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23 juin 2020 2 23 /06 /juin /2020 13:54

 

 

https://actu17.fr/gilets-jaunes-a-paris-4-crs-deferes-pour-des-violences-illegitimes-dans-un-burger-king/

 

Gilets jaunes à Paris, quatre policiers de la quarante troisième Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) déférés pour des violences illégitimes dans un Burger King

Plusieurs personnes avaient été frappées et molestées dans un Burger King à Paris lors du troisième acte des Gilets Jaunes, Samedi Premier Décembre 2018. Quatre policiers de la quarante troisième CRS ont été présentés à un juge d’instruction, Mardi 23 Juin 2020.

Les faits remontent au troisième acte des Gilets Jaunes, Samedi Premier Décembre 2018. La manifestation parisienne avait été le théâtre de nombreuses scènes de violences extrêmes, de pillages et de dégradations.

La situation avait largement dégénéré à plusieurs reprises et des manifestants s’étaient réfugiés dans le restaurant de la chaîne Burger King de l’avenue Wagram dans le septième arrondissement de Paris, à proximité de l’Arc de Triomphe. Des policiers de la quarante troisième CRS de Chalon-sur-Saône avaient alors pénétré à leur tour dans le fast food, frappant et molestant plusieurs personnes.

Un homme avait reçu vingt sept coups de matraque notamment, portés par plusieurs policiers, comme l’a montré l’enquête de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Une vidéo amateur montrant la scène filmée par un journaliste indépendant avait été largement partagée sur les réseaux sociaux. L’enquête a déterminé qu’une quinzaine de policiers de la quarante troisième CRS avaient pénétré dans le restaurant.

Quatre policiers de la quarante troisième CRS ont été placés en garde à vue dans le cadre de cette affaire, Lundi 22 Juin 2020 dans les locaux de l’IGPN, rapporte La Chaîne Info (LCI). Les quatre fonctionnaires ont été déférés Mardi 23 Juin 2020 au parquet de Paris et présentés à un juge d’instruction. Ces derniers pourraient être mis en examen pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique.

Une information judiciaire avait été ouverte au mois de mai 2019 dans ce dossier. Plusieurs coups portés par les policiers de la quarante troisième CRS avaient été jugés illégitimes et injustifiés par les enquêteurs de l’IGPN.

Au cours de leurs auditions, les mis en cause ont reconnu avoir fait usage d’une force disproportionnée, rappelant dans le même temps qu’ils avaient été confrontées, lors de cette journée, à une violente extrême et des scènes proches d’une guérilla urbaine, évoquant également une forte fatigue.

Des milliers de casseurs et d’émeutiers s’en étaient violemment pris aux forces de l’ordre au cours de cette manifestation qui avait totalement dégénéré. De nombreux magasins avaient également été pillés.

En outre, une voiture de police avait été attaquée dans la rue Saint-Honoré, dans le premier arrondissement de Paris et une autre voiture de police avait été incendiée à proximité d’un commissariat du huitième arrondissement de Paris. Des policiers de la Direction de l'Ordre Public et de la Circulation (DOPC) avaient eux aussi été attaqués et ils s’étaient fait dérober un fusil d’assaut.

La soixantaine de policiers de la quarante troisième CRS avaient fait usage de mille huit cent grenades lacrymogènes et Grenades à Main de Désencerclement (GMD) et ils avaient utilisé leurs Lanceurs de Balles de Défense (LBD) à plus de trois cent reprises. Une trentaine de fonctionnaires avaient été blessés au cours de ces violences.

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