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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 20:03

https://www.diagonalperiodico.net/movimientos/26465-cadena-humana-dos-kilometros-rodea-parlamento-cataluna.html

Une chaîne humaine de deux kilomètres autour du parlement de Catalogne

La manifestation était organisée par l’assemblée de soutien aux inculpés de l’action Aturem el Parlament et par l’Assemblée des Familles pour la Liberté des inculpés pour les faits du parlement en 2011, nouvellement créée.

Lundi 20 Avril 2015

Une chaîne humaine de deux kilomètres a entouré cet après-midi le parc de la Ciutadella de Barcelone, où se trouve le siège du parlement de Catalogne, pour dénoncer l'arrêt de la cour suprême contre huit manifestants accusés de l'action Aturem el Parlament. La mobilisation a commencé au milieu de la matinée avec des colonnes des quartiers de Sants, Raval et Vallcarca. Elles se sont réunies devant les portes latérales du parc de la Ciutadella, à côté de la station de France. De là, en utilisant des porte-voix et des pancartes, les gens se sont divisés en quatre groupes.

Un des blocs a été chargé de couvrir le tronçon de la rue Pujades, deux autres groupes ont tiré la chaîne sur la rue Wellington et le passage Picasso, et le dernier bloc s’est déplacé le long du passage de Circumval-lacio. Il y avait des gens de tous les âges, de nombreuses créations et de nombreuses revendications avec la prédominance de la couleur jaune. La chemise contre les coupes budgétaires dans l'éducation, jaune elle aussi, a également eu beaucoup de présence comme celles qui ont été faites spécialement pour l'action de la chaîne humaine.

Le gouvernement voulait que la présence policière soit très discrète. Il y avait un petit détachement d’ARRO Barcelone, groupe anti-émeute, devant le parlement de Catalogne, une unité de la Brigade Mobile sur le passage de Lluís Companys, et toutes les entrées du parc de la Ciutadella étaient ouvertes sans restrictions. Bien sûr, il y avait une équipe d’agents en civil du groupe d’obtention et d’analyse (GOAPI) de la Brigade Mobile parmi les manifestants, pour prendre des photos et des vidéos.

Deux mille cinq cent personnes pour compléter la chaîne

A 13 heures, un pétard de feux d'artifice a explosé rue Wellington, le signal convenu par tout le monde pour se prendre la main et pour prendre la preuve photographique de la protestation.

Deux mille cinq cent personnes ont été nécessaires pour compléter le périmètre. Le slogan « je suis aussi au parlement » a été entendu à maintes reprises et il y a eu des grands moments comme quand elles ont chanté l’hymne de la révolution portugaise des œillets, Grândola Vila Morena, ou lorsqu’elles ont fait une ola à une bicyclette qui faisait un enregistrement de l'événement en vidéo.

Avant et après la chaîne humaine, des discours ont été faits à partir d'une chaîne de sonorisation installée au bord du passage Picasso. Rubén Molina, l'un des condamnés, a dit que le jugement était un jugement politique et a remercié la présence de tant de gens. « Quand nous sommes ensemble nous sommes plus forts, quand nous sommes ensemble nous pouvons tout », a-t-il dit. Ruben Molina a souligné que si les manifestations sont maintenues, « ils ne pourront pas nous emprisonner ». Le père de l'une des condamnées à trois ans de prison a exprimé son respect et sa fierté pour ce qu’a fait sa fille, « elle a dit aux politiciens ce que beaucoup de gens pensent et n’osent pas dire ».

Pour l'avocat Hibai Arbide des faits du parlement, la réaction des institutions catalanes et le jugement de condamnation répondent à la logique « du parti du capitalisme contre le parti de la démocratie, la compréhension que le parti du capitalisme peut parfois lever un drapeau espagnol, ou un drapeau catalan, mais que le parti de la démocratie ne doit pas prendre la forme d’un parti, que ce sont les gens qui, à partir du bas, se battent pour une juste répartition de la richesse ».

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