Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 12:06

 

 

Information judiciaire contre sept interpellés du Mardi Premier Mai 2018 (Reuters)

 

Une information judiciaire a été ouverte contre sept personnes interpellées en marge de la manifestation parisienne du Mardi Premier Mai 2018, perturbée par des violences attribuées à mille deux cent militants de la mouvance des Blacks Blocs, a fait savoir le parquet, Vendredi 4 Mai 2018.

Cette procédure porte sur les chefs de dégradation en réunion et de participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations.

Au total, trente quatre personnes, dont l'une a été interpellée Mercredi 2 Mai 2018, ont été déférées Jeudi 3 Mai 2018 au parquet et, parmi elles, douze doivent être jugées en comparution immédiate, Vendredi 4 Mai 2018.

Deux autres personnes vont faire l'objet d'une comparution par procès-verbal avec placement sous contrôle judiciaire et treize autres personnes vont se voir notifier un rappel à la loi.

Jeudi 3 Mai 2018, six prévenus devaient être jugés en comparution immédiate, mais ils ont tous obtenu un délai supplémentaire de plusieurs semaines pour préparer leur défense. En attendant, deux d'entre eux, qui avaient donné de fausses identités durant leur garde à vue, ont été placés en détention provisoire.

Au total, la police a interpellé Mardi Premier Mai 2018 près de trois cent personnes en marge du cortège parisien, dans l'est de Paris, et cent neuf personnes ont été placées en garde à vue après ces violences, dont les images ont été largement diffusées à la télévision.

La préfecture de police a fait état de six véhicules incendiés et de trente et un commerces détruits ou endommagés par des militants des Blacks Blocs, pour la plupart revêtus de noir.

Les incidents ont déclenché une polémique sur la réaction des forces de l'ordre, la droite dénonçant par la voix de Laurent Wauquiez une faillite de l'état régalien et l'extrême droite, par le biais de Marine Le Pen, dénonçant « un laxisme du pouvoir et une mansuétude à l'égard des milices d'extrême gauche ».

L'exécutif s'est défendu de toute défaillance dans le dispositif de sécurité prévu ce jour-là.

Partager cet article
Repost0

commentaires