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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 15:40

 

http://www.fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE86H00X20120718?sp=true

 

La coalition de Djibril en tête en Libye, mais sans majorité

 

Mercredi 18 juillet 2012

 

TRIPOLI (Reuters) - La large coalition emmenée par l'ancien Premier ministre Mahmoud Djibril est arrivée en tête du scrutin de liste lors des élections en Libye, devant les Frères musulmans, montrent les résultats complets publiés mardi.

Il est toutefois encore trop tôt pour savoir qui dominera la prochaine assemblée car chaque camp va désormais courtiser les candidats indépendants élus au scrutin uninominal.

L'Alliance des forces nationales (AFN) de Mahmoud Djibril a recueilli 39 des 80 sièges attribués au scrutin de liste le 7 juillet, lors des premières élections libres en Libye après plus de quatre décennies de régime autocratique de Mouammar Kadhafi.

Le Parti de la Justice et de la Reconstruction (PJR), aile politique des Frères musulmans, a obtenu 17 sièges.

Toutefois, 120 des 200 sièges de l'assemblée sont attribués à des candidats indépendants élus au scrutin uninominal et il est difficile de savoir vers quel bord pencheront ces différents élus. Leurs noms ont aussi été annoncés mardi.

L'assemblée va devoir désigner un nouveau Premier ministre, lancer le processus de rédaction d'une nouvelle Constitution et organiser des élections législatives en 2013.

Composée de personnalités issues d'horizons divers, l'AFN est perçue comme une force libérale. Elle rejette toutefois l'épithète de laïque et se définit comme un mouvement islamique modéré.

"Il est prématuré d'évoquer (une majorité). Elle émergera au cours des prochains jours en fonction des positions sur lesquelles s'aligneront les indépendants", a réagi Gouma al Gamati, fondateur du parti Taghyir. "Je pense que l'AFN attirera certains indépendants et de petites formations."

Le chef de file du PJR a toutefois déclaré à Reuters que son parti avait aussi l'intention de s'allier avec des indépendants.

"Nous avons le sentiment qu'il s'agit d'une victoire pour l'ensemble des Libyens (...) et nous félicitons tous les vainqueurs, les indépendants comme les entités politiques", a dit Mohamed Saouane. "Nous pensons pouvoir obtenir entre 60 et 70 sièges (...) Nous sommes prêts à collaborer avec tout parti disposé à servir le pays."

Les résultats des élections en Libye marquent un coup d'arrêt à la percée des islamistes dans les pays du "printemps arabe", après les victoires électorales d'Ennahda en Tunisie et des Frères musulmans en Egypte.

A 60 ans, Mahmoud Djibril se présente toutefois comme un conservateur et refuse d'être catalogué comme un laïc.

Outre son rôle de premier plan durant la révolution de 2011, Mahmoud Djibril est perçu à l'étranger, en particulier dans les pays occidentaux, comme un dirigeant suffisamment compétent pour relancer une économie s'appuyant largement sur le secteur pétrolier.

La commission électorale a précisé que les résultats annoncés mardi étaient susceptibles d'appel et qu'ils ne deviendraient définitifs qu'une fois l'ensemble des recours examinés.

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 15:28

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-premier-ministre-syrien-limog%C3%A9-selon-la-t%C3%A9l%C3%A9vision-092558222.html

 

Le pouvoir syrien touché par une série de défections

 

AMMAN (Reuters) - Le pouvoir syrien a enregistré, lundi, un important revers politique avec la défection du Premier ministre, Ryad Hidjab, et celles de deux ministres et de trois généraux de l'armée qui ont rejoint l'opposition au président Bachar al Assad.

 

La fuite de Ryad Hidjab, nommé à la tête du gouvernement en juin après les élections législatives de mai, constitue un coup dur pour le régime de Damas engagé depuis la mi-mars 2011 dans une répression sanglante contre l'insurrection armée.

 

"J'annonce aujourd'hui ma défection de ce régime criminel et terroriste et j'annonce que j'ai rejoint les rangs de la révolution pour la liberté et la dignité", dit-il dans un communiqué lu par un porte-parole sur la chaîne Al Djazira.

 

Dans un premier temps, la télévision officielle syrienne avait fait état du limogeage du Premier ministre. Mais de source autorisée à Amman, on dit que Ryad Hidjab a trouvé refuge avec sa famille dans la capitale jordanienne. Il devrait se rendre au Qatar, pays qui soutient activement l'idée d'une transition démocratique en Syrie, rapporte la chaîne Al Arabya.

 

La télévision d'Etat syrienne a précisé que le vice-Premier ministre Omar Ghalaouandji assurait l'intérim et avait été chargé de diriger un gouvernement de transition.

 

ÉROSION CONTINUE

 

De son côté, le Conseil national syrien (CNS), principale composante de l'opposition, a annoncé les défections de deux autres ministres et de trois généraux de brigade dont les identités n'ont pas été divulguées. L'annonce n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

 

Ancien ministre de l'Agriculture, âgé de 46 ans, Ryad Hidjab avait été présenté par le président Assad comme un gage de sa volonté de réformes politiques dans le pays.

 

De confession sunnite, il n'a jamais fait partie du clan alaouite de la famille Assad qui tient les rênes du pouvoir et les postes clés du pays depuis plus de quatre décennies.

 

Sa nomination ne constituait toutefois pas une surprise puisque que Bachar al Assad n'a fait que prolonger la tradition imposée par son père, Hafez, de choisir le chef du gouvernement dans la communauté sunnite.

 

Originaire de la province de Daïr az Zour, dans l'est de la Syrie, Hidjab a vu l'armée gouvernementale procéder à d'intenses pilonnages d'artillerie dans cette région pendant des semaines.

 

"Des défections interviennent dans toutes les composantes du régime à l'exception du noyau dur qui, pour l'instant, n'a donné aucun signe de division", note Peter Harling de l'International Crisis Group, un cercle de réflexion.

 

"Depuis des mois, le régime subit une érosion et perd ses soutiens périphériques tout en se reconstruisant autour d'une base large de tenants de la ligne dure", ajoute-t-il.

 

"Le régime tel que nous le connaissons est certainement très affaibli, mais la question demeure de savoir comment composer avec ce qu'il est devenu", explique-t-il.

 

ASSAUT CONTRE ALEP

 

Sur le terrain, les forces gouvernementales semblent se préparer à un assaut terrestre à Alep, principale ville du pays, afin de déloger les rebelles qui y sont retranchés, notamment dans le quartier de Salaheddine.

 

Les soldats paraissent appliquer à Alep une stratégie identique à celle employée dans d'autres régions et villes du pays : un bombardement intense des zones insurgées pour affaiblir leurs adversaires avant d'engager des opérations au sol afin de récupérer les quartiers un par un.

 

Damas et Alep avaient été relativement épargnées par les violences jusqu'au mois de juillet lorsque les insurgés y ont mené des offensives. Si les troupes gouvernementales ont réussi à repousser en grande partie les assauts contre la capitale, en revanche la tâche se révèle beaucoup plus délicate à Alep.

 

Les chefs militaires rebelles disent s'attendre à une offensive de l'armée dans cette ville où les insurgés ont déjà abandonné des rues prises sous le feu de tireurs embusqués depuis samedi.

 

"L'armée syrienne a pénétré à l'intérieur de nos lignes. Nous avons dû opérer un retrait stratégique en attendant la fin des bombardements", a expliqué Mohammad Salifi, 35 ans, ancien fonctionnaire. Dimanche soir, des combats ont été signalés dans le quartier de Naïrab, dans le sud-est de l'agglomération.

 

Lundi matin, le siège de la télévision d'Etat syrienne a été touché par l'explosion d'une bombe alors que les soldats syriens appuyés par l'aviation menaient un assaut contre le dernier bastion des insurgés à Damas.

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 20:23

 

http://www.fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE86Q0FS20120727

 

Le Sénat adopte le « collectif » budgétaire pour 2012

 

Vendredi 27 Juillet 2012

 

PARIS (Reuters) - Le Sénat a adopté vendredi par 177 voix contre 166 le projet de loi de finances pour 2012 qui abroge plusieurs dispositions phares du quinquennat de Nicolas Sarkozy comme la "TVA sociale", le dispositif relatif aux heures supplémentaires ou bien encore l'allègement de l'ISF.

 

La majorité de gauche a approuvé ce "collectif" budgétaire tandis que l'opposition de droite a voté contre après avoir mené bataille contre ces diverses mesures d'abrogation.

 

L'opposition a réussi, un temps, a faire supprimer l'article du texte prévoyant un durcissement de la fiscalité des droits de succession faute d'un nombre suffisant de sénateurs de gauche dans l'hémicycle.

 

Mais le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a obtenu par un nouveau vote le rétablissement de cet article 4 du projet de loi de finances rectificative.

 

A la demande du gouvernement, la majorité de gauche a renoncé à durcir le régime des droits de succession en ligne indirecte (entre frères et soeurs, en faveur des neveux et nièces).

 

Le Sénat a toutefois adopté plusieurs amendements comme celui, dit "amendement Bolloré", qui crée une taxe de cinq pour cent sur la revente de chaînes de télévisions de la TNT qui ont été attribuées gratuitement par le CSA ou bien encore celui qui supprime vingt et un et vingt six postes d'ambassadeurs itinérants.

 

Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat est convoquée pour lundi après-midi afin de mettre au point un texte commun aux deux assemblées.

 

Ce texte sera soumis mardi aux députés et sénateurs pour son adoption définitive.

 

L'opposition a d'ores et déjà annoncé qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel sur plusieurs dispositions de ce "collectif" budgétaire.

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 16:53

 

http://www.liberation.fr/politiques/2012/07/22/marie-celie-guillaume-l-amazone-fout-sa-zone_834849

 

 

Marie Célie Guillaume : l’amazone fout sa zone

 

Dimanche 22 Juillet 2012

 

Avec aplomb et virulence, l’ex directrice de cabinet de Devedjian règle ses comptes avec le Sarkoland des Hauts de Seine

 

Par Pascale Nivelle

 

Isabelle Balkany, refermant le Monarque, son fils, son fief : «C’est le Journal d’une femme de chambre, sans le talent de Félicien Marceau.»

 

Octave Mirbeau n’aurait pas apprécié. Marie-Célie Guillaume, elle, en rigole. N’est-ce pas aux époux Balkany qu’elle doit son best-seller ?  

 

«Après quatre ans de bagarres, au conseil général des Hauts-de-Seine, dans un bordel innommable, une violence inouïe, je devenais parano», raconte l’ancienne directrice de cabinet de Patrick Devedjian. «L’été dernier, je me suis mise à écrire, en commençant par les Balkany, que j’ai appelés les Thénardier. Je me suis éclatée !» Regard bleu dur, chevelure dans les roux, la mâchoire bien carrée et les dents blanches, elle a un faux air de Sarah Palin, la dame de l’Alaska. Et le même aplomb : «Je suis une tombe. Mais quand je l’ouvre, on m’entend.»

 

Le monarque Nicolas Sarkozy, le dauphin Jean, le conseiller aux cultes Patrick Buisson et de nombreuses figures de la cour des Hauts-de-Seine ont vite rejoint la galerie des portraits au vitriol de Marie-Célie Guillaume, épinglés dans sa «fable» cocasse et impitoyable sur les mœurs politiques.

 

Sexe, bassesses, intrigues, la dir cab, avantageusement campée en «baronne» intrépide, raconte tout, à la manière de Saint-Simon ou Patrick Rambaud, en plus trash. Ce qu’elle a vu de son perchoir doré, les coups qu’elle a pris, ceux qu’a encaissés l’Arménien, le Président : «C’était dur pour elle, Nicolas Sarkozy m’a demandé sa peau lors de l’affaire de l’Epad, confirme Devedjian. J’ai refusé. Elle n’avait fait que me défendre.»

 

Ecrivant son pamphlet, digne d’un épisode des Borgia, la série préférée du président Sarkozy, Marie-Célie Guillaume en a soumis des passages à son patron. Il a apprécié : «Bien écrit, bon tableau de ce qui est, même si la réalité est toujours plus complexe. C’est un livre de femme, qui décrit un climat fait par des hommes au cerveau reptilien empreint d’une grande brutalité naturelle…» Devedjian a mis en garde sa protégée contre les prévisibles représailles, mais n’a pas arrêté, ni guidé, précise-t-il, sa plume : «Elle devait le faire, c’est sa manière de se mettre en rupture avec le conseil général et ce qu’elle y a vécu.»

 

Depuis le 14 juin, jour de sortie du brûlot, le conseil général s’étripe. La gauche salue l’exploit : «Beau courage, salue le communiste Patrick Alexanian. Ça ne m’étonne pas de Marie-Célie Guillaume : en Arménie, je l’ai vue porter un toast aux femmes devant un parterre d’officiels tous masculins !» Arnaud de Courson, tombeur divers droite d’Isabelle Balkany aux cantonales, apprécie qu’«une belle femme, intelligente, sensible» ait écrit ce que beaucoup pensaient tout bas : «Tout ce qu’elle raconte est vrai, je le vis.» Dans «le clan», les élus de droite hurlent à la trahison : «Cracher dans la soupe comme ça, quel manque de dignité, quelle vulgarité», s’indigne Eric Berdoati, jeune maire de Saint-Cloud. Le licenciement de Marie-Célie Guillaume, accordé sans résistance par Devedjian fin juin, n’a rien apaisé. Isabelle Balkany, battue aux cantonales et «bien contente de ne plus être dans ce marigot», s’étrangle du succès du livre : «Cette fille n’est rien, zéro compétence ! Tout ce qu’elle a fait, c’est rester scotchée à Devedjian matin, midi et soir. Elle était néfaste, c’est elle qui a organisé la prise de mayonnaise dans l’affaire de l’Epad ! Et elle était cassante, arrogante, désagréable… Si la politique est si dure, elle n’avait qu’à partir !» Dans les Hauts-de-Seine, certains avaient trouvé un surnom, «la Pompadour», à cette descendante de Joachim Murat, roi de Naples et maréchal d’Empire, et d’une certaine Marie-Célie Rossignol des Dunes, noble créole. Patrick Devedjian, lui, disait «mon amazone», parce qu’elle régnait sur un cabinet de femmes.

 

Tout cela, y compris les rumeurs d’une liaison avec Devedjian qu’elle balaie d’un «ça fait dix ans que j’entends ça», amuserait beaucoup Marie-Célie Guillaume si elle ne craignait un reproche, même muet, de son père.

 

Diplomate retraité, le baron Guillaume, de noble lignée belge, était sévère avec sa seule fille, quand celle-ci, baronne perchée dans les arbres, regardait le monde d’en haut, à Buenos Aires ou au parc Monceau. Elle redoute moins la colère de Sarkozy, furieux depuis la parution du livre : «Certes, je raconte une scène où il demande "une petite gâterie" à une élue. Mais ce n’est pas cette allusion au sexe qui l’énerve. Je révèle surtout jusqu’où il est allé pour défendre son fils à L’Epad.»

 

Elle aurait pu signer d’un pseudonyme, ne l’a pas fait : «C’est peut-être un peu dingo, mais je suis comme ça.» Mère de trois garçons de 16, 14 et 5 ans, mariée avec un directeur des ressources humaines «très ami avec Devedjian», c’est une bavarde pleine d’humour. Qui confie aussi bien son truc pour perdre trois kilos avant l’été, «passer au Grand Journal de Denisot», que ses idées pour équilibrer le budget de la France : «Si j’étais François Hollande, je construirais une cité administrative en Seine-Saint-Denis et vendrais tous les hôtels particuliers du quartier.» Elle a fait son QG d’un café en vue aux Invalides, où elle suit la courbe des ventes de son livre (soixante mille exemplaires en un mois) et épluche les annonces immobilières. Quitter le conseil général, signifie en effet renoncer à une belle maison de fonction à Boulogne-Billancourt, à une voiture avec chauffeur, huit mille euros mensuels et de confortables notes de frais. «Elle n’a fait qu’enfiler les chaussures de Guéant», la défend Devedjian.

 

Ils ont travaillé dix ans ensemble, de ministère en conseil général. Cette éminence tout sauf grise sur ses hauts talons, et «cet être compliqué, torturé, obsédé par la mort», selon elle, s’étaient croisés chez Balladur.

 

L’attachée de presse, introduite par Nicolas Bazire, détonnait dans le paysage : «Un jour, j’ai dit "bon anniversaire" à Balladur, gentiment, et tout le monde est tombé à la renverse ! Ça ne se faisait pas !» Un an après, le courant ne passant pas, elle montait une boîte de communication, se fâchait avec son associé, puis revenait aux affaires politiques avec Devedjian en pleine ascension aux côtés de Sarkozy.

 

Sa récente sortie pourrait griller ses perspectives en politique, elle qui a pensé un temps se présenter aux législatives : «Je m’en fous, je n’ai pas envie de leur ressembler», rétorque-t-elle. «Elle rebondira ailleurs, juge un ancien collègue de cabinet, sur le marché depuis les élections, de toute façon, il n’y a plus de boulot pour nous d’ici un moment.» Dominique Ambiel, l’ex-conseiller de Raffarin qui fut en première ligne d’un scandale, ami de Marie-Célie Guillaume : «La vie ne se résume pas à la politique, Dieu merci, dans six mois, tout ça sera oublié.» Nièce d’Albin Chalandon, amie d’enfance d’Emmanuelle Mignon et d’autres anciens du lycée Sainte-Marie de Neuilly, «Baronne» n’est pas pressée qu’on l’oublie ni de trouver son prochain job. Elle attendra la rentrée pour tourner les pages de son carnet d’adresses. 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 16:34

 

 

http://www.fr.news.yahoo.com/les-sages-rejettent-27-recours-candidats-aux-l%C3%A9gislatives-102817042.html


 

Les Sages rejettent vingt sept recours de candidats aux législatives

 

 

PARIS (Reuters) - Le Conseil constitutionnel a rejeté Vendredi 13 Juillet 2012 vingt sept recours qui avaient été déposés par des candidats battus aux élections législatives des 10 et 17 juin en France.

 

Les requérants disposaient d'un délai de dix jours après l'annonce officielle des résultats, soit jusqu'au 28 juin, pour contester les résultats.

 

Le Conseil constitutionnel, dispose l'article 59 de la Constitution, "statue, en cas de contestation, sur la régularité de l'élection des députés et sénateurs".

 

Au total, cent deux recours ont été déposés, dont plusieurs concernant le même élu, ce qui réduit à quatre vingt cinq le nombre de députés visés par ces requêtes.

 

Sept recours ont été déposés contre Henri Plagnol, membre du groupe Union des démocrates et des indépendants (centriste) dans la première circonscription du Val-de-Marne et trois contre Marion Maréchal-Le Pen, petite-fille du fondateur du Front national, élue dans la troisième circonscription du Vaucluse.

 

En rejetant vingt sept recours vendredi, les "Sages" ont confirmé l'élection de personnalités comme Frédéric Cuvillier (PS), devenu ministre délégué aux Transports, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, et des anciens ministres UMP Thierry Mariani et Patrick Ollier.

 

Il reste soixante quinze recours à examiner dont celui déposé par Marine Le Pen, la présidente du Front national, battue de cent dix huit voix par le socialiste Philippe Kemel dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

 

L'examen de l'ensemble des recours, dont certains nécessitent une enquête approfondie, risque de durer jusqu'en décembre.

 

Lors des dernières législatives, en 2007, cinq cent quatre vingt douze recours avaient été déposés, dont quatre cent cinquante émanant de candidats malheureux du Front National, et deux élections avaient été annulées.

 

En 2002, cent soixante deux recours avaient été déposés et sept élections avaient été invalidées.

 

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 19:07

 

http://www.critique-sociale.info/551/pourquoi-nous-soutenons-la-lutte-du-printemps-erable

 

Pourquoi nous soutenons la lutte du printemps érable

 

Vendredi 22 Juin 2012

 

Depuis plusieurs mois, les étudiants au Québec mènent une importante lutte contre la hausse des frais d’inscription. Cette mobilisation, qui a donné lieu à d’historiques manifestations de masse, est en butte à une forte répression du pouvoir, qui a même fait passer au mois de mai une loi spéciale – la « loi 78 » – qui n’a pour but que de tenter de tuer le mouvement. Ce texte antidémocratique qui supprime purement et simplement le semestre de grève et tend à interdire tous les rassemblements de protestation, a mis le feu aux poudres et déclenché un mouvement social qui dépasse désormais la question de l’université. C’est toute la question de la protection sociale, de la santé et des services publics qui est posée.

 

Ce mouvement massif est porté par toute une partie de la population au delà des étudiants, et tous s’expriment à la base, dans des assemblées générales qui donnent des mandats clairs à leurs représentants. Cette auto-organisation dans la durée est un exemple pour le monde entier : nous devrions nous inspirer de ce dynamisme et de cette spontanéité, et ne pas laisser à ceux qui prétendent être des professionnels de la lutte le pouvoir sur nos mouvements, comme en 2010 face à la contre-réforme des retraites. Ces gens, qui se permettent de dire au moment qui les arrange « il faut savoir terminer une grève », doivent s’incliner devant les assemblées générales qui sont la réalité du mouvement. La prochaine fois que vous irez à une manifestation, demandez-vous si vous y allez à l’appel d’une centrale syndicale, ou d’une assemblée de base qui a collectivement discuté et voté une initiative. La lutte au Québec nous rappelle ce qu’est un mouvement, et c’est notamment pour cela que nous la soutenons.

 

Cette lutte est aussi la nôtre, car l’accès de tous à l’éducation, à l’université, à la santé, à la protection sociale comme à la culture est remis en cause par les politiques d’austérité ici aussi en Europe. Ce sont bien ces questions qui sont en jeu là-bas comme ici, comme à Athènes, à Madrid ou à Berlin. Partout, les patrons et leurs fondés de pouvoir, les gouvernements de droite ou de soi-disant « gauche » font payer aux travailleurs, aux jeunes, aux précaires et aux chômeurs la faillite actuelle de leur système financier.

 

C’est aussi en soutenant les mouvements dans les autres pays que nous pourrons changer quelque chose là où nous sommes. Seule la solidarité internationale peut effectivement ouvrir des perspectives de changement réel dans la situation de chacun. Il n’y a pas de solution nationale, pas de salut dans les seules élections – anticipées ou non – pas plus au Québec qu’ici. Des mouvements démocratiques, des assemblées à la base prenant les décisions qui les concernent sont les seuls moyens dont nous disposons pour modifier le cours des choses et construire une autre société, débarrassée de l’exploitation. Comme les problèmes sont planétaires, et que les solutions nationales ont toutes toujours échoué, il nous faut envisager chaque question, chaque mouvement comme une partie d’un mouvement social mondial à construire.

 

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 18:47

 

http://www.blogs.mediapart.fr/blog/ivan-villa/310712/maroc-escalade-de-la-repression

 

Escalade de la répression au Maroc

 

Mardi 31 Juillet 2012

 

Par Ivan Villa

 

Depuis le 20 février 2011, des jeunes et des moins jeunes toutes couches sociales, convictions et  appartenances politiques, syndicales, associatives et personnelles confondues descendent régulièrement dans les rues de plusieurs villes du Maroc. C'est toujours de manière pacifique qu'ils expriment leur désir de liberté, de dignité et de démocratie. Ils ne veulent rien lâcher pour que l’avenir de leur pays  profite à sa jeunesse, pour que soit éradiqué tout signe de soumission et de mépris des peuples.

 

Le pouvoir marocain, après avoir créé l’amalgame, instrumentalisé les convictions de chacun,  utilise de manière progressive sa politique de répression par l'intermédiaire au début  des baltagias et actuellement par une répression directe des forces de l'ordre de manière quasi systématique : hier à Tanger ou Fès, un autre jour à Rabat, aujourd'hui à Casablanca et dans différents villages, arrêtant des citoyens, des jeunes à la veille de leurs examens de baccalauréat, poursuivant des militants politiques ou de droits humains, les tabassant et laissant les marques de blessures et de violence que montre nettement. Un nombre important  de  vidéos circulant sur la toile

 

Une série de procès sont planifiés, des procès iniques organisées à la va vite pour incarcérer des jeunes. Est-ce cette escalade de violence et répression que l’on constatait depuis octobre 2011 ? Au delà du mouvement du 20 février, ce sont des attaques sauvages contre des populations de village qui vivent dans la quasi indifférence des pouvoirs publics.

 

Exploitant une situation internationale de violence innommable, le régime marocain procède dans le silence des opinions nationale et internationale à une répression ciblée par moments et généralisée à d'autres.

 

Ces derniers jours, à la manifestation du 22 juillet 2012 dans le quartier populaire de Casablanca à Sidi Elbernoussi, cette violence s'est accélérée : des dizaines d'arrestations et de blessés,  le quartier a été quadrillé par les forces de répression.

 

D’autres villes ont connu la même escalade de violence comme c’est le cas à El Jadida.

 

Le mois dernier, les 16 et 17 juin 2012 : encore une fois, parce que les habitants de Chlihat s'étaient mobilisés contre l’oubli, le délaissement  et les investissements étrangers qui les ont abandonnés, les forces de l’ordre arrivent en force ont envahi ce village, traqué et arrêté des jeunes, bousculé des femmes… Près de trente deux citoyens étaient jugés ce 24 juillet 2012.

 

Face à ces attaques et cette répression à répétition que l’on a toujours tenté d’occulter on ne peut plus dire aujourd’hui, grâce aux nouvelles formes de communication, « on ne le savait pas ».

 

Face à cette recrudescence de la répression, la solidarité avec ses victimes est indispensable de même que la condamnation des attaques sauvages et des arrestations de jeunes du mouvement du 20 février.

 

Le principe d’universalité des droits humains nécessite de chaque personne éprise de liberté et de droit à dénoncer les atteintes à la liberté d’expression dans chaque région du monde où celle-ci est remise en cause.

 

SOLIDARITE AVEC TOUTES LES VICTIMES DE LA REPRESSION

 

EXIGEONS LEUR LIBERATION IMMEDIATE

 

Signataires :

 

PADS-Europe-, ANNAHJ ADDIMOCRATI-Europe-, PSU France, M20F-IF, CP-AMDH Paris, FTCR, AMF, ATMF, ASDHOM, FCSME, CRLDHT, FMVJ-France-, FCMA, FORUM PALESTINE CITOYENNETE, MRAP, SOS Esclaves (Mauritanie), Union syndicale Solidaire, PCF, PG, Europe Ecologie Les Verts (EELV) , FASE, Rouges Vifs 13,  Mouvement  pour une Alternative Sociale Ecologique et Démocratique, Les Alternatifs,  NPA.

 

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 13:47

 

http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/08/01/002-100e-manifestation-nocturne.shtml

 

La centième manifestation nocturne pour le premier jour de la campagne électorale

 

Jeudi 2 Août 2012

 

Au premier jour de la campagne électorale au Québec, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Montréal mercredi soir pour participer à la centième manifestation nocturne consécutive contre la hausse des droits de scolarité et la loi 78.

 

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a fait état de dix sept arrestations au cours de la soirée, en plus de quelques vitrines brisées et des voitures de police endommagées.

 

Onze personnes ont été arrêtées en vertu de règlements municipaux, alors que six autres ont été accusées d'actes criminels, allant de non-respect des conditions à possession d'armes.

 

Le déclenchement des élections semble avoir suscité un regain d'intérêt envers le mouvement de contestation. Des dizaines de milliers de personnes ont pris d'assaut la place Émilie-Gamelin vers 21 heures, point de départ habituel des manifestations nocturnes, avant que le cortège ne se mette en branle.

 

La manifestation a été déclarée illégale d'entrée de jeu par le SPVM, puisqu'aucun itinéraire n'avait été fourni aux policiers. Utilisant leur discours habituel, les policiers ont indiqué que la manifestation serait tolérée si aucun geste répréhensible n'était commis.

 

Des projectiles ont toutefois été lancés et au moins une station de métro a été prise pour cible, a déclaré le porte-parole du SPVM, le sergent Laurent Gingras. Des véhicules ont aussi été ciblés et des contenants à déchets ont été renversés. Étant donné que des actes criminels ont été commis, plusieurs avis de dispersion ont été donnés par les policiers dès 22 heures 30.

 

Vers 22 heures 45, les policiers ont demandé aux gens de quitter les lieux pour la troisième fois. Le SPVM a indiqué que trois arrestations ont été effectuées, une pour méfait et les deux autres pour utilisation de pièces pyrotechniques contre des policiers.

 

Vers 23 heures, des milliers de manifestants refusaient toujours de se disperser à l'intersection du boulevard de Maisonneuve et de la rue Peel. Des vitres de l'édifice du bureau du premier ministre ont été fracassées et une bombe fumigène a été lancée sur le bâtiment.

 

Des projectiles et des pièces pyrotechniques ont également été lancés en direction des policiers. Aucun d'entre eux n'a été blessé, mais cinq nouvelles personnes ont été arrêtées. Plusieurs avis de dispersion ont été donnés et le groupe tactique d'intervention du SPVM était toujours sur les lieux.

 

Après avoir arpenté les rues du centre-ville et sillonné celles de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, le cortège s'est rendu dans le secteur des rues Sainte-Catherine Est et Beaudry, vers 23 heures 30, où les policiers tentaient toujours de disperser la foule.

 

La manifestation s'est finalement immobilisée à l'angle des rues Sainte-Catherine et Papineau, avant de prendre fin dans le calme et de façon pacifique peu avant minuit.

 

Pour plusieurs manifestants, cette marche était l'occasion de marquer le début de la campagne électorale qui, l'espèrent-ils, pourrait amener un changement de gouvernement. Ils ont d'ailleurs scandé des slogans contre les libéraux et contre les forces de l'ordre.

 

Les étudiants s'étaient peut-être faits plus discrets et moins nombreux au cours des dernières semaines à la place Émilie-Gamelin, mais quelques dizaines d'entre eux ont continué de garder le fort et n'ont jamais arrêté de manifester leur mécontentement depuis le 24 avril dernier, date de la première manifestation nocturne.

 

La ministre de l'Éducation de l'époque, Line Beauchamp, avait alors signé une trêve de quarante huit heures avec la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) et les fédérations étudiantes, mais un groupe de militants avaient tout de même décidé de descendre dans les rues en criant des slogans comme « négocier, c'est se faire fourrer ».

 

La manifestation avait été marquée par des gestes de violence, faisant expulser la CLASSE de la table de négociations. La suspension des pourparlers entre les étudiants et le gouvernement du Québec a été décrétée le lendemain, jour marqué par de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants dans la métropole.

 

Concert de casseroles

 

Les casseroles ont par ailleurs repris du service mercredi soir dans l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, où des centaines de citoyens de tous âges ont marché dans une ambiance festive jusqu'à la place Émilie-Gamelin pour prendre part à la manifestation nocturne.

 

Les porte-parole de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir, ont notamment pris part à la marche. Même le célèbre Anarcho panda était de la partie.

 

Un manifestant a déclaré que « la mobilisation qui commence [...] ne va pas diminuer au cours de la campagne électorale. » Au-delà des droits de scolarité, des gens de tous les âges ont dit vouloir manifester contre le « mépris du gouvernement », et pour la démocratie.

 

Un manifestant blessé et un délit de fuite

 

Un homme de 41 ans a par ailleurs été blessé après avoir été heurté par un automobiliste à l'intersection de la rue Saint-Denis et de l'avenue Laurier, peu avant 20 heures.

 

Selon les policiers, le conducteur aurait délibérément foncé sur le manifestant, puis aurait pris la fuite. Une enquête a été ouverte et aucun suspect n'a encore été arrêté.

 

Mais le porte-parole du SPVM, Yannick Ouimet, a confirmé détenir « une très bonne description du véhicule » ainsi que le numéro de plaque d'immatriculation.

 

Quant au blessé, il a été transporté à l'hôpital, mais on ne craint pas pour sa vie.

 

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 13:25

 

http://www.lepartidegauche.fr/actualites/international/espagne-l-appel-cayo-lara-izquierda-unida-pour-une-rebellion-democratique-solide-pour-battre-le-gouvernement-16465#.UB0q1FLUbw8

 

Cayo Lara lance un appel formel pour « une rébellion démocratique solide pour battre le gouvernement », au cours du rassemblement convoqué par IU à l’extérieur de la Moncloa : « Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul de la démocratie, c’est possible ! ». 

 

Izquierda Unida Fédérale

 

Vendredi 20 juillet 2012

 

Le coordinateur fédéral de l’IU, entouré de sympathisants et membres des directions fédérales et régionales fait remarquer que, tandis qu’à quelques mètres se tient la réunion du Conseil des Ministres, nous faisons face à « un Coup d’État économique contre la société espagnole ».

 

Le leader d’Izquierda Unida, Cayo Lara, a fait aujourd’hui, au nom de cette formation, un appel formel à « une rébellion démocratique solide pour battre le gouvernement » pour avoir appliqué des politiques de coupes budgétaires et de « réajustement brutal » qui causent tant de souffrances précisément à ces populations qui paient les plus dures conséquences de cette grave crise économique ».

 

Lara a fait cet appel lors de l’intervention qu’il a effectuée aux portes du complexe présidentiel de la Moncloa pendant le rassemblement convoqué par IU auquel ont assisté près de deux cent dirigeants, responsables publics et sympathisants de l’organisation –alors que se tenait la réunion du Conseil des Ministres pour approuver le plafond sur lequel se rédigeront les Budgets Généraux de l’État pour 2013

 

Le leader d’Izquierda Unida  a lu l’ « appel à une rébellion démocratique », titre du manifeste élaboré à cet effet pour cette action, dans lequel on invite explicitement les citoyens «  à rejoindre cette rébellion, à se mobiliser, à participer activement dans la lutte pour une autre politique par leurs actions et leurs propositions.  Nous recouvrerons la dignité qu’ils nous refusent. « Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul démocratique, c’est possible ! ». 

 

Lara a remis le document qui se termine par ce message, au secrétariat du Bureau du Porte-Parole du Gouvernement, où il a été enregistré officiellement. Il a été accompagné dans cette démarche officielle par le porte-parole parlementaire d’IU au Congrès, José Luis Centella, l’eurodéputé et responsable de la Politique Internationale, Willy Meyer et par le député régional de Valencia, Ricardo Sixto. Dehors, pour des raisons de sécurité, attendaient les dirigeant des fédérations d’Aragon, Asturies, Pays Valenciá, Castilla y Leon, Castilla-La Mancha, Estrémadure, Andalousie, Murcie et Madrid, entre autres, ainsi que des sympathisants et responsables autonomiques et municipaux de ces fédérations. 

 

Quelques minutes plus tôt, Cayo Lara s’était adressé aux personnes présentes dans ce rassemblement, venues en représentation de la plupart des fédérations qui forment l’IU, tous entourés par un important dispositif de sécurité installé par la Délégation du Gouvernement de Madrid.

 

Le leader d’Izquierda Unida a qualifié de « Coup d’État économique contre la société espagnole » la politique de coupes budgétaires qu’applique le Gouvernement de Mariano Rajoy. Il a affirmé que « face à cette attaque qui se produit, le peuple va descendre chaque fois plus dans la rue car la souffrance augmente chaque fois plus.

 

Que les manifestations de protestation soient les bienvenues !», faisant allusion aux presque quatre vingt mobilisations qui ont parcouru hier après-midi les villes espagnoles.

 

En relation à ces manifestations auxquelles ont participé des centaines de milliers de personnes, Lara a estimé que l’unité d’action qui s’est produite entre les différentes organisations syndicales et les mouvements sociaux est un élément très important.

 

Cela a permis, a-t-il dit, que les rues se remplissent de gens dans une manifestation massive et pacifique qui va continuer parce que « leur demande au Gouvernement, c’est de faire un référendum » afin que les citoyens soient ceux qui décident des coupes budgétaires. « On ne peut pas voler de façon aussi sauvage leurs droits, la souveraineté de l’État et la démocratie ».

 

Pour Lara, « c’est l’heure de la résistance » pour renverser les politiques appliquées par le PP, car « elles appauvrissent, font souffrir la majeure partie de la population et sont imposées par la dictature des institutions européennes, dirigées par des marchés et des instances économiques qui n’ont pas été élues démocratiquement.

 

Lara a souligné que cette « rébellion», face à une « situation d’émergence maximale » et à une société « exsangue », est indispensable pour « arrêter les coupes et s’interroger sur les politiques qui les fondent, vaincre la logique de la stabilité budgétaire et en finir avec l’idée que le déficit et la dette priment sur le bien-être des gens et du pouvoir des droits démocratiques.

 

« Si, parmi les politiques qu’applique le Gouvernement, analyse-t-il, il existait un atome d’espoir que nous puissions entrevoir une société qui pourrait se refaire dans un laps de temps plus ou moins long, quelqu’un pourrait penser que ça vaut la peine. Mais le problème, c’est qu’on ne connaît aucun pays qui, en pratiquant des politiques néolibérales pour sortir de la crise au moyen de coupes et de réajustements, aient relevé la tête ».

 

À la fin de la lecture du manifeste, les personnes présentes ont repris en chœur des slogans comme : «  Ce n’est pas une crise, c’est de l’arnaque », « Où sont-ils, on ne voit pas les emplois du PP », « Mariano, Mariano, tu ne tiendras pas jusqu’à l’été », « Cette crise, nous ne la paierons pas » » ou encore « Vive la lutte de la classe ouvrière ». Les assistants entonnèrent également l’Internationale.

 

APPEL POUR UNE REBELLION DEMOCRATIQUE

 

TEXTE LU PAR CAYO LARA A L EXTERIEUR DE LA MONCLOA PENDANT LA MANIFESTATION

 

Au cours de notre histoire la plus récente, nous, les citoyens espagnols, hommes et femmes, avons vécu des situations très difficiles qui ont engendré l’humiliation, la douleur et la souffrance, conséquences de l’imposition des privilèges et de l’enrichissement démesuré d’une minorité de la société.

 

Cette minorité n’a jamais hésité à utiliser toutes les mesures à sa portée, rupture de la démocratie et violation des libertés, pour assurer la concentration du pouvoir et de la richesse dans peu de mains.

 

Depuis la perte des libertés et pendant les soixante treize dernières années, toujours dans des conditions très difficiles, les travailleuses et travailleurs,- aux côtés des représentants et représentantes du monde de la culture et des sciences- se sont mobilisés pour défendre la liberté et les conquêtes sociales qui contribuent au bien-être des citoyens espagnols.

 

Ce n’a pas été facile. Ce fut et c’est encore un processus long et pénible mais ça en vaut la peine.

 

Les travailleuses et travailleurs, les secteurs les plus combatifs de nos peuples et, avec eux, l’ensemble de la société, nous avons obtenu des conquêtes relatives à l’amélioration des conditions de travail, des services publics, santé, éducation, retraites dignes, une réduction progressive du temps de travail, etc. En définitive, des améliorations de nos conditions de vie auxquelles nous ne devons ni n’allons renoncer.

 

Toutes ces conquêtes, qui n’ont pas été des cadeaux, sont menacées aujourd’hui par les décisions des nouveaux Gouvernements d’Espagne qui, en application de la dictature de la Commission Européenne, du Fonds  Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne, prétendent nous les supprimer pour sauver les escrocs des banques et les spéculateurs. 

 

Ils réduisent les salaires, ils augmentent les années de travail et les heures par semaine, ils nous expulsent du marché du travail par des licenciements rapides et bon marché, ils détruisent les services publics, de la santé, de l’éducation et de l’aide à la dépendance, ils menacent les retraites, mettent en péril la recherche et la culture et nous laissent sans droits en réduisant les libertés et en limitant la démocratie, qui est aussi une conquête du peuple.

 

Izquierda Unida considère que le moment est venu d’organiser une rébellion démocratique solide et massive dans laquelle se retrouvent tous les secteurs, collectifs et personnes qui sont soumis à de coupes budgétaires ou qui en souffrent et qui n’ont pas d’autre alternative que de régresser cinquante ans en arrière.

 

C’est le moment de la résistance, de la mobilisation et du choix pour mettre fin à cette politique qui appauvrit et fait souffrir la majorité de la population espagnole, qui humilie et impose une régression morale qui veut nous arracher notre dignité humaine.

 

Nous appelons tous les hommes et les femmes d’Espagne, les travailleurs et les travailleuses, le monde de la culture, la communauté scientifique, la jeunesse, les élus, tout le peuple, afin d’organiser une véritable rébellion face à cet authentique coup d’État antidémocratique contre la majeure partie de la société. Cette rébellion doit arrêter les coupes budgétaires et s’interroger sur les politiques qui les fondent,  vaincre la logique de la stabilité budgétaire et en finir avec l’idée que le déficit et la dette priment sur le bien-être des gens et sur le pouvoir des droits démocratiques.

 

Cette rébellion doit servir à obtenir que le peuple se prononce et prenne entre ses mains les destins du pays pour faire payer la crise à ses auteurs, les spéculateurs, les escrocs financiers acceptés et encouragés par les élites antidémocratiques qui dirigent les destins de l’actuelle politique de l’Union Européenne, de connivence avec la social-démocratie et la droite des pays européens.

 

Pour toutes ces raisons, nous appelons tous les démocrates à battre le Gouvernement et ses politiques.

 

Nous appelons tous les citoyens et les citoyennes à rejoindre cette rébellion, à se mobiliser, à participer activement à la lutte pour une autre politique par leurs actions et propositions.

 

Nous recouvrerons la liberté qu’ils nous refusent.

 

« Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul démocratique, c’est possible ! »

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 18:15

 

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=28684&Cr=Syrie&Cr1=

 

Selon le HCR, l’exode des syriens s’accélère avec la poursuite des combats

 

Mardi 31 Juillet 2012

 

Alors que les combats font rage à Alep, la plus grande ville de Syrie, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé mardi sa préoccupation pour les milliers de civils terrés dans les bâtiments publics et tous ceux qui fuient chaque jour vers des pays voisins.

 

Près de deux cent mille personnes auraient fui Alep et ses environs ce week-end. Le Croissant-Rouge arabe syrien et d'autres associations enregistrent chaque jour trois cent familles déplacées environ.

 

Malgré de sévères contraintes sur le plan sécuritaire, le personnel du HCR à Alep reste en liaison avec le Croissant-Rouge arabe syrien et d'autres organisations pour identifier les besoins des personnes les plus touchées. Depuis Damas, le HCR envoie des articles humanitaires au Croissant-Rouge arabe syrien qui se charge ensuite de leur distribution.

 

À Damas, les problèmes de sécurité contraignent le HCR à réduire de moitié sa capacité opérationnelle. Neuf centres d'accueil téléphoniques reçoivent les appels de la population réfugiée. « De nombreux appelants font état de leur peur des bombardements incessants, du manque d'accès à la nourriture, à l'eau et à des installations sanitaires. Les familles ne pouvant quitter une zone de combat demandent de l'aide pour les aider à en sortir », a précisé aujourd'hui la porte-parole du HCR, Melissa Fleming, à Genève.

 

Depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, plus de soixante dix mille personnes ont trouvé refuge en Turquie. Les autorités turques viennent en aide à quarante quatre mille cent quatre vingt huit d'entre eux dans huit camps situés dans quatre provinces différentes. Les autorités turques prévoient d'en ouvrir deux autres dans les trois prochaines semaines, avec une capacité d'accueil de vingt mille personnes.

 

En Jordanie, mille cinq cent personnes en moyenne arrivent chaque nuit par des points de passage informels. Selon les autorités jordaniennes, cent cinquante mille réfugiés syriens sont arrivés depuis mars 2011. Dimanche, les autorités ont ouvert un nouveau camp au nord du pays pour renforcer la capacité des camps de transit surpeuplés situés près de la frontière.

 

Au Liban, plusieurs centaines de personnes arrivent chaque jour depuis la Syrie, la plupart d'entre eux n'étant pas encore enregistrés par le HCR. Ils s'installent directement dans des appartements loués ou dans des hôtels à Beyrouth ou au Mont-Liban. La plupart espèrent retourner en Syrie dans les semaines à venir.

 

En tout, plus de trente quatre mille syriens déracinés reçoivent actuellement une protection et une assistance par l'intermédiaire des autorités libanaises, des Nations Unies et des organisations non gouvernementales. Le nombre réel de Syriens ayant fui vers le Liban est probablement beaucoup plus élevé, estime le HCR.

 

L'Iraq a également constaté une hausse du nombre d'arrivants syriens, avec douze mille soixante treize personnes enregistrées. Ces dix derniers jours, plus de vingt mille réfugiés iraquiens en Syrie ont également choisi de rentrer en Iraq. Le HCR met en place des centres de transit à la frontière avec la Syrie pour s'assurer que les nouveaux réfugiés et les rapatriés reçoivent l'aide dont ils ont besoin.

 

Certains Syriens se rendent même plus loin. Selon les informations dont dispose le HCR, entre dix mille et vingt cinq mille auraient rejoint l'Algérie. Par ailleurs, près de mille trois cent cinq syriens ont été enregistrés par le HCR en Égypte et quatre cent au Maroc.

 

Le nombre total de réfugiés syriens enregistrés s'élève à ce jour à plus de cent vingt neuf mille deux cent quarante. Alors que l'exode continue, le HCR a lancé un appel aux bailleurs de fonds pour des contributions accrues en faveur des réfugiés syriens en Jordanie, au Liban et en Turquie.

 

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