Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 21:28
Profitant du beau-temps j'ai effectué quelques ballades dans paris et sa banlieue.
 
Tout d'abord, le Vendredi 24 Aout 2007 à Asnière.
 
Devant la mairie d'une des communes les plus riches de france, s'est tenu un rassemblement d'une centaine de personnes expulsé d'un "hôtel social", victimes d'une part de l'escroquerie d'un marchand de sommeil parti avec la caisse, et d'autre part, de la Commune sarkozyste qui "découvre" que l'hôtel n'est pas aux normes de sécurité. Tout cela, bien évidemment pour ne pas réitéré les incendies de 2005.
 
Les élus PC, PS et des camarades LCR étaient présents et ont pris la parole, ainsi que les représentants des assos de soutient. Mention spéciale à Franco qui a remis quelques pendules à l'heure juste.
 
Samedi 25 Juillet 2007 :
 
Je ne sais pas si c'était à cause beau temps qui manquait tellement ses temps derniers, mais en tout cas nos chers politiques nationaux étaient parti faire trempette à la mer vu qu'ils n'étaient pas présents au défilé, sauf bien sur ARLETTE. Noter qu'ils n'étaient pas les seuls à briller par leur absence car ceux qui se disent représentant des Nègres et autres composante de la population étaient eux aussi aux abonnés absents dont acte.
 
Toutefois, sans avoir à faire à eux, qu'on attend de pied ferme à la rentrée "sociale" (puisqu'apparemment les coup portés à l'ensemble de la classe ouvrière dans son ensemble ne semble pas être des coups de sape pour nos chers partis de gauche) la manifestation a rassemblé environ 500 personnes, de la place de la république jusqu'à l'église St Bernard qui est pourtant un lieu symbolique de la lutte des classes et des "coups de haches" portés à la classe ouvrière.
 
Arrivée devant l'Eglise, nous avions prévu la projection d'un film retracant la lutte des sans papiers mais elle n'a pu se faire pour des raisons qui m'échappent. Toutefois un bon tiéboudiène nous a été servi.
 
Dimanche 26 Août 2007
 
Le rassemblement devant la mairie du 13ème arrondissement réunissait la aussi environ 500 personnes. Nous avons défilé dignement et silencieusement jusqu'au 20 BLD V. AURIOL. La aussi une prise de parole par les représentants des associations des victimes des incendies de 2005.
 
A signaler la présence discrète de mon frère Stomy que j'ai eu plaisir à revoir (Qui tu sais faire copie du message à Monsieur Show Lapin et lui dire que j'ai bien eu son message).
 
La aussi nous avons eu un délicieux Tchékéré et un excellent Tieboudiène. La prochaine fois les absents y réfléchiront à deux fois mais on les attendra, croyez-moi.
 
Mariam SERI SIDIBE
Jamal Opied (pour les potes de ras l'Front). 
 
Partager cet article
Repost0
27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 21:25
Sarkozy ce néo-colonisateur de l’Afrique
 
dimanche 26 août 2007, par matchafa
 
 
Dans un billet précédent nous avons briévement parlé des liens qui unissent Sarkozy au groupe Bolloré. 

Plusieurs ont été sidérés du discours de colonisateur tenu par Sarkozy à Dakar le 26 juillet dernier. Mais c’est qu’il était d’une honnêté désamparante ce Sarkozy car, non seulement a-t-il une mentalité de colonisateur raciste, mais il fait parti, dans la plus concrète réalité, de cette clique de néo-colonisateurs-pilleurs de ce continent regorgeant de richesses. En effet, ce groupe Bolloré, auxquel Sarkozy est très intîmement lié, est implanté dans presque tout le continent en faire l’exploitation, que ce soit dans ses activités industrielles (cigarettes et pellicules de plastique) dans ses monopoles de transports (terrestre et marin) et de logistiques ou dans ses activités de plantations et d’exploitation forestière. Bolloré se distingue entre autre par son indeffectible appui aux dictateurs tels le Congolais Sassou Nguesso (toujours "président") et le Tchadien Idriss Déby (dont le fils a été assassiné le mois dernier en France). Alors que même Elf (voir billet précédant) ne daignait pas appuyer ces dictateurs sanguinaires, Bolloré les approvisionnait en armes et en mercénaires afin de mater l’opposition civile à ces dictateurs. Bolloré profite grandement de son monopole du commerce avec ces dictateurs : le groupe peut se permettre d’exiger des frais ruineux à ces pays. Grâce à son exploitation forestière effrênée, irrespectueuse de l’environnement et semi-légale au Cameroun, Bolloré est un des plus grand contributeur à la désertification dangereusement accélérée du Cameroun. Bolloré est le deuxième plus gros exploitant forestier au Cameroun avec 10% de la supérficie en exploitation ; Rougier, le premier exploitant forestier au Cameroun, est une firme française proche de Raffarin. Avec Sarkozy comme président de la France, on est en droit de s’attendre à un plus grand appui de l’État français à la néo-colonisation de l’Afrique par Bolloré.

matchafa
matchafa.quebecblogue.com source :
http://www.survie-france.org/article.php3 ?id_article=170
 
Partager cet article
Repost0
27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 21:22
A propos de certains fondateurs de www.Rue 89.com
 
dimanche 26 août 2007, par Leila

 
Pierre Haski : est l’un des fondateurs de Rue89. Il est l’auteur de l’article paru sur libération « Chavez, antisémite ».
http://www.acrimed.org/article2253.html
 
Pascal Riché est l’auteur d’un article controversé sur l’Iran. Réseau voltaire a publié une analyse de ce texte « Pour diaboliser l’Iran, Rue 89 confond crimes pédophiles et homosexualité ».
« L’auteur de l’article, Pascal Riché, rédacteur en chef de Rue 89, est ancien correspondant de Libération à Washington. Il est connu pour son blog À l’heure américaine, panégyrique de l’Oncle Sam. Le lecteur l’avait deviné » écrit Réseau Voltaire.
Un autre co-fondateur de Rue89, Michel Lévy-Provençal alias Mikiane (qui a récemment quitté ce site pour rejoindre France24 comme directeur technique Internet) avait publié sur son blog->http://blog.mikiane.com :
« Ségolène ? Le parti socialiste a perdu beaucoup de crédibilité depuis la politique dilettante de Jospin. Les accointances de la gauche avec certains mouvements alter-mondialistes trop indulgents à l’égard des discours judéophobes de Dieudonné, Chavezou Ahmadinejad n’ont rien arrangé. Enfin le silence (gêné ?) de la candidate socialiste face au député du Hezbollah qualifiant Israël d’état nazi a fini de mettre à mal la confiance que lui portaient encore certains électeurs juifs. J’en fais partie.
Quant à Nicolas Sarkozy s’il n’y avait qu’une seule raison de voter pour lui, ce serait bien celle-là : sa première et constante volonté de lutter contre toutes les facettes de la haine antisémite. Le candidat le plus rassurant pour la communauté juive est Sarkozy ! Elle l’a confirmé en 2003 en lui décernant le prix de la tolérance du centre Simon Wiesenthal. Il est parmi les premiers politiques à avoir refusé catégoriquement de nier la montée du nouvel antisémitisme. »
Le blog de Michel Lévy-Provençal est inaccessible depuis quelques jours mais il reste visible dans le cache
Pour plus d’informations sur www.rue89.com :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue89
Publié aussi sur
www.antigone-net.net
 
Partager cet article
Repost0
27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 21:19
MANIFESTATION PACIFIQUE à BRUXELLES le 9 SEPTEMBRE, 2007 À 14 HEURES
 
Le 9 septembre 2007 à Bruxelles. Départ de la marche à 14 heures. RDV à la Gare de Bruxelles-Nord, au pied du WTC de Bruxelles!
 
9/9 UNITED FOR TRUTH est une initiative citoyenne et la première manifestation Européenne qui appelle au rassemblement de celles et ceux pour qui  les attaques terroristes du 11/9, 7/7, 3/11 et les manquements des enquêtes y afférant, le système financier international, le contrôle des médias ou la "guerre contre le terrorisme"- sont des thèmes liés, cousus de fil blanc….
Plutôt que de lutter chacun de notre coté, nous appelons à joindre nos forces!

Nous demandons:
- Une enquête totalement indépendante sur les évènements du 11 Septembre 2001 aux USA, procédant à des auditions et recueillant les témoignages de toutes les parties impliquées, y compris les associations des victimes et des mouvements civiques pour la vérité.
- Un vrai débat, dans chaque pays d’Europe sur les propositions en faveur de systèmes monétaires alternatifs et la proposition du revenu de base mondial entre autres.
- Une loi européenne qui interdise de façon explicite, de limiter ou d’interdire à quiconque l’accès à Internet, ou à ses contenus, directement ou indirectement, au sein de l’Union Européenne.

Toutes les informations sur la page francophone d’"
United for Truth
"

La réussite de cette manifestation dépend de VOUS!
Imprimez et diffusez les tracts et l’affiche, informez vos proches et contacts,
Il ne reste que quelques jours et les médias nous ignorent; démontrons leur qu’ils ont tort!
Le Réseau Voltaire & David Ray Griffin appellent à manifester à Bruxelles le 9 septembre!
 
Partager cet article
Repost0
26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 17:16
Lienemann: "Royal a eu faux sur toute la ligne"
Propos recueillis par Virginie LE GUAY
Le Journal du Dimanche
 
www.lejdd.fr
 
Marie-Noëlle Lienemann règle ses comptes avec Ségolène Royal dans son nouveau livre Au revoir Royal. Adepte d'une ligne franchement à gauche, seule capable selon elle d'arrêter "la décomposition et l'hémorragie" qui gagnent le PS, la député européenne (PS) dit au JDD tout le mal qu'elle pense des positions "rénovatrices" de l'ex-candidate à la présidentielle. Extraits.
 
Vous parlez de la campagne de Ségolène Royal comme d'une "déflagration".
Que ce soit sur la stratégie, la méthode d'action et les thèmes choisis, elle a eu faux sur toute la ligne. Elle a été imposée par les sondages et les médias. C'était un leurre. Elle a d'ailleurs joué et joue encore totalement perso. Et n'a tiré aucune leçon de la campagne. Ce qu'elle appelle son autocritique se borne à dénoncer ceux du parti qui ne l'auraient pas soutenu et l'impréparation dont elle aurait été victime. Comme toujours, elle s'épargne et ne peut pas se remettre en cause. Ce qui la rendra incapable de rebondir. Je ne lui reconnais qu'un mérite. Sa détermination au service de sa seule personne. Car elle n'a aucun sens du collectif.


Une seconde candidature Royal vous semble impensable ?
Ce qui s'est passé est irréversible. Et lorsque je dis "Au revoir Royal", c'est qu'il faut tourner la page. Sous prétexte de rénovation et de modernisme, elle a opté pour une ligne de complicité idéologique avec la droite. Avant elle, Jean-Jacques Servan-Schreiber et Gaston Defferre s'y étaient essayés. En pure perte. C'est un fourvoiement, une impasse qui prive la gauche de ses repères fondamentaux et de la victoire électorale. Elle a fait le lit de l'ouverture. Dois-je rappeler que Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel ont été ses premiers soutiens. Où sont-ils aujourd'hui ?


Elle a tout de même fait un score de 47 % ! En 2002, Lionel Jospin n'avait même pas dépassé le premier tour.
47 %, c'est un seuil minimal contre la droite et pourtant Ségolène Royal a bénéficié, à plein, du réflexe du vote utile. N'importe quel socialiste aurait fait ce score. Le total des voix de gauche sous Jospin a été supérieur au total des voix de gauche sous Ségolène Royal qui a fait fuir des électeurs socialistes vers Bayrou. Face à Ségolène Royal qui n'a même pas été capable de reprendre à son compte le thème de la rupture, Sarkozy a fait un des meilleurs scores jamais obtenus par la droite.


"Elle s'illusionne lourdement sur les soutiens dont elle croit bénéficier"

On n'a guère entendu d'autres voix que la sienne pendant la campagne. Où étiez-vous passés ?
Nous avons tout tenté pendant la phase préparatoire pour empêcher ce qui se préparait. Après c'était trop tard, nous ne pouvions pas prendre le risque de faire perdre plus encore notre camp. Ce décalage entre le PS et le peuple de gauche vient de plus loin. Déjà, on l'avait vu lors du "non" au référendum européen. Fidèle à sa tactique d'étouffoir, François Hollande stérilisait tout débat et faisait un chantage constant sur l'unité que nous devions afficher. Nous avons vécu des mois de tension interne maximum, beaucoup d'entre nous pressentaient que nous courrions à la catastrophe.


N'enterrez-vous pas un peu vite Ségolène Royal ? Elle n'a pas l'intention de laisser sa place.
Sa place, mais quelle place ? Si je ne m'attends pas à ce qu'elle tombe comme un fruit mûr, car elle va s'accrocher dur, je crois qu'elle s'illusionne lourdement sur les soutiens dont elle croit bénéficier à l'intérieur du parti. Que ce soit auprès des élus ou des militants. Les Gaëtan Gorce, Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg prennent déjà, plus ou moins, leurs distances. Ce ne sont plus que des soutiens flottants, prêts à jouer leur carte personnelle dès que l'occasion s'en présentera. Ils sont encore vaguement solidaires mais ils entendent la colère des militants, le dépit de ceux qui ont l'impression d'avoir été menés en bateau, floués, anesthésiés, utilisés au service d'une seule personne et non d'une cause. Les socialistes aujourd'hui sont dans l'expectative, d'autant que la période Hollande s'achève mi-2008. Mais la relève n'apparaît pas encore.


Comment reprendre la main ?
En retrouvant nos valeurs fondamentales. En travaillant dans une dynamique unitaire : le PS, le PC, les Verts, le MDC, les militants syndicalistes, les associations de gauche. Il y a là un vivier immense, fertile, prêt à travailler, autour d'un vrai programme. Il faut parler au peuple de gauche qui est parti vers Bayrou et même vers Sarkozy par désarroi, par manque de corpus idéologique. Dans les années 1970, le total des militants de gauche représentait près de 500 000 personnes. Contre à peine 300 000 aujourd'hui. L'avenir de la gauche passe par un travail de fond que sont prêts à faire Laurent Fabius, Alain Vidalies, Jean-Luc Mélenchon, Henri Emmanuelli, Benoît Hamon. Et d'autres... Le club de réflexion Gauche Avenir se réunit mi-septembre à Paris pour reprendre l'initiative. Il faut rouvrir des débats essentiels: le refus de libre-échangisme, le retour à une économie mixte, la relance de l'industrie dans notre pays, un changement de cap en Europe, de nouveaux droits comme celui au logement, un nouveau pacte républicain... Le champ est large. Nous devons redevenir le parti du monde du travail.


Au revoir Royal, de Marie-Noëlle Lienemann et Philippe Cohen. Editions Perrin 185 pages, 13,50 euros.
 
Partager cet article
Repost0
24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 21:18
SAMEDI 25 AOÛT, 11ème ANNIVERSAIRE DE L’EXPULSION DES SANS PAPIERS DE L’EGLISE ST BERNARD...
 
 

 CONFÉRENCE DE PRESSE À 11H ET RASSEMBLEMENT À 14H DEVANT L’ÉGLISE ST BERNARD PARIS 18°
 
 
    MANIFESTATION, DÉPART PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À 14 H A PARIS
 
 
 
Dans cette période accrue de chasse aux sans papiers - familles, jeunes majeurs, célibataires - de scandaleuses rafles au faciès, de remplissage des centres de rétention et d’expulsions (le ministre de l’Intérieur affiche la volonté de procéder à 125 000 interpellations pour "réussir" 25 000 expulsions en 2007), d’un nouveau projet de loi sur l’immigration durcissant encore les conditions d’entrée et de séjour des étrangers dans notre beau pays, berceau des droits del’Homme, (restreignant notamment le regroupement familial), il est important d’être là, présents, pour signifier notre opposition, notre détermination à ne pas accepter l’insupportable.
Comme on dit dans RESF... "on continue".

 "Je suis convaincu que le silence face au mal fait du témoin un complice."
 Adam Michnik (lettres de prison).

Pierre Cordelier
SUD Education/Solidaires, membre de RESF
 
Partager cet article
Repost0
23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 21:32
D’un leader du Fatah : Rapprochement avec le Hamas avant le Ramadan
 
De Khalid Amayreh en Cisjordanie
 
Un leader de haut rang du Fatah a prédit qu’un « rapprochement » avec le Hamas sera atteint avant le mois béni des musulmans de Ramadan qui commence le 13 ou le 14 septembre.
L’officiel basé à Ramallah, qui a demandé l’anonymat « en raison de la sensibilité du sujet », a dit qu’il croyait que le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas était en train de reconsidérer sa précédente position exagérée vis-à-vis du Hamas.
Abbas a déclaré à maintes reprises qu’il ne parlerait pas avec le Hamas jusqu’à ce que « les bellicistes reviennent au statu quo ante » qui précédait les événements de mi-juin dans la bande de Gaza et qu’ils s’excusent au peuple palestinien.
« Je pense qu’Abbas a remarqué que dire "Non" à tous les efforts de médiation arabes et étrangers est contreproductif, que cela mène à sa défaite et que c’est inapproprié pour les intérêts nationaux palestiniens », a dit l’officiel qui occupait un poste ministériel dans les gouvernements palestiniens de l’époque d’Oslo.
« Vous voyez, la grande majorité des Palestiniens veulent un accord entre le Fatah et le Hamas dès que possible. Personne n’est confortable avec cette situation anormale et déprimante, et il y a certains signes que plusieurs Palestiniens sont en train de blâmer Abbas et le Fatah pour l’impasse actuelle en raison de leur refus de s’asseoir avec le Hamas et de mettre fin à la crise. »
Interrogé pour savoir s’il pensait qu’Israël allait en fin de compter empêcher Abbas de renouer des liens avec le Hamas, l’officiel a dit qu’Israël allait certainement essayer de faire de son mieux pour « garder Abbas dans le cercle américano-israélien ».
« Bien sûr, ils font des efforts, ils utilisent la carotte et le bâton, pour le garder dans le cercle américano-israélien. Cependant, il est assez clair que le président est en train de réaliser qu’Israël n’est pas vraiment sincère concernant la paix et que la conférence régionale à venir ne sera qu’une autre illusion. »
« Il a donc peur que le fait de mettre tous ses œufs dans le panier américano-israélien tout en éloignant le Hamas et en exacerbant davantage le désaccord national ne sera pas de bonne augure, ni pour lui personnellement, ni pour le Fatah, et certainement pas pour la cause nationale. »
L’officiel du Fatah a dit que le rapprochement avec le Hamas ne serait pas facile des points de vue psychologique et politique.
« Psychologiquement, il y a des cicatrices pour lesquels le traitement prendra quelques temps, et politiquement, il y a plusieurs leaders du Fatah qui défendent une position intransigeante vis-à-vis du Hamas. »
« Mais Abbas n’est pas à l’aise avec ces extrémistes et il pense qu’adopter leur ligne de pensée pourrait réellement faire exploser les urnes. Vous savez, la majorité des Palestiniens n’aiment pas l’extrémisme dans quelque direction que ce soit. »
Mercredi, Abbas a montré quelques signaux conciliants à l’égard du Hamas, en disant qu’il essayait de réunir Gaza et la Cisjordanie et en appelant le groupe de la résistance à « retourner à l’unité nationale ».
« La rupture qui a eu lieu en conséquence du coup du Hamas est temporaire et sera retirée. Le peuple palestinien est opposé à cette séparation car il veut un état palestinien uni et indépendant. »
« Nous continuerons aussi à soutenir notre peuple dans la bande de Gaza, car c’est notre responsabilité », a dit Abbas lors d’une conférence de presse à Ramallah, suite à une rencontre avec le ministre japonais des affaires étrangères Taro Aso.
Les remarques d’Abbas ont attiré des réactions positives du Hamas. Un porte-parole islamique à Gaza a décrit les remarques de « bienvenues et positives ».
Le porte-parole a invité Abbas à venir dans la bande de Gaza pour des discussions de réconciliation afin de « donner à notre peuple une confiance et un espoir pour un avenir meilleur ».
De plus, des sources proches du Hamas à Gaza ont dit qu’il était probable qu’Ismaïl Haniyeh, le premier ministre du gouvernement dirigé par le Hamas basé à Gaza, donne un discours dans les quelques jours à venir dans lequel il « tendrait ses mains à Abbas pour une réconciliation et une unité ».
Comme prévu, les déclarations d’Abbas ont attiré des réactions dures du gouvernement israélien qui a averti que des discussions entre le Fatah et le Hamas vers le rétablissement de l’unité nationale palestinienne seraient considérées comme une « ligne rouge ».
Le journal israélien de droite Jerusalem Post a cité jeudi un officiel israélien anonyme en disant qu’une réconciliation entre le Fatah et le Hamas « mènerait à une rupture dans le processus diplomatique avec l’autorité palestinienne refondée ».
Selon des sources palestiniennes et arabes, plusieurs états arabes et la Russie ont fait de grands efforts pour convaincre Abbas de reprendre les discussions avec le Hamas. Des diplomates russes ont averti Abbas que si le désaccord actuel avec le Hamas restait non-résolu, les Palestiniens iraient à la conférence régionale à venir parrainée par les Etats-Unis dans un « état effroyable de faiblesse ».
 
 
 
Source : CPI
 
 
Partager cet article
Repost0
23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 21:30
Le faux pas africain de Sarkozy, par Philippe Bernard
LE MONDE | 23.08.07 | 13h18  •  Mis à jour le 23.08.07 | 13h18

   Depuis près d'un mois, Nicolas Sarkozy déclenche en Afrique une vague d'hostilité dont il n'avait sans doute pas anticipé l'ampleur. S'adressant aux "jeunes d'Afrique" dans un amphithéâtre de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar le 26 juillet, le président de la République avait proclamé avec fougue son amour du continent : "J'aime l'Afrique, j'aime et je respecte les Africains", a-t-il lancé devant un parterre d'universitaires triés sur le volet. Les "vrais" étudiants avaient été écartés par crainte de manifestations d'hostilité à l'égard de l'homme de "l'immigration choisie".
L'assistance aurait pu applaudir à la reconnaissance des "crimes contre l'humanité" liés à l'esclavage et des "effets pervers de la colonisation" exprimée avec un degré d'emphase que n'avait jamais atteint le candidat Sarkozy. Si l'auditoire a finalement réservé un accueil glacial à cette longue "adresse" présentée par l'Elysée comme fondatrice, c'est probablement qu'il n'y a pas trouvé le moindre signe de "repentance". Pareille absence ne pouvait pourtant guère surprendre de la part d'un président dont le discours décomplexé tourne le dos à une démarche qu'il assimile à une forme de haine de soi et de la France. Fidèle à lui-même, le président a absous les colonisateurs qui, certes, "ont pillé des ressources" et "ont eu tort" de le faire, mais étaient "sincères".
La stupeur des invités et le torrent de commentaires indignés que suscite jusqu'à aujourd'hui le discours de Dakar parmi les intellectuels africains proviennent surtout des sentences définitives et globalisantes, à forte teneur culturaliste, voire essentialiste, qu'a assénées le président français à propos de "l'homme africain". Nul ne saurait contester, y compris parmi les élites du continent, que "l'Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur". Le problème est que M. Sarkozy a présenté les échecs présents du continent comme contrebalançant, voire justifiant, les torts des colonisateurs. Désireux de mettre l'accent sur les responsabilités actuelles, il s'est exprimé comme si la ponction historique de 13 millions d'esclaves et l'exploitation coloniale étaient strictement sans effet sur l'Afrique actuelle. Comme si la mise en place et le soutien par la France, y compris par la violence, de régimes dévoués à ses intérêts n'étaient pour rien dans les errements de la démocratie.
Dans ce texte rédigé par son conseiller spécial Henri Guaino, le président a présenté l'Africain comme un homme prisonnier de sa culture, marqué par l'irrationalité et l'incapacité d'envisager le futur. "Le drame de l'Afrique, a-t-il déclaré, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire (...). Jamais il ne s'élance vers l'avenir (...). Dans cet univers où la nature commande tout (...), il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès."
Certes, la suite du discours appelait à la "renaissance africaine", un thème cher au président sud-africain Thabo Mbeki, qui a félicité chaleureusement son homologue français dans une lettre rendue publique par l'Elysée le 13 août. M. Sarkozy a aussi magnifié le métissage culturel né de la colonisation qui annonce le "grand destin commun" de "l'Eurafrique", une expression qui date de l'entre-deux-guerres et fleure le colonialisme. Ce "métissage", il n'est d'ailleurs plus question pour le président français de l'honorer dès qu'est abordée la question sensible de l'immigration.
Mais les auditeurs africains de M. Sarkozy ont surtout été choqués par ses généralisations sur l'homme africain, animé par "ce besoin de croire plutôt que de comprendre, de ressentir plutôt que de raisonner, d'être en harmonie plutôt qu'en conquête".
Sur quel autre continent que l'Afrique un chef d'Etat occidental en visite officielle pourrait-il se permettre de donner pareille leçon, d'instruire des procès en responsabilité historique, de multiplier des clichés dans une enceinte universitaire précisément consacrée à la réflexion critique et à la recherche sur des réalités complexes ?
 
"NOUS NOUS SENTONS INSULTÉS"
"La recherche sur l'Afrique et ses relations au monde ont fait (...) des progrès considérables, qui interdisent absolument de parler du continent dans les termes qui ont été les vôtres", réplique Ibrahima Thioub, historien à l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar dans un texte diffusé sur Internet. L'enseignant, tout en refusant toute comparaison avec le nazisme, appelle à "comprendre que la mémoire africaine de la traite atlantique des esclaves et de la colonisation est à l'Afrique (...) ce que la mémoire de l'Occupation est à la France".
"Se peut-il que (M. Sarkozy) n'ait pas compris à quel point nous nous sommes sentis insultés ?", interroge Boubacar Boris Diop. Cet écrivain et journaliste sénégalais estime "légitime" le fait d'"instruire le procès des sociétés africaines" à condition qu'une telle démarche ne serve pas uniquement à renforcer les Occidentaux dans leurs préjugés. Il analyse les propos de M. Sarkozy en "une sorte de discours sur l'état de l'Union... française" significatif des "relations de suzerain à vassal que Sarkozy peut entretenir avec ses obligés de la Françafrique".
Alors que ces intellectuels espéraient prendre au mot M. Sarkozy, chantre de la "rupture", ils ont vu dans son discours la confirmation d'une vision paternaliste et d'un soutien renouvelé à des régimes indéfendables. En faisant ainsi la leçon à des intellectuels dont certains n'ont aucune complaisance à l'égard des régimes africains, le président a affaibli leur position, agissant comme si la critique et les remèdes ne pouvaient venir que des Blancs. "Dans sa "franchise" et sa "sincérité", Nicolas Sarkozy révèle au grand jour ce qui, jusqu'à présent, relevait du non-dit, à savoir que (...) l'armature intellectuelle qui sous-tend la politique africaine de la France date de la fin du XIXe siècle", écrit Achille Mbembe, universitaire camerounais de renom. M. Mbembe raille la vision des "élites dirigeantes françaises" d'une Afrique "mi-bucolique, mi-cauchemardesque", faite d'"une communauté de souffrants prostrés dans un hors-monde".
Muet à Dakar sur la dérive autoritaire du pouvoir au Sénégal, empressé à honorer de sa visite Omar Bongo, à la tête du Gabon depuis quarante ans, Nicolas Sarkozy n'a pas été jusqu'au bout du discours de vérité qu'il prétend tenir. Son choix de faire étape chez M. Bongo, défenseur des intérêts pétroliers français mais peu soucieux de transformer les richesses de son pays en développement, accrédite le constat d'une certaine inertie de la politique africaine de la France, loin de la rupture revendiquée. Comment, dans ces conditions, le président français aurait-il pu rendre crédible aux yeux des "jeunes d'Afrique" son appel à la "renaissance" solennellement adressé depuis Dakar ?
 
Philippe Bernard
 
Partager cet article
Repost0
23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 21:29
Obeid appelle l’Europe à envoyer un comité pour surveiller le travail de la compagnie électrique
 
 
L’ingénieur Knan Obeid, le vice-président de l’autorité de l’énergie, a appelé le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à juger les accusés d’une corruption financière dans la compagnie d’électricité de la bande de Gaza.
Il a accusé le ministre de l’information au gouvernement illégal de Fayyad, Rïad Al-Malki, de provoquer les Européens à travers de fausses prétentions que le Hamas a confisqué les profits de la société d’électricité.
Obeid a appelé l’Union Européenne à envoyer des observateurs à Gaza pour enquêter sur les prétentions que le Hamas et le gouvernement légal sous la direction d’Ismaïl Haniyeh auraient confisqué les sommes d’argents de cette compagnie.
Il a déclaré, lors d’une conférence de presse dans la ville de Gaza, qu’on a signé un accord avec une compagnie de fioul pour fournir à la centrale électrique de Gaza 430 mille litres durant trois mois.
Il a poursuivi que l’ancien directeur de l’établissement d’électricité a volé ce don en coordination avec le directeur financier de celui de fioul.
Il a dit que la compagnie de distribution d’électricité est une société gouvernementale alors que l’autorité palestinienne reçoit 50% de ses profits.
Obeid a dévoilé que son ancien directeur général a nommé 140 éléments des services de la sécurité préventive, nationale et des services de renseignements et qu'ils prennent deux salaires dont un de la compagnie.
Il a ajouté qu’il a également coordonné avec le responsable des dons, Mazen Gadallah, le vol de 19 millions de shekels, le don de l’UE pour payer les factures des familles des réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en les transportant vers son compte personnel.
Il a accusé Gadallah de provoquer les Européens pour couvrir ses crimes et dépassements tout en appelant le président Abbas à arrêter les campagnes de mensonge médiatiques de Saadi Al-Karnaz et Rïad Al-Malki et à porter sa responsabilité envers les habitants de Gaza.
Enfin, il a appelé l’UE à poursuivre la livraison de carburant pour la centrale électrique de Gaza et à envoyer une commission d’enquête pour surveiller les comptes de la compagnie.
 
Partager cet article
Repost0
23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 21:27
Des policiers français "molestés" en raccompagnant des Guinéens expulsés
 
PARIS (AFP)
 
 Six policiers français ont été "molestés" et "légèrement blessés" le 16 août, à leur descente d'avion à Conakry, en Guinée, en raccompagnant deux ressortissants de ce pays expulsés de France, a-t-on appris de sources policières jeudi confirmant une information de RTL.
 
Selon le procès-verbal (PV) de ces incidents dressé par les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) et dont l'AFP a eu connaissance, les six policiers, appartenant également à la PAF, ont affirmé qu'ils avaient été reçus à Conakry "par un comité d'accueil" dont "faisaient partie deux policiers guinéens". L'un d'entre eux "a frappé l'un des fonctionnaires français", poursuit le document.
Les policiers, qui souffrent de contusions et de douleurs costales et dorsales, ont également été "insultés" et "pris à partie" par plusieurs personnes mais ils ont pu regagner la France via Casablanca, au Maroc, sans encombre, toujours selon le PV.
Ils accompagnaient deux Guinéens sans papiers expulsés de France et qui avaient fait l'objet d'une mesure de reconduite à la fontière.
Un responsable de la PAF à l'aéroport de Roissy a confirmé à l'AFP que ces fonctionnaires avaient été "pris à partie", ce qui "arrive assez fréquemment", selon lui.
Toujours selon le PV, les deux Guinéens expulsés étaient "agressifs" dès leur embarquement dans un avion à Roissy en France. Ils "se sont mis à hurler et à vociférer", à "rallier les passagers à leur cause". Dès avant le décollage, plusieurs passagers ont accusé les policiers d'être "inhumains". Ils ont pris "fait et cause" pour les expulsés et préparé un "comité d'accueil hostile" en Guinée par téléphone portable.
L'avion a ensuite fait une halte mouvementée à Casablanca, au Maroc, après un voyage que les policiers décrivent comme très tendu.
A 4h30 le 16 août, à leur arrivée à l'aéroport de Conakry, les policiers de la PAF ont été "pris à partie (...) sous une nuée d'insultes", essuyant une "multitude de coups de poing et de pied".
Des policiers guinéens les ont ensuite insultés en présence d'un commissaire et alors qu'un calme précaire était revenu dans l'aérogare. "La colonisation est finie", a notamment lancé une femme policière guinéenne, selon le même document.
Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance (2e syndicat de gardiens de la paix) a dénoncé ces faits auprès de l'AFP. "Nos collègues de la PAF ont appliqué la loi dans le cadre de leur déontologie". "Ce qui s'est passé n'est pas acceptable d'autant qu'il y avait des policiers guinéens".
Il réclame une "protection exemplaire" pour ces missions de police.
 
 
Partager cet article
Repost0