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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 16:26

 

 

https://www.publico.es/politica/otegi-resto-condenados-caso-bateragune-reciben-apoyo-188-concentraciones.html

 

Arnaldo Otegi et les autres personnes reconnues coupables de l'affaire Bateragune reçoivent un soutien dans cent quatre vingt huit rassemblements (EFE)

Des représentants du Partido Nacionalista Vasco (PNV) ont assisté à certains de ces actes qui, en plus d'Euskal Herria Bildu (EHB), ont été convoqués par Podemos et par Ezker Anitza Izquierda Unida (EAIU).

Un total de cent quatre vingt huit rassemblements ont eu lieu Samedi 19 Décembre 2020 dans toute l'Espagne, principalement en Euskadi, pour protester contre la décision du Tribunal Suprême espagnol de tenir un nouveau procès contre le leader d'EHB, Arnaldo Otegi, et quatre autres leaders de la gauche nationaliste basque pour avoir tenter de reconstruire Herri Batasuna à travers le groupe Bateragune.

Les cent quatre vingt huit rassemblements ont eu lieu en Euskadi, en Navarre, dans la ville française basque d'Hendaye, à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Barcelone, selon des sources d'EHB.

Des représentants du PNV ont assisté à certains de ces événements qui, en plus d'EHB, ont été convoqués par Podemos, EAIU et les syndicats Eusko Langileen Alkartasuna (ELA), Langile Abertzaleen Batzordeak (LAB) et Steilas, avec le soutien d'autres groupes, comme Errefuxiatuen Sustengu Komitea (ESK), Sare, Etxerat et Gure Esku Dago.

L'un des plus grands rassemblements a eu lieu à Bilbao, auquel des centaines de personnes ont participé. Parmi eux figuraient Arnaldo Otegi et un autre des condamnés, Arkaitz Rodríguez, qui n'ont pas fait de déclarations aux médias.

Les leaders du PNV de Biscaye, Miren Araneta et Jon Andoni Atutxa, ont également participé à ce rassemblement, comme le rapporte le PNV. Le député de Podemos Roberto Uriarte et le secrétaire général des Commissions Ouvrières d'Euskadi ont également participé à ce rassemblement.

Les participants se sont rassemblés pendant une demi-heure en silence Plaza del Arriaga à Bilbao à côté d'une banderole avec l'inscription « demokrazia », la même que celle utilisée dans les autres rassemblements.

Au nom d'EHB, Unai Urruzuno a indiqué qu'il existe des secteurs très puissants dans l’état espagnol, des défenseurs du régime de 1978, qui incitent à des décisions comme celle adoptée par le Tribunal Suprême et qui posent un scénario d'involution.

Il a lancé un appel aux secteurs progressistes et souverainistes non seulement pour répondre à ces attaques, mais aussi pour lancer un agenda démocratique.

Le député de Podemos, Roberto Uriarte, a demandé la clôture définitive de l'affaire Bateragune et il a indiqué que le temps a montré qu’Arnaldo Otegi et les autres condamnés ne construisaient pas une structure illégale, mais un parti légal.

Le syndicat LAB a considéré comme une injustice de refaire le procès de l'affaire Bateragune et il a appelé à la fin de tous les procès politiques.

Le Tribunal Suprême a décidé à l'unanimité Lundi 14 Décembre 2020 de tenir un nouveau procès dans l'affaire Bateragune, pour laquelle Arnaldo Otegi et quatre autres leaders de la gauche nationaliste basque ont été condamnés à six ans de prison, qu’ils ont déjà effectués, peine annulée par la suite par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) pour le manque d'impartialité d'un magistrat qui les a jugés.

Le Tribunal Suprême espagnol estime qu'il est obligatoire de tenir un nouveau procès car il dit que les défenses et les accusations ont droit à une résolution sur le fond de l'affaire, la nullité du premier procès ordonné par Strasbourg n'étant pas synonyme d'acquittement.

Arnaldo Otegi et l'ancien leader de LAB, Rafael Díez Usabiaga, avaient été condamnés par l’Audience Nationale espagnole à dix ans de prison pour appartenance à une organisation terroriste et à une peine d’inégibilité de dix ans, tandis que les trois autres, Miren Zabaleta, Sonia Jacinto et Arkaitz Rodríguez, avaient été condamnés à huit ans de prison.

Lors du procès en appel, le Tribunal Suprême avait abaissé les peines à six ans et à six ans et six mois de prison, décision qui a ensuite été entérinée par le Tribunal Constitutionnel. La CEDH, au mois de novembre 2018, avait fini par annuler les condamnations en considérant que le droit des prévenus à un jugement impartial avait été violé, en raison d'un commentaire fait pendant le procès par le président du tribunal.

Désormais, conformément à cette résolution de la CEDH, qui n'avait pas fait l'objet d'un appel à l'époque par l’avocat de l’état espagnol, le Tribunal Suprême a annulé la condamnation qui avait conduit Arnaldo Otegi en prison et, suivant les arguments du procureur, il a accepté de refaire le procès avec un nouveau tribunal. Un nouveau procès peut prendre des mois pour diverses raisons.

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