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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 14:41

 

 

http://www.elmundo.es/cataluna/2017/10/01/59d09dc1e2704eaa7d8b45ae.html

 

Les charges de la Policia Nacional et de la Guardia Civil pour arrêter le référendum font plus de huit cent quatre vingt treize blessés

 

La Guardia Civil a attaqué le collège électoral où devait voter Carles Puigdemont pour prendre les urnes

 

Une personne a été blessée à un oeil par le tir d'une balle en caoutchouc de la police interdit en Catalogne

 

Les incidents se sont multipliés dans les bureaux de vote dans toute la Catalogne

 

Des dizaines d'agents de la Policia Nacional et de la Guardia Civil sont entrés de force dans au moins une douzaine de bureaux de vote dans toute la Catalogne pour réquisitionner les urnes et interdire le référendum suspendu par le Tribunal Constitutionnel. Les interventions ont commencé quelques minutes avant le début du vote et ont laissé des images de tension et de violence et des dizaines de blessés, certains avec des coups à la tête et l'un d'eux frappé à un oeil par une balle en caoutchouc. Selon les données du département de la santé du gouvernement catalan, il y aurait huit cent quatre vingt treize blessés. Les données du ministère espagnol de l’intérieur chiffrent à onze le nombre d’agents qui ont été blessés, neuf de la Policia Nacional et deux de la Guardia Civil.

La tension des opérations de police à la recherche des urnes a vécu des dizaines d'épisodes à Barcelone, où il y a eu de multiples charges policières et des affrontements graves dans presque tous les quartiers. Certains objets ont également été jetés contre des unités antiémeutes de la Policia Nacional lorsqu’elles ont quitté les écoles après avoir réquisitionné des urnes.

L'atmosphère de conflit continue dans plusieurs points de la ville, Dimanche Premier Octobre 2017 en début d’après-midi, alors que des centaines de personnes continuent d'essayer de voter et de bloquer l'entrée des écoles.

Au moins un des agents de Barcelone des Unités d’Intervention Policière (UIP) a utilisé des balles en caoutchouc, dont l’utilisation par les Mossos d’Esquadra et par les agents de la police locale est interdite depuis trois ans en Catalogne.

Les officiers ont tiré les premières salves, sans munitions, pour disperser les manifestants qui les ont entourés au carrefour des rues Sardenya et Diputació.

Ils ont ensuite utilisé des balles en caoutchouc pour sortir du blocage qu'ils ont trouvé après avoir pris les urnes de l’école Ramon Lllull.

Les charges de police dans le quartier ont provoqué au moins deux blessés, comme el Mundo a pu le vérifier. L'un d'entre eux a été un homme atteint à un œil par une des balles et il a été secouru en urgence par une ambulance du Servei d'Emergencies Mediques (SEM) qui est intervenu en urgence, comme l’ont confirmé des sources médicales à EFE. Certains manifestants ont lancé des clôtures et des objets contre les véhicules de police lorsqu'ils ont quitté le quartier.

L'utilisation des forces de police s’est répétée dans des écoles dans tous les quartiers de Barcelone. À Drassanes, à l’institut Jaume Balmes, à l'Escola Mediterrània dans le quartier de la Barceloneta ou à l’institut Pau Claris, ont été reproduites des images de charges lourdes contre des manifestations, des blocages et des sit-in pacifiques.

Parmi les objectifs prioritaires de la police, il fallait éviter les images du vote des dirigeants politiques du gouvernement catalan. En application de cette stratégie, des dizaines d'agents de la Guardia Civil sont venus à Sant Julià de Ramis, dans la province de Gérone, où le président Carles Puigdemont devait voter. La police est intervenue dans la ville et elle a pris le collège électoral.

Devant des dizaines de journalistes, elle a enlevé de force les personnes qui bloquaient l'entrée et elle a brisé les portes en verre des locaux pour réquisitionner les urnes.

L'opération, cependant, n'a pas empêché les photographies du vote de Carles Puigdemont. En réponse à l’opération de la Guardia Civil, la caravane du président a changé de parcours. Finalement, il a voté dans une école de Cornellà de Terri, dans la province de Gérone, grâce au recensement universel activé par le gouvernement afin qu'il puisse voter dans n'importe quelle école et que la Guardia Civil a désactivé des heures plus tard.

La tension a également été vécue dans les autres régions de la Catalogne. La police antiémeute a accusé les manifestants de protester contre leur entrée pour réquisitionner les urnes situées dans l'ancienne faculté des lettres de Tarragone. La police est intervenue violemment contre plusieurs centaines de personnes qui ont commencé à les encercler Plaza Imperial Tarraco et au carrefour des rues Rambla Nova et Estanislau Figueres. Pendant deux minutes, il y a eu des charges successives jusqu'à la dispersion de la foule. Au moins deux personnes avaient des plaies sanglantes.

D'autre part, à Sabadell, la Policia Nacional a réquisitionné des urnes et des bulletins de vote de l'école Nostra Llar, où il y a eu des moments de tension entre les manifestants et les agents qui ont cassé les vitres de l’école. La présidente du parlement catalan, Carme Forcadell, devait voter dans cette école. Elle a finalement voté dans un autre point de vote situé dans la même rue, rapporte Jordi Ribalaygue.

Le tribunal de Lleida ouvre une procédure pour un éventuel délit de désobéissance de la part des Mossos

Le quatrième juge d’instruction de Lleida a ouvert une procédure pour un éventuel délit de désobéissance de la part des Mossos. Selon l'ordonnance du juge, le 27 septembre 2017, le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne (TSJC) a ordonné aux Mossos d'empêcher l'utilisation de bâtiments publics pour le référendum et de réquisitionner tout le matériel connexe.

Mais c’est un « fait notoire » que le référendum est actuellement organisé à Lleida et le juge décide d'engager une procédure, puisque les destinataires de la résolution du TSJC, c'est-à-dire les Mossos, « ne respectent pas ce mandat concret ». De même, le chef des Mossos du commissariat de police de Ponent a déjà été convoqué devant les tribunaux pour expliquer pourquoi ses agents n’appliquent pas l'ordonnance du tribunal.

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