/content/communique-de-manca-alternativaensemble

 

Communiqué de Manca Alternativa

 

Mardi 5 Décembre 2017

 

Un vif remerciement aux six mille sept cent quatre vingt huit électrices et électeurs qui ont choisi le vote du changement pour la liste « l’avenir, la Corse en commun ».

Cette liste, représentant la gauche sociale et environnementale, a obtenu six pour cent des voix lors de cet important scrutin. Par rapport à la liste du Front De Gauche (FDG) de 2015, elle progresse très légèrement en pourcentage, mais elle ne se maintiendra pas au deuxième tour, car elle ne fusionnera avec aucune autre liste. Elle ne négociera pas de strapontins.

Elle restera claire dans ses intentions politiques et elle ne soutiendra personne pour le deuxième tour.

Il faudra dans les jours qui viennent, avec tous les militants engagés dans la démarche de rassemblement, tirer tous les enseignements de cette campagne qui a été rendue très difficile par les violentes attaques verbales et l'entreprise systématique de dénigrement dont la liste a été victime. Cette situation a pesé lourd dans les résultats. Des esprits malsains, au sein même du Mouvement de la France Insoumise (MFI) et de cette gauche de la transformation sociale, ont conduit à empêcher la Corse d'avoir une représentation démocratique de notre liste au sein de l’assemblée territoriale. Ils ont, de ce fait, exclu la gauche de cette institution la laissant uniquement entre des mains libérales.   

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 16:53

 

 

http://www.liberation.fr/planete/2017/12/10/a-tel-aviv-des-milliers-de-manifestants-reclament-la-demission-de-netanyahou_1615662

 

A Tel-Aviv, des milliers de manifestants réclament la démission de Benyamin Nétanyahou

 

Par Guillaume Gendron, correspondant de Libération à Tel-Aviv

 

Alors que le premier ministre israélien va rencontrer Emmanuel Macron, Dimanche 10 Décembre 2017 à Paris, quelques jours après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis, des milliers de personnes manifestaient à Tel Aviv contre la corruption du gouvernement israélien.

Un deuxième acte en demi-teinte, après le succès de la manifestation du Samedi 2 Décembre 2017 contre la corruption et plus spécifiquement contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, l’opposition israélienne voulait enfoncer le clou avec un nouveau rassemblement de masse, Samedi 9 Décembre 2017. Certes, ils étaient à nouveau des milliers, dix mille selon la presse israélienne, à s’étendre de la place Habima au très bourgeois boulevard Rothschild pour réclamer la démission du premier ministre, mais bien moins nombreux que la semaine précédente.

En une semaine, tout a changé. Donald Trump a reconnu la ville sainte comme capitale d’Israël, une décision unilatérale quasi unanimement condamnée par la communauté internationale, mais largement appréciée par l’opinion publique israélienne, insufflant un regain de popularité bienvenue au premier ministre israélien englué dans les affaires. Les trois jours de colère décrétés par le leadership palestinien ont donné lieu à des heurts avec les soldats israéliens encore limités, mais qui n’excluent par une escalade dans la violence. Notamment à Gaza, d’où ont été tirées des roquettes, l’une d’elle atterrissant sans faire de blessés dans la ville israélienne de Sdérot, auxquelles l'armée israélienne a répondu Samedi 9 Décembre 2017 en bombardant des camps d’entraînement du Hamas, tuant deux palestiniens.

« Jérusalem, ce sont des conneries, c’est Donald Trump qui file un coup de main à Benyamin Nétanyahou pour détourner l’attention », tente de se persuader Asaf, un start-upper de quarante quatre ans dans le cortège, Samedi 9 Décembre 2017. Le Likoud, le parti de Benyamin Nétanyahou, a diffusé un communiqué acide condamnant la gauche, alors que le mouvement contre la corruption se présente comme un mouvement apolitique, accusée de fomenter la division au moment où « la nation entière devrait se rallier derrière Jérusalem et présenter un front uni face au monde ».

Roy, quarante cinq ans, ne veut pas entendre parler d’unité nationale, « Benyamin Netanyahou est très bon pour changer le sujet de la discussion. Tout ce qui se passe au niveau domestique, il le noie avec les menaces sécuritaires et internationales, cela n’a rien de nouveau. Ce qui se passe dans la rue n’a rien à voir avec Jérusalem. C’est génial que notre capitale soit enfin reconnue, même si cela va nous causer un peu de souci. Mais aujourd’hui, nous sommes assez nombreux pour dire que nous n’oublions pas la corruption ».

Parmi les nouveautés dans le cortège, on remarque de nombreuses pancartes en anglais, peut-être pour faciliter la médiatisation du mouvement à l’étranger. Plusieurs manifestants brandissent le slogan « mettez le en prison », qui détourne le cri de ralliement des défenseurs de Donald Trump appelant à enfermer Hillary Clinton, cette fois-ci visant le « crime minister » et le député David Bitan, le leader de la coalition entre la droite et les ultra nationalistes au parlement israélien.

David Bitan, vu comme l’homme de main de Benyamin Nétanyahou au parlement israélien, est le plus ardent défenseur de la loi des recommandations, actuellement examinée à la hâte par les parlementaires.

Le texte entend interdire à la police de rendre publiques ses conclusions au terme d’une enquête visant une personnalité publique, une mesure décrite par l’opposition comme un bouclier législatif sur mesure pour Benyamin Nétanyahou, visé par deux investigations. Ironie du sort, David Bitan a été questionné par la police pendant plusieurs heures la semaine dernière au sujet de pots-de-vin versés par le crime organisé quand il était maire-adjoint de la ville de Rishon Le Zion.

Malgré la baisse du nombre de manifestants, Rafi, soixante et un ans, se réjouit en voyant la place Habima noire de monde. Il fait partie de ceux qui protestent toutes les semaines depuis presqu’un an devant la résidence du procureur général, nommé à son poste par Benyamin Nétanyahou et accusé de freiner les enquêtes le visant. « Nous sentons un changement », dit cet instituteur, « les gens n’en peuvent plus de cette descente vers l’autocratie ».

Roy est lui dans la rue pour la première fois et il veut aussi y croire, affublé d’un masque de cochon, « c’est le symbole d’un comportement outrancier et honteux. Celui de nombre de nos leaders qui se goinfrent, des gens qui fument des cigares », Benyamin Nétanyahou est, entre autres, accusé d’avoir reçu de tels cadeaux illégalement de la part de milliardaires, « pendant que la classe moyenne est broyée. C’est la première fois que j’emmène mon fils de huit ans. Il faut qu’il voit que rien ne change quand on râle sur Facebook, cela se passe dans la rue ».

Non loin de là, devant le hall de l’indépendance, un contre-rassemblement de quelques dizaines de personnes raillait ces « ashkénazes gauchistes buveurs de cappuccinos », qui ne représenteraient pas « le vrai peuple juif ».

Au moment où des milliers d’israéliens appelaient à sa démission au cœur de Tel-Aviv, Benyamin Nétanyahou embarquait dans l’avion l’emmenant en France, pour un déjeuner de travail Dimanche 10 Décembre 2017 avec Emmanuel Macron, avant une rencontre Lundi 11 Décembre 2017 avec les vingt huit ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne, devant qui il défendra la déclaration de Donald Trump.

Ragaillardi par l’annonce du président américain, Benyamin Nétanyahou a annoncé la couleur. Il n’acceptera pas de l’Europe « deux poids deux mesures, la condamnation de la reconnaissance de Jérusalem mais pas des roquettes tirées contre Israël ». Quant aux appels à la démission exigés au mégaphone par des milliers d’israéliens, Samedi 9 Décembre 2017 à Tel-Aviv, interrogé sur la question par la télévision israélienne sur le tarmac, Benyamin Nétanyahou a simplement tourné les talons sans un mot pour grimper l’escalier menant à son jet. La bagarre diplomatique est l’éternelle planche de salut du leader du Likoud.

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 16:27

 

 

La Ligue Arabe demande à Trump d'annuler sa décision sur Jérusalem (Reuters)

 

Les états de la Ligue Arabe demandent à Donald Trump d'annuler sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël dans un communiqué publié Dimanche 10 Décembre 2017 à l'issue d'une réunion au Caire.

La Ligue Arabe considère que l'initiative du président américain est une « violation dangereuse » du droit international et juge qu'elle est « nulle et non avenue ».

Bouleversant des décennies de diplomatie américaine dans la région, Donald Trump a annoncé Mercredi 6 Décembre 2017 que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël et il a ajouté que l'ambassade américaine y serait transférée, provoquant la colère du monde arabe et la réprobation de la communauté internationale.

Dans leur résolution, les ministres des affaires étrangères des états de la Ligue Arabe soulignent que cette décision ne fera qu'accroître le niveau des violences dans la région.

« Cette décision n'a aucun effet légal », déclarent-ils, « elle accentue la tension, elle suscite la colère et elle menace de plonger la région dans plus de violences et de chaos ».

La Ligue Arabe va s'efforcer d'obtenir du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), où les Etats-Unis disposent d'un droit de veto, une résolution condamnant l'initiative de Donald Trump.

Lors des discussions, le chef de la diplomatie libanaise, Gebran Bassil, a appelé le monde arabe à étudier la possibilité d'imposer des sanctions économiques contre les Etats-Unis pour les empêcher de transférer leur ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem.

« Des mesures doivent être prises contre cette décision, des mesures diplomatiques, économiques et financières », a-t-il déclaré sans plus de détails.

La déclaration de la Ligue Arabe ne fait pas mention de sanctions économiques.

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