Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 20:47

 

 

Nouveaux raids sur la Ghouta orientale, pire bilan en trois ans (Reuters)

 

Au moins soixante six personnes ont été tuées Mardi 20 Février 2018 dans la Ghouta orientale par des bombardements des forces gouvernementales syriennes, a annoncé l'Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH).

Depuis Dimanche 18 Février 2018, point de départ d'une nouvelle campagne de bombardements, plus de deux cent dix adultes et enfants environ ont été tués et huit cent cinquante autres personnes ont été blessées, dit encore l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) basée à Londres.

La France a dénoncé Mardi 20 Février 2018 une grave violation du droit humanitaire dans cette région proche de Damas et elle a exhorté ses partenaires à l’Organisation des Nations Unies (ONU) à agir pour imposer une trêve humanitaire.

L'ONU a réclamé Lundi 19 Février 2018 l'instauration d'un cessez-le-feu estimant que la situation échappait à tout contrôle.

Panos Moumtzis, coordinateur régional de l’ONU pour la crise syrienne, a condamné Mardi 20 Février 2018 le bombardement de cinq hôpitaux dans la Ghouta orientale.

Les attaques intentionnelles contre des installations médicales peuvent être considérées comme des crimes de guerre, a-t-il dit.

A Genève, l'UNICEF, le fonds de l’ONU pour l'enfance, a publié Mardi 20 Février 2018 un communiqué vide pour exprimer son indignation devant le nombre d'enfants figurant parmi les victimes des bombardements.

« Aucun mot ne pourra rendre justice aux enfants tués, à leurs mères, à leurs pères et à leurs proches », lit-on au début du communiqué publié par Geert Cappalaere, directeur régional de l’UNICEF.

Depuis le début de l'escalade, cinquante quatre enfants ont trouvé la mort, selon l'OSDH.

A Bruxelles, le chef de l'opposition syrienne Nasser al Hariri a déclaré à l'Union Européenne que l'intensification des attaques contre la Ghouta orientale constituait un crime de guerre.

Environ quatre cent mille personnes sont assiégées dans la Ghouta orientale, région vers laquelle l'acheminement d'aide humanitaire devient de plus en plus difficile.

L'OSDH a fait état Lundi 19 Février 2018 d'un bilan de quatre vingt quatorze morts, dont dix huit enfants, dans les bombardements du Dimanche 18 Février et du Lundi 19 Février 2018.

Des groupes rebelles ont tiré Mardi 20 Février 2018 des obus de mortier contre des quartiers de Damas, faisant six morts et vingt huit blessés, a rapporté la télévision publique syrienne.

Le ministère syrien des affaires étrangères a accusé les insurgés d'utiliser les civils comme boucliers humains.

Selon la défense civile syrienne, présente dans la Ghouta, l'aviation syrienne a pilonné les villes de Kafr Batna, de Sakba et d’Hammouriyeh.

« Les avions de chasse ne quittent pas le ciel », a déclaré Siraj Mahmoud, porte-parole de la défense civile locale, selon qui des écoles, des maisons et des établissements médicaux sont la cible des raids.

Les secouristes ont trouvé plus de cent cadavres dans la seule journée du Lundi 19 Février 2018 », a-t-il ajouté.

L'envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré que la bataille en cours dans la Ghouta orientale pourrait ressembler à la sanglante bataille d'Alep, reprise par les forces de Damas au mois de décembre 2016 après des années d'affrontements.

Partager cet article
Repost0

commentaires