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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 20:33

Randall Robinson (né le 6 Juillet 1941 -) est un avocat, un auteur et un militant afro-américain, fondateur de TransAfrica, théoricien phare de la pensée afro-américaine et grand connaisseur d'Haïti. Il est connu notamment pour son opposition à l’apartheid en Afrique du Sud et pour ses interventions en faveur des immigrants haïtiens et du président haïtien Jean-Bertrand Aristide.

Robinson est né en Richmond (Virginie). Il est diplômé des universités de Virginie et de Harvard.

Robinson a fondé en 1977 TransAfrica, une structure de la communauté afro-américaine proposant des analyses constructives de la politique américaine à l’égard de l'Afrique et de la diaspora africaine dans les Caraïbes et en Amérique latine. Il a été président TransAfrica jusqu'en 2001.

Au cours de cette période, il a gagné en visibilité en organisant un sit-in à l’ambassade d’Afrique du Sud afin de protester contre l'apartheid. Il a fait une grève de la faim pour faire pression sur le États-Unis afin de remettre au pouvoir Jean-Bertrand Aristide après le coup d'État du Général Raoul Cédras (1991-1994). Il a également protesté contre ce qu'il considère comme des politiques commerciales discriminatoires visant les états caraïbes.

En 2001, il publie un best seller, La dette: Ce que l'Amérique doit aux noirs (traduction à paraître aux éditions Alphée), qui défend l’idée de réparations aux Afro-Américains pour des siècles d’esclavage, de discrimination et d'oppression.

En 2003, Robinson a refusé un grade honorifique à l'université de Georgetown.

Il enseigne le droit à l’université de Pennsylvanie depuis 2008.

En 2001 Robinson a quitté la présidence de TransAfrica pour émigrer à Saint Christophe (St-Kitts) dont sa femme est originaire, une décision relatée dans son livre, Quitter l'Amérique: Le départ d'un homme noir de sa terre natale. Il a cependant gardé toujours une maison dans l'état de Virginie

Il explique son exil volontaire par son aversion profonde à l’égard des politiques intérieure et extérieure de l'Amérique qui consistent à exploiter systématiquement les minorités et les pauvres.

Son dernier ouvrage, HaÏti, l’insupportable souffrance (Alphée Jean-Paul-Bertrand, février 2010) est un terrible réquisitoire contre les puissances occidentales, dont son propre pays les USA et la France le notre.

Ces pays colonisateurs qui ont joué et jouent encore un rôle très néfaste dans le passé et le présent de la république de Haîti.

Haîti, ce pays qui a eu l'audace de lutter et d'obtenir l'abolition de l'esclavage et son indépendance en 1804 après avoir battu la plus grande et plus forte armée du monde de l'époque, celle de Napoléon 1er....et qui a été contraint de payer à l'Etat français 150 millions de francs or de l'époque soit 21 milliards d'euros de nos jours...






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