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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 21:08

 

http://greenaction.org/wp-content/uploads/2017/02/The-Indigenous-Environment-Network-Responds-to-Forced-Evacuation-of-DAPL-Resistance-Camps.pdf

 

http://www.csia-nitassinan.org/spip.php?article805

 

Le réseau indigène pour l’environnement réagit à l'évacuation forcée du camp de résistance contre le Dakota Access Pipe Line (DAPL)

 

Mercredi 22 Février 2017 à 14 heures, les protecteurs d'eau de l'Oceti Sakowin ont été expulsés par le corps des ingénieurs de l'armée. Malgré les efforts des leaders du camp demandant plus de temps pour nettoyer le camp, l'Army Corp est restée ferme avec son plan d’évacuation du camp. L’Army Corp dit qu’elle est juridiquement propriétaire du terrain sur lequel le camp est situé même si le terrain se trouve dans les territoires du traité de Fort Laramie.

Les personnes qui ont volontairement quitté le camp Mercredi 22 Février 2017 avant 14 heures avaient le choix de prendre un autobus pour être transportées dans un centre d'évacuation ou de se déplacer dans d'autres camps en dehors de la zone d’évacuation. Les protecteurs d'eau restant dans le camp risquent maintenant d'être arrêtés.

Il ya trois autres sites de campement dans la région ou les protecteurs d'eau peuvent se réinstaller, Sacred Stone, Cheyenne River et les camps de la septième génération.

Plusieurs juridictions chargées de l'application de la loi étaient présentes sur place, y compris le sheriff du comté de Morton, la patrouille des autoroutes de l’état de Dakota du Nord, la garde nationale du Dakota du Nord et le service des rangers du parc national. Le service d'application des lois du bureau des affaires indiennes a établi un point de contrôle de la circulation et un barrage sur la terre de la réserve de la tribu sioux de Standing Rock, sur l’autoroute 1806, au sud du pont de la rivière Cannon Ball.

Ce qui suit est une déclaration de Tom Goldtooth, le directeur exécutif du réseau indigène pour l’environnement

Nous sommes consternés par l’évacuation forcée des populations indigènes du camp de Standing Rock d'aujourd'hui, elle constitue une violation violente et inutile du droit constitutionnel des protecteurs de l'eau de protester pacifiquement et d'exercer leur liberté d'expression. Cela nuit au processus de nettoyage du camp et cela crée la confusion et le chaos qui provoque un risque de pollution du fleuve Missouri provenant de la destruction et des débris du camp.

L'expulsion d'aujourd'hui est la continuation d'une pratique vieille de plusieurs siècles, où le gouvernement des États-Unis éloigne vigoureusement les peuples autochtones de nos terres et de nos territoires. Nous exhortons les protecteurs de l'eau à continuer à résister à cette parodie en organisant des mobilisations de masse, en organisant des actions contre les violations des droits conférés par les traités à la tribu sioux de Standing Rock et au conseil des sept feux de la Grande Nation Sioux et en continuant à organiser des actions de contestation contre le DAPL.

Nos cœurs ne sont pas vaincus. La fermeture du camp n'est pas la fin d'un mouvement ou d'un combat, c’est un nouveau commencement. Ils ne peuvent pas éteindre le feu qui a commencé à Standing Rock. Il brûle à l'intérieur de chacun d'entre nous. Nous allons nous lever, nous résisterons et nous réussirons. Nous envoyons des pensées d'amour aux protecteurs d'eau le long des rives de la rivière Cannon Ball, aujourd'hui. Que tous soient aussi forts que possible.

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