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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 16:15

 

 

https://fr.reuters.com/article/idFRKCN1SA0JU-OFRTP

 

Le général Lionel Lavergne quitte l'Elysée, qui réorganise sa sécurité (Reuters)

La présidence de la république française a parachevé la réorganisation de son service de sécurité avec la nomination, publiée Samedi 4 Mai 2019 au Journal Officiel de la République Française (JORF), du nouveau chef du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR).

Le colonel Benoît Ferrand a été nommé à ce poste en remplacement du général Lionel Lavergne, qui avait été inquiété dans le cadre de l’affaire d’Alexandre Benalla, l’ancien chargé de mission licencié de l’Elysée l’été dernier après avoir été surpris en train de violenter des manifestants en marge des défilés du premier mai 2018.

Le général Lionel Lavergne fait partie des personnes mises en cause par le sénat après les auditions menées par une commission d’enquête du sénat concernant le rôle réellement joué par Alexandre Benalla au sein du dispositif élyséen.

Dans un rapport accablant, le sénat avait pointé les incohérences et les contradictions du général Lionel Lavergne, mais aussi du directeur de cabinet du chef de l’état, Patrick Strzoda, et du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler.

Le départ du général Lionel Lavergne n’a absolument aucun lien avec l’affaire d’Alexandre Benalla, assurait la présidence, Samedi 4 Mai 2019, évoquant un déroulement normal de la carrière de l’officier, qui a bénéficié d’une promotion et qui va être nommé adjoint du directeur des opérations de la gendarmerie nationale. 

Autre changement à l’Elysée, en vertu d’un arrêté également publié Samedi 4 Mai 2019 au JORF, le général de brigade Eric Bio-Farina, chef du commandement militaire du palais, prend la tête d’une structure qui doit prochainement regrouper le GSPR et le commandement militaire de l’Elysée, baptisée Direction de la Sécurité de la Présidence de la République (DSPR).

« La police et la gendarmerie nationales demeurent les seuls garants de la sécurité du président de la république mais, désormais, un commandement unique et centralisé est mis en place, structuré autour d’un état-major opérationnel de sûreté et de sécurité », explique l’Elysée.

Ces évolutions « répondent à l’audit qui avait été fait et commandé par le président de la république bien avant l’affaire d’Alexandre Benalla », assure aussi la présidence française. 

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