Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 20:03

Stavros Dimas n’a pu être élu au premier tour de l’élection présidentielle grecque (Reuters)

Le candidat de la coalition gouvernementale grecque, l'ancien commissaire européen Stavros Dimas, n'a pas pu être élu Mercredi 17 Décembre 2014 lors du premier tour de l'élection présidentielle au parlement.

Stavros Dimas a obtenu cent soixante voix sur trois cent voix à la Vouli, le parlement mono caméral, où cinq élus se sont abstenus et cent trente-cinq ont voté contre lui, des résultats qui se situent dans la fourchette basse des estimations.

Pour être élu, il aurait fallu que le candidat du premier ministre Antonis Samaras récolte au moins deux cent voix. La présidentielle se tient sur trois tours, au troisième tour, qui aura lieu le 29 décembre 2014, le seuil sera abaissé, il ne faudra plus que cent quatre-vingt voix à un candidat pour être élu.

Au cas où aucun candidat ne serait élu le 29 décembre 2014, le parlement serait automatiquement dissous et des élections législatives anticipées seraient organisées.

Le chef du gouvernement s'est dit optimiste sur les chances de voir un président élu au cours des deux prochains tours.

« Aujourd'hui, il s'agissait du premier des trois tours. Il nous en reste deux », a-t-il déclaré à la presse en sortant du parlement.

« Nous espérons qu'un président sera élu. Les conditions sont difficiles, les élus grecs sont conscients que le pays ne peut pas se permettre de péripéties ».

Fotis Kouvelis, le dirigeant de la Gauche Démocratique, dont les dix députés pourraient bien être déterminants lors des deux prochains tours, a considéré mercredi que le résultat du premier tour semblait « ouvrir la voie à de nouvelles élections législatives ».

Si de nouvelles élections devaient se tenir, Syriza pourrait l'emporter, selon les instituts de sondage. Ce parti de gauche promet d'affranchir la Grèce du plan d'aide financière internationale qui lui a évité de s'effondrer sous le poids de sa dette, mais en contrepartie duquel la population subit depuis 2010 une cure d'austérité drastique.

Alors que les fonctions du président sont en Grèce essentiellement honorifiques, l'élection a pris une tournure dramatique la semaine dernière lorsqu'Antonis Samaras a décidé de jouer son va-tout en avançant de deux mois la date du scrutin, initialement prévu en février 2015.

En trois jours, la bourse d'Athènes s'est effondrée de plus de vingt pour cent tandis que le rendement des obligations à dix ans de la Grèce a bondi au-delà de neuf pour cent.

Partager cet article
Repost0

commentaires