ACCORD ENTRE LES DEUX NPA

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Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) fait évoluer son nom et son logo

Jeudi 2 Mai 2024

Lors de son cinquième congrès, au mois de décembre 2022, le NPA a connu une séparation entre une majorité et une minorité. La première était composée des plateformes A et B, dont sont membres Olivier Besancenot, Philippe Poutou, Christine Poupin et Pauline Salingue, et elle représente la continuité politique et organisationnelle du NPA des débuts et des principes fondateurs. La seconde était composée de plusieurs fractions rassemblées à cette occasion dans la plateforme C.

Une forme de paralysie quotidienne liée à une compréhension différente du rôle du parti s’était instaurée. Des désaccords étaient devenus des entraves, sur la mise en mouvement, la conscientisation et la construction de l’unité de la classe à travers une politique de front unique, sur la question nationale et les rapports coloniaux et impérialistes, sur les oppressions spécifiques et leur articulation à l’exploitation, sur la conception de la construction du parti et sur le fonctionnement en courants permanents et concurrents. Cette séparation était devenue inévitable et même nécessaire afin de préserver l’essence du projet du NPA.

Il aura fallu dix-huit mois de négociations pour qu’un accord de séparation soit signé, entérinant la fin du processus de séparation. Cet accord permet un partage du patrimoine, mais il va surtout donner la possibilité à chacun de construire sereinement son organisation et de mettre en œuvre son orientation dans une situation grosse de dangers. Pour nous distinguer, il a été décidé d’ajouter le nom de nos journaux au nom du NPA. C’est ainsi que le NPA devient le Nouveau Parti Anticapitaliste Anticapitaliste (NPAA) et que la nouvelle organisation fondée par la plateforme C devient le Nouveau Parti Anticapitaliste Révolutionnaire (NPAR). De la même manière, le NPAA et le NPAR ont désormais chacun leurs ­nouveaux logos.

Ces changements de dénomination et d’identité visuelle vont permettre de nous distinguer dans les villes où nous nous retrouvons dans les manifestations, mais aussi sur nos réseaux sociaux. Ils doivent aussi permettre aux médias de bien différencier nos deux courants, en séparant les positions du NPAA et les positions du NPAR.