Deux autres mineurs interpellés pour la fausse alerte de Paris (Reuters)
Trois mineurs ont été interpellés depuis Lundi 19 Septembre 2016 dans le cadre de l'enquête sur la fausse alerte à l'attentat qui a entraîné Samedi 17 Septembre 2016 une vaste opération de police dans le centre de Paris, a-t-on appris Mardi 20 Septembre 2016 de source policière.
Un premier adolescent de seize ans qui se présente sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Tylers Swatting a été interpellé Lundi 19 Septembre 2016 dans la Marne. Il a reconnu lors de sa garde à vue être l'un des auteurs du canular, a précisé la source.
Deux autres mineurs âgés de dix sept et de quatorze ans ont été interpellés à leur tour, Mardi 20 Septembre 2016, respectivement en Vendée et en Lozère. Les enquêteurs cherchent à déterminer si le plus âgé est le second pirate informatique, qui se fait appeler Zakhaev Yamaha.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour dénonciation de crime imaginaire et divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse.
« Ceux qui se livrent à ces mauvaises plaisanteries, à détourner l'attention des forces de l'ordre et à provoquer de la panique, méritent évidemment d'être lourdement sanctionnés », avait déclaré le premier ministre Manuel Valls en réaction à l'interpellation du Lundi 19 Septembre 2016.
L’état se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi, a annoncé pour sa part le ministre de l’intérieur dans un communiqué.
L'Observateur a indiqué Dimanche 18 Septembre 2016 être parvenu à entrer en contact avec les deux responsables présumés de la fausse alerte, qui ont fait écouter à un journaliste l'enregistrement de leur appel téléphonique à la police.
Ils se présentaient sous les pseudonymes de Tylers Swatting et de Zakhaev Yamaha.
La pratique du swatting consiste à faire déplacer les forces de sécurité sous un faux prétexte, comme une alerte à la bombe, une prise d'otages ou un meurtre.
La diffusion d'une fausse information « dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise » est punie de deux ans de prison et de trente mille euros d'amende par le code pénal français.