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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 20:00

 

Des travailleurs vous invitent à débattre de nos conditions de vie, de travail, du logement, de la santé, de l’éducation

Réunion Publique Lundi 13 décembre à partir de 18 heures
Salle Jean Jaurès, Bourse du travail de Paris
3 rue du Château d’eau , Métro République

Ils préparent 2012, préparons la Grève de masse

Des travailleurs et précaires de l'AG interpro Gare de l'Est et Ile de France

Depuis le début septembre, nous avons été des millions à manifester et des milliers à entrer grève reconductible dans certains secteurs (raffineries, transports, éducation, lycées, facs...) ou à participer à des blocages.

Nous aurions « gagné la bataille de l’opinion », le gouvernement, lui, a gagné la bataille des retraites

Aujourd'hui, ils nous annoncent tous que la lutte est terminée. Nous aurions « gagné la bataille de l’opinion ». Tout serait joué et, résignés, on n'aurait plus qu'à attendre 2012. Comme si, maintenant, la seule issue serait les élections. Il n’est pas question d’attendre 2012, pour « l’alternance ». Aujourd’hui, ce sont les partis de gauches qui mènent les attaques, en Grèce comme en Espagne, contre les travailleurs. Il n’y a rien de bon à attendre des prochaines élections.

La crise du capitalisme est toujours là. Les attaques continuent et se feront plus violentes.

Nous devons nous préparer dès maintenant à faire face aux prochaines attaques et à celles qui se poursuivent comme les milliers de licenciements et les suppressions de postes L’attaque sur les retraites est l’arbre qui cache la forêt. Aussi demander le retrait ne pouvait être que l’exigence minimale. Cela n’aurait pu suffire. Depuis le début de la crise, c’est ce gouvernement au service du patronat qui mène détruit nos conditions de vie et de travail alors qu’il verse des milliards aux banques et au privé.

Pendant que des centaines de milliers de vieux travailleurs survivent avec moins de sept cent euros par mois, et des centaines de milliers de jeunes vivotent avec le RSA, quand ils l’ont, faute de travail. Pour des millions d’entre nous, le problème crucial, c’est déjà de pouvoir manger, se loger et se soigner. Avec l’aggravation de la crise, ce qui guette la majorité d’entre nous, c’est la paupérisation.

Parler dans ces conditions de « pérennité des retraites » comme le fait l’intersyndicale alors que le capitalisme en pleine putréfaction remet en cause toutes nos conditions de vie et de travail, c’est nous désarmer face à la bourgeoisie.

La classe capitaliste mène une guerre sociale contre les travailleurs de tous les pays

C’est à l’échelle internationale que les capitalistes mènent les attaques contre les classes ouvrières. C’est donc les trusts financiers et industriels (BNP, AXA, Renault…) qui nous pillent et veulent nous écraser. En Grèce, il n’y a presque plus remboursement des frais médicaux. En Angleterre ce sont plus de cinq cent mille licenciements de fonctionnaires. En Espagne c’est la casse des contrats de travail.

Comme nous, les travailleurs de Grèce d’Espagne, d’Angleterre, du Portugal sont confrontés aux mêmes attaques et luttent pour se défendre, même si nous n’avons pas toujours pas fait reculer nos gouvernements et patronat respectifs.

Pour autant, nous sommes encore des centaines de milliers à ne pas accepter cette issue et à garder en nous une profonde colère, une révolte intacte. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi notre combativité et notre mobilisation n'ont pas pu faire plier les patrons et leur Etat ?

Pour faire reculer ce gouvernement et les capitalistes, nous devons mener une lutte de classe

Il aurait fallu, dès le départ, s’appuyer sur les secteurs en grève, ne pas limiter le mouvement à la seule revendication sur les retraites alors que les licenciements, les suppressions de postes, la casse des services publics, les bas salaires continuent dans le même temps. C'est cela qui aurait pu permettre d’entrainer d’autres travailleurs dans la lutte et d’étendre le mouvement gréviste et de l’unifier.

Seule une grève de masse qui s’organise à l’échelle locale et se coordonne nationalement, au travers de comités de grève, d’assemblées générales interprofessionnelles, de comités de lutte, pour que nous décidions nous-mêmes des revendications et des moyens d’action tout en contrôlant le mouvement, peut avoir une chance de gagner.

Laisser la direction des luttes à l’intersyndicale….

A aucun moment, l'intersyndicale n’a tenté de mener cette politique. Bien au contraire elle appelé à deux nouvelles journée d’action le 28 octobre et 6 novembre, alors que les secteurs en grève reconductible s’essoufflaient. Limiter le mouvement de grève reconductible à quelques secteurs et aux seules retraites ne pouvait qu’entraver le mouvement gréviste. Voilà pourquoi, nous n’avons pas été en mesure de faire reculer le gouvernement.

Nous ne pouvions rien attendre d’autre de la part d’un Chérèque (CFDT) qui défendait les 42 annuités, ou encore d’un Thibault (CGT) qui n’a jamais revendiqué le retrait de la loi ? Et ce n’est certainement pas le faux radicalisme d’un Mailly (FO), serrant la main d’Aubry en manif, alors que le PS vient de voter les 42 annuités qui ouvre une autre voie. Quant à Solidaires/Sud-Rail, il ne proposait que de suivre la CGT. Aucun d’entre eux ne voulait l’organisation indépendante des travailleurs pour que nous nous défendions et passions à l’offensive.

Aussi se sont-ils mis à la tête des luttes et ont enfourché le cheval de la grève reconductible pour éviter de se faire déborder. Ils ne voulaient pas faire reculer ce gouvernement. Tout au long du mouvement, l’intersyndicale cherchait seulement à apparaître comme un interlocuteur responsable auprès du gouvernement et du patronat afin de « faire entendre le point de vue des organisations syndicales dans la perspective de définir un ensemble de mesures justes et efficaces pour assurer la pérennité du système de retraites par répartition. » dans le cadre « d’un large débat public et une véritable concertation en amont ».

Mais quel dialogue peut avoir l’intersyndicale avec ce gouvernement qui matraque les infirmiers anesthésistes, les lycéens, déloge les travailleurs des raffineries et expulse les Roms et les travailleurs sans papiers, si ce n’est de négocier des reculs comme en 2003, 2007 et 2009.

Cela fait des années qu’ils ont fait le choix de collaborer avec le patronat et leur Etat pour gérer la crise.

… C’est finir à la soupe populaire

Empêcher la misère généralisée dans laquelle les classes dirigeantes veulent nous plonger, dépend de notre capacité à mener une lutte de classe pour nous accaparer les richesses produites et les moyens de production afin de subvenir aux besoins de toute la population au lieux de ceux d’une petite minorité.

Nous ne devrons pas hésiter à remettre en cause la propriété privée industrielle, financière et la grande propriété foncière. Pour nous engager dans cette voie, nous ne devons avoir confiance que dans notre propre force. Et certainement pas dans les partis de la gauche (PS, PCF, PG…) qui n’ont jamais remis en cause la propriété privée et dont les homologues mènent actuellement l’offensive contre les travailleurs en Espagne et en Grèce.

Dans cette lutte, les travailleurs doivent défendre les intérêts de tous les exploités y compris les petits paysans, marins pêcheurs, petits artisans, petits commerçants, qui sont jetés dans la misère avec la crise du capitalisme. Que nous soyons salariés, chômeurs, précaires, travailleurs avec ou sans papiers, syndiqués ou non et ce cela quelque soit notre nationalité, nous sommes tous dans le même bateau.



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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 19:53

 

http://www.lariposte.com/la-droite-venezuelienne-attaque,1524.html

La droite vénézuélienne attaque Alan Woods

Ramon Muchacho, dirigeant du parti vénézuélien de droite Primero Justicia, a animé le 4 novembre dernier une conférence de presse de son parti, au cours de laquelle il a prétendu que notre camarade Alan Woods (photo) était « le principal conseiller idéologique » du Président Hugo Chavez et le « principal idéologue » du PSUV. S’appuyant sur l’un des nombreux articles d’Alan Woods sur le Venezuela, Muchacho a affirmé que la politique actuelle du gouvernement bolivarien, et notamment les récentes expropriations, est une conséquence des « conseils » d’Alan.

Cette conférence de presse a été diffusée sur Globovision (la plus grosse chaîne TV de l’opposition) et a été suivie par une avalanche d’articles, dans la presse de droite, reprenant la thèse de Muchacho. La vidéo de cette conférence de presse est disponible, en deux parties, ici et ici (en espagnol).

Alan Woods, dirigeant de la Tendance Marxiste Internationale et de la campagne Pas touche au Venezuela !, a répondu à ces mensonges par un long article et un communiqué de presse, qui ont été largement diffusés par la presse bolivarienne. Dans son communiqué de presse, Alan explique qu’« il n’y a pas un atome de vérité dans les affirmations » de Muchacho. « Je ne suis pas et je n’ai jamais été un conseiller, formel ou informel, du Président de la République Bolivarienne. Je ne conseille ni Chavez ni personne d’autre. J’exprime simplement mes opinions, que chacun est libre de partager ou de ne pas partager. Et j’ai autant le droit d’exprimer mes opinions sur le Venezuela que Mr. Muchacho a le droit d’exprimer ses opinions sur Alan Woods – ce qu’il a fait, avec beaucoup d’imagination. »

Alan poursuit : « J’ai beaucoup écrit sur le Venezuela, d’un point de vue marxiste. J’ai systématiquement défendu le Président Chavez contre les attaques calomnieuses dont il est l’objet de la part des impérialistes et de l’opposition contre-révolutionnaire. Je soutiens fermement la révolution vénézuélienne. Mais je suis complètement indépendant du gouvernement vénézuélien – comme de tout autre gouvernement. […]

« Tout en forgeant des légendes sur des "conseillers étrangers de Chavez", l’opposition ne dit rien du rôle de CNN et des médias bourgeois qui, à l’échelle internationale, organisent depuis une décennie une violente campagne de mensonges et de diffamations contre le Président Chavez, y compris par des appels à le renverser ou à l’assassiner. Ce genre d’interférence dans les affaires internes du Venezuela rencontre l’approbation enthousiaste de l’opposition vénézuélienne.

« J’en profite pour rappeler que si un journaliste de Grande-Bretagne ou des Etats-Unis appelait au renversement violent des gouvernements de ces pays, ou encore à l’assassinat de leur chef d’Etat, il devrait immédiatement en répondre devant la Justice.

« Mr. Muchacho prétend que je souhaite pousser le Venezuela vers un "communisme" du type de l’ex-URSS. C’est encore un mensonge. Le peuple vénézuélien décidera de son modèle de socialisme suivant sa volonté, son histoire, ses traditions et son caractère national propres. En outre, j’ai toujours été opposé à la caricature bureaucratique et totalitaire de socialisme que Mr. Muchacho appelle – incorrectement – "communisme".

« Je suis partisan du socialisme démocratique, fondé sur le contrôle démocratique et la participation des travailleurs à tous les niveaux de l’économie et de l’Etat. A l’inverse, l’attachement de Mr. Muchacho et de l’opposition vénézuélienne à la démocratie n’est pas aussi clair. Ils n’ont jamais accepté la volonté populaire – et ne l’acceptent toujours pas.

« L’opposition prétend "défendre la Constitution". Mais en avril 2002, le premier acte des putschistes contre-révolutionnaires fut d’abolir la Constitution et d’arrêter les ministres du gouvernement démocratiquement élu. Tout le monde sait que ce coup d’Etat était activement soutenu par l’opposition et FEDECAMARAS [le principal syndicat patronal vénézuélien. ndt].

« Le dirigeant de Primero Justicia prétend défendre la classe moyenne et déclare que les marxistes (et par implication, Chavez) veulent "tout nationaliser". C’est un autre mensonge. Je défends la nécessité d’exproprier les grands propriétaires terriens, les banques et les grands capitalistes : c’est la seule façon de défendre la révolution. Mais je suis opposé à l’expropriation des petites entreprises.

« J’approuve les expropriations décidées par le gouvernement bolivarien. Mais approuver quelque chose ne signifie pas nécessairement qu’on en est responsable. Par exemple, j’approuve la théorie de l’évolution de Darwin, mais je n’ai pas contribué à la rédaction de son livre L’Origine des Espèces.

« Tout le monde sait que le principal problème de l’économie vénézuélienne est le manque d’investissements privés. Il s’agit au fond d’une grève du capital, qui a des conséquences très négatives (chute des investissements, fuite des capitaux, fermetures d’usines, inflation et chômage).

« Les nationalisations sont des mesures défensives destinées à maintenir la production. Ce que j’ajoute, c’est qu’un programme de nationalisations partielles, petit à petit, ne peut pas résoudre les problèmes fondamentaux de l’économie vénézuélienne. On ne peut planifier ce qu’on ne contrôle pas – et on ne peut pas contrôler ce qu’on ne possède pas.

« L’opposition ne défend pas les intérêts des classes moyennes. Elle défend les intérêts des grands propriétaires terriens, des banquiers et des gros capitalistes. C’est la raison fondamentale de ses attaques furieuses contre la tendance marxiste et moi-même.

« Pendant que les capitalistes sabotent l’économie, leur représentants politiques s’efforcent de créer une atmosphère de peur dans le but de déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu. La campagne contre des soi-disant "conseillers étrangers" fait partie de cette stratégie.

« Je pense que la révolution bolivarienne a atteint un point critique où elle est obligée de prendre des décisions sérieuses. Soit le processus révolutionnaire s’accélère, ce qui signifie la liquidation, une fois pour toutes, du pouvoir économique de l’oligarchie – soit la révolution fera face à de graves dangers.

« L’opposition cherche à semer la panique. En agitant le spectre du "communisme", elle cherche à diviser le mouvement bolivarien. Elle sait que si elle parvient à isoler et à détruire l’aile gauche du mouvement, elle privera la révolution de ses éléments les plus militants et les plus déterminés. Son objectif est de diviser le mouvement pour qu’il abandonne ses aspirations socialistes et cherche un accord avec la bourgeoisie contre-révolutionnaire.

« Si l’opposition parvient à ses fins, l’axe de la révolution se déplacera nettement vers la droite, ouvrant la voie aux réformistes, qui n’ont jamais été favorables au socialisme et rêvent d’un "chavisme sans Chavez". Cela démoraliserait la base réelle de la révolution : les travailleurs et les paysans. Cela garantirait la victoire de l’opposition, en 2012, et préparerait le terrain de la contre-révolution. Ainsi, les véritables cibles de ces attaques ne sont pas moi-même et la Tendance Marxiste Internationale, mais Chavez et la Révolution Bolivarienne.

« Messieurs, vos manœuvres sont transparentes. Vous ne réussirez pas ! Comme l’a dit le Président Chavez : "Cette révolution ne fera pas marche arrière. Il n’y aura plus jamais d’accord avec la bourgeoisie." Ou encore : "Il n’y a plus de place pour des demi-mesures, dans notre vie civile et militaire. Une seule voie : radicaliser la révolution." »

La Riposte




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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 19:44

 

http://www.europalestine.com/spip.php?article5669

Deux cent personnes devant la prison de Lannemezan samedi pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Le rassemblement devant la prison de Lannemezan a réuni ce samedi 4 décembre 2010, environ deux cent personnes venues de toute la France et de pays frontaliers, qui avaient fait le déplacement aux pieds des Pyrénées pour manifester devant la prison de Lannemezan, où est détenu Georges Ibrahim Abdallah. Forte présence du Secours rouge international.

Communiqué :

"LIBERATION IMMEDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ! COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE ARABE, MILITANT DE LA CAUSE PALESTINIENNE

[ n° 2117/A221, CP Lannemezan, 204 rue des Saligues, BP 70166, 65307 Lannemezan]

"Si Georges Ibrahim Abdallah reste enfermé depuis 26 ans malgré une libération possible, c’est parce qu’il reste fidèle à son combat révolutionnaire et qu’il n’a pas renié son idéologie communiste.

Il est accusé d’être impliqué dans l’exécution d’un responsable du Mossad en France et d’un attaché militaire à l’ambassade américaine. Mais cette accusation cache les motifs réels de sa détention : il lui est reproché d’avoir défendu son pays les armes à la main. Son « crime » ne s’arrête pas là : il se positionne fermement aux côtés de la lutte du peuple palestinien. Pire encore, même dans les geôles françaises, il fait preuve d’un véritable internationalisme prolétarien en soutenant la lutte qui se mène ici.

Nous devons continuer à exiger sa libération sans conditions et saluer la détermination de son combat anti-impérialiste, anti-sioniste, pour le droit à l’auto-détermination des peuples et pour le communisme."

CAPJPO-EuroPalestine



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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 19:53

 

Wikileaks n'est ni un parti, ni un gouvernement, ni Dieu, ni le diable, c'est un média électronique alternatif. Wikileaks écrit peu. Wikileaks fait du copiage et du collage, comme nous, comme tous les médias électroniques. Son originalité, ce sont bien sûr ses sources d'information.

Du point de vue d'un certain nombre d'observateurs attentifs, il y a très peu de messages de Wikileaks relatifs à Israël et de ce petit nombre de messages, ils en tirent des conclusions paranoiaques.

Un autre internaute faisait avant moi très justement la comparaison entre Israël et le Népal. Lisez les messages des conspirationnistes et remplacez systématiquement le mot "Israël" par le mot "Népal". Wikileaks ne parle pas du Népal et les conspirationnistes connaissent les raisons de cette absence de messages. Il y a un lobby népalais très important aux Etats Unis, il interdisait la diffusion des messages relatifs au Népal et Wikileaks respectait cette interdiction.

Il y a bien sûr d'autres raisons beaucoup plus matérielles. Il y a un système de classification des archives du département d'Etat des Etats Unis en quatre catégories distinctes, de la plus normale à la plus secrète. L'informateur ou les informateurs de Wikileaks ont accès et diffusent les informations normales, les informations relatives à Israël sont dans les informations secrètes et les informateurs de Wikileaks ne diffusent pas les informations secrètes.

La question la plus importante est donc, d'abord et avant tout pour le gouvernement des Etats Unis lui même, la question de l'identité de la source de Wikileaks et cette source est bien sûr une source interne du département d'Etat des Etats Unis.

Il y a de ce point de vue beaucoup de points communs entre l'affaire Wikileaks et d'autres évènements importants de la vie et de l'histoire politique intérieure des Etats Unis, de sa diplomatie et de ses guerres impérialistes. Il y a beaucoup de points communs entre l'affaire Wikileaks et la publication des "Pentagon Papers" contre la guerre du Vietnam, le scandale du Watergate contre Nixon et bien sûr les évènements du 11 septembre 2001 à New York et à Washington ou bien l'affaire de l'anthrax en 2001. Dix ans plus tard, après des dizaines de sites et de livres et des centaines de milliers de pages, nous n'en savons pas beaucoup plus.

Wikileaks est un média alternatif. Il faut une campagne internationale des professionnels des médias et des citoyens du monde pour la défense et pour l’arrêt de toutes les poursuites contre Wikileaks et tous les médias alternatifs.

Bernard Fischer






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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 19:31

 

http://www.forums.ovh.net/showthread.php?t=65710

Comme vous le savez l'un de nos clients, en louant un serveur dédié, est devenu l'un des hébergeurs du site Wikileaks. Ce site pose beaucoup de questions quant à sa légalité sur le territoire français.

OVH n'est ni l'hébergeur, ni l'éditeur du site. OVH n'est ni pour ni contre Wikileaks.

Contractuellement OVH assure la prestataire technique pour des hébergeurs c'est à dire la fourniture d'un serveur, de l'électricité, du refroidissement, les bâtiments pour la sécurité physique et la connexion Internet. Et puis d'assurer la disponibilité du service vingt quatre heures sur vingt quatre. Clé en main. En une heure.

Le monde politique a montré du doigt OVH comme le responsable de l'hébergement de ce site. Habituellement, la loi LCEN prévoit une obligation de notification du contenu manifestement illicite avec un fondement juridique. Nous en recevons trois à cinq notifications par jour pour différentes pages parmi les six millions cinq cent mille sites qu'on héberge sur notre réseau (propos racistes, xénophobie, etc) et nous les transmettons aux hébergeurs concernés.

Ainsi, l'hébergeur prend connaissance des pages manifestement illicites et demande à l'éditeur de retirer les pages. Quatre vingt dix neuf pour cent des notifications sont traitées en quelques heures et tout fonctionne parfaitement bien. Nous avons aussi des clients en Europe et nous respectons le contrat national dans chaque pays où OVH s'est installé.

Concernant le site Wikileaks, à ce jour, nous n'avons reçu aucune notification à transmettre à notre client. Peut être lui, en a-t-il reçue une directement. Ça, on ne le sait pas. En tout cas, OVH n'a rien reçu.

Vu les accusations et la position délicate dans laquelle OVH s'est retrouvé, nous avons décidé de demander l'avis de la justice pour savoir si le site ou certaines pages du site sont manifestement illicites. Pour cela, nous avons décidé d'utiliser la procédure sur requête qui permet de demander l'avis d'un juge rapidement et sans discussion contradictoire. Nous n'avons pas fait la procédure en référé, car elle demande qu'une partie assigne en justice une autre partie. Ensuite seulement le débat contradictoire peut avoir lieu et le juge peut se prononcer. Comme OVH n'est ni pour ni contre ce site, nous n'avons pas à assigner notre client.

Vendredi donc à 16 heures, nous avons fait une demande très très rapide auprès du TGI de Lille. Elle a été rejeté avec les motivations suivantes: "Rejetons la demande, la société OVH ne justifiant pas de la nécessite pour elle d'obtenir une autorisation judiciaire pour suspendre l'hébergement du site internet". Ceci parce qu'une heure pour préparer la requête c'est peu et donc nous avons simplifié la requête au maximum en stipulant qu'OVH était l'hébergeur du site (ce qui n'est pas le cas, mais ça permettait de la faire dès vendredi). Le juge s'est prononcé à 17 heures 30 ...

Donc, nos avocats ont travaillé tout le week-end pour préparer une requête complète avec toutes les pièces nécessaires. Cette requête a été présentée et plaidée aujourd'hui auprès d'un juge au TGI de Lille et un autre de Paris en même temps. Le juge de Lille a confirmé sa décision de Vendredi. Nous n'avons pas encore le document signé de sa main avec les motivations exactes. On l'aura demain et nous allons la communiquer.

Le juge de Paris a dit que l'affaire était complexe et a demandé que le requête soit plaidée au près du premier Vice président du TGI de Paris. Ça a été fait. Il était d'avis que notre demande devait être rejetée mais a demandé l'avis du Président du TGI de Paris qui lui n'était pas de cet avis, et ce dernier a renvoyé le dossier auprès du premier juge qui lui après réflexion a rejeté notre demande au motif qu'un tel dossier nécessitait un débat contradictoire. Nous n'avons pas encore le document signé de sa main, nous l'aurons demain et nous allons le publier.

Ces décisions sont conformes à ce que nous attendions . Dans l'état actuel des choses, il y a plusieurs scenarii :

Conformément à la loi LCEN, il faut que "quelqu'un" fasse une notification de contenu manifestement illicite auprès de l'hébergeur en la justifiant avec les fondements légaux pour que ce dernier procède au retrait de ce contenu.

Sinon il faut que "quelqu'un" assigne en référé notre client (l'hébergeur et lui pourra éventuellement assigner son client Wikileaks en sa qualité d'éditeur). Une discussion contradictoire pourra avoir lieu et le juge pourra se prononcer.

Sinon il faut que "quelqu'un" saisisse les juges de référés et demande de censurer le site sur le territoire français. C'est une procédure vraiment exceptionnelle. Il y a un précédent dans l'histoire de la justice avec l'affaire relative au site "aaargh". Avec les sites sur les jeux, cette procédure commence à être utilisée.

Au niveau d'OVH, le prestataire technique, nous estimons avoir fait le maximum pour clarifier la situation juridique du site par rapport à OVH. En tout cas, nous avons essayé d'être le plus transparent possible. OVH exécutera toute décision de justice qui lui sera communiquée.

Pour les journalistes : nous sommes désolés de ne pas répondre directement à toutes vos demandes. Cette affaire qui dépasse les États, nous dépasse aussi et très largement. Il est nécessaire pour nous de communiquer de manière fonctionnelle afin de maîtriser au mot près le contenu du message. Un jour (peut être ...) on maîtrisera suffisamment la communication au point d'intervenir de manière plus émotionnelle. En tout cas aujourd'hui, nous ne sommes pas encore prêts.

Pour information et mieux comprendre les enjeux : qui est OVH ? OVH, fort de ses quatre vingt cinq mille serveurs dédiés, est le numéro un en Europe dans la location de serveur dédié. OVH est aussi numéro deux en Europe et numéro six au Monde en nombre de sites hébergés. OVH est aussi l'opérateur téléphonique et compte trente mille téléphones employés en France. OVH est historiquement une entreprise française mais compte quinze filiales, dont douze en Europe. Ses trois cent cinquante collaborateurs travaillent vingt quatre heures sur vingt quatre, pour la satisfaction de ses quatre cent mille clients directs et un million cinq cent mille clients indirects. Le capital de l'entreprise est familial.







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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:32

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/12/06/fronde-de-la-cgt-au-siege-de-la-cgt_1449528_823448.html

Fronde de la CGT au siège de la CGT

Le Monde | 06.12.10 | 14h27  •  Mis à jour le 06.12.10 | 14h27

"Il y a maintenant urgence. Les personnels en ont assez d'attendre. (...) Ils en ont assez du déni de reconnaissance et de l'entrave à l'activité syndicale." Les mots sont cinglants, à la hauteur de la gravité des reproches énoncés. Mais s'ils émanent de syndiqués de la CGT, ils ne s'adressent pas à une entreprise du CAC 40 ou à une quelconque PME accusées de maltraiter un syndicat. Ils figurent dans une "adresse à la direction confédérale" de la CGT, en date du 17 novembre, signée par le syndicat CGT des personnels de la confédération, des associations et organismes, qui compte une soixantaine de salariés. Du jamais-vu au siège de la CGT à Montreuil !

Réunis en assemblée générale, le 16 novembre, les personnels techniques et administratifs, les conseillers, les chargés de mission, les animateurs d'espace et les élus du personnel de la confédération CGT ont exprimé fortement leur malaise. Ils ont rappelé que, le 9 novembre 2009, à la veille du congrès de la CGT, le bureau confédéral, répondant déjà à une lettre ouverte des personnels, avait proposé "la construction d'un vrai projet commun sur l'organisation du travail, le contenu du travail, la définition du rôle et de la place de chacun". Un an après, ce "travailler ensemble" est resté lettre morte.

"Délit d'entrave"

"En lieu et place d'un dialogue constructif qui permettrait de trouver des solutions au mal-être et à la souffrance au travail, souligne l'adresse, nous constatons la multiplication des arrêts maladie, des demandes de mutation, de démissions, etc. Un climat de défiance s'est installé." Le texte accumule les griefs : "délit d'entrave et remise en cause de l'accord d'entreprise" ; "une administration de plus en plus agressive" ; des négociations sur l'organisation du travail "qui se réduisent" au stress ; de "multiples problèmes" dans divers secteurs de la confédération - du journal Le Peuple à la formation syndicale en passant par l'informatique -, et là où les salariés "n'osent pas en parler".

Les frondeurs n'agitent pas la menace de se mettre en grève mais se disent "à bout de patience". "Nous devons sortir de cette impasse !", écrivent-ils. Pour mettre fin à une "situation de plus en plus insupportable", ils jugent "indispensable d'assurer des rapports sociaux de qualité, de loyauté, de respect et aussi de reconnaissance vis-à-vis des salariés des organisations CGT".

Usant d'un vocabulaire inhabituel à la CGT, le syndicat presse la direction d'être "garante de la paix sociale dans le fonctionnement de la maison confédérale" et veut rencontrer le "patron", Bernard Thibault, qui devait le recevoir lundi 6 décembre. Pour la direction, "le personnel a exprimé légitimement ses préoccupations". "On n'est plus dans le conflit, ajoute-t-on, on est dans un processus de travail. On ne sait pas si le personnel sera satisfait de toutes nos réponses, mais on y travaille." Au siège de la CGT, il va falloir aussi expérimenter l'art du compromis.

Michel Noblecourt

Article paru dans l'édition du 07.12.10

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:06

 

PALESTINE A L’HONNEUR A APT !

Journée de commémoration des massacres de Gaza 2008/2009 et de la marche de solidarité internationale qui a suivi

Journée organisée par l’association marocaine d’Apt et Astia

Samedi 11 Décembre 2010 de 14 heures à 18 heures 30 à la salle Marguerite 84 400 Apt (à la sortie d’Apt en direction de Manosque, derrière Intermarché)

Programme

Plusieurs intervenants venant de Marseille, d’Avignon et de Manosque sont invités à cette journée de solidarité avec les Palestiniens de Gaza

Il sera question de l'histoire de la Palestine, le blocus de Gaza, le sionisme, le BDS, la flottille attaquée par l’armée israélienne, le bateau français pour Gaza, le village de Bilin le martyre

Projection d’un film sur la marche pour Gaza 2009/2010, conférences débats (traduction en arabe sera assurée le cas échéant)

Conférenciers :

Jean BAUMGARTEN traitera le thème de l’occupation de la Palestine : « 62 ans de souffrances des Palestinien ça suffit, il faut que cela change »

Chérif BOUDELAL (du Collectif Paix Comme Palestine) intervient sur le thème : « Pourquoi Israël reste impuni pour ses crimes ? »

Il y aura des activités culturelles présentées par des jeunes de l'Astia : exposition de dessins, poèmes divers, poèmes de Mahmoud Darwich en arabe (traduits en Français)

Musiques Palestiniennes et Libanaises

André le chanteur
         
Il y aura également de la pâtisserie orientale et des boissons


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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 20:32

 

http://www.rfi.fr/ameriques/20101204-le-bresil-reconnait-etat-palestinien-frontieres-1967

Le Brésil reconnaît l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a informé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, que le Brésil reconnaissait l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967, dans une lettre publiée le 3 décembre par le ministère brésilien des Affaires étrangères. Lula soutient « la légitime aspiration du peuple palestinien à un Etat uni, sûr, démocratique et économiquement viable, coexistant de façon pacifique avec Israël ».

Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard

Tout juste un mois avant de quitter la présidence du Brésil, le président Lula vient donc de décider de reconnaître formellement l’Etat de la Palestine. La diplomatie brésilienne a rendu cette décision publique le 3 décembre en conformité dit-elle, avec les résolutions de l’ONU qui exigent la fin de l’occupation des territoires palestiniens et la construction d’un Etat indépendant sur la base des frontières du 4 juin 1967, c’est-à-dire avant la guerre des Six jours.

La décision était communiquée par écrit en réponse à une demande du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Une requête que le président Lula a estimée juste et cohérente. Avec la position du Brésil sur la question palestinienne, le Brésil devient ainsi le cinquième pays de la région à reconnaitre l’Etat palestinien après Cuba, le Nicaragua, le Venezuela et la Bolivie.

Il s’agit d’une décision politique forte du Brésil qui assure toutefois que cela ne remet pas en question ses bonnes relations avec Israël qui « n’ont jamais été aussi robustes », précise-t-on à Brasilia.

Mahmoud Abbas s'est rendu à deux reprises au Brésil, en 2005 et en 2009, tandis que le chef de l'Etat brésilien « s'est trouvé dans les Territoires palestiniens occupés en mars 2010 », rappelle le ministère de la diplomatie brésilienne.




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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 20:22

 

http://www.europalestine.com/spip.php?article5642

Adoption de BDS par le Syndicat américain IWW

Le syndicat américain IWW, de tradition internationaliste et révolutionnaire, vient de voter le soutien à la campagne BDS.

Créé, il y a un siècle (en 1905), ce syndicat qui refait surface aux Etats-Unis, notamment dans le secteur difficile de la restauration rapide, vient de se prononcer pour le soutien à l’appel palestinien au Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’Etat d’Israël, à l’occasion de son assemblée générale de Minneapolis.

« Pour un syndicat épris de solidarité internationale, soutenir le mouvement BDS est quelque chose de juste », a déclaré Nathaniel Miller, membre d’IWW, élu à la Commission solidarité internationale et membre de la délégation IWW en Palestine. « En soutenant officiellement l’appel BDS, IWW se range aux côtés des travailleurs palestiniens contre l’apartheid israélien ».

IWW est ainsi le premier syndicat américain à exprimer une telle position, tandis que plusieurs syndicats, canadiens, britanniques, belges, sud-africains notamment, ont déjà adopté des résolutions similaires.

Le dernier en date étant le syndicat général de l’électricité en Irlande ("Technical Engineering and Electrical Union, TEEU), le 21 novembre dernier.

CAPJPO-EuroPalestine

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 20:10

 

http://www.fr.news.yahoo.com/4/20101207/twl-wikileaks-assange-arrestation-mo-bd5ae06.html

Le fondateur du site WikiLeaks arrêté en Grande-Bretagne (Reuters)

Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, a été arrêté par la police britannique sur la base d'un mandat d'arrêt délivré par la justice suédoise, annonce mardi la police londonienne.

Les procureurs suédois ont demandé l'arrestation de ce ressortissant australien âgé de 39 ans, soupçonné d'avoir commis un viol et des violences sexuelles l'été dernier alors qu'il se trouvait en Suède. Assange nie ces allégations.

Le site Wikileaks a déclenché une tempête diplomatique en se procurant plus de deux cent cinquante mille télégrammes du département américain d'Etat que cinq grands journaux occidentaux, dont Le Monde, publient depuis le 28 novembre.

La police métropolitaine de Londres a précisé qu'Assange avait été arrêté vers 9 heures30 lorsqu'il s'est présenté dans un commissariat de police.

Quatre chefs d'inculpation ont été retenues contre lui par la justice suédoise: un pour coercition, deux pour violence sexuelle et le dernier pour viol, qui auraient été commis en août.

Julian Assange devait être présenté dans la journée devant un magistrat du quartier de Westminster.

Ancien pirate informatique, cet Australien né en juillet 1971 a fondé le site WikiLeaks en 2006 avec l'objectif de développer le journalisme d'investigation et de compléter le travail des médias traditionnels.

Le site, qui emploie une demi-douzaine de permanents et plusieurs dizaines de bénévoles actifs, permet à des personnes estimant être témoin de malversations ou de pratiques de corruption dans l'administration ou l'entreprise qui les emploie de faire publier, en toute confidentialité, des documents internes étayant leurs accusations.




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