Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 20:32
Je vous informe que 7 de nos camarades qui ont participé à une manifestation le mercredi 29 août 2007 devant la mairie d'Asnières en vu de soutenir les familles expulsées, ont été interpellés par les force de l'ordre et contraints à faire 24h de garde à vue.

Motif = INCITATION A L'EMEUTE !!
Depuis quand une manifestation sans violence est une incitation à l'émeute?

Nous sommes dans un pays ou la liberté d'expression est née sur les murs, mais ou le droit d'expression, n'est pas valable pour les noirs...
Sommes nous inférieurs aux murs?
Ils veulent plutot que nous restions muets comme des murs...
Mais ils oublient que les murs ont des oreilles !
Et meme si ils nous empechent d'etre libres, nos pensées le sont,
meme si ils nous empechent de dévoiler l'injustice, nous la dénoncerons aux yeux de tous...
Le combat est dur, mais nous ne baisserons pas les bras et bien au contraire, nous sommes de plus en plus à lutter contre l'injustice...  
 LA JUSTICE EST AVEUGLE et si nous n'ouvrons pas les yeux et n'agissons pas maintenant, nous prendrons tôt ou tard le revers de sa canne blanche en pleine figure. Car l'inaction nous rend complice du processus d'humiliation et de déshumanisation dont nous sommes victimes. 
Suite à cette garde à vue abusive, les forces de l'ordre ont été les  porte-paroles du procureur de la république. Un rappel de nos droits nous a été rapporté oralement juste avant notre sortie, 20 heures après les faits. Le but était de nous intimider et de nous dissuader à agir là où se trouve l'injustice. Il nous ont fait clairement entendre que suite à la toute nouvelle loi sur la récidive, toute nouvelle 'manifestation illicite' de notre part conduirait chacun de nous en prison pour un minimum de 3 mois. Juste pour avoir oser dénoncer ce que nous qualifions d'injuste.
 
 
 Voilà la teneur du discours original prononcé le mercredi 29 août 2007 devant la mairie d'Asnières et qui nous à value d'être traité comme de vulgaires criminels :
 
 
     En tant que citoyens français, nous nous devons d’informer M. Le Maire et l’opinion publique d’une situation aussi inhumaine qu’intolérable.
           En 2007, comment se peut il qu’au dit pays des droits de l’homme des familles entières puissent être expulsées par les autorités de l’état alors qu’elles ont été les victimes d’un marchand de sommeil peu scrupuleux.
            La mairie d’Asnières via le 115 (SAMU SOCIAL) avait déjà dirigé des personnes qui rencontraient des problèmes de logement vers ce gérant malhonnête. A cette période ignoraient ils la non-conformité aux normes incendie du batiment ???
            Quoi qu’il en soit, nous sommes dans l'incompréhension quand nous voyons des familles dormir dehors. Comment est-il possible, d'un point de vue éthique et moral, d'expulser des gens sans les reloger?
            Au delà des questions matérielles, comment, d'un point de vue moral, peut-on prendre l'initiative de déloger des hommes, des femmes et des enfants sans leur proposer une alternative digne et humaine afin de ne pas dormir dehors.
            La France , en théorie le pays des Droits de l'Homme, n'applique pas le droit fondamental de tout être humain, qu'est celui du droit au logement.
            Vous nous insultez, quand vous traitez ces hommes comme des animaux, qui doivent demander l'autorisation et être accompagner de  la police municipale pour se rendre aux toilettes et se réapprovisionner en nourriture.
            Vous nous humiliez quand vous laissez des femmes démunies, entassées comme du bétail, avec la charge d'élever leurs enfants sans l'amour d'une République qui les rejette.
            Vous nous méprisez quand vous punissez les enfants, plutôt que le marchands de sommeil responsabes de l’escroquerie qui a conduit a l’expulsion de ces familles
Ces enfants sont mis en danger par la politique de votre mairie qui les oblige à jouer sur le bitume, à proximité des voitures. A croire que vous êtes dans l’attente d’un drame.
            En tant que citoyens français qui avons foi au principes républicains, nous sommes humainement révoltés par votre manière de traiter ces gens avec qui vous prétendez être en négociation.
Peut on prétendre négocier avec des gens que l’on installe volontairement dans une précarité et une humiliation supérieure à celle qu’ils connaissaient avant que vous ne les expulsiez.
 Nous sommes d’autant plus touchés et appeurés pour notre avenir que ces personnes nous ressemblent jusqu’à la couleur de leur épiderme.
Est-ce juste une coîncidence si ces familles ressemblent aux nôtres.
Est-ce ainsi que vous nous traiterez nous aussi lorsque nous nous trouverons en proie à de telles difficultés. Nous contraindrez vous à dormir sur le bitume comme des chiens, au milieu de leur trace d’urine et autre déjection.
 Imaginez vous un seul instant entassé sur le trottoir,  contraint de dormir dehors à la vue de vos enfants et de vos femmes, qu’il pleuve, neige ou vente sous la surveillance étroite de la police.  Représentez vous l’image d’un homme humilié et avili, rabaissé plus bas que terre et qui se doit d’être un exemple pour ces enfants. Surveillé comme un délinquant en prison, filtré à chacune de ses entrées dans le batiment où vivent leur femme et enfants.
Pourtant nous avons à faire à des travailleurs qui payaient jusqu’alors des loyers exorbitant à un marchand de sommeil qui a pris la fuite.
 Imaginez votre couple séparé par la frontière invisible de l’injustice et peut être d’un racisme qui n’ose pas dire son nom. Imaginez les femmes et les enfants entassés à l’intérieur comme à une certaine époque.
Ces familles ne demandent pas la charité. En revanche, elles demandent aux autorité qui les ont expulsés pour les installés dans une situation encore plus précaires qu’auparavant d’assumer ces responsabilité en les relogeant décemment.
 En attendant que ces négociations aboutissent, il est intolérable de laisser ne serait ce qu’une partie de ces familles dormir dehors alors que le temps est de moins en moins clément.
 Nous ne voulons pas nous immicer dans la technicité des dossiers de relogement que vous avez à traiter, mais nous vous demandons de gérer autrement cette situation d’urgence le temps que les négociation trouve une issue décente.
 Ne laissez plus ces familles démunies exposés à une telles précarité et aux aléas du temps alors que vous avez le pouvoir d’y remédier. En tant que citoyens français, nous vous demandons de faire preuve d’Ethique, de morale et d’humanisme, et de ne pas oublier que vous gérez la situation d’être humain et non d’animaux.
 Nous sommes des citoyens français, nous n’aurions pas voulu fait état du fait que nous sommes noirs nous aussi. Mais cette situation nous rappelle des temps historiques que nous ne souhaitons en aucun cas revivre. Alors ne vous rendez vous pas complice de tels crime. Car nous ne pouvons oublier qu’en d’autre temps, La loi à pu justifier l’injustifiable. Mais si l’on écoute la raison,  rien ne justifie qu’une institution de l’état censée représenter le pays des droits de l’homme laisse dormir des être humain dehors.
 Comment les garant de la justice peuvent faire payer les victimes d’un marchand de sommeil peu scrupuleux qui a pris le large, plutôt que le coupable lui-même.
 Ces familles sont victimes d’une double peine. Malgré tous les efforts que nous faisons pour croire à la justice et à l’adage liberté, égalité, fraternité, nous craignons que se dissimule derrière le prétexte de la crise du logement le spectre d’un racisme exterminateur.
 Nous aurions pensé que les incendies meurtriers et successifs du printemps-été 2005 qui ont vu périr plus de 50 personnes dont 33 enfants essentiellement noirs auraient incités les instiutions de l’état à renforcé la sécurité et la justice auprès de ces populations. Mais au lieu de cela, on a plutôt l’impression qu’elles ont utilisé à leur avantage ces actes criminelles et racistes qui servent aujourd’hui de prétextes pour expulsés des familles familles entières qui peinent déjà à s’en sortir.
 Comble de l’ironie, vous prétendez aujoud’hui que c’est pour leur bien que vous les mettez à la rue ; selon vous elles y serait plus en sécurité que dans des logements qui ne répondent pas aux normes incendies.
 Mais si l’on faisait le tour des batiments qui ne répondent pas aux normes incendies, sans doute faudrait il mettre à la rue une bonne partie du pays. Y compris ce que l’on qualifie de français de souche. Mais les faits montre que ce que vous expulsez massivement ont toujours la même couleur. A l’instar des triste célèbre « 1000 de Cachan » il y a un an et laissés à la dérives aujourd’hui. L’actualité de cet été crève l’écran avec les expulsés de Massy, de Lille, d’Aubervilliers ou d’Asnières. Pourtant cette information ne sucite chez vous aucune émotion si l’on s’en tient aux faits et à la gestion que vous en faite.
  Nous sommes citoyens français, mais nous avons peine a croire que ce n’est pas le spectre du racisme qui se dissimule derrière toute cette mascarade. Nous avons tous fréquenté l’école de la république et avons appris les ravage « tsunamiesque » provoqués par toutes sortes d’idéologies racistes qui tendent à inférioriser des individus par rapport à d’autres. Nous n’attendrons donc pas que sa vague meurtrière déferle sur nous pour la combattre. En tant que citoyens français, c’est contre l’Injustice et non contre la Loi que nous nous élevons aujourd’hui.
 Nous sommes ici pour porter assistance à personne en danger et demandons à M. Le Maire d’en faire de même, au moins le temps des négociations.
Nous le répétons, nous ne souhaitons pas pour l’instant intervenir sur la technicité des dossiers de relogement, mais sur l’urgence d’une situation qui installe des familles dans une précarité que même M. Le Maire ne souhaiterait pas à son pire ennemi. Et nous ne sommes pas ces ennemis et encore moins ces familles qui attendent qu’il accomplissent son devoir de maire.
 L’association Alliance Noire Citoyenne tiendra ce discours à proximité de la mairie autant de jours qu’il faudra à M. Le Maire pour l’entendre et corriger le tir sur le traitement de ces êtres humains traités jusqu’à aujourd’hui comme des animaux.
    Ne vous méprenez pas, comme ces familles, nous ne sommes ni des criminels ni des victimes. Nous sommes des citoyens français qui réclamons un peu plus d’humanisme et de Justice   
 
 
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 20:34
Des personalités proéminentes de Grande Bretagne appellent au respect de la décision du gouvernement vénézuelien au sujet de RCTV.
 
www.cbparis.over-blog.com 


Un certain nombre de députés britanniques, le lauréat du prix Nobel de littérature, Harold Pinter, le metteur en scène John Pilger et Tony Benn ont appelé à soutenir la décision du gouvernement vénézuelien de ne pas renouveler la concession de la chaîne de télévision RCTV. Cet appel a aussi été relayé par des universitaires et des dirigeants syndicaux.

Dans une lettre, ils déclarent que la décision du gouvernement vénézuelien de ne pas renouveler cette concession qui expirait le 27 mai est tout à fait légitime dans la mesure où RCTV a utilisé cet accès aux ondes pour appeler à maintes reprises au renversement du gouvernement du Président Hugo Chavez, un gouvernement élu démocratiquement. En outre, ajoutent-ils,  “RCTV a fourni une aide pratique essentielle” au coup d'Etat militaire contre Hugo Chavez en avril 2002.

Ils expliquent que RCTV “loin d'être réduite au silence, est libre de continuer à émettre par satellite et par le câble” et ils appellent les gens “à imaginer quelles seraient les conséquences
s'il était révélé que la BBC ou ITV étaient partie prenante d'un coup d'Etat contre le gouvernement”. Ils revendiquent que le Vénézuela reçoive la même considération.

Cette lettre et un certain nombre de ses signataires sont parus dans le journal The Guardian du 26 mai 2007 :

“Nous croyons en la légitimité de la décision du gouvernement vénézuelien de ne pas renouveler la licence d'émission de RCTV qui expire le 27 mai étant donné que la RCTV a usurpé son accès aux ondes publiques pour appeler à maintes reprises au renversement du Président Hugo Chavez, un gouvernement démocratiquement élu.

La RCTV a fourni une aide pratique essentielle au renversement du gouvernement élu du Vénézuela en avril 2002, au cours duquel au moins 13 personnes ont trouvé la mort. Pendant les 47 heures au cours desquelles les conspirateurs ont été au pouvoir, ils ont violé en grande partie la Constitution démocratique du Vénézuela – notamment en dissolvant l'Assemblée Nationale, la Cour Suprême et d'autres institutions de l'Etat.

Elle a incité le public à manifester et  à renverser le gouvernement et a été complice du coup d'Etat en déformant délibérément la réalité de ce qui se passait et par la suite en faisant un black out des medias. Son directeur de production André Izarra qui s'est opposé au putsch, a immédiatement donné sa démission pour ne pas devenir complice de ce coup d'Etat.

Il ne s'agit pas là d'un cas de censure. Au Vénézuela, plus de 90% des medias est contrôlé par le secteur privé et s'oppose de manière virulente au gouvernement de Chavez. La RCTV, loin d'être réduite au silence, est libre de continuer à émettre par satellite et par le câble.

Au Vénézuela comme en Grande Bretagne, les stations de télévision doivent adhérer aux lois et règles qui régissent la diffusion.

Imaginez les conséquences si la BBC et ITV avaient été partie prenante d'un coup d'Etat contre le gouvernement. Le Vénézuela mérite la même considération.

Amicalement

Tariq Ali
Tonny Benn
Colin Burgon (député)
Julia Buxton, universitaire
Ruyuyyah Collector, Responsable des minorités du Syndicat National Etudiant
Jeremy Corbin, député
Jon Cruddas, député
Megan Dobney, Secrétaire Régionale de SERTUC (Confédération des syndicats du Sud Est)
Billy Hayes, Secrétaire Général de CWU (syndicat des postiers)
Gordon Hutchison, Secrétaire du Venezuela Information Centre,
Kelvin Hopkins, député
Chris Martin, Directeur du mouvement “La Guerre contre la Démocratie”
Joni McDougall, responsible de la solidarité internationale au sein de GMB, (syndicat général)
Gerry Morrissey, Secrétaire Général de BECTU (Syndicat de l'audiovisuel et du théatre )
Kaveh Moussavi, Directeur du département de Public Interest Law du centre d'étude socio-légales de l'Université d'Oxford.
John Pilger,
Harold Pinter
Professeur Jonathan Rosenhead, LSE,
Keith Sonnet, Secrétaire Général Adjoint de UNISON,
Hugh O'Shaughnessy, écrivain et journaliste,
Rod Stoneman, producteur de “ The Revolution Will Not Be Televised”,
Jon Trickett député
Gemma Tumelty, Présidente de  National Union of Students,
Salma Yaqoob, conseillère municipale
 
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 10:51

Un ancien du gouvernement Reagan affirme que Bush et Cheney préparent un nouveau 11 septembre

 

 

www.agoravox.fr

 

 

 

  Dans un article intitulé « Impeach Bush and Cheney Now » publié le 17 juillet 2007 sur internet, le Dr Paul Craig Roberts, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, avertit ses concitoyens de l’imminence d’un deuxième 11 septembre orchestré par le duo Bush-Cheney. Selon le Dr Roberts, cet attentat terroriste permettra à Bush d’activer les décrets présidentiels qui donnent au président des pouvoirs dictatoriaux en cas d’urgence nationale. Aucun grand média anglophone ou francophone n’a mentionné l’appel du Dr Roberts.

Dans un article intitulé “Impeach Bush and Cheney Now” (« Destituez Bush et Cheney maintenant ») publié le 17 juillet 2007 sur internet dans Online Journal, le Dr Paul Craig Roberts, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, économiste et ancien éditorialiste au Wall Street Journal et à Business News, avertit ses concitoyens de l’imminence d’un deuxième 11 septembre orchestré par le duo Bush-Cheney. Selon le Dr Roberts, cet attentat terroriste permettra à Bush d’activer les décrets présidentiels qui donnent des pouvoirs dictatoriaux au président en cas d’urgence nationale et de renverser ainsi la démocratie constitutionnelle américaine.

D’après Google News (voir ici et là), aucun grand média anglophone ou francophone n’a jugé utile de nous informer de l’appel du Dr Roberts. Une telle unanimité dans le silence médiatique sur un sujet d’une telle importance soulève bien des interrogations, d’autant plus que ce n’est pas la première fois que cela se produit. Vous trouverez d’autres exemples de cet étrange blocage médiatique ici et là.

Dans la traduction suivante, réalisée par mes soins, de l’article du Dr Roberts, des hyperliens ont été rajoutés pour faciliter la compréhension des lecteurs non américains.


 

Destituez Bush et Cheney maintenant

 

À moins que le Congrès ne destitue Bush et Cheney immédiatement, dans un an les États-Unis pourraient être une dictature policière en guerre avec l’Iran. Bush a mis en place toutes les mesures nécessaires pour établir une dictature. Ces mesures prennent la forme de décrets présidentiels (« executive orders ») qui se déclencheront dès que Bush déclarera un état d’urgence national. Des déclarations récentes du chef de la Sécurité intérieure (« Homeland Security ») Michael Chertoff, de l’ancien Sénateur Rick Santorum et d’autres laissent penser que les Américains doivent s’attendre dans un futur proche à la mise en scène d’une série d’attentats “terroristes”, autrement dit des opérations false flag.

 

De nombreux observateurs attentifs sont convaincus que la raison pour laquelle l’administration Bush ne cède pas aux conseils d’experts et à l’opinion publique, et ne commence pas à retirer les troupes américaines d’Irak, est que l’administration a l’intention de s’extraire de son impopularité grâce à des opérations false flag lui permettant d’étendre la guerre à l’Iran.

Tout va mal pour l’administration Bush : l’échec de ses guerres moyen-orientales, des sénateurs républicains qui abandonnent le navire, des troupes turques massées à la frontière nord de l’Irak prêtes à régler leur compte aux Kurdes, une majorité d’Américains en faveur d’une destitution de Cheney et une quasi majorité en faveur d’une destitution de Bush. L’administration Bush a désespérément besoin d’événements dramatiques pour effrayer et faire rentrer dans le rang le peuple américain et le Congrès grâce à un État militaro-policier dont Bush et Cheney ont encouragé l’émergence.

William Norman Grigg écrivait récemment que le Parti républicain « prie pour qu’il y ait une attaque terroriste » pour sauver le parti d’une débâcle électorale en 2008. Chertoff, Cheney, les néoconservateurs nazis, et le Mossad n’auraient pas de scrupules à sauver la peau de ces républicains qui ont permis à Bush de commencer deux guerres injustifiées, avec l’Iran attendant dans l’antichambre d’une troisième.

L’administration Bush a essayé sans succès de relancer la peur de l’attentat terroriste en infiltrant quelques groupuscules fier-à-bras pour les inciter à parler d’organiser des attentats “terroristes”. Ces propos, encouragées par le FBI, donnèrent lieu à des arrestations de “terroristes” montées en épingle par les médias. Mais même les médias captifs furent incapables d’effrayer la population avec des opérations de provocation aussi transparentes.

Si l’administration Bush veut poursuivre ses guerres au Moyen-Orient et asseoir la primauté du pouvoir exécutif (« unitary executive ») aux États-Unis, elle devra organiser des opérations false flag qui terroriseront et enrageront le peuple américain au point de lui faire accepter la déclaration d’état “d’urgence nationale” de Bush et le retour de l’enrôlement militaire obligatoire.

Une autre solution serait pour l’administration Bush de simplement laisser se produire un véritable attentat terroriste sans s’y opposer.

Une série d’attentats, orchestrés ou permis, serait présentée par les médias captifs comme la légitimation de la politique islamophobe des néoconservateurs, dont l’intention est de détruire tous les gouvernements du Moyen-Orient qui ne sont pas des États marionnettes contrôlés par les Américains. En cas de succès, les États-Unis obtiendrait le contrôle du pétrole, mais le but principal est d’éliminer toute résistance à l’absorption complète par Israël de la Palestine dans un Grand Israël.

 

Réfléchissez. Si une autre “faille de sécurité” du type 11 septembre n’était pas en préparation, pourquoi le tsar de la Sécurité intérieure Chertoff se donnerait-il la peine de convaincre le Chicago Tribune que les Américains ont relâché leur vigilance vis-à-vis de la menace terroriste et qu’il sent “au fond de ses tripes” que l’Amérique sera bientôt durement frappée ?

Pourquoi le belliciste républicain Rick Santorum dirait-il lors de l’émission radio de Hugh Hewitt que « entre maintenant et novembre [novembre 2008, la date des prochaines élections présidentielles, ndt], beaucoup de choses vont arriver, et je crois que l’année prochaine, à la même époque, le public américain aura une vision très différente de cette guerre. »

Tout au long de son existence le gouvernement des États-Unis a mis en scène des incidents qu’il a ensuite exploités pour poursuivre des buts autrement inaccessibles. Selon de nombreux auteurs, des opérations false flag ont été régulièrement utilisées par l’État d’Israël. Pendant l’ère tsariste en Russie, la police secrète faisait exploser des bombes pour pouvoir arrêter ceux qu’elle considérait comme gênants. Hitler était un formidable orchestrateur d’opérations false flag. Les opérations false flag sont un outil couramment mis en oeuvre par les gouvernements.

Demandez-vous si un gouvernement qui nous a menti pour nous plonger dans deux guerres, et qui continue à nous mentir pour attaquer l’Iran, hésiterait à orchestrer des attaques “terroristes" pour supprimer toute opposition à ses ambitions.

Seule une indécrottable minorité croit encore en l’honnêteté et en l’intégrité de l’administration Bush-Cheney, et dans la sincérité des médias aux mains de grandes entreprises.

Hitler, qui n’a jamais obtenu de majorité à une élection allemande, utilisa l’incendie du Reichstag pour provoquer un vent d’hystérie et faire passer la “Loi des pleins pouvoirs” qui fit de lui un dictateur. Les tyrans déterminés n’ont jamais besoin de la majorité pour reverser l’ordre constitutionnel.

Le système constitutionnel américain est sur le point d’être renversé. Les attentats “terroristes” à venir, dont Chertoff nous avertit et que Santorum nous prédit, sont-ils les instruments pour renverser notre démocratie constitutionnelle ?

 

http://www.agoravox.fr/article.php3 ?id_article=27674

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 10:44
Robert Fisk : Moi aussi, je questionne la « vérité » du 11 septembre
 
Chaque fois que je donne une conférence à l’étranger sur le Moyen Orient, il y a toujours une personne dans l’assistance - une seule - que je nomme « l’exalté ». Toutes mes excuses à tous ceux, hommes et femmes, qui assistent à mes interventions et posent des questions éclairées et pertinentes - qui sont souvent un rappel à l’humilité pour le journaliste que je suis - et qui montrent qu’ils comprennent la tragédie du Moyen Orient bien mieux que les journalistes qui la couvrent. Mais « l’exalté » existe. Il se manifeste à Stockholm et à Oxford, à Sao Paulo et à Erevan, au Caire, à Los Angeles et, dans sa version féminine, à Barcelone. Quelque soit le pays, il y a toujours un « exalté ».
La question qu’il - ou elle - pose ressemble à ceci : pourquoi, si vous êtes un journaliste libre, ne dites vous pas ce que vous savez vraiment sur le 11 septembre ? Pourquoi ne dites vous pas la vérité - que l’administration Bush (ou la CIA , ou le Mossad, faites votre choix) a fait sauter les tours jumelles ? Pourquoi ne révélez-vous pas les secrets qui sont derrière le 11 septembre ? L’hypothèse à chaque fois, c’est que Fisk sait, que Fisk a un bureau bien réel, rempli de dossiers factuels solides et contenant les preuves décisives de ce que « tout le monde sait » (c’est en général la phrase utilisée) : qui a détruit les tours jumelles. Parfois, l’exalté est visiblement angoissé. Un homme à Cork m’a hurlé ses questions et au moment où j’ai suggéré que sa version du complot était un rien étrange, a quitté la salle en vociférant des insultes et donnant des coups de pied dans les chaises.
Habituellement, j’ai tenté de dire la « vérité » ; bien qu’il y ait des questions sans réponses sur le 11 septembre, je suis le correspondant de The Independent au Moyen Orient, et pas le correspondant chargé des conspirations. Que j’ai assez de complots réels sur les bras au Liban, en Syrie, en Iran, dans le Golfe, etc, pour me préoccuper de complots imaginaires à Manhattan. Mon dernier argument - décisif, à mon avis - est que l’administration Bush a raté tout ce qu’elle a tenté de faire au Moyen Orient. Par quel miracle aurait-elle pu commettre les crimes contre l’humanité qui ont eu lieu le 11 septembre aux USA ?
Je m’en tiens aujourd’hui encore à ce point de vue. N’importe quel militaire qui peut affirmer qu’Al Qaida est en fuite - comme les américains l’ont fait il y à deux jours - n’est pas capable de réaliser quoi que ce soit de l’ampleur du 11 septembre. « Nous avons désorganisé Al Qaida, les obligeant à fuir », a déclaré le colonel David Sutherland au sujet de l’opération portant le nom de code -absurde de « Marteau étincelant » dans la province de Diyala en Irak. « La peur qu’ils ont de se confronter à nos forces prouve que les terroristes savent qu’il n’y a plus de repaire sûr pour eux ». Et ainsi de suite, tout ceci n’ayant aucune part de vérité.
Quelques heures plus tard, Al Qaida a attaqué Baquba avec une force de la taille d’un bataillon et massacré tous les cheiks locaux qui avaient tendu la main aux américains. Cela me remémore le Vietnam - une guerre que George bush a observée depuis le ciel du Texas - ce qui peut expliquer pourquoi il a mélangé cette semaine la fin de la guerre du Vietnam avec le génocide au Cambodge, dont la population a finalement été sauvée par ces mêmes vietnamiens que les frères d’armes de Bush, plus courageux que lui, avaient combattu si longtemps.
Mais nous y voilà. Je suis de plus en plus troublé par les inconsistances dans la version officielle du 11 septembre. Il ne s’agit pas uniquement des incohérences évidentes : où sont les débris des avions (moteurs, etc) de l’attaque du Pentagone ? Pourquoi les officiels qui ont été impliqués dans le vol United 93 (qui s’est écrasé en Pennsylvanie) ont été muselés ? Pourquoi les débris du vol 93 se sont dispersés sur des kilomètres alors que l’avion est censé s’être écrasé en entier dans un champ ? Encore une fois, je ne parle pas ici des « recherches » démentes d’un David Ickes [1] au Pays Merveilles et du désastre du World Trade Center - qui devraient donner à n’importe quel homme sensé l’envie de lire plutôt l’annuaire téléphonique.
Je parle de problèmes scientifiques. S’il est vrai, par exemple, que le kérosène brûle à 820 degrés Celsius dans des conditions optimum, comment les poutres métalliques des tours jumelles - dont le point de fusion est à 1480 degrés - pourraient céder au même moment ? (Elles se sont effondrées en 8,1 et 10 secondes) Qu’en est-il du troisième building - le building numéro 7 du World Trade Center, aussi nommé Salmon Brothers building (WTC7)- qui s’est effondré sur lui-même en 6,6 secondes à 17 heures 20 le 11 septembre ? Pourquoi s’est-il effondré de façon si nette alors qu’aucun avion ne l’avait heurté ? Le National Institute of Standards and Technology américain a été chargé d’analyser la cause de la destruction des trois bâtiments. Il n’a pas encore remis son rapport sur le WTC7. Deux professeurs américains en ingénierie mécanique réputés - définitivement pas du genre « exalté » - ont entamé une procédure contestant les conclusions de ce rapport, en se basant sur le fait qu’il pourrait être « frauduleux ou mensonger. »
Du point de vue journalistique, il y a eu de nombreuses choses étranges autour du 11 septembre. Les comptes rendus initiaux de journalistes disant qu’ils avaient entendu des « explosions » dans les tours - qui pourraient avoir été les craquements des poutres - sont faciles à écarter. C’est moins le cas pour l’information selon laquelle le corps d’une femme membre de l’équipage a été retrouvé avec les mains liées dans une rue de Manhattan. OK, acceptons qu’il se soit agi simplement du compte rendu d’un on-dit. Au même titre que la liste des pirates-suicide établie par la CIA qui incluait trois hommes qui étaient - et sont toujours - bien en vie et résident au Moyen Orient, était une erreur initiale des services de renseignement.
Mais qu’en est-il de l’étrange lettre attribuée à Mohammed Atta, le pirate-assasin au visage inquiétant, dont les conseils « islamiques » à ses abominables comparses - publiés par la CIA - ont abasourdi tous mes amis musulmans du Moyen Orient ? Atta y parle de sa famille, ce qu’aucun musulman aussi mal élevé soit-il ne mentionnerait vraisemblablement dans une telle prière. Il rappelle également à ses compagnons-de-crime de réciter la première prière du jour et poursuit en la citant. Mais aucun musulman n’aurait besoin d’un tel rappel, et s’attendrait encore moins à trouver le texte de la prière « Fajr » dans la lettre d’Atta.
J’y insiste. Je ne suis pas un théoricien des conspirations. Epargnez moi les exaltés, épargnez moi les complots. Mais comme tout le monde, j’aimerais connaître la véritable histoire du 11 septembre, à tout le moins parce qu’elle a marqué le déclenchement de la plus folle et dévoyée « Guerre contre la terreur » qui nous a conduit au désastre en Irak et en Afghanistan et dans une grande partie du Moyen Orient. Karl Rove, le conseiller qui, heureusement, vient de quitter Bush, a déclaré un jour « nous sommes un empire, désormais - nous créons notre propre réalité ». Vrai ? Au moins dites le nous. Cela pourrait mettre un terme à l’envie qu’ont certains de taper dans des chaises.
 
[1] David Ickes est un ex journaliste sportif de la BBC désormais célèbre pour ses théories délirantes.
Référence : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1208
 
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 18:56
ACTION EN JUSTICE
PROPOS RACISTES DU PRESIDENT SARKOZY A DAKAR
 
 
 
 
Le 26 Juillet 2007, à la faveur d’une visite de travail au Sénégal, Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la République Française, a tenu, face à la Jeunesse estudiantine, à l’Université CHEIKH ANTA DIOP de Dakar, un discours qui sera de triste mémoire, tant son contenu est impertinent et, à la limite, injurieux pour le peuple africain, pour la France et pour les militants des droits de l’homme.
 
Conspué par les étudiants sénégalais, le Président Sarkozy a rompu avec toute la tradition humaniste française en dressant le profil psychologique de l’Africain: “Le drame de l'Afrique c'est que l'homme africain n'est pas encore rentré dans l'histoire...a besoin de croire plutôt que de comprendre, de ressentir plutôt que de raisonner...Jamais il ne s'élance vers l'avenir...Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin...Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance...Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès…La réalité de l'Afrique, c'est celle d'un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu'il n'arrive pas à se libérer de ses mythes » 
 
Défendant l’idée d’une nation décomplexée, dans une vision frivole et exotique du continent, le Président Sarkozy a dépassé de loin les thèses Lepénistes en mettant la tragédie  économique de l'Afrique sur le dos d'une spécificité ethnique, à la fois génétique et culturelle des africains.
 
En prétendant  s’autoriser d’une sincérité intime et d’une authenticité de départ, Monsieur Sarkozy s’est livrée , avec fourberie, à une casse en règle de tout l’humanisme français mais aussi de toutes les connaissances acquises ces 50 dernières années des échanges scientifiques, culturelles et économiques.
 
L’association DiversCités a décidé de porter plainte auprès du tribunal correctionnel de Bordeaux pour   provocation à la discrimination, à la haine, et à la violence raciale.
Avec Maître Gérard Boulanger, de la ligue des droits de l’homme, sera aussi déposé un recours devant la Cour Européenne des droits des l’homme.
 
 
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 18:54
Asnières : un trottoir pour les sans-toit
 
Après leur expulsion d’un hôtel insalubre, des mal-logés campent, espérant un relogement.
 
Par Christophe Lehousse
 
QUOTIDIEN : vendredi 31 août 2007
 
Depuis trois semaines, dans l’indifférence estivale, une trentaine d’hommes dorment dehors. Leurs femmes et enfants se contentent des locaux exigus d’un foyer SDF. Cela se passe à Asnières (Hauts-de-Seine).
«Là, c’était ma chambre, une belle chambre double, 40 euros par jour, et maintenant…» Ahmed Ould Moustapha lève les yeux vers une embrasure de fenêtre du Nouvel Hôtel, murée comme toutes les autres avec de gros parpaings. Puis il porte son regard une cinquantaine de mètres plus loin, vers le foyer le Havre, boulevard Voltaire, devant lequel ce Mauritanien de 28 ans dort, sur le trottoir, avec 27 autres hommes - des Ivoiriens pour la plupart - depuis l’expulsion le 9 août.
 
Pluie.  Ce matin-là, la préfecture évacue les 90 occupants du Nouvel Hôtel, en vertu d’un arrêté d’expulsion locative demandé par le propriétaire de l’établissement et d’un arrêté de la mairie d’Asnières daté du 26 juillet, réclamant la fermeture de l’établissement pour «manquement aux normes de sécurité, notamment incendie». La première nuit, hommes, femmes et enfants la passeront dehors, devant leur ancien hôtel, sous la pluie.
A la mairie UMP d’Asnières, on assure pourtant que «dès le 9 août, il a été proposé des solutions d’hébergement d’urgence aux familles, sans aucun délai de séjour», mais que ces offres «ont été refusées». Une version toutefois largement contredite par plusieurs partis d’opposition et de nombreuses associations de soutien, selon lesquelles les seules options laissées par la municipalité étaient quatre nuitées en hébergement d’urgence pour les couples avec enfants et une prise en charge par le Samu social pour tous les autres. «La manière dont cette évacuation a été réalisée est franchement très contestable», explique ainsi Luc Bérard de Malavas, conseiller municipal PS, qui critique «ces solutions d’hébergement minimes et non renouvelables. Ensuite, le qualificatif de squatteurs dont la mairie a de prime abord affublé ces gens qui, pourtant, payaient ou avaient été adressés à cet hôtel par les services sociaux».
 
Place nette.  Une fois expulsés, les sans-logis obtiennent finalement de la mairie le droit de s’installer au foyer pour sans domicile fixe le Havre, mais uniquement pour les femmes et les enfants. Depuis, leur situation n’a pas évolué. Chaque nuit, les hommes dorment sur le trottoir, tandis qu’à l’intérieur du foyer, les 33 femmes et les 35 enfants s’entassent.
Et chaque matin, le seul droit des hommes est d’aller se laver au foyer sous accompagnement policier, avant de prendre le chemin du travail.
Le 21 août, devant l’urgence de la situation, la mairie a accepté de mettre en place un comité local de suivi et d’évaluation, composé de représentants des familles, des services sociaux et des pouvoirs publics, mais la mesure n’a pour l’instant pas eu de retombées concrètes. La reconnaissance par la mairie, en début de semaine, de l’association France Terre d’asile comme médiateur pouvait laisser espérer un possible dénouement. Dans la mesure toutefois où, pour des expulsés dont certains se trouvent aussi en situation irrégulière, «la question du relogement et celle de la régularisation vont de pair», l’avancée du dossier est suspendue au bon vouloir d’un autre acteur, la préfecture. Hier, celle-ci rejetait toujours un protocole d’accord que France Terre d’asile lui a proposé mardi, à l’image de ce que l’association avait fait il y a un an pour régler le cas des expulsés de Cachan. Chaque jour la situation devant le foyer, nourrie par la fatigue et la nervosité, se tend un peu plus.


http://www.liberation.fr/actualite/societe/275381.FR.php
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 18:50
Les services secrets américains auraient tenté d’introduire des explosifs au G8 de Heiligendamm
 
 
Selon les agences de presse Deutsche Presse-Agentur et Agenzia Giornalistica Italia, la police allemande a surpris des membres des services secrets américains en train d’essayer de faire passer des explosifs à travers un point de contrôle du sommet du G8 à Heiligendamm. Étrangement, l’incident n’a été rapporté par aucun grand média de langue française ou anglaise.
Les services secrets américains pris en flagrant délit
Selon deux dépêches des agences de presse Deutsche Presse-Agentur et Agenzia Giornalistica Italia, toutes deux datées du 7 juin 2007, des agents des services secrets américains ont tenté de faire passer une petite quantité d’explosif militaire de type C4 à travers un point de contrôle du sommet du G8 à Heiligendamm. L’explosif, dissimulé dans une valise à bord d’une voiture, a été découvert quand les appareils de détection de la police allemande ont sonné l’alarme. Les passagers du véhicule, habillés en civil, se sont alors identifiés comme étant des membres des services secrets américains. Interrogée par la Deutsche Presse-Agentur, la police allemande a refusé de commenter l’incident.
 
Un silence médiatique déconcertant
 
L’information a été discrètement rapportée par quelques journaux allemands, dont le Financial Times Deutschland et le Süddeutsche Zeitung. Par contre, aucun grand média francophone ou anglophone n’a jugé utile de nous informer de l’incident.
Un tel silence médiatique est déconcertant. Difficile en effet de croire qu’aucun de ces grands médias n’ait eu vent de l’incident alors que celui-ci a fait l’objet de deux dépêches de presse reprises par plusieurs journaux allemands. Quant à imaginer que les rédactions aient délibérément choisi de ne pas mentionner l’incident de peur d’ennuyer leur public, cela ne semble guère plus vraisemblable.
 
Que cherchaient les services secrets américains ?
 
Les dépêches des deux agences de presse indiquent que les services secrets américains cherchaient à tester les contrôles de la police allemande. Les journaux allemands ayant rapporté l’incident ont repris cette explication.
Cependant, plusieurs sites d’information sur Internet, dont notamment le Réseau Voltaire de Thierry Meyssan, ont émis une autre hypothèse : les services secrets américains préparaient un attentat dans le cadre d’une opération false flag.
Cette seconde hypothèse est plus surprenante, mais pas pour autant absurde si l’on tient compte d’autres faits (présentés ci-dessous) dont les grands médias ont, là encore, curieusement oublié de nous informer.
Mais commençons par voir ce qu’est une opération false flag.
 
Les opérations false flag, une technique éprouvée
 
Une opération false flag (traduction littérale : « opération faux drapeau ») peut être définie comme une opération secrète organisée par les services secrets d’un pays dans le but de produire un événement traumatisant (attentat terroriste, incident de frontière, etc.) qui sera attribué à un pays ou à une organisation adverse afin de mobiliser l’opinion publique contre ce pays ou cette organisation.
Ces opérations servent généralement à prendre le pouvoir par la force ou à déclencher des guerres sous couvert de légitime défense. Les exemples historiques d’opérations false flag les plus connus attestent de la redoutable efficacité de cette technique pour manipuler les populations. On peut citer notamment :
 
   en 1933L’incendie du Reichtag, commis par les nazis d’Hitler mais attribué aux communistes, qui justifia l’arrestation des communistes, la suspension des libertés individuelles des citoyens allemands et permit au NSDAP l’accaparement quasi absolu du pouvoir.
    
   L’incident de Gleiwitz en 1939, monté de toutes pièces par les nazis pour servir de prétexte à l’invasion de la Pologne par Hitler.
    
   L’incident de Mukdenen 1931, planifié par les Japonais qui accusèrent les Chinois d’avoir perpétré l’attentat, donnant ainsi le prétexte à l’invasion immédiate du sud de la Mandchourie par les troupes japonaises.
    
   L’opération Northwoods en 1962, qui consistait notamment en l’organisation d’une série d’attentats contre les États-Unis par l’état-major interarmées américain lui-même, de manière à en imputer la responsabilité au régime cubain. Le but était de justifier aux yeux de l’opinion américaine une intervention des forces armées américaines contre Cuba et d’obtenir l’appui diplomatique, voire militaire, des nations occidentales. L’opération Northwoods, révélée par des documents officiels déclassifiés en 1997, ne fut jamais mis en œuvre car le président J.F. Kennedy s’y opposa.
    
  Plus récemment, selon plusieurs transfuges du FSB (successeur du KGB) dont le fameux Alexander Litvinenko empoisonné au polonium 210 en 2006, la série d’attentats dans la région de Moscou qui, pendant deux semaines en 1999, détruisit plusieurs immeubles d’habitation faisant près de 300 morts serait une opération false flag qui aurait été organisée par les services secrets russes. Opération false flag ou pas, cette vague d’attentats attribués aux Tchétchènes traumatisa la population russe et servit de prétexte au déclenchement de la seconde guerre de Tchétchénie. Le précédent de l’opération Northwoods
Dans cette liste, il est intéressant de noter que l’opération Northwoods (heureusement jamais exécutée) prévoyait l’organisation par les services secrets américains d’attentats sur le sol des États-Unis, à Miami, dans d’autres villes de Floride et à Washington.
De quoi faire réfléchir tous ceux qui tiennent de tels agissements pour impossibles dans une démocratie !
 
Le 11 septembre 2001 : la plus grande opération false flag de l’Histoire ?
 
Ce qui suit va vous surprendre si vous vous informez exclusivement auprès des grands médias, car ceux-ci ont passé ces informations sous silence.
Pourtant, tous les faits mentionnés ci-dessous sont authentiques et vérifiables.
 
Savez-vous par exemple que :
 
 
   Nombre de ces personnalités affirment ouvertement que les faits matériels prouvent que ce ne sont pas les deux avions qui ont fait s’effondrer les trois tours (les tours jumelles et le bâtiment 7) du World Trade Center mais des explosifs placés à l’avance à différents étages jusque dans les sous-sols de ces tours (ce qui n’a pu être organisé et réalisé qu’avec la complicité des services secrets américains et de l’administration Bush).
    
   Selon un sondage réalisé par l’Institut Zogby aux États-Unis du 12 au 16 mai 2006, 42% des américains croient que le gouvernement des États-Unis et sa commission d’enquête sur le 11-septembre ont tenu cachées ou refusé d’étudier des preuves cruciales contredisant leur explication officielle des attaques du 11-septembre. Savez-vous que les fait matériels suivants (il y a en beaucoup d’autres) contredisent la version officielle :
    
   De multiples explosions se sont produites à différents étages des tours jumelles du World Trade Center, et ce jusque dans les sous-sols (bien documentées notamment grâce aux enregistrements vidéos et audios réalisés en direct le 11-septembre, aux enregistrements des communications radios des pompiers présents dans les tours et aux témoignages des survivants).
    
   Les tours jumelles et le bâtiment 7 se sont effondrés à une vitesse très proche de celle de la chute libre (vitesse mesurée sur les vidéos), c’est-à-dire quasiment sans résistance, malgré les nombreuses colonnes d’acier qui les soutenaient. Autrement dit, les trois bâtiments se sont effondrés à peu près à la même vitesse que si toutes leurs colonnes s’étaient instantanément volatilisées, ce qui est physiquement impossible.
    
   La température des feux dans les trois bâtiments était insuffisante pour provoquer la rupture des colonnes d’acier.
    
   Jamais un immeuble à structure d’acier ne s’était complètement effondré à la suite d’un incendie avant le 11 septembre 2001. Pourtant ce jour-là, trois tours à structure d’acier se sont effondrées à des vitesses proches de la chute libre, dont le bâtiment 7 qui n’avait été heurté par aucun avion et ne présentait que quelques feux isolés.
    
   Le déroulement de l’effondrement des tours jumelles (visible sur les vidéos filmées le 11-septembre) viole les principes de conservation de l’énergie et de conservation de la quantité de mouvement, deux principes de base de la physique, en l’absence d’un apport d’énergie dû à des explosifs placés dans les tours (voir l’analyse du professeur Steven Jones et l’interview du professeur Crockett Grabbe).
    
   Il n’existe toujours aucune explication officielle pour l’effondrement du bâtiment 7.
    
   Plusieurs vidéos filmées le 11 septembre prouvent que des personnes savaient à l’avance que les tours jumelles et le bâtiment 7 allaient s’effondrer (voir par exemple .cette vidéo)
    
  D’éminents scientifiques spécialisés en physique (par exemple les professeurs américains Steven Jones et Crockett Grabbe)ou en dynamique de la structure des bâtiments (par exemple les professeurs suisses Hugo Bachmann et Jörg Schneider), ainsi que des experts en démolitions contrôlées (par exemple l’expert néerlandais Danny Jowenko : voir la vidéo sous-titrée en français) affirment que le bâtiment 7 a clairement fait l’objet d’une démolition contrôlée.
L’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (immeuble de 47 étages et de 174 m de haut) est sans doute le talon d’Achille de la version officielle du 11-septembre. L’endroit où chacun, même sans formation scientifique, peut se rendre compte de l’évidence, à savoir que le bâtiment 7 a fait l’objet d’une démolition contrôlée. Or, il était physiquement impossible de placer les explosifs, détonateurs et télécommandes nécessaires à cette démolition contrôlée dans le court laps de temps (7 heures) entre l’effondrement de la seconde tour et celui du bâtiment 7 (effondré à 17h20, heure locale), d’autant qu’il y avait encore des feux isolés à plusieurs étages. Là-dessus, l’expert néerlandais Danny Jowenko est formel : c’était impossible (voir la vidéo sous-titrée en français). Alors, la seule possibilité restante est que les explosifs ont été placés dans le bâtiment 7 avant le 11 septembre 2001. Ce qui signifie que le gouvernement et la commission officielle ont menti. Et, s’il y avait des explosifs dans le bâtiment 7 et qu’on nous l’a caché, pourquoi n’y en aurait-il pas eu aussi dans les tours jumelles ?
Comme vous voyez, le bâtiment 7 est probablement la clé pour faire éclater la vérité. Pas étonnant dans ces conditions que la commission officielle d’enquête sur le 11-septembre ne mentionne même pas le bâtiment 7 dans son rapport final. Quant aux médias américains (pour les Européens ce n’est guère mieux : voir par exemple cet article sur AgoraVox), ils ont tellement bien évité de parler du bâtiment 7 que, selon un sondage de Zogby International réalisé du 12-16 mai 2006, 43 % des Américains ne savaient même pas qu’un troisième bâtiment s’était effondré à New York le 11 septembre 2001 !
Pour en savoir plus sur le faits (notamment ceux ci-dessus) qui contredisent la version officielle du 11-septembre, les documents suivants, gratuitement accessibles sur Internet, sont particulièrement recommandés :
  L’excellent site Reopen911.info (en français).
  Le film 911 Mysteries (sous-titré en français - durée 1 h 30) consacré à l’effondrement des trois tours du World Trade Center.
  Le film Loose change 2 (sous-titré en français - durée 1 h 20).
  L’étude scientifique « Réexaminer le 11/09/2001 - En appliquant la méthode scientifique » du Professeur américain de physique Steven Jones (l’original est en anglais)
Comme vous le voyez, il existe de bonnes raisons de penser, comme de nombreux américains, que les attentats du 11 septembre 2001 sont une gigantesque opération false flag ayant servi, d’une part, à fortement réduire les libertés civiles des citoyens américains et à donner des pouvoirs d’exception au président (USA Patriot Act), d’autre part, à justifier les guerres d’Afghanistan et d’Irak.
 
Les médias et le 11 septembre 2001
 
Mais alors, comment expliquer qu’un tel silence médiatique pèse sur le mouvement de contestation de la version officielle du 11 septembre ? Pourquoi les journalistes ne font-ils pas leur travail d’investigation ?
Ce silence est vraisemblablement lié à l’énormité de l’affaire. Ce qui n’excuse pas pour autant les médias et les journalistes. Ce témoignage vidéo de Karl Zéro sur les raisons de cette chape de plomb médiatique autour du 11-septembre est particulièrement édifiant.
Sachez quand même que dans d’autres pays les médias ont bien mieux fait leur travail. En Norvège par exemple, l’édition norvégienne du Monde diplomatique a publié dans son numéro de juillet 2006 un dossier sur les attentats du 11-septembre concluant qu’ils sont le fruit d’un complot intérieur américain. L’affaire ayant fait grand bruit, les grands médias écrits et audiovisuels de Norvège ont publié leurs propres enquêtes, soit acceptant le doute, soit arrivant à la même conclusion.
Qu’attendent donc l’édition française du Monde diplomatique, le quotidien Le Monde et les autres média français pour en faire autant ?
 
Les lettres piégées à la maladie du charbon ("anthrax") de l’après 11-septembre : encore une opération false flag ?
 
Les médias n’en parlent plus depuis longtemps, tout le monde semble l’avoir oublié, l’enquête du FBI s’est enlisé, mais rappelez-vous, le 18 septembre 2001, une semaine à peine après le 11 septembre 2001, des lettres piégées au bacille du charbon commençaient à circuler à travers les États-Unis.
Les cinq premières lettres furent adressées à des journaux et des chaînes de télévision à New York et à Boca-Raton en Floride. Les deux suivantes, contenant des doses mortelles du bacille, visèrent deux sénateurs : Thomas A. Daschle, le président du groupe démocrate majoritaire au Sénat, et Patrick J. Leahy, le président démocrate du comité judiciaire du Sénat. Toutes les lettres contenaient une note sur laquelle figurait entre autre l’inscription « DEATH TO AMERICA. DEATH TO ISRAEL. ALLAH IS GREAT. » En tout, 22 personnes furent infectées et cinq en moururent. Le ou les coupables courent toujours.
L’enquête bâclée du FBI a quand même montré par analyse ADN que les bacilles de toutes les lettres provenaient sans aucun doute d’une souche unique développée au laboratoire militaire américain de Fort Detrick, Maryland (pour plus d’information sur les lettres piégées et sur l’enquête du FBI, voir ce documentaire sur le History Channel). Par ailleurs, dans les deux dernières lettres adressées aux deux sénateurs démocrates, les spores du bacille formaient une poudre remarquablement fine, d’une qualité militaire extrêmement difficile à obtenir. Environ 25 à 50 scientifiques avaient accès à cette souche. Le FBI a un temps soupçonné un chercheur, avant d’abandonner faute de preuves. Difficile d’ailleurs d’obtenir des preuves, étant donné que la souche d’origine du bacille conservée dans le laboratoire militaire de Fort Detrick avait été détruite les 10 et 11 octobre 2001 avec l’autorisation du FBI !
Selon toute vraisemblance, cette vague d’attaques au bacille du charbon, qui créa une véritable psychose dans la population américaine se superposant et prolongeant celle causée par le 11-septembre, n’avait donc rien à voir avec Bin Laden ou des terroristes islamistes. La source en était certainement américaine, proche des laboratoires militaires développant des armes biologiques. Les inscriptions « DEATH TO AMERICA. DEATH TO ISRAEL. ALLAH IS GREAT » visaient donc à faire porter le chapeau au terrorisme islamique. Autrement dit, il s’agissait d’une opération false flag.
Combien de médias de part et d’autre de l’Atlantique nous ont informés de cette conclusion ? Bien peu, semble-t-il, ou alors discrètement.
Mais à quoi aurait donc servi cette opération false flag juste après le 11-septembre ?
 
D’abord, il convient de noter un fait important : ce sont des parlementaires démocrates, c’est-à-dire de l’opposition, qui ont reçu des lettres piégées alors que G.W. Bush était le président des États-Unis. Ensuite, les deux démocrates en question n’étaient pas n’importe qui. Ils étaient les deux parlementaires démocrates qui pouvaient le plus s’opposer au vote du fameux USA Patriot Act, l’un comme leader du groupe démocrate au Sénat, l’autre comme président de la commission judiciaire du même Sénat. Or justement, à y regarder de plus près, il se trouve des coïncidences chronologiques étonnantes entre les attaques par lettres piégées et la naissance difficile du Patriot Act. Voyez par vous-même (pour une chronologie plus détaillée, voir ici) :
16 sept. : un projet de loi antiterroriste est proposé.
18 sept. : les deux premières lettres piégées sont envoyées à des journalistes.
2 oct. : le projet de loi antiterroriste USA Patriot Act est présenté au Congrès américain.
3 oct. : le leader de la majorité démocrate au Sénat, Thomas A. Daschle, annonce qu’il doute que le Sénat puisse voter sur le projet de loi avant la semaine suivante comme le demandait le gouvernement Bush. Le ministre de la Justice, John A. Ashcroft, accuse le Sénat démocrate de traîner les pieds.
4 oct. : le président du comité judiciaire du Sénat, le démocrate Patrick J. Leahy, accuse le gouvernement de revenir sur un accord concernant la loi antiterroriste. Certains mettent en garde que « les législateurs sont en train de laisser passer des dispositions anticonstitutionnelles dans leur empressement à suivre le calendrier imposé par le gouvernement ».
5 au 9 oct. : la presse fait état de difficultés dans l’examen du Patriot Act. Le 8 octobre, le Washington Post rapporte que le « Congrès a perdu une partie de l’unité induite par le choc des attaques du 11-septembre ».
9 oct. : deux lettres piégées identiques sont postées, visant les sénateurs Daschle et Leahy.
10 et 11 oct. : la souche originale du bacille du charbon des lettres piégées est détruite au laboratoire militaire de Fort Detrick avec l’autorisation du FBI.
11 oct. : l’examen du Patriot Act commence au Sénat et à la Chambre des représentants.
15 oct. : le bureau du sénateur Daschle ouvre la lettre piégée. Celle du Sénateur Leahy est déroutée par erreur vers la Virginie.
16 oct. : le bâtiment hébergeant les bureaux du Sénat est évacué et fermé.
17 oct. : la Chambre des représentants est évacuée et fermée. 28 employés sont testés positivement au bacille du charbon.
24 oct. : la Chambre des Représentants vote la version finale du Patriot Act.
25 oct. : le sénateur Daschle accepte que le Patriot Act ait une durée de vie de quatre ans renouvelables, au lieu des deux ans non renouvelables qu’il défendait précédemment.
26 oct. : le Sénat vote la version finale du Patriot Act.
26 oct. : le président Bush signe l’USA Patriot Act dont la constitutionnalité est douteuse.
27 oct. : la Cour uprême des États-Unis est évacuée et fermée pour cause d’alerte au bacille du charbon.
28 oct. et au-delà : plus aucune attaque au bacille du charbon.
À la lumière de ce qui précède, il ne faut pas être grand clerc pour se demander si la vague de lettres piégées au bacille du charbon était une opération false flag servant à favoriser le passage en force de l’USA Patriot Act, une loi constitutionnellement douteuse qui a fortement réduit les libertés individuelles des citoyens américains et conféré au président Bush et aux services secrets des pouvoirs exceptionnels.
 
La détermination des "néo-cons" à attaquer l’Iran
 
Alors que la plupart des observateurs, y compris conservateurs, admettent que la guerre en Irak est perdue, il est un secret de polichinelle à Washington que les bellicistes "néo-cons", Dick Cheney en tête, sont déterminés à bombarder l’Iran, avec des bombes nucléaires tactiques si nécessaire (voir par exemple la traduction sur AgoraVox d’un article de Paul Craig Roberts, ancien directeur de cabinet du ministre des Finances sous l’administration Reagan).
La population américaine, par contre, échaudée par le bourbier irakien, est certainement moins enthousiaste à l’idée d’attaquer l’Iran. Mais une provocation flagrante de l’Iran pourrait changer cela.
 
L’avertissement de Zbigniew Brzezinski devant la Commission des affaires étrangères du Sénat
 
Auditionné le 1er février 2007 par la Commission des affaires étrangères du Sénat, l’ancien conseiller national de sécurité Zbigniew Brzezinski (l’équivalent démocrate de Henri Kissinger) a lu une déclaration dont il avait soigneusement pesé les termes (la vidéo de l’audition peut être vue ici et une traduction en français là).
À l’exception du Washington Note et du Financial Times, les grands médias ont décidé de ne pas rapporter les propos de Zbigniew Brzezinski (vous pouvez le vérifier pour les médias anglais ici et français là), alors que l’audition de Henri Kissinger devant la même commission la veille avait été largement couverte par les médias.
Devant la commission, Brzezinski a déclaré : « Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l’Iran implique que l’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis, par quelques provocations en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain dont l’Iran serait rendu responsable. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine "défensive" contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant finalement l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan. »
Vous avez bien lu : Brzezinski a évoqué la possible organisation par l’administration Bush d’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’Iran pour provoquer une guerre.
Autrement dit, une opération false flag.
Ce pourrait-il qu’une telle opération ait été déjouée par la police allemande au sommet du G8 de Heiligendamm ? Par exemple, une tentative d’attentat contre Bush ou d’autres chefs d’État du G8, attribuée à l’Iran. À moins qu’elle n’eut été attribuée aux manifestants altermondialistes afin de les diaboliser, une autre hypothèse envisageable.
 
Conclusion
 
Comme vous pouvez le constater, le silence médiatique concernant l’incident du sommet du G8 de Heiligendamm n’était pas un cas isolé. Cela fait beaucoup d’informations importantes dont les grands médias semblent avoir oublié de nous informer, notamment concernant le 11 septembre 2001.
Il est grand temps que les médias fassent leur travail et jouent enfin leur rôle de contre-pouvoir. Ce serait d’ailleurs dans leur intérêt bien pensé, car si la vérité sur le 11-septembre devait surgir au grand jour grâce à un mouvement citoyen organisé par Internet (ce qui semble inéluctable vu la dynamique du mouvement), sans que les grands médias n’aient mené la moindre enquête sérieuse sur le sujet, il ne fait guère de doute que leur réputation et leur crédibilité n’y survivraient pas.
Même s’il semble inéluctable que les citoyens prennent tôt ou tard conscience des absurdités de la version officielle du 11-septembre, il est essentiel que cela se matérialise avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire avant qu’un nouveau 11-septembre (réel ou sous la forme d’une opération false flag) ne se produise.
En effet, dans un entretien publié dans l’édition de nov.-déc. 2003 du magazine américain Cigar Aficionado rapporté dans un article du magazine américain Newsmax (daté du 21 novembre 2003) intitulé « Gen. Franks Doubts Constitution Will Survive WMD Attack », le général Tommy Franks, commandant en chef des forces américaines lors des invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, n’a pas fait de mystère sur ce qui se passerait dans une telle situation. Il a déclaré que « si, les États-Unis sont attaqués avec une arme de destruction massive faisant de nombreuses victimes, la Constitution sera probablement écartée pour une forme militaire de gouvernement ».
Les médias et les journalistes auront-ils le courage de faire sortir la vérité sur le 11-septembre avant d’en arriver là ?
 
Partager cet article
Repost0
30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 20:05
Pourparlers secrets entre le Hamas et des services de renseignement de l'Union européenne

Khaled Abou Toameh
 
 
Jerusalem Post, 29 août 2007
 
www.jpost.com
 
Depuis quelques semaines, des officiers de sécurité de l¹Union européenne mènent des pourparlers secrets avec des dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza, ont affirmé mardi des représentants de l¹Autorité palestinienne au Jerusalem Post. Ceux-ci n¹ont pas révélé l¹identité des visiteurs, mais ils ont précisé qu¹ils appartenaient à trois services secrets européens.
 
Les Européens auraient rencontré le haut dirigeant du Hamas Mahmoud Zahar, ainsi qu¹Ahmed Youssef, conseiller du premier ministre Ismaïl Haniyeh. Des sources proches du Hamas ont confirmé l¹existence de ces conversations.
 
Selon ces sources, les dirigeants du Hamas ont demandé aux représentants européens de tout mettre en oeuvre pour en finir avec le boycott du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, et de faire pression sur Israël pour qu¹il rouvre le passage frontalier de Rafah entre Gaza et l¹Egypte.
 
« Nous espérons que ces contacts constitueront un premier pas vers la fin du boycott du Hamas, qui a pris le pouvoir par des élections libres et démocratiques », ont déclaré ces sources. « Il y a une prise de conscience
chez les Européens du fait qu¹on ne peut plus ignorer que le Hamas est un acteur majeur dans le paysage palestinien. »
 
Christina Gallach, porte-parole du responsable de la diplomatie européenne Javier Solana, a réagi en déclarant au Jerusalem Post qu¹elle n¹était pas au courant de ces rencontres. Elle a également dit, dans une note séparée, que Solana devait se rendre dans la région ce week-end, à Jérusalem, à Ramallah et en Jordanie.
 
Les représentants israéliens contactés à ce sujet ont dit ne pas être au courant de contacts entre l¹Union européenne et le Hamas. L¹un d¹entre eux a répété que la position israélienne était que « on ne doit pas traiter avec le Hamas, qui doit être laissé hors-jeu autant que possible. » Il a ajouté que le Hamas était une organisation terroriste qui « continue à faire tout ce qui est en son pouvoir pour torpiller toute chance de progrès. »
 
C¹est la première fois que le Hamas confirme avoir des contacts secrets avec des représentants de l¹Union européenne.
 
Les représentants du Hamas auraient dit, lors de ces conversations, qu¹ils n¹étaient nullement intéressés par une confrontation majeure avec Israël. Zahar et Youssef ont tous deux démenti que le Hamas planifiait une vague d¹attentats terroristes en Cisjordanie pour affaiblir le président Mahmoud Abbas avant la conférence de paix de novembre prochain.
 
Par ailleurs, Abbas a demandé au Soudan de faire jouer ses bonnes relations avec le Hamas pour résoudre la crise palestinienne. Une délégation de haut rang du Fatah, emmenée par Azzam al-Ahmed, un proche d¹Abbas, a discuté mardi à Khartoum avec le gouvernement soudanais des moyens de mettre fin à la confrontation entre le Fatah et le Hamas. La délégation du Fatah a souligné qu¹Abbas et le Fatah souhaitaient reprendre le « dialogue national » avec le groupe islamiste.
 
 
 
Source : Liste de diffusion La Paix Maintenant
Inscription/Désinscription : http://www.lapaixmaintenant.org/liste
 
 
Partager cet article
Repost0
29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 16:38
Reconstruire l’espoir
 
 
Plusieurs communistes, membres ou non du PCF ont décidé de se rencontrer dès la fin des vacances. Ils invitent largement tous ceux qui luttent pour l’existence d’un parti révolutionnaire en France à participer à cette rencontre. Celle-ci aura lieu :
 
Vendredi 31 août, à partir de 18 heures
Samedi 1er septembre de 9 heures à 18 heures.
 
Salle Joliot-Curie, 68, bd Irène-Joliot-Curie, à Vénissieux.
Les échanges pourraient se dérouler autour de plusieurs thèmes avec un objectif central :
 
Reconstruire l’espoir
 
La droite est majoritaire en France à un moment de l’histoire où le capitalisme apparaît de plus en plus nettement pour ce qu’il est : une forme d’organisation et de développement économique de la société incapable de répondre aux besoins humains.
La droite a gagné parce qu’en face d’elle il n’y a pas eu la mise en avant d’une volonté de changement radical de la société que le peuple attendait.
Au moment où dans le monde des forces, des nations entières tiennent tête à l’impérialisme et cherchent la voie du socialisme de notre temps, l’heure n’est ni aux recettes politiciennes, ni à l’abandon des valeurs et des repères, aux idées révolutionnaires que le marxisme a apporté au monde.
Il est temps en France de donner un nouvel élan à la construction d’une alternative, d’inventer avec le peuple le socialisme du 21ème siècle.
Cela se fera dans les luttes avec les plus exploités, avec la classe ouvrière d’aujourd’hui, chômeurs, sans papiers, précaires de la restauration rapide ou de la grande distribution, habitant-e-s des quartiers les plus pauvres, mais aussi salariés avec ou sans statut, employés, enseignants, cadres et toutes celles et ceux qui partagent ce combat.
 
Cela ne se fera pas sans eux.
 
Combattre le capitalisme dans notre pays, viser son renversement pose 3 questions :
·   Quels combats politiques mener contre la droite et son extrême, aujourd’hui réunies, en particulier sur les questions de l’emploi, du logement, des salaires, de la protection sociale, des services publics, de l’environnement, de l’aménagement du territoire... ? Comment imposer face à la dictature des multinationales le respect de la souveraineté populaire ?
·   Comment permettre le rassemblement des communistes dans leur diversité ? Quelle organisation communiste de notre temps - dans le fond et dans la forme - (re)construire ensemble ?
·   Quelles formes d’unité, quel front populaire d’aujourd’hui, avec celles et ceux qui partagent nombre de nos combats et critiques et veulent agir pour un changement de société ?
Pour réfléchir ensemble sur ces 3 thèmes, pour que cette réflexion permette des prises de décisions sources d’espoir et de perspective, nous sommes nombreuses et nombreux à penser qu’il est nécessaire de prendre un temps de rencontre nationale.
 
D’ores et déjà, ont donné leur accord :
 
Floriane Benoit (38), Frédéric Bernabé (70), Danielle Bleitrach (13), Marie Christine Burricand (69), Léandre Curzi (75), Emmanuel Dang tran (75), Jean-Claude Danglot (62), Guillaume Degans (32), Armelle Derooze (59), André Gerin (69), Charles Hoareau (13), Freddy Huck (93), Alain Job (11), Jean-Jacques Karman (93), Henri Martin (93), Jean-Pierre Meyer (83), Jean Miaille (59), Michèle Picard (69), Jean-Louis Rolland (17), Christian Serve (38), Michelle Talfer (59), Serge Truscello (69)...
 
 
Partager cet article
Repost0
29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 16:15
USA : D'anciens leaders de l'opposition lancent une alerte d'urgence au terrorisme sous fausse bannière 

Infowars.net, par Steve Watson, le 27 août 2007
 
​​​​Un groupe d'anciens responsables du gouvernement avec des candidats au Congrès, des auteurs et des activistes a publié une alerte urgente selon laquelle une faction du gouvernement alliée à Dick Cheney projette de mettre en scène un événement ou une provocation terroriste en prétexte au lancement d'attaques militaires contre l'Iran et à la mise en application de pouvoirs d'urgence aux USA.
 
​​​​L'ancienne député Cynthia McKinney, avec l'ancien diplomate et colonel de réserve de l'armée Ann Wright ont apposé leur signature sur une lettre publique avertissant que d'énormes indications braquent un événement prochain.
 
​​​​Les actuels candidats députés Cindy Sheehan et Craig Hill sont aussi parmi les signataires à la lettre.
 
​​​​Voici la lettre en entier :
 
Aux Américains, et aux individus pacifiques de partout :
 
De grands indices portés à notre attention prouvent que les partisans, les contrôleurs, et les alliés du vice-président Dick Cheney sont déterminés à orchestrer et à fabriquer un nouvel incident type 9/11, et/ou une nouvelle provocation de guerre type Golfe du Tonkin, dans les semaines ou les mois à venir. Cet événement servirait de prétexte à l'administration Bush pour lancer une offensive de guerre contre l'Iran, très probablement avec des armes nucléaires, et pour imposer un régime de loi martiale ici aux États-Unis. Nous invitons la Chambre des députés à procéder immédiatement à la mise en accusation de Cheney, en mesure d'urgence pour éviter une guerre plus étendue et plus catastrophique. Dès que l'impeachment sera en route, il sera plus facile aux officiers militaires dévoués et patriotes de refuser les ordres illicites venant de la faction de Cheney. Nous avertissons solennellement les peuples du monde que toute attaque terroriste avec des armes de destruction de masse ayant lieu à l'intérieur des États-Unis ou ailleurs dans l'avenir immédiat doit être considérée à première vue de la responsabilité de la faction de Cheney. Nous invitons les dirigeants politiques responsables partout à commencer immédiatement à immuniser l'opinion publique de leurs pays contre une opération terroriste sous fausse bannière.
 
(Signé) Un groupe de leaders de l'opposition politiques US rassemblés dans la manifestation au domaine de Bush à Kennebunkport dans le Maine, du 24 au 25 août 2007
 
CYNTHIA MCKINNEY, ancienne député de Géorgie
 
CINDY SHEEHAN, candidate au Congrès de Californie
 
CRAIG HILL, candidat au Congrès du Parti Vert du Vermont
 
BRUCE MARSHALL, délégué syndical, Tribune de Philadelphie
 
JAMILLA EL-SHAFEI, Département de la Paix de Kennebunk
 
WEBSTER G. TARPLEY, auteur
 
ANN WRIGHT, colonel de réserve de l'armée US, ancien diplomate
 
Dr. DAHLIA WASFI, www.liberatethis.com
 
GEORGE PAZ MARTIN
 
JOHN KAMINSKI, président des avocats pour la démocratie du Maine
 
​​​​La lettre a été signée par le groupe de protestation contre la guerre ce week-end qui a vu quatre mille personnes marcher près de la résidence de la famille Bush à Walker's Point à Kennebunkport.
 
​​​​L'avertissement suit de près une avalanche récente de bulletins d'informations et d'histoires indiquant que le « bavardage » sur un événement terroriste a atteint un nouveau sommet.
 
​​​​Des indices supplémentaires de l'imminence de quelque forme d'événement ont surgi avec l'étrange activité du marché boursier se produisant exactement comme dans les semaines et les jours précédant le 9/11.
 
​​​​Un mystérieux vendeur risque de perdre environ un milliards de dollars après avoir le placement de 245.000 options de vente sur le Dow Jones Eurostoxx 50 index, amenant beaucoup d'analystes à spéculer qu'un accident du marché boursier précédé par une nouvelle catastrophe style 9/11 pourrait avoir lieu dans le mois suivant.
 
​​​​Le groupe de Kennebunkport a exigé la mise en accusation immédiate de Dick Cheney afin d'empêcher toute réalisation de ce genre d'acte.
 

Original :
http://infowars.net/articles/august2007/270807Warning.htm
Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
 
​​​​
Mardi 28 Août 2007
Steve Watson
 
 
Source :
http://www.alterinfo.net
 
Partager cet article
Repost0