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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 19:11

 

http://www.ultimocero.com/articulo/la-calle-exige-la-dimisi%C3%B3n-rajoy-y-el-pp-tapa-su-sede-con-lona  

 

La rue exige la démission de Rajoy et le Parti Populaire couvre son siège avec une toile blanche

 

Le mouvement du 15 mai organise le premier audit citoyen de la dette de la région de Castille et Leon

 

Jeudi 18 Juillet 2013

 

Le Parti Populaire de Valladolid couvrait aujourd'hui son siège de la rue Alcalleres avec une toile blanche alors que des centaines de citoyens demandaient bruyamment la démission du premier ministre Mariano Rajoy. La bande originale du film « Le Parrain », interrompu par les cris de « mafiosos », a conduit à une explication humouristique relative à la couleur de la toile, « en fait, elle devrait être noire, comme l’argent qu’ils manipulent et comme les salaires qu’ils versent ».  

 

Plus de trois cent personnes ont participé à la manifestation devant le siège du Parti Populaire après la décision de la mobilisation par un vote place de la Fontaine d'Or, où le mouvement du 15 mai organisait ce soir une conférence intitulée « la vie d’abord, la dette après, réponses citoyennes » à laquelle ont participé Guiomar Morales et Susana Menendez.
 

 

La mobilisation, sans incidents, se dirigea de la rue Alcalleres vers la rue du Duc de la Victoire vers 19 heures 30. Place d’Espagne, des agents de la police nationale empêchaient les manifestants de s'approcher de la porte de la Banque d'Espagne. Près du siège du Parti Populaire, trois fourgons de police ne les empêchaient pas de crier « voleurs ».

 

 

Les mots d'ordre étaient des mots d’ordre d’actualité, « Rajoy et Cospedal, à Soto del Real », « la prison est le prix de la corruption » ou « vos enveloppes, nos coupes budgétaires » ont succédé aux traditionnels « pas de pain pour des saucisses », « pas besoin d'argent, trop de voleurs » ou « non, non, ils ne nous représentent pas ».

 

 

Place de la Fontaine d'Or, avant la manifestation, il y avait des nécrologies de Mariano Rajoy, des banderoles exigeant sa démission et des titres de journaux relatifs à la corruption du Parti Populaire (« le président de la cour des comptes fait une annonce qui se termine à la case B », « le président de la CNMV a reçu six mille euros de la comptabilité B » ou « le Parti Populaire a tenté de sauver de la faillite Libertad Digital avec de l’argent noir », entre autres).

 

 

A été également lue une liste des entreprises et des entrepreneurs « qui ont financé le Parti Populaire en échange de concessions » (Alfonso Garcia Pozuelo, Juan Miguel Villar Mir, Juan Roig, José Mayor Oreja).

 

 

Avant le début de la conversation en ligne, les membres du mouvement du 15 mai ont annoncé leur intention de mettre en place le premier « audit citoyen de la dette » de la région de Castille et Leon (qui sont déjà en cours dans d'autres villes comme Madrid et Barcelone).

 

 

La cérémonie de présentation a été précédée par une brève déclaration d'un membre du mouvement du 15 mai.

 

Rappelant aux auditeurs que le PSOE et le PP ont changé la constitution « intouchable » pendant près d'un an pour le paiement de la dette prioritaire par rapport aux dépenses pour la santé, pour l’éducation et pour le paiement des retraites, il a demandé « qui sont les voleurs de la dette, de qui sommes nous les débiteurs » ? Les réponses ont été écrasantes, « ce sont les banquiers par l’escroquerie, par la ruine des familles et par le vol de leurs économies, conduisant les gens à l’expulsion de leurs maisons et poussant de nombreuses familles au désespoir et au suicide, ce sont les millionnaires et les entreprises qui fraudent le fisc impunément, qui attaquent les droits des travailleurs et qui ensuite financent illégalement les grands partis en échange de concessions, c’est la caste politique de menteurs et de voleurs qui privatise, qui répartit entre ses amis le produit du travail de tous, qui fait une politique économique et sociale contre la majorité et qui veut en finir avec la santé et l’éducation publique, ce sont les forces de sécurité de l’Etat qui identifient, répriment, persécutent et poursuivent comme criminelles les personnes qui manifestent pacifiquement pour une société plus juste ».
 

 

« Ils ont tous une dette envers nous et ils vont payer », a-t-il annoncé avant d'indiquer que les citoyens ont une dette à payer « pour ceux qui nous ont précédé, ceux qui ont combattu pour les droits sociaux, ils ont payé la rébellion et la dignité par la répression et la prison, mais n'ont jamais abandonné. Nous avons une dette envers eux et nous allons continuer jusqu'à la fin », a-t-il averti.  

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