Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 17:46

 

http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-31-elus-lr-demandent-a-francois-fillon-de-retirer-sa-candidature-03-03-2017-6730788.php

 

Trente et un élus de l'Essonne demandent à François Fillon de retirer sa candidature

 

Les téléphones des élus de la droite et du centre en Essonne ont surchauffé depuis le Mercredi Premier Mars 2017. Pour finalement arriver à un choix douloureux. Vendredi 3 Mars 2017, trente et une personnalités politiques du département ont signé un communiqué dans lequel elles « estiment que François Fillon doit prendre la décision de retirer sa candidature ». À la tête de cette liste conséquente, les deux coprésidents du comité de soutien de François Fillon en Essonne, François Durovray, président des Républicains du conseil départemental, et Vincent Delahaye, sénateur-maire de l'Union des Démocrates et des Indépendants (UDI) de Massy.

Parmi les autres signataires de poids, il y a un autre parlementaire, le député-maire des Républicains d’Étampes Franck Marlin. Sans oublier Stéphane Beaudet, vice-président des Républicains du conseil régional d'Ile de France et président de la fédération du parti des Républicains dans le département, et Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire de Mennecy et secrétaire départemental de l'UDI de l'Essonne.

« Aussi douloureuse et injuste qu’elle puisse paraître, la situation de notre candidat ne permet plus de promouvoir les idées innovantes et fortes de son programme », déplorent les signataires, dont dix huit des vingt cinq élus de la majorité au conseil départemental et plusieurs conseillers régionaux. « Le message de François Fillon est aujourd’hui inaudible », poursuivent-ils. Pour Stéphane Beaudet, le déclic s’est produit Mercredi Premier Mars 2017, lorsque François Fillon a annoncé sa mise en examen et son maintien dans la campagne pour le premier tour des élections présidentielles. « Il n’a pas respecté sa parole », déplore l’élu, qui a quitté ses fonctions de conseiller dans la campagne pour les transports. « Cela nous discrédite tous », estime le maire de Courcouronnes. « C’est un déchirement, je crois en la présomption d’innocence et je pense qu’il subit un traitement à charge. Mais son combat personnel nous mène droit dans le mur. Nous prenons courageusement nos responsabilités et je n’accepterai pas qu’on dise qu’il s’agit de trahison ».

Pour François Durovray, c’est l’un des « moments les plus difficiles » de sa vie politique. « On ne peut et on ne sait pas expliquer aux électeurs que François Fillon reste malgré sa parole donnée », justifie-t-il. « Il est la cible d’un acharnement, mais il est de notre devoir d’élu local de prendre position. Nous avons plus que jamais l’objectif de redresser la France. C’est encore possible et nous en avons encore l’énergie, il suffit de se souvenir de l’engouement de l’élection primaire. Ce n’est pas à nous de dire qui doit porter ce projet, mais il faut donner une chance à ce programme d’être entendu ».

À l’image de Francisque Vigouroux, maire de l’UDI d’Igny et président du parti radical de droite en Essonne, certains signataires vont un peu plus loin. Dès le Vendredi 3 Mars 2017, ce dernier a demandé à Alain Juppé « de se préparer pour le premier tour des élections présidentielles pour remettre un pilote dans l’avion. Il est encore temps de changer de candidat », pense-t-il. « Mais il faut le faire maintenant, avant que les ralliements de centristes vers Emmanuel Macron ne se poursuivent ».

Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau et secrétaire fédéral des Républicains, n’a pas signé l’appel des élus du département. Malgré tout, il « en appelle à François Fillon et aux responsables nationaux du parti pour trouver une solution de consensus capable de les emmener vers la victoire ».

Malgré cette vague quasi unanime, certains maintiennent leur soutien à François Fillon, le sénateur des Républicains Serge Dassault n’a pas signé l’appel, Georges Tron, le maire des Républicains de Draveil non plus.

Quant à Karl Dirat, maire sans étiquette de Villabé, il a déjà annoncé sur les réseaux sociaux qu’il serait Dimanche 5 Mars 2017 au Trocadéro pour « soutenir notre combattant François Fillon avec les valeureux et les courageux ». Il a d’ailleurs accordé son parrainage au candidat des Républicains, Mardi 28 Février 2017.

 

La liste des trente et un élus des Républicains et de l’UDI de l'Essonne qui demandent à François Fillon de se retirer est la suivante.

 

François Durovray, président du conseil départemental et premier maire adjoint de Montgeron ; Franck Marlin, député maire d’Etampes ; Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne et maire de Massy ; Stéphane Beaudet, vice président du conseil régional et maire de Courcouronnes ; Jérôme Bérenger, président délégué du conseil départemental et premier maire adjoint de Viry-Châtillon ; Dominique Bougraud, conseillère départementale et maire de Lardy ; Michel Bournat, premier vice président du conseil départemental et maire de Gif-sur-Yvette ; Dany Boyer, conseillère départementale et maire d’Angervilliers ; Marie-Claire Chambaret, présidente déléguée du conseil départemental ; Guy Crosnier, président délégué du conseil départemental et maire de La Forêt-Saint-Croix ; Jean-Philippe Dugoin-Clément, conseiller régional et maire de Mennecy ; Marianne Duranton, conseillère régionale et conseillère municipale de Morsang-sur-Orge ; Dominique Echaroux, vice-président du conseil départemental ; Dominique Fontenaille, conseiller départemental de l’Essonne et maire de Villebon-sur-Yvette ; Bruno Gallier, maire de Brunoy ; Sandrine Gelot, vice-présidente du conseil départemental et maire de Longjumeau ; Aurélie Gros, vice-présidente du conseil départemental et conseillère régionale ; Gérard Hébert, conseiller régional ; Jean-Raymond Hugonet, conseiller régional et maire de Limours ; Patrick Imbert, vice-président du conseil départemental et président de la communauté de communes du Val d’Essonne ; Nicolas Méary, vice-président du conseil départemental et maire de Brétigny-sur-Orge ; Nicole Poinsot, présidente déléguée du conseil départemental et maire adjointe de Vigneux-sur-Seine ; Robin Reda, conseiller régional et maire de Juvisy-sur-Orge ; Sophie Rigault, vice-présidente du conseil départemental et première maire adjointe de Saint-Michel-sur-Orge ; Alexandre Touzet, vice-président du conseil départemental et maire de Saint Yon ; Caroline Varin, conseillère départementale ; Brigitte Vermillet, vice-présidente du conseil départemental et conseillère municipale de Morangis ; Jean-François Vigier, conseiller régional et maire de Bures-sur-Yvette ; Francisque Vigouroux, maire d’Igny ; Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Châtillon ; Bernard Zunino, maire de Saint-Michel-sur-Orge

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

8
Le maintien de la candidature Fillon,envers et contre tout,est une atteinte à l'ordre public,un trouble à l'ordre public.Ce scandale qui porte atteinte aux institutions de la France (reposant sur la loi)et à l'Etat de droit (la République ne saurait être dirigée par un délinquant)déshonore la France en la faisant passer pour une république bananière ce qu'elle n'est pas.Le député Fillon est soupçonné d'avoir détourné de l'argent public durant une longue période et sur une échelle qui n'est pas négligeable (plus d’1 million d’euros).Le député Fillon est soupçonné d'entretenir de façon calculée,préméditée et systématique des relations intéressées avec des groupes d'intérêts (« conflits d'intérêts »).Le député Fillon est soupçonné d’avoir érigé le népotisme en système.Dès lors manifester sa désapprobation devient une nécessité,un devoir,une obligation politique et morale.Il y va de l’honneur de la République française et de sa réputation à l’étranger.En aucun cas la République française ne doit devenir un régime politique corrompu,méprisé et comparable à celui des régimes autoritaires.M.Fillon incarne cette décomposition de la démocratie française :il doit quitter la scène publique dans l’intérêt de la France.C’est aux citoyens d’en décider car les citoyens ne sont pas les sujets du « roi » Fillon.
Répondre