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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:36

 

http://www.liberation.fr/economie/01012364028-electrochoc

Electrochoc

Par Vincent Giret 

 «Il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne peut pas naître.» Cette définition du théoricien italien Antonio Gramsci s’applique à la lettre au moment de tension extrême que subissent la planète financière en général et le monde de la banque en particulier. De l’ancien monde, tout semble encore en place, ou presque. Près de deux décennies après le scandale du Crédit lyonnais, le drame de Dexia en témoigne jusqu’à la caricature : prise de risques inconsidérés, spéculation à coups de «produits» toxiques, tergiversation irresponsable des Etats, «stress tests» bidons et sauvetage public sans contreparties… Comme si chacun se refusait à tirer la moindre leçon de la catastrophe. Aucune mesure sérieuse d’encadrement et de contrôle des instruments financiers n’a été prise, ni en Europe ni aux Etats-Unis, depuis le sévère avertissement de 2008. Au moment où s’esquisse un nouveau plan de sauvetage des banques, cette fois à l’échelle européenne, il faut rappeler à tous qu’une banque est d’abord et avant tout un bien public. Les Etats ne sauraient mobiliser à nouveau des milliards d’euros sans exiger des règles nouvelles et, notamment, une place au conseil d’administration des établissements aidés. Nicolas Sarkozy s’y était refusé en 2008. Les peuples européens ne comprendraient pas aujourd’hui que nul ne soit en charge du rappel permanent et exigeant de l’intérêt général. La politique y joue son crédit. Le monde nouveau ne naîtra pas sans un électrochoc.

 

 

 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:01

 

http://www.liberation.fr/monde/01012362671-pacte-de-stabilite-l-europe-met-le-paquet

 

Jeudi 29 Septembre 2011

 

Pacte de stabilité : l’Europe met le paquet

 

La Commission européenne a adopté hier des mesures contraignantes pour une meilleure gouvernance

 

Par Jean Quatremer

 

Le temps où Romano Prodi, alors président de la Commission européenne, qualifiait le Pacte de stabilité budgétaire de «stupide» et «rigide» (2002), où Paris et Berlin n’hésitaient pas à le violer et à l’assouplir pour mieux laisser filer leur déficit (2003-2004), est révolu. Hier, sous les applaudissements de la Commission et des gouvernements nationaux, le Parlement européen a adopté un paquet législatif de six textes («Six Pack») qui va contraindre comme jamais auparavant les budgets des membres de la zone euro. Non seulement l’équilibre des finances publiques devient la règle, sous peine de lourdes sanctions quasi automatiques, mais les grandes lignes des politiques économiques et budgétaires seront arrêtées en commun à Bruxelles, avant d’être approuvées par les Parlements nationaux.

 

Gravée dans l’acier. La «règle d’or» européenne (déficit limité à trois pour cent du produit intérieur brut, dette maximale de soixante pour cent) était déjà gravée dans le marbre, elle l’est désormais dans l’acier trempé, ce qui a poussé une partie de la gauche européenne (notamment le PS) à voter contre ce qu’elle qualifie de «pacte d’austérité». Mais la crise de la dette publique est passée par là et il fallait d’urgence renforcer la gouvernance de la zone euro pour rassurer les marchés.

 

Certes, «il ne s’agit pas de régler la crise grecque ou portugaise», comme l’explique à Libération la députée européenne Sylvie Goulard (ADLE, Modem), rapporteure de l’un des textes : «Ce sont des règles conçues pour nous obliger à mieux nous comporter quand nous serons sortis du plus fort de la crise. Nous avons essayé de tirer les leçons des erreurs que nous avons commises depuis le lancement de l’euro, puisque nous avons été non seulement incapables d’obliger les Etats à avoir des finances publiques saines, mais nous avons totalement négligé l’endettement privé alors que celui-ci est tout aussi dangereux pour l’équilibre de la zone euro, comme l’ont montré l’Espagne et l’Irlande.»

 

L’adoption de ce «Six Pack», proposé par la Commission en septembre 2010, n’a pas été de soi : la France (tout comme l’Allemagne) a cherché à assouplir au maximum les nouvelles règles, peu désireuse de limiter davantage sa souveraineté budgétaire, et ce en dépit des discours officiels sur la nécessité d’instaurer un gouvernement économique de la zone euro. Le bras de fer avec le Parlement européen, soutenu par la Banque centrale européenne (BCE), a duré plus d’un an et s’est soldé par un compromis plutôt défavorable aux thèses hexagonales.

 

Sanctions financières. Désormais, «la Commission va pouvoir piloter plus finement les politiques économiques de la zone euro», explique Sylvie Goulard. «Son tableau de bord économique qui, jusqu’à présent, ne disposait que de deux voyants - le déficit et la dette publics -, va se couvrir d’autres voyants : balance des paiements, balance commerciale, endettement privé, coût du travail…» Les budgets nationaux seront examinés à Bruxelles au cours du «semestre européen», en amont de leur adoption par les Parlements, afin de s’assurer qu’ils s’inscrivent dans les grandes orientations de politiques économiques adoptées en commun.

 

Si un Etat viole la discipline commune ou si ses finances dérapent, un système quasi automatique d’avertissements publics, puis de sanctions financières (jusqu’à 0,2% de son PIB), a été instauré : il faudra, pour les bloquer, qu’une majorité d’Etats se prononce contre ces sanctions, alors qu’aujourd’hui il faut une majorité favorable. Comme le dit Sylvie Goulard, «c’est comme les radars automatiques sur les routes : l’automobiliste pris en faute n’a plus les moyens d’échapper au PV. Mais on espère que les sanctions ne s’appliqueront pas. Elles visent à prévenir des comportements déviants».

 

Reste qu’on est encore loin d’un vrai gouvernement économique européen. «Ce paquet est une toute petite première pierre dans la construction d’un immeuble de plusieurs étages», reconnaît l’eurodéputée Modem. Avant d’aller plus loin, il faut d’abord voir si ce nouveau système fonctionne : «Il ne faut pas vivre dans l’illusion que les Etats membres vont se soumettre à un gouvernement européen s’ils ne sont même pas capables de se soumettre de bonne grâce à ce contrôle mutuel», prévient Sylvie Goulard.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 18:42

 

http://www.liberation.fr/societe/01012363127-l-enquete-sur-les-biens-mal-acquis-s-accelere

 

Samedi 1 Octobre 2011

 

L’enquête sur les biens mal acquis s’accélère

 

Seize berlines de luxe du fils du président de la Guinée Equatoriale ont été saisies mercredi à Paris

 

Par Thomas Hofnung

 

Les autorités de la Guinée Equatoriale ne décolèrent pas, accusant la France d’avoir violé sa «souveraineté nationale» et la menaçant de représailles. Mercredi, à 8 heures 30, cinq policiers en civil, rejoints rapidement par une quinzaine de leurs collègues en tenue, ont débarqué au numéro 42 de la prestigieuse avenue Foch dans le seizième arrondissement de Paris. C’est ici, dans une propriété de six mille mètres carrés qui défie l’imagination, que réside le fils de Teodoro Obiang Nguema, le président équato-guinéen, quand il séjourne en France.

 

Ce jour-là, les policiers ne viennent pas visiter les lieux, mais saisir le parc automobile, non moins impressionnant, du fils Obiang. Toute la journée, ils vont photographier, noter les numéros de châssis, fouiller les véhicules de fond en comble. Cela a pris du temps : ils ont saisi onze véhicules avenue Foch et cinq autres avenue Victor Hugo, à deux pas de là. Et quels véhicules ! Bugatti Veyron, Porsche Carrera, Mercedes Maybach, Aston Martin, Maserati, Ferrari… La saisie a eu lieu dans le cadre de l’enquête des juges Roger Le Loire et René Grouman sur les biens mal acquis visant trois chefs d’Etat soupçonnés d’avoir détourné des fonds publics : feu Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou-Nguesso (Congo) et Teodoro Obiang Nguema.

 

Malgré les pressions de tous bords, la plainte déposée en 2008 par la section française de l’ONG Transparency International a été jugée recevable, en novembre 2010, par la Cour de cassation, et l’enquête prospère. La saisie des seize berlines de luxe du fils Obiang en est l’illustration la plus spectaculaire à ce jour. «Le personnel sur place n’en revenait pas, indique une source proche de l’enquête. Le fils du Président se croyait intouchable, il ne faisait rien pour dissimuler ses voitures.»

 

Vendredi, les autorités de Malabo ont qualifié la saisie de «manœuvre», soupçonnant Paris de vouloir saboter l’adoption par l’Unesco d’un prix Obiang-Nguema. Après les protestations d’ONG et de personnalités internationales, tel l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, une précédente tentative avait échoué il y a quelques mois. Devenue en quelques années le quatrième producteur de pétrole du continent, la Guinée Equatoriale végète dans les profondeurs du classement de l’ONU en termes de développement.

 

Le gouvernement de Malabo fait des efforts désespérés pour améliorer son image, n’hésitant pas à traîner devant les tribunaux ceux qui le critiquent trop vertement. A ses dépens : vendredi, deux membres du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), poursuivis pour diffamation par Obiang, ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris. Les prévenus, Jean Merkaert et Antoine Dulin, avaient rédigé en 2007 un rapport sur les biens mal acquis, à l’origine de la plainte.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 18:20

 

http://www.ldh92sud.over-blog.com/article-centre-de-retention-administrative-cra-denis-de-droits-et-dangers-de-mort-85731659.html

 

Centre de rétention administrative (CRA) : dénis de droits et dangers de mort ?

 

Communiqué LDH :

 

Le jeudi 6 octobre 2011 à 13 heures 30, les prétendus auteurs de l'incendie du 22 juin 2008 au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes seront rejugés devant la cour d'appel de Paris pour leur condamnation à des peines allant de douze à trente-six mois d'emprisonnement.

 

 Cet incendie était intervenu après des mois de tensions consécutives au  décès  de Mohamed Souli, victime officiellement d'une asphyxie liée à une détresse respiratoire aiguë. Mais ces mots ne peuvent cacher le terrible enchaînement des faits dû à l'extrême violence provoquée non seulement par l'existence même de centres extra judiciaires d'internement, mais aussi par leur fonctionnement sous forte contrainte.

 

En continuité avec une instruction qui avait été menée exclusivement à charge, toutes les demandes d’investigation ayant été rejetées par le magistrat instructeur, les audiences devant la seizième chambre correctionnelle de Paris avaient connu de nombreux incidents. Le déroulement de l’audience n'avait pas été marqué par son caractère impartial et équitable et le tribunal avait refusé toutes les demandes de la défense, cherchant avant tout à faire condamner une révolte collective. L’accumulation, dès l’instruction, de mesures ou d’abstentions préjudiciables aux droits des mis en examen, les violations des règles de procédure constatées, la publicité restreinte des débats et l’impossibilité dans laquelle fut mise la défense de remplir sa mission amenaient à s’interroger sur les objectifs réels de ce procès  : s’agissait-il de rechercher la vérité ou de cautionner à toute force le fonctionnement d’un centre de rétention qui avait fait l’objet de lourdes et justifiées critiques ?

 

Pour marquer leur opposition, les prévenus et leurs avocats s'étaient retirés des débats et avaient fait appel des décisions. A partir du jeudi 6 octobre, lors des audiences, de nombreux  témoins, dont Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'Homme lors des faits, viendront exposer la réalité des centres de rétention administrative et les dangers qu'ils recèlent pour les personnes retenues et pour leurs droits.

 

La Ligue des droits de l'Homme réaffirme son opposition à l'existence même des centres de rétention administrative. Elle en demande la fermeture pour éviter de voir se poursuivre à Vincennes, au Mesnil-Amelot – ou vient de s'ouvrir le plus grand CRA de France comprenant de plus un quartier  spécialisé dans l'accueil illégal d'enfants – ou ailleurs tensions et violences, dénis de droits et dangers de mort. C'est à cela que mène la politique du chiffre du gouvernement. C'est à cela que la LDH oppose le principe de la solidarité, la nécessite de l'accueil et l'urgence de la régularisation.

 

 

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 19:40

 

http://www.liberation.fr/societe/01012362227-annees-de-plomb-deux-extrades-en-carte-senior

Mardi 27 Septembre 2011

Années de plomb : deux extradés en carte senior

Malgré les avis médicaux, des ex militants des RZ ont été renvoyés en Allemagne et écroués

Par Sonya Faure

Il a 70 ans, elle en a 79. Il est désormais allongé sur le lit d’un hôpital pénitentiaire à Kassel, elle vit en prison, à Francfort. Christian Gauger et Sonja Suder habitaient en France depuis trente-cinq ans. Mercredi 14 septembre, tôt le matin, des policiers ont frappé à leur porte à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et les ont extradés vers l’Allemagne.

 

Le parquet de Francfort réclamait leur transfert depuis plus de dix ans. Et l’expertise médicale rendue fin août, dans laquelle Bernard Gueguen, neurologue à l’hôpital Saint-Anne, parlait du risque d’un «effondrement psychique et cognitif en cas d’incarcération» de Christian Gauger, très diminué depuis un arrêt cardio-respiratoire en 2000, n’y a rien fait. Le couple est soupçonné d’avoir, dans les années 1970, fait partie des Cellules révolutionnaires (Revolutionäre Zellen, RZ). La justice allemande leur impute une participation à trois attentats contre des sièges sociaux d’entreprises, en 1977, et contre le château de Heildelberg, en 1978. Aucun n’a fait de blessé. Sonja Suder est aussi accusée d’avoir pris part à la préparation de la prise d’otages de l’Opep, à Vienne en 1975, qui a fait trois morts. Ce qu’elle conteste.

 

Pointage. Ils sont arrêtés une première fois en 2000. Leur avocate, Irène Terrel, obtient leur liberté : les faits sont prescrits en droit français. «En principe, l’affaire était définitivement close, explique-t-elle. Mais contre toute attente, en 2007, Sonja Suder et Christian Gauger sont à nouveau arrêtés et vont pointer au commissariat pendant quatre ans.» Les autorités allemandes agitent cette fois un accord de 2005 entre Paris et Berlin qui rend applicable la convention d’extradition de Dublin : les règles de la prescription ne s’appliquent plus en fonction du droit du pays d’accueil, mais de celui du pays requérant. Or, en Allemagne, les faits reprochés ne sont pas prescrits. La cour d’appel donne un avis favorable à l’extradition en février 2009. Les décrets sont signés par François Fillon.

 

L’avocate invoque alors l’état de santé de Christian Gauger et l’âge de Sonja Suder. Une expertise médicale, rendue en août, explique : «En ce qui concerne ses occupations quotidiennes, Christian Gauger ne sait dire ce qu’il fait chaque jour. […]"Je ne peux pas lire. Je lis deux ou trois pages puis j’oublie ce que j’ai lu." II doit recommencer. II a alors une impression de déjà vu.» Les médecins citent «des troubles mnésiques» avec «oubli des consignes», une «perte du jugement critique qui lui fait prendre des décisions qui entraînent parfois des risques inconsidérés». Si ces troubles «ne constituent pas en eux-mêmes une contre-indication à un transfert, il ne peut être exclu que l’intéressé puisse passer à l’acte (auto-agressif ou suicidaire). L’intéressé, grandement aidé par sa compagne, est incapable de se prendre en charge seul.»

 

«Dès l’aube». Les médecins disent aussi que Gauger est «anosognosique de ses troubles». Comme Jacques Chirac. «Il y a deux poids deux mesures : l’ancien président est trop malade pour venir à son procès, ce que je peux comprendre, mais pourquoi vient-on chercher Gauger en ambulance, dès l’aube ? s’étonne Irène Terrel, qui a saisi la Cour européenne des droits de l’homme. Et comment, plus de trente ans après les faits, mes clients vont-ils avoir un procès équitable ? Le délai de trente ans ne permettrait pas une bonne justice pour Polanski selon Nicolas Sarkozy, mais ce serait l’inverse pour ce couple ?» Dans leur rapport, les médecins écrivent : «Les troubles cognitifs entraînent une altération de la qualité et de la fiabilité des propos de M. Gauger. Les déclarations qu’il pourrait faire dans le cadre de l’affaire dans laquelle il est mis en cause seront entachées de doute.»

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 19:04

 

RASSEMBLEMENT A LA SUITE DU DRAME DE L'INCENDIE

 

LA MAIRIE DE PANTIN HÉBERGE VINGT MIGRANTS

 

Paris le 4 octobre 2011

 

Un rassemblement précédé d'une réunion s'est tenu hier lundi 3 octobre 2011 devant le squat incendié ayant causé la mort de six migrants à Pantin.

 

Les migrants ont décidé de porter plainte et de choisir un nouvel avocat pour connaitre les véritables causes de l'incendie.

 

Les associations présentes leurs ont exprimés leurs solidarité et leurs soutiens et elles leur ont proposés de se constituer en association des "VICTIMES DE L INCENDIE DE PANTIN POUR LA VERITE ET LA JUSTICE" pour faciliter leur mobilisation.

 

A l'issu du rassemblement une rencontre entre des représentants des victimes, de la FTCR et de l'UTIT Ile de France avec le directeur de cabinet du Maire de Pantin s'est tenue hier lundi 3 octobre 2011, l'engagement de continuer d'héberger jusqu'à nouvel ordre les vingt migrants, figurant sur une liste nominative, dans le stade Marcel Cerdan a été pris. La mairie s'est aussi engagée de prendre en charge le suivi médical et psychologique des migrants du squat.

 

Tout en se félicitant de la position prise par la Mairie de Pantin, la FTCR considère que la responsabilité du gouvernement est reste entière.

 

Malgré la répression et les déclarations ouvertement anti immigrés le gouvernement n'a pas pu résoudre le problème par la force.

 

La FTCR demande aux organisations, associations, syndicats et partis démocratiques d'accroitre la mobilisation et la pression pour l'ouverture des centres d'hébergement d'urgence pour les jeunes sans papiers issus des pays des révolutions arabes se trouvant en France, ainsi que leurs régularisations.

 

Le bureau de la FTCR

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 17:22

 

http://www.marche-paris.fr/fr/la-marche-vers-bruxelles/france/4772-la-marche-internationale-des-indignés-arrive-en-belgique-les-indigné-es-de-bayonne.html

 

La marche internationale des indignés arrive en Belgique

 

Mardi 4 octobre aux alentours de 11 heures 30, la première route des marches internationales entrera en Belgique à Mouscron (rue de l’Yser après passage devant le Centre Hospitalier de Tourcoing – Chaussée de Lille)

Partie de différentes villes d’Espagne et de France, cette marche rassemble aujourd’hui quatre vingt marcheurs de plusieurs nationalités d’Europe et d’ailleurs. Elle a pour but de réclamer le retour du citoyen au cœur du débat politique. Se réappropriant l’espace public, l’organisation se veut horizontale pour un fonctionnement démocratique plus direct et participatif.

La marche passera par Waregem, Gand (avec un jour de repos), Alost pour arriver le samedi 8 octobre à Bruxelles. Pendant une semaine, des citoyens du monde entier se réuniront pour réfléchir, débattre et construire une alternative au système actuel.

Le samedi 15 octobre sera une journée d’action globale avec des rassemblements à Bruxelles et partout dans le monde.

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:11

 

http://www.nycga.cc/category/news/official_ga

 

Au moment ou nous rassemblons solidairement pour exprimer un sentiment d'injustice de masse, nous ne devons pas perdre de vue ce qui nous rassemble. Nous écrivons afin que tous les gens qui se sentent lésés par le pouvoir des multinationales, sachent que nous sommes leurs alliés.

 

Comme un seul peuple, uni, nous reconnaissons la réalité: que l'avenir de la race humaine exige la coopération de ses membres; que notre système doit protéger nos droits contre la corruption de ce système, il appartient aux individus de protéger leurs propres droits, et ceux de leurs voisins; qu'un gouvernement démocratique tire sa légitimité du peuple, mais les multinationales ne cherchent pas le consentement du peuple pour extraire leur richesse  et celle de la Terre, la démocratie véritable n'est pas réalisable lorsque le processus est déterminé par le pouvoir de l'économie .

 

Nous venons à vous à un moment où les multinationales, qui mettent les profits au dessus des intérêts du Peuple et de la justice, et l'oppression au dessus de l'égalité, contrôlent nos gouvernements. Nous avons réunis ici paisiblement, comme c'est notre droit, ces faits pour qu'ils soient connus de tous.

 

Ils ont pris nos maisons à travers un processus d'éviction illégale, sans avoir l'hypothèque initiale.

 

Ils se sont renfloués grâce aux contribuables en toute impunité, et continuent à donner à leurs dirigeants des bonus exorbitants.

 

Ils ont perpétué l'inégalité et la discrimination au travail fondée sur l'âge, la couleur de peau, le sexe, "l'identité de genre" et l'orientation sexuelle.

 

Ils ont empoisonné l'approvisionnement alimentaire par négligence, et sapé le système paysan par le biais de monopolisation.

 

Ils ont exploité par la torture, l'enfermement et le traitement cruel d'innombrables espèces d'animaux et activement cacher ces pratiques.

 

Ils ont constamment cherché à déposséder les travailleurs du droit de négocier de meilleurs salaires et des conditions de travail plus sûr.

 

Ils ont pris en otage les étudiants avec des prêts de dizaines de milliers de dollars pour leur éducation, qui est en soi un droit humain.

 

Ils ont systématiquement sous-traité le travail et utilisé l'externalisation pour baisser la protection de santé des travailleurs et leur rémunération.

 

Ils ont influencé les tribunaux pour obtenir les mêmes droits que les gens, sans en avoir les contraintes et les devoirs.

 

Ils ont dépensé des millions de dollars pour les équipes juristes qui ont cherché des moyens de casser les contrats d'assurance santé.

 

Ils ont vendu notre vie privée comme une marchandise.

 

Ils ont utilisé la force militaire et policière pour empêcher la liberté de la presse. Ils ont délibérément refusé de rappeler les produits défectueux ou dangereux pour santé à la seule fin de maintenir leurs profits.

 

Ils déterminent la politique économique, malgré les échecs catastrophiques que leurs politiques ont produit et continuent à produire.

 

Ils ont donné de grosses sommes d'argent aux politiciens censés les réglementer. Ils continuent à bloquer les formes alternatives d'énergie pour nous garder dépendant du pétrole.

 

Ils continuent à bloquer les formes génériques de médicaments qui pourraient sauver la vie des gens afin de protéger les investissements qui ont déjà dégagé un profit substantiel.

 

Ils ont délibérément dissimulé des marées noires, des accidents, des comptabilités frauduleuses, et traitements médicaux inactifs ou dangereux dans leur poursuite du profit.

 

Ils ont délibérément maintenu les gens dans la désinformation et dans la peur, grâce à leur contrôle des médias.

 

Ils ont accepté des contrats privés pour exécuter/assassiner les prisonniers condamnés à mort, même lorsqu'ils sont présentés avec de sérieux doutes sur leur culpabilité.

 

Ils ont perpétué le colonialisme à l'étranger. Ils ont participé à la torture et au massacre de civils innocents à l'étranger.

 

Ils continuent à créer des armes de destruction massive afin de recevoir des contrats du gouvernement.

 

Pour les gens du monde,

 

Nous, réunis en  Assemblée générale à New York City occupant Wall Street sur la place de la Liberté, vous invitons à affirmer votre pouvoir.

 

Exerçons notre droit de réunion pacifiquement; occupons l'espace public, et donnons nous les moyens de résoudre les problèmes auxquels nous faisons face, en apportant des solutions accessibles à tous.

 

A toutes les communautés qui veulent agir ainsi qu'à toute forme de regroupement dans l'esprit de la démocratie directe, nous offrons un soutien, de la documentation et toutes les ressources à notre disposition.

 

Rejoignez-nous et faites entendre votre voix !

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:20

 

http://www.demosphere.eu/node/25963

 

Solidarité avec les cinq inculpés de Villiers le Bel

 

Le 25 novembre 2007, Lakhamy et Moushin, deux adolescents de Villiers-le-Bel, décèdent suite à la collision de leur moto avec une voiture de police. Plusieurs nuits de révoltes éclatent, laissant s'exprimer la colère de centaines d'habitants qui refusent de croire à la version policière d'un accident.

La répression judiciaire succède à la répression policière.

Le procès des tireurs présumés s'est ouvert le 21 juin 2010 à Pontoise.

Un procès pour l'exemple, au terme duquel cinq habitants de Villiers-le-Bel seront condamnés à des peines allant de trois à quinze ans de prison, en l'absence de preuves, et essentiellement sur la base de témoignages anonymes.

Le procès en appel des cinq condamnés de Villiers-le-Bel, s'ouvrira le mardi 4 octobre 2011 au tribunal de Nanterre.

Le mardi 4 octobre à partir de 8 heures 30 et tous les jours tout au long des trois semaines de procès soyons nombreux à y manifester notre solidarité

Liberté pour les cinq de Villiers-le-Bel !

 

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 20:03

 

http://www.tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=675

 

Plus de sept cent manifestants anti Wall Street arrêtés à New York

 

NEW YORK (Reuters) - Plus de sept cent manifestants anti-Wall Street, qui protestent depuis deux semaines à New York contre le système financier, ont été arrêtés samedi soir après avoir bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn et avoir tenté de lancer une manifestation non-autorisée.

"Plus de sept cent citations à comparaître ont été délivrées en lien avec la manifestation sur le pont de Brooklyn en fin d'après-midi alors que la police avait demandé à plusieurs reprises aux manifestants de rester sur la voie piétonne", a indiqué un porte-parole de la police.

"Certains se sont exécutés et ont emprunté la voie piétonne et n'ont pas été arrêtés. D'autres sont allés sur la route et ceux-là ont été arrêtés", a-t-il ajouté.

Fermé pendant plusieurs heures, le célèbre pont suspendu a été rouvert à la circulation à minuit dimanche.

La majorité des personnes arrêtées ont été libérées après avoir reçu une citation à comparaître.

Des témoins présents sur place ont décrit des scènes de chaos lorsque la vague de policiers a déferlé sur le pont pour encercler les manifestants dont certains ont tenté de s'enfuir.

Des dizaines de protestataires ont été menottés et attendaient, assis sur le pont, d'être emmenés par la police, ont rapporté des témoins et les organisateurs.

Les manifestants avaient quitté vers 19 heures 30 GMT leur campement érigé à Zuccotti Park près de Ground Zero à Manhattan où le réalisateur Michael Moore et l'actrice Susan Sarandon se sont récemment rendus pour apporter leur soutien au mouvement.

Lancé le 17 septembre, le mouvement "Occupy Wall Street" dénonce entre autres le renflouement des banques en 2008, les saisies immobilières et le taux de chômage culminant à neuf pour cent.

Vendredi soir, plus d'un millier de manifestants avaient défilé jusqu'au quartier général de la police à Manhattan pour protester contre l'arrestation de quatre vingt personnes lors d'une manifestation précédente.

 

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