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23 décembre 2021 4 23 /12 /décembre /2021 17:02

 

 

https://rue89bordeaux.com/2021/12/sur-fond-de-crise-interne-a-bordeaux-en-luttes-antoine-boudinet-demissionne-du-conseil-municipal/

 

Sur fond de crise interne à Bordeaux en Lutte, Antoine Boudinet démissionne du conseil municipal de Bordeaux

Dans un communiqué publié Mardi 21 Décembre 2021, le collectif Bordeaux en Lutte a annoncé la démission d’Antoine Boudinet, élu au conseil municipal. Cette démission intervient suite à des tensions internes après la placardisation de Myriam Eckert, attachée du groupe. Quatrième sur la liste, celle-ci se retrouve sur les bancs de l’opposition à Bordeaux.

Gilet Jaune devenu conseiller municipal, Antoine Boudinet quitte son poste d’élu à la mairie de Bordeaux. Depuis 2020, il siégeait au sein du groupe Bordeaux en Lutte aux côtés de Philippe Poutou et d’Evelyne Cervantes-Descubes.

Dans un récent entretien accordé à Rue Quatre Vingt Neuf Bordeaux, Antoine Boudinet confiait déjà ne pas être sûr de faire tout le mandat.

Huit jours plus tard, lors d’une assemblée générale du collectif Bordeaux en Lutte, Jeudi 16 Décembre 2021, l’élu a annoncé sa démission. Cette décision propulse Myriam Eckert, quatrième de la liste de Bordeaux en Lutte, sur les bancs du conseil municipal.

L’explication de ce départ est donnée dans un communiqué publié Mardi 21 Décembre 2021, en raison de la placardisation de Myriam Eckert, l’attachée du groupe, situation qui serait allé contre les convictions d’Antoine Boudinet.

« Cette placardisation a été perçue au travers de déplacements des lieux des réunions de travail sans l’en informer, de l’absence de missions et de tâches » détaille le communiqué. Dans un post Facebook, Myriam Eckert évoque des méthodes dégueulasses de management, « cette situation fait que j’étais en arrêt maladie depuis près de deux mois pour des symptômes dépressifs sévères, me laissant tout d’abord complètement sidérée ».

Toujours selon ce communiqué signé des deux attachés du groupe Bordeaux en Lutte, Nordine Raymond et Myriam Eckert, mais envoyé par d’autres membres du collectif Bordeaux en Lutte, une commission de médiation interne avait été saisie au début du mois d’octobre 2021. Celle-ci n’a visiblement abouti à rien.

« Les trois élus ont alors refusé de rencontrer cette commission et ils ont adressé à la fin du mois d’octobre 2021 une lettre ouverte à Myriam Eckert et à tous les adhérents de Bordeaux en Lutte dans laquelle ils expliquent ne plus vouloir ni pouvoir travailler avec elle », affirme le communiqué.

Parmi ces élus figurait donc Antoine Boudinet, qui considère rétrospectivement qu’ila été associé à cette mise à l’écart, malgré ses propres convictions.

« S’ils étaient confirmés, la contradiction entre ces agissements et les valeurs qui ont prévalu à la constitution de notre liste aux élections municipales de 2020 et dans lesquelles se sont reconnus six mille électeurs serait telle que nous ne pourrions les cautionner », prévient sans plus de précision le communiqué de Bordeaux en Lutte.

L’assemblée générale du collectif demande aux deux autres élus du groupe, Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes, de revenir devant le collectif, ce qu’ils n’ont pas fait depuis trop longtemps, et de répondre aux demandes de la commission de médiation ».

Avec des conseillers municipaux en conflit ouvert, la crise ne fait sans doute que démarrer au sein de Bordeaux en Lutte, coalition de militants du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), du Mouvement de la France Insoumise (MFI) et de la société civile. Sollicité par Rue Quatre Vingt Neuf Bordeaux, Philippe Poutou a fait savoir qu’une conférence de presse sera donnée au mois de janvier 2022 pour expliquer les problèmes internes du groupe municipal de Bordeaux en Lutte et pour la suite de son action.

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