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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 17:45

 

https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-russia-idUSKBN195385
 

Donald Trump critique l’enquête sur une obstruction possible à la justice (Reuters)


Le président américain Donald Trump a critiqué ce qu'il a appelé une fausse histoire, Jeudi 15 Juin 2017, après un rapport selon lequel il y aurait une enquête contre lui pour une éventuelle obstruction à la justice par le procureur spécial chargé de l’enquête sur l'ingérence présumée de la Russie lors des élections présidentielles américaines de 2016 et une éventuelle collusion avec la campagne de Donald Trump.

« Ils ont fait une fausse collusion avec l'histoire des russes, ils n’ont pas trouvé une seule preuve, alors maintenant ils sont sur une fausse histoire d’obstruction à la justice », a déclaré Donald Trump sur Twitter, répétant plus tard son accusation selon laquelle l’enquête est une chasse aux sorcières.

Le Washington Post, citant des fonctionnaires non identifiés, a rapporté Mercredi 14 Juin 2017 que le procureur spécial Robert Mueller enquête sur le président républicain pour une éventuelle obstruction à la justice.

Robert Mueller dirige l’enquête sur la Russie après avoir été nommé par le ministre adjoint de la justice, Rod Rosenstein, qui supervise le Federal Bureau of Investigation (FBI). La semaine dernière, l'ancien directeur du FBI, James Comey, a déclaré devant le congrès qu'il croyait avoir été licencié par Donald Trump pour porter atteinte à l'enquête menée par le FBI sur la Russie.

Une source proche de l’enquête de Robert Mueller a confirmé le rapport du Washington Post, disant que l'examen d'une éventuelle obstruction à la justice était inévitable en raison du témoignage de James Comey, bien que la question ne soit peut-être pas l'objet principal de l’enquête.

 

L'examen de ces éventuelles accusations permettra aux enquêteurs d’auditionner des personnes clés au sein de l'administration, y compris le ministre de la justice Jeff Sessions, le ministre adjoint de la justice Rod Rosenstein et peut-être Donald Trump, a déclaré la source à Reuters.

L’enquête sur l’obstruction à la justice contre Donald Trump a commencé quelques jours après que James Comey ait été licencié le 9 mai 2017, selon des personnes proches de l’enquête, a déclaré le Washington Post.

Après le licenciement de James Comey, l'administration a donné des raisons différentes pour son licenciement. Donald Trump a contredit plus tard son propre personnel, en disant le 11 mai 2017 qu’il avait la question de la Russie à l'esprit lorsqu'il a licencié James Comey.

James Comey a déclaré devant la commission du renseignement du sénat (SIC), Jeudi 8 Juin 2017, qu'il croyait que Donald Trump lui avait ordonné au mois de février 2017 d’abandonner une enquête du FBI sur l'ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, qui faisait partie de l'enquête plus large sur la Russie. Il a refusé de dire s'il pensait que Donald Trump cherchait à entraver la justice, en disant que ce serait à Robert Mueller de le dire.

Le directeur de l'intelligence nationale Dan Coats, le responsable de la National Security Agency (NSA) Mike Rogers et l’ancien directeur adjoint de la NSA Richard Ledgett, ont accepté d'être auditionnés par les enquêteurs de Robert Mueller dès cette semaine, a déclaré le Washington Post. Il a cité cinq personnes informées des demandes de l'équipe de Robert Mueller qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.

 

Mark Corallo, un porte-parole de l'équipe juridique de Donald Trump, a dénoncé le rapport du Washington Post, en disant Mercredi 14 Juin 2017 que « la fuite du FBI sur l’information concernant le président est scandaleuse, inexcusable et illégale ».

Les raisons pour lesquelles il attribuait le rapport à une fuite du FBI n’étaient pas claires. Le rapport du Washington Post n'a pas cité le nom du FBI comme étant sa source.

Un porte-parole de l'équipe de Robert Mueller a refusé de commenter, Mercredi 14 Juin 2017.

Moscou a nié la conclusion des agences de renseignement des États-Unis selon laquelle il serait intervenu dans la campagne électorale de l'an dernier pour tenter d’influencer le vote en faveur de Donald Trump.

 

La Maison Blanche a nié toute collusion et Donald Trump s'est plaint à plusieurs reprises de l’enquête, disant que les démocrates refusaient d’accepter sa victoire électorale.

Plusieurs commissions du congrès étudient également la question de la Russie, qui a jeté une ombre sur les premiers mois de la présidence de Donald Trump.

 

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