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8 mai 2022 7 08 /05 /mai /2022 15:23

 

 

https://europalestine.com/2022/05/05/teva-jen-veux-pas-victoire-a-la-cour-dappel-de-lyon/

 

Victoire à la cour d'appel de Lyon

Olivia Zémor, poursuivie depuis des années par le fabricant de médicaments génériques Teva et sa meute d’officines israéliennes en France, a été relaxée par la cour d'appel de Lyon, Jeudi 5 Mai 2022.

L’audience d’appel avait eu lieu au mois de janvier 2022, suite à une première relaxe prononcée en 2021. L’affaire concernait une action d’information du public devant une grande pharmacie de Lyon, organisée au mois de novembre 2016 par les militants du Collectif Palestine du Rhône.

C’est en sa qualité de directrice de publication du site d’Europalestine qu’Olivia Zemor avait été mise en examen, suite à une plainte du laboratoire israélien Teva, bientôt accompagné par le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) du fameux Sammy Ghozlan, et les deux entités de l’avocat d’extrême-droite et défenseur habituel des voyous de la Ligue de Défense Juive (LDJ), Gilles-William Goldnadel, à savoir les associations France-Israël et Avocats Sans Frontières.

La victoire obtenue Jeudi 5 Mai 2022 est un encouragement de plus à la poursuite de la campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS) contre le régime de l’apartheid israélien. La cour d’appel de Lyon a ainsi jugé que le fait de dire que Teva finançait l’armée israélienne ne constituait en rien une diffamation, comme le prétendait le laboratoire pharmaceutique, et qu’il n’y avait de notre part aucun appel à la discrimination à raison de l’appartenance à la nation israélienne.

L’arrêt de la cour d’appel de Lyon intervient après l’arrêt historique de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) du mois de juin 2020 qui a sanctionné l’état français et qui lui a même infligé une pénalité de cent mille euros, pour avoir injustement condamné des militants de Mulhouse.

Elle intervient aussi quelques jours après les décisions du conseil d’état, la juridiction administrative suprême en France, qui a suspendu des décrets du gouvernement d’Emmanuel Macron et de Gérald Darmanin ayant prononcé la dissolution de deux associations de défense des droits du peuple palestinien, le Collectif Palestine Vaincra (CPV) de Toulouse et le Comité Action Palestine (CAP) de Bordeaux.

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