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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 19:58

 

http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/11/deuxieme-journee-de-manifestations-anti-trump-dans-des-grandes-villes-aux-etats-unis_5029168_829254.html

 

Selon Donald Trump, les manifestants sont « incités par les médias » à défiler contre lui

De San Francisco à New York, des centaines de personnes se sont réunies pour le deuxième jour de suite, Jeudi 10 Novembre 2016, afin de protester contre l’élection du magnat de l’immobilier.

De nouvelles manifestations ont eu lieu, Jeudi 10 Novembre 2016, dans plusieurs grandes villes américaines, pour protester contre l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Les défilés ont concerné tout le pays, même s’ils étaient parfois plus clairsemés que la veille.

Pour la première fois, le président élu a réagi, sur Twitter, « nous venons d’avoir une élection présidentielle couronnée de succès et transparente. Et maintenant, des manifestants professionnels, incités par les médias, manifestent. C'est très injuste ».

Les défilés ont commencé Jeudi 10 Novembre 2016 dans la matinée. A San Francisco, plus de mille étudiants ont fait l’école buissonnière dans le quartier financier de la ville en agitant des drapeaux arc-en-ciel représentant les communautés Lesbiennes, Gays, Bisexuelles et Transgenres (LGBT), mais aussi des drapeaux mexicains et des pancartes hostiles au président élu.

Des centaines d’étudiants ont défilé sur le campus de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en brandissant des pancartes où on lisait « dump Trump » et « l’amour écrase la haine » puis, aux cris de « j'emmerde la suprématie blanche » et « ne déniez pas le réchauffement climatique », en référence à la proposition de Donald Trump de revenir sur l’accord de la vingt et unième conférence climat, plusieurs manifestants se sont dirigés vers la mairie.

Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a salué ces rassemblements, tout en appelant les manifestants à ne rien vandaliser et à ne pas s’aventurer sur les autoroutes. « Ce fut une élection traumatisante », a-t-il dit. « Il y a beaucoup de divisions et d’accusations des deux côtés, mais certaines choses qui ont été dites n’étaient pas partisanes, sur les femmes, nos frères et sœurs musulmanes et les immigrants ».

Dans la soirée, un nouveau défilé a parcouru le centre-ville, tout comme à San Francisco, où une autoroute a été bloquée, à Oakland, également en Californie, et à Portland, dans l’Oregon. Dans cette dernière ville, la police a averti que la manifestation serait désormais considérée comme une « émeute », en raison de la généralisation d’un « comportement criminel et dangereux ».

A Los Angeles, les forces de police ont menotté plusieurs manifestants avant de les faire monter dans des bus.

Plusieurs centaines d’étudiants de l’université de l’état du Texas, à San Marcos, se sont aussi rassemblés sur le campus. Des défilés ont eu lieu à Baltimore, à Philadelphie, à Grand Rapids, devant la tour Trump de Chicago ou encore à Minneapolis, où une autoroute a été bloquée pendant plusieurs heures. A Denver, les manifestants ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogènes alors qu’ils occupaient une autoroute.

« Ce n’est pas mon président »

A New York, une manifestation a rassemblé plusieurs centaines de personnes à Washington Square, dans Manhattan. Une rangée de plots de béton a été installée pour mettre à distance les passants de la Trump Tower. Ce dispositif n’a toutefois pas empêché plusieurs dizaines de manifestants de se réunir à nouveau devant le bâtiment.

La veille, des rassemblements contre Donald Trump avaient déjà rassemblé des milliers de personnes dans un grand nombre de métropoles et de villes universitaires. Les participants scandaient « ce n’est pas mon président » et « non à Donald Trump » et, dans certains cas, ils ont bloqué temporairement la circulation automobile.

Jeudi 10 Novembre 2016, plus de vingt personnes ont été arrêtées aux premières heures de la journée pour entrave à la circulation lors des manifestations qui se sont produites à Los Angeles et à Richmond.

« Crétins de gauchistes »

Rudy Giuliani, ancien maire républicain de New York et partisan de Donald Trump, il est pressenti pour faire partie du futur cabinet du président élu, a parlé de « tas d’enfants gâtés et de pleurnichards. Les véritables crétins de gauchistes sur les campus, ce sont les professeurs, ce ne sont pas les étudiants », a-t-il ajouté, Jeudi 10 Novembre 2016, sur la chaîne conservatrice Fox News. « Aussi sont-ils d’autant plus influencés par les professeurs. Qu’ils se calment, les choses ne vont pas aussi mal qu’ils le pensent ».

A Washington, Barack Obama a fait savoir, Jeudi 10 Novembre 2016, via son porte-parole, Josh Earnest, qu’il croyait au droit des américains à protester pacifiquement contre l’élection de Donald Trump, mais qu’il souhaitait que les gens comprennent que « nous sommes américains et patriotes » avant d’être des démocrates ou des républicains.

Des appels à manifester ont été lancés également pour le week-end, mais aussi pour le 20 janvier 2017, jour de l’investiture du nouveau président.

 

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