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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 19:12

 

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1YD0T8

 

Condamné à trois mois de prison avec sursis, Jean Luc Mélenchon dénonce un jugement politique (Reuters)

Jean-Luc Mélenchon a été condamné Lundi 9 Décembre 2019 à trois mois de prison avec sursis et à huit mille euros d'amende par le tribunal de Bobigny pour les incidents ultra médiatisés qui ont émaillé les perquisitions de l'an dernier dans les locaux du Mouvement de la France Insoumise (MFI) et au domicile de certains de ses dirigeants.

Après le délibéré, le leader du MFI a dénoncé un jugement politique destiné selon lui à le faire taire, un argument déjà rodé à l’audience, à la fin du mois de septembre 2019.

Parmi les autres prévenus, le député Alexis Corbière a été relaxé, le député Bastien Lachaud a été condamné à six mille euros d’amende et le député européen Manuel Bompard a été condamné à sept mille euros d’amende, sans peine de prison.

Les deux autres personnes poursuivies pour rébellion dans ce dossier ont également écopé d’amendes.

« A l’évidence, c’est un jugement politique », a déclaré Jean-Luc Mélenchon en sortant de la salle d’audience, « c’est une comédie judiciaire pour me flétrir, c’est organisé pour me donner un coup, à moi et mes amis, et c’est déplorable parce qu’il y a bien d’autres manières de me combattre ».

Selon lui, cette affaire aura coûté cent cinquante mille euros de frais de justice divers au MFI.

Le député de Marseille est celui qui risquait la plus lourde peine, théoriquement jusqu’à dix ans de prison ferme et cent cinquante mille euros d’amende, compte tenu des infractions qui lui étaient reprochées, rébellion, rébellion en réunion, provocation à la rébellion et actes d’intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l’autorité publique.

Le ministère public avait réclamé contre lui trois mois de prison avec sursis et huit mille euros d’amende, des réquisitions très en deçà des risques encourus.

Lors du procès, qui s’est déroulé dans une atmosphère de campagne électorale, Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens ont défendu la thèse du procès politique, instruit d’après eux par un pouvoir décidé à museler l’opposition.

Les caméras de l’émission Quotidien, sur Télévision Monte Carlo (TMC), ont immortalisé certaines scènes des perquisitions du 16 octobre 2018, en particulier l’une d’elles montrant l’ancien candidat au premier tour des élections présidentielles en train de forcer l’entrée du siège parisien du MFI, gardée par deux policiers.

Ces perquisitions, écourtées du fait de la cohue, avaient lieu dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, liées à des soupçons d’emplois fictifs au parlement européen et aux comptes de la campagne présidentielle de Jean Luc Mélenchon en 2017.

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