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28 avril 2018 6 28 /04 /avril /2018 19:50

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1HX11Z-OFRTP

 

Les zadistes de Notre Dame Des Landes (NDDL) dénoncent l'ultimatum du gouvernement (Reuters)

 

Les habitants de la Zone A Défendre (ZAD) de NDDL ont dénoncé Jeudi 26 Avril 2018 le nouvel ultimatum du gouvernement, qui veut les voir partir avant le Lundi 14 Mai 2018.

« Pour nous, ce n’est pas un dialogue, ni une trêve réelle, mais un nouvel ultimatum et un nouveau chantage à la destruction, au tri et à de nouvelles expulsions », a déclaré un habitant de la ZAD lors d’une conférence de presse.

Les zadistes reprochent en particulier aux services de l’état d’avoir avancé de trois semaines la date de la réunion du comité de pilotage qui devra examiner les vingt huit projets purement agricoles qu’ils ont déposé la semaine dernière en préfecture.

« Mercredi 25 Avril 2018, nous étions à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), où on parlait du 6 juin 2018 pour qu’il y ait un examen approfondi de nos fiches », a déploré Cyril Bouligand, membre du collectif d’agriculteurs opposés à l’ancien projet d’aéroport, « cela va nous compliquer la tâche, alors qu’il nous faut du temps pour faire aboutir les projets ».

« Nous notons la trêve, mais est-ce qu’elle va être réelle ? Est-ce que nous allons continuer à avoir tous les matins des blindés qui débarquent sur la zone », s’est encore interrogé un zadiste devant les journalistes, « il ne faut pas seulement que ce soit une trêve des expulsions, mais une trêve des pressions constantes et des blessés quotidiens ».

Les derniers occupants illégaux du site du projet abandonné d’aéroport de NDDL, qui exigent toujours le départ des forces de l’ordre, devront être partis avant le Lundi 14 Mai 2018, a déclaré le premier ministre français, Edouard Philippe, Jeudi 26 Avril 2018.

« La préfète de Loire-Atlantique va convoquer pour le Lundi 14 Mai 2018 la première réunion du comité qui a vocation à analyser les dossiers déposés par ceux des occupants illégaux qui veulent rentrer dans le droit commun », a-t-il expliqué.

« À partir du moment où ces procédures sont en oeuvre, ceux qui ont choisi de ne pas s’y insérer devront avoir quitté les lieux et donc il ne faut là encore douter en aucune façon de la détermination du gouvernement, elle est totale », a ajouté le premier ministre.

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