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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 14:29

 

 

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/intrusion-a-la-pitie-salpetriere/ce-n-etait-ni-une-attaque-ni-une-intrusion-violente-des-manifestants-interpelles-dans-l-enceinte-de-la-pitie-salpetriere-rejettent-les-accusations_3428497.html

 

« Ce n'était ni une attaque ni une intrusion violente », des manifestants interpellés dans l'enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière rejettent les accusations

Lisant un communiqué rédigé au nom des trente quatre interpellés, ils ont affirmé que la grille de l'hôpital était déjà ouverte quand ils sont entrés dans le périmètre de l'hôpital, pour échapper aux gaz lacrymogènes et aux ultra violences policières.

Interpellés ensemble dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Mercredi Premier Mai 2019, ils s'exprimaient pour la première fois. Le collectif des trente quatre manifestants a livré sa version des faits, Samedi 4 Mai 2019, alors que leur arrestation est au cœur d'une polémique. Vendredi 3 Mai 2019, Christophe Castaner a reconnu qu'il n'aurait pas dû employer le terme d’attaque de l'établissement par des manifestants, mais il a maintenu qu'il s'agissait d'une intrusion violente. « Ce n'était ni une attaque ni une intrusion violente », lui répondent les manifestants.

Lors d'une conférence de presse, plusieurs membres de ce collectif des trente quatre de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière ont lu un texte écrit collectivement par une majorité d'entre eux. Ils racontent que, alors qu'ils participaient à la manifestation du Mercredi Premier Mai 2019, leur partie du cortège s'est retrouvée encerclée, par-devant et par-derrière, par des policiers des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) et qu’elle a subi une pluie de grenades lacrymogènes et de tirs de Lanceurs de Balles de Défense (LBD).

Ces manifestants affirment que la grille de l'hôpital par laquelle sont entrés des manifestants était alors ouverte. « Pour fuir ces ultra violences policières et le nuage de gaz étouffant et aveuglant, nous nous sommes réfugiés derrière une grille ouverte pour respirer », expliquent-ils, « sans réaliser, pour certains, que nous pénétrions dans l'enceinte d'un bâtiment public ».

Une fois à l'intérieur, le groupe explique avoir été chargé brusquement et sans raison par des policiers des CRS arrivés derrière eux, tandis que des policiers à moto entraient dans l'hôpital de l'autre côté, « les deux groupes ont sorti leurs matraques en nous menaçant. Nous avions peur et la seule issue possible semblait être l'escalier de l'hôpital ».

Une vidéo prise par un membre du personnel soignant de l'hôpital montre alors plusieurs manifestants tenter d'ouvrir la porte du service de réanimation pour y entrer, avant d'en être dissuadés par le personnel. « A aucun moment, nous ne savions qu'il s'agissait du service de réanimation, ce n'était indiqué nulle part. Nous ne sommes jamais entrés dans le bâtiment. Ce n'était ni une attaque ni une intrusion violente. Nous n'avons à aucun moment fait preuve de violence », explique le texte collectif lu par un de ces manifestants. Ils expliquent avoir été interpellés sans résistance par les forces de l'ordre.

Jeudi 2 Mai 2019, le parquet avait indiqué avoir remis en liberté trente-deux personnes qui avaient été placées en garde à vue à la suite de leur intrusion dans l'enceinte de l'hôpital. La directrice de l'hôpital a déposé plainte contre X et elle affirme que l'établissement a subi des dégradations.

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