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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 17:34

 

http://www.lne.es/asturias/2013/08/12/cascos-arenas-declaran-manana-caso/1454827.html

 

Convocation de Cascos et Arenas demain dans l’affaire Barcenas (Europa Press)   

Ils iront au tribunal comme témoins   

Lundi 12 Août 2013  

Le juge de l’Audience Nationale Pablo Ruz, juge d’instruction de l’affaire de la présumée comptabilité B du Parti Populaire, réalise cette semaine un épisode important de ses vacances d’été, pendant sa semaine de service, conformément à l’intense calendrier fixé à la fin du dernier mois de juillet et qui passera par la convocation Mercredi 14 Août 2013, en qualité de témoin, de la secrétaire générale du Parti Populaire, María Dolores de Cospedal, et un jour avant des anciens secrétaires généraux de la formation, Javier Arenas et Francisco Alvarez Cascos.

Bien que le bureau avait seulement donné son accord pour la convocation de Cospedal, le responsable du cinquième tribunal central d'instruction justifie la citation des prédécesseurs de Cospedal par des accusations « pertinentes, utiles et nécessaires » conformément à leurs responsabilités de secrétaire général de la formation « pendant les différentes périodes de la prétendue comptabilité B et la réalité des notes qu’elle contenait ».

En effet, lors de sa déclaration devant le juge le 15 Juillet, en changeant radicalement de stratégie par rapport à ses comparutions précédentes, l’ancien trésorier du Parti Populaire Luis Barcenas a reconnu l’existence d’une comptabilité B et a déclaré que ces primes étaient une pratique générale que connaissaient différents secrétaires et secrétaires adjoints du parti et qui étaient aussi des charges fixes qui donnaient droit à des compensations salariales présumées dans la comptabilité B.  

Délimitation de l’enquête

Ruz considère par son ordre de citation que les responsabilités d’Arenas et d’Alvarez Cascos correspondent à des périodes antérieures à la délimitation de l'objet de l'enquête et croit qu'ils peuvent fournir « des données pertinentes » pour l'enquête en cours.

Toutefois, le juge a limité son enquête aux délits fiscaux qui peuvent avoir été commis depuis l’année 2007 et ceux commis contre l'administration publique, comme la corruption et d'autres, depuis l'année 2002.

En ce qui concerne Cospedal, en plus des questions relatives à sa connaissance générale de la prétendue comptabilité B, elle sera probablement interrogée par rapport aux déclarations de Barcenas au titre des primes pour elle et pour le président du gouvernement, Mariano Rajoy, de quarante cinq mille euros pour les années 2009 et 2010.

Malgré l'absence de justificatifs des ces paiements, Barcenas a déclaré que les premiers versements ont été effectués après le début de l'affaire Gürtel, lorsque le parti a décidé de régler l'affaire dans laquelle il gardait les paiements en liquide effectués par les entrepreneurs individuels.

Barcenas a également parlé dans cet interrogatoire d’un versement de plus de quarante mille euros en 2009 divisé en deux parties, pour Rajoy et Cospedal.  

Le solde du versement après la répartition était également attribué au président du gouvernement.

  Il a également parlé d’un autre versement de vingt cinq mille euros en 2010 pour chacun des deux leaders du Parti Populaire, cette fois en liquide. L'argent, selon la version de Barcenas, était remis de la main à la main par des billets de cinq cent euros dans des enveloppes brunes.  

Cospedal aurait reçu ce dernier versement dans son bureau à Gênes. Les cinquante mille euros distribués provenaient du remboursement d'un prêt consenti au Parti Populaire de la région de Galice.

Convocation comme témoin

Les questions qui posent le plus de problème à Cospedal sont les déclarations de Barcenas relatives à la perception en 2007 d’une commission de deux cent mille euros par le Parti Populaire de la région de Castille La Manche en échange de l'attribution d'un contrat municipal de la ville de Toledo, dans une situation dans laquelle la présidente du parti dans la région était Cospedal elle même.

Les sources juridiques consultées par Europa Press notent que, à ce stade, le juge Ruz la convoque comme témoin, sans avocat et avec l'obligation de dire la vérité, qu’une réponse à ce stade peut lui faire du tort et qu’il serait préférable de ne pas répondre.  

Calendrier

Le calendrier débutera Mardi 13 Août 2013 à 9 heures 45 avec la comparution du trésorier du Parti Populaire Antonio Ortiz, qui sera suivi trois quarts d'heure plus tard par Christopher Paez, qui a succédé à Barcenas lorsque l'ancien sénateur du Parti Populaire est devenu trésorier. Alvarez-Cascos est cité à 11 heures 30 et Arenas une heure plus tard.

En ce qui concerne Arenas, il sera sans doute interrogé par rapport aux déclarations de Barcenas selon lesquelles il lui aurait personnellement demandé en 2010 de remettre une somme de quatre mille neuf cent euros à Mariano Rajoy qui était le solde de la liquidation de la caisse qui gardait les dons reçus par le parti . « Boy, prenez les, mettez les dans une enveloppe et laissez les au président ».

Les questions seront certainement relatives à une réunion en mars 2010 à Gênes où étaient présents Rajoy, Arenas, Barcenas et sa femme, Rosalia Iglesias, dans laquelle Barcenas demandait de dire à Cospedal qu’elle arrête de dire dans la presse qu’elle était amoureuse de lui.

En ce qui concerne Álvarez-Cascos, en plus de ses connaissances quand il était secrétaire général, Barcenas lui attribue des versements mensuels de dix mille euros pendant les années 1994, 1995 et 1996 pour « compenser les frais engagés pour le dévouement au parti », somme à laquelle il faut ajouter les quatre mille euros qu'il percevait chaque mois comme député.

Les dirigeants du PP ont nié ces dernières semaines les déclarations de Barcenas, Cospedal et Arenas ont renoncé à leur droit de témoignage officiel pour comparaître personnellement devant le titulaire du cinquième tribunal central d’instruction.

Pour sa part, l'ancien secrétaire général du Parti Populaire et actuel président du Forum des Asturies, Francisco Alvarez-Cascos, a également nié à plusieurs reprises avoir servi de collecteur du Parti Populaire et avoir réalisé des versements en liquide au parti, comme l'a noté la documentation fournie par l’ancien trésorier du Parti Populaire Luis Barcenas au juge Pablo Ruz. 

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