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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 20:27

 

http://www.fr.news.yahoo.com/lopposition-appelle-%C3%A0-r%C3%A9sister-%C3%A0-abdoulaye-wade-au-195705784.html

 

L’opposition appelle à « résister » à Abdoulaye Wade au Sénégal

 

DAKAR (Reuters) - L'opposition sénégalaise a appelé samedi à la "résistance" contre le président Abdoulaye Wade après une nuit d'émeutes déclenchées par l'autorisation donnée au chef de l'Etat, âgé de 85 ans, de briguer un troisième mandat en février.

Le ministère de l'Intérieur a confirmé samedi qu'un policier était mort durant ces émeutes, qui ont vu des manifestants jeter des pierres, renverser des voitures et brûler des pneus face à des forces de sécurité usant de gaz lacrymogènes.

 

Le calme est revenu samedi matin à Dakar, où le dispositif de sécurité a été renforcé autour du palais présidentiel. Armés de grenades lacrymogènes, des policiers en tenue anti-émeutes patrouillaient à bord de camions dans la capitale, a rapporté un journaliste de Reuters.

 

Un défenseur des droits de l'homme et adversaire déclaré de Wade, Alioune Tine, a fait savoir par SMS à Reuters qu'il avait été arrêté samedi après-midi par des hommes de la brigade criminelle.

 

"Nous demandons à la population de rester vigilante et de résister à Abdoulaye Wade", a déclaré Abdoul Aziz Diop, porte-parole du M23, un front d'opposants au chef de l'Etat, interrogé au téléphone par Reuters. "Si Wade tente de s'imposer à nous (...) nous résisterons."

 

Des dirigeants de l'opposition et des représentants de la société civile ont prévu de se rencontrer samedi pour se concerter sur la marche à suivre désormais, a-t-il ajouté.

 

Le Conseil constitutionnel a validé vendredi soir la candidature d'Abdoulaye Wade et de treize autres personnalités pour le premier tour de l'élection présidentielle prévu le 26 février, déclenchant la colère de l'opposition.

 

"MANIFESTATIONS D'HUMEUR"

 

Les adversaires du chef de l'Etat ne lui reconnaissent pas le droit de se représenter et renvoient à la Constitution, qui interdit d'effectuer plus de deux mandats présidentiels consécutifs.

 

Le M23 a estimé samedi dans un communiqué que la décision de la Cour était un putsch constitutionnel, et le prélude à ce qui sera un "putsch électoral".

 

Abdoulaye Wade, arrivé au pouvoir en 2000 puis réélu en 2007, leur répond que son premier mandat ne compte pas, car il a été entamé avant l'introduction de cet amendement constitutionnel, en 2001.

 

Le président est intervenu tard vendredi soir à la télévision publique pour lancer un appel au calme, en promettant un scrutin libre et juste.

 

"Arrêtez ces manifestations d'humeur qui ne conduisent à rien", a-t-il dit. "La campagne électorale sera ouverte, il n'y aura pas de restrictions à la liberté."

 

Le Conseil constitutionnel a en revanche écarté la candidature de Youssou N'Dour au motif que cette vedette internationale de la chanson n'avait pas recueilli les dix mille signatures nécessaires.

 

L'institution a indiqué que quatre mille des douze mille soutiens revendiqués par l'artiste n'avaient pu être vérifiés. En réaction, Youssou N'Dour a appelé ses partisans à s'opposer à la tenue du scrutin.

 

"Nous n'autoriserons jamais Abdoulaye Wade à participer à cette élection", a-t-il affirmé à l'antenne de sa chaîne de télévision, TFM.

 

"La décision de me tenir à l'écart n'a rien à voir avec le droit. C'est une décision politique, à laquelle nous répondrons par une décision politique", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

 

RÉSERVES

 

Epargné par les coups d'Etat depuis la fin de l'ère coloniale, le Sénégal s'avance vers l'élection présidentielle dans un climat de plus en plus tendu.

 

Ses détracteurs reprochent à Abdoulaye Wade, opposant pendant vingt six ans, de ne pas avoir suffisamment lutté contre la pauvreté et la corruption au cours de ses douze années au pouvoir.

 

Le camp présidentiel met en revanche en avant les dépenses dans l'éducation et dans les infrastructures engagées sous Abdoulaye Wade comme le signe de sa volonté de modernisation du pays.

 

Candidate à la présidentielle, Amsatou Sow Sidibé a invité Abdoulaye Wade à se retirer de lui-même. "La paix et la tranquillité du Sénégal en dépendent", a-t-elle dit à Reuters.

 

"Wade n'a aucun droit d'effectuer un troisième mandat, et le peuple saura résister", a assuré Moustapha Niasse, un ancien Premier ministre de l'actuel président, désormais candidat face à lui.

 

La volonté du chef de l'Etat de se maintenir au pouvoir suscite aussi des réserves à l'étranger. Interrogé sur RFI, l'Américain William Fitzgerald, vice-secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines, a jugé la candidature d'Abdoulaye Wade "un peu regrettable".

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, un commissariat de la ville de Kaolack, dans le centre, a été mis à sac, selon un témoin, et la radio publique a par ailleurs rapporté que l'antenne locale du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de Wade, avait été détruite par les flammes. On a également signalé des manifestations dans les localités de Thies et de Mbour.

 

Parmi les treize autres candidatures validées par le Conseil constitutionnel, on trouve le chef de fil du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, et deux autres ex premiers ministres en plus de Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall.

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 16:21

 

http://www.fr.news.yahoo.com/la-ligue-arabe-suspend-sa-mission-en-syrie-154025590.html

 

La Ligue arabe suspend sa mission en Syrie face aux violences

 

BEYROUTH (Reuters) - La Ligue arabe a annoncé samedi la suspension "avec effet immédiat" de sa mission d'observation en Syrie en raison de l'escalade des violences dans ce pays.

 

Cette décision annoncée moins d'une semaine après la prolongation pour un mois du mandat de ces observateurs, arrivés en Syrie le 26 décembre, intervient alors que la Ligue arabe s'emploie parallèlement à convaincre le Conseil de sécurité des Nations unies de prendre position contre le régime de Bachar al Assad, dont la répression contre les manifestants et les insurgés a fait plus de cinq mille morts depuis mars 2011, selon l'ONU.

 

Les violences qu'évoque la Ligue pour justifier cette suspension ont trouvé une nouvelle illustration avec la découverte dans la ville de Hama des cadavres de dix sept hommes arrêtés par les forces de sécurité et manifestement victimes d'exécutions sommaires, selon l'opposition.

 

"En raison de la grave détérioration de la situation en Syrie et de l'usage continu de la violence (...) il a été décidé d'interrompre avec effet immédiat les travaux de la mission de la Ligue arabe en Syrie, en l'attente de l'exposé de la situation devant le comité de la Ligue", a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Nabil al Arabi, dans un communiqué.

 

Les observateurs vont rester sur place en Syrie, mais en suspendant toute activité, avait déclaré un peu plus tôt une source proche de la Ligue, au Caire.

 

"Le secrétaire général a également demandé au chef de la mission de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité et l'intégrité des membres de la délégation", ajoute la Ligue arabe.

 

Aucune date n'a encore été fixée pour la réunion du comité de la Ligue arabe sur la Syrie, a-t-on appris auprès d'un diplomate en poste auprès de l'organisation.

 

Nabil al Arabi et le président du comité sur la Syrie, le Premier ministre qatari Hamad ben Djassim al Sani, doivent exposer la situation mardi au Conseil de sécurité de l'Onu.

 

LA RUSSIE POUR UNE SOLUTION SYRIENNE

 

Les quinze membres du Conseil ont commencé vendredi soir à examiner un projet de résolution inspiré par le plan de sortie de crise élaboré par la Ligue arabe, qui prévoit une "transition politique" en Syrie, autrement dit la mise à l'écart de Bachar al Assad, dont la famille dirige le pays depuis 1970.

 

La France et la Grande-Bretagne, qui ont participé à l'élaboration de ce texte, ont formulé l'espoir de procéder à un vote dans le courant de la semaine.

 

Ces efforts diplomatiques butent pour l'instant sur l'opposition de la Russie, qui a joint sa voix à celle de la Chine en octobre pour opposer son veto à un précédent projet de résolution condamnant la répression en Syrie.

 

Moscou, qui vend des armes au régime syrien, a jugé que certains aspects du projet arabo-européen étaient inacceptables en l'état, tout en se disant prêt à des négociations.

 

L'ambassadeur de Russie à l'Onu, Vitali Tchourkine, a souligné que son pays prônait un processus politique conduit par les Syriens eux-mêmes et non "une issue imposée par la Ligue arabe à un processus politique qui n'a même pas encore commencé" ni un "changement de régime" similaire à celui favorisé en Libye.

 

Le projet de résolution, que Reuters a pu consulter, appelle à une "transition politique" en Syrie. Il ne propose pas en revanche de sanctions contre Damas mais prévient que le Conseil de sécurité pourrait "prendre des mesures supplémentaires" si le régime syrien ne respecte pas ses décisions.

 

La Ligue arabe est en contact avec la Russie "en vue de garantir un soutien suffisant au plan arabe sur la Syrie qui sera présenté au Conseil de sécurité en milieu de semaine", a dit à Reuters le secrétaire général adjoint de l'organisation, Ahmed bin Hali.

 

"Des discussions et des consultations sont en cours entre la Ligue arabe et la Russie au sujet du dossier syrien", a-t-il déclaré samedi.

 

"Il y a eu hier un entretien téléphonique entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire général Nabil al Arabi au sujet des derniers développements dans la situation syrienne."

 

RÉUNION EN TURQUIE

 

La Turquie a apporté son soutien aux efforts de la Ligue arabe.

 

"Nous nous rangeons aux côtés du peuple syrien et de ses revendications légitimes", a déclaré le président turc Abdullah Gül, cité par un journal des Emirats arabes unis, El Bayan.

 

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, reçoit ce samedi à Istanbul ses homologues des monarchies arabes du Golfe, qui se sont opposés à la prolongation de la mission de la Ligue arabe en Syrie et ont en conséquence retiré leurs observateurs.

 

En raison de la difficulté de la tâche, l'ONU se dit désormais incapable d'actualiser son bilan des violences en Syrie depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad en mars. Mi-décembre, elle faisait état de plus de cinq mille morts.

 

Le régime syrien affirme pour sa part que les troubles provoqués par des "groupes terroristes" soutenus par l'étranger ont coûté la vie à plus de deux mille militaires et policiers.

 

Sur le terrain, des opposants ont signalé samedi des combats dans trois localités proches de Damas tenues par les rebelles, Sakba, Kafr Batna et Djisrine. Selon eux, l'armée tente d'empêcher les insurgés de se doter d'un bastion solidement implanté à seulement un quart d'heure de la capitale.

 

Interrogés au téléphone par Reuters, des activistes affirment que l'armée a pilonné à l'aide de chars, de batteries anti-aériennes et d'obus de mortier. Ces combats se sont transformés en fusillades dans l'après-midi, ont-ils ajouté.

 

Sur une vidéo diffusée sur internet par des opposants, censée avoir été filmée dans un faubourg de Damas aux mains des insurgés, on peut voir de la fumée s'élever derrière une mosquée et entendre le crépitement d'intenses fusillades tandis que des habitants crient "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand).

 

Il était impossible de vérifier l'authenticité de cette vidéo.

 

"Je pense qu'ils cherchent à éviter un nouveau Zabadani ici, donc ils essaient d'écraser tout cela. Mais il y a eu plusieurs défections au sein de l'armée et nous espérons que cela les contraindra à négocier", a dit Abou Ichak, de Sakba, interrogé via Skype.

 

Zabadani est une ville proche de la frontière libanaise, à une demi-heure de Damas, où l'armée a accepté de retirer ses forces dans le cadre d'une trêve conclue avec les insurgés regroupés au sein de l'Armée syrienne libre.

 

Selon des activistes, des obus de mortier ont été tirés contre Kouwaïra, ville du nord-est du pays, ce qui a coûté la vie à un enfant.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) affirme pour sa part que des combats font rage à Rastan, près de Homs, et que les forces de sécurité ont tué deux hommes, l'un dans la province méridionale de Deraa et l'autre à un barrage à Harasta, près de Damas.

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:33

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-chef-du-hamas-abandonne-ses-bureaux-en-123816707.html


 

Le chef du Hamas abandonne ses bureaux en Syrie

 

 

GAZA (Reuters) - Khaled Méchaal, dirigeant politique du Hamas, a dans les faits abandonné ses bureaux à Damas, indique-t-on vendredi dans les milieux du renseignement et de la diplomatie.

 

"Méchaal ne demeure plus en Syrie comme il en avait l'habitude. Il est pratiquement tout le temps à l'étranger", a déclaré un diplomate basé au Proche-Orient.

 

"Le mois dernier, il n'a peut-être passé que cinq jours en Syrie et pour le reste, il est allé au Qatar, en Turquie et en Egypte", a-t-il ajouté.

 

Un responsable des renseignements dans la région, souhaitant lui aussi rester anonyme, a confirmé que Khaled Méchaal "ne revient plus en Syrie". "C'est la décision qu'il a prise. Il y a encore une présence du Hamas là-bas mais c'est négligeable."

 

Damas est isolé après dix mois de répression sanglante des manifestations contre le président Bachar al Assad et la ville n'est pas assez sûre pour que Méchaal puisse y recevoir des visiteurs, explique le diplomate.

 

Les observateurs ajoutent que le Hamas est embarrassé par la répression, qui touche de nombreux sunnites alliés aux Frères musulmans, sur le soutien desquels compte Méchaal. Selon les mêmes sources, Khaled Méchaal s'abstiendra cependant de fermer publiquement le QG politique du Hamas à Damas.

 

Le Mouvement de résistance islamique, qui contrôle la bande de Gaza, a été longtemps hébergé par Bachar al Assad et avant lui, par son père Hafez, mort en 2000.

 

D'après ces mêmes sources, Khaled Méchaal se trouve actuellement en Egypte, mais "il n'y a pas d'accord pour ouvrir une antenne au Caire, pas encore", déclare le diplomate.

 

"On s'attend à ce qu'il réside au Qatar où il pourrait rester la plupart du temps jusqu'à ce que le brouillard syrien s'éclaircisse", dit-il.

 

Fondé en 1987, le Hamas, considéré par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne comme une organisation terroriste, est soutenu depuis des années par l'Iran, allié de Damas. Mais son financement serait bloqué depuis quatre mois, ajoute le diplomate.

 

"L'Iran donnait deux cent cinquante à trois cent millions de dollars au Hamas mais il y a eu des interruptions dans les paiements l'année dernière. D'après ce que nous savons, il n'y a plus eu de paiements depuis août 2011."

 

Le Premier ministre du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismail Haniyeh, aurait reçu "des promesses de la Turquie pour fournir au mouvement et à son administration trois cent millions de dollars pour aider Gaza".

 

La Turquie critique fermement la répression en Syrie. Haniyeh doit se rendre en Iran dans les prochains jours.

 

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 21:15

 

http://www.demosphere.eu/node/28126

 

Manifestation pour la défense de l’internet libre

 

Stop ACTA

 

Rassemblement à 14 heures le samedi 28 Janvier Place de la Bastille à Paris

 

Marche jusqu'à la place de la République. Pour un internet libre. Faisons circuler l'information !

 

Appel à la mobilisation mondiale le 28 janvier pour défendre la liberté d'internet.

 

ACTA (Accord Commercial Anti Contrefaçon), un accord qui menace la liberté d'internet.

 

Cet accord vise officiellement à protéger la propriété intellectuelle au niveau international. Jusque là tout va bien.. Mais le terme de "propriété intellectuelle" est volontairement flou. Il peut désigner des marques, idées ou informations. ACTA devrait donc s'attaquer à l'imitation de quelque chose soumis au droit d'auteur. Il suffira d'échanger une information copyrightée pour voir son accès internet supprimé et écoper de poursuites judiciaires.

 

Afin de vérifier que vous n'échangez aucun contenu soumis au droit d'auteur, ACTA va renforcer la surveillance. Les fournisseurs d'accès à internet devront vérifier toutes les données envoyées et reçues sur votre ordinateur. Il suffira de citer un article de presse dans un email ou d'envoyer un extrait de musique pour être pris la main dans le sac.

 

Les informations seront alors envoyées à leur auteur et vous pourrez écoper à leur demande d'une amande ou d'une peine de prison.

 

L'accord ne profite qu'à une fraction d'industriels tels que les compagnies RIAA et MPAA (associations interprofessionnelles qui défendent les intérêts de l'industrie du disque et du cinéma). ACTA est la conséquence de leurs actions de lobbying auprès des gouvernements.

 

A nouveau la démocratie est bafouée et ce sont des accords liberticides pour internet qui pourraient nous être imposés par des personnes non élues. Cette censure pourrait de plus permettre de supprimer des informations gènantes comme c'est déjà le cas dans certains pays où l'on bloque l'accès à certains contenus, mots clés ou sites internet.

 

La seule solution c'est la mobilisation de toutes et tous dans les rassemblements prévus le samedi 28 janvier pour dire non à la censure d'internet, à la restriction de la liberté d'expression, à la surveillance totale de toutes nos activités en ligne, à la perte de libertés et droits civiques et à la perte de connexion internet pour ceux qui enfreindraient les nouvelles règles

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 21:05

 

http://www.souriahouria.com/2012/01/26/rassemblement-de-soutien-syrie

 

Rassemblement de soutien à la révolution Syrienne Place de Châtelet à Paris

Samedi 28 Janvier 2012 de 15 heures à 18 heures.

Mobilisons nous pour notre pays.

 Comité de Coordination de Paris pour le Soutien à la Révolution Syrienne

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 16:07

 

http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article124413

 

Compte rendu de l’audience du Jeudi 12 Janvier 2012 de Sandoval contre Bellaciao

 

Tout d’abord nous tenons à vous remercier des nombreux messages sur le site ou sur notre messagerie, ainsi que de vos souscriptions de soutien, qui vont nous permettre d’assurer la survie du site pendant quelques mois et de participer aux frais d’avocat.

Un grand merci à toutes et à tous

Ce site, nous l’avons fait pour vous, et vous nous le rendez bien, depuis bientôt dix ans.

Dans le procès en diffamation que nous a intenté Mario Sandoval, nous devons vous donner (avec  un peu de retard, désolés) des nouvelles de l’audience du 12 janvier dernier.

Nous reviendrons plus en détail sur cette affaire dans les semaines à venir mais en résumé :

La juridiction saisie a semblé un peu débordée par l’ampleur du dossier (neuf médias poursuivis, ce n’est pas rien). La Présidente a exprimé avec humilité les difficultés que présentait pour sa juridiction (touchée, comme tant d’autres par les politiques de réduction de personnel, de baisse de crédits) une telle affaire.

Devant les nombreuses irrégularités et causes de nullité soulevées d’emblée par tous les avocats, y compris le nôtre, devant la complexité de certaines questions de procédure, la décision a été prise de convoquer une nouvelle audience le 16 février, au cours de laquelle la Présidente rendra une première décision. Soit annuler la procédure, soit poursuivre sur le fond, au quel cas les plaidoiries se dérouleront le 5 avril.

Ces rebondissements sont porteurs d’espoir sur le fond mais ne nous arrangent que moyennement d’un point de vue matériel, comme vous l’imaginez aisément.

Mais bon, à la guerre comme à la guerre !

Nous en sommes donc là à ce stade, bien évidemment, nous vous tiendrons au courant de la suite des évènements.

Plus que jamais en faveur de la liberté d’expression des travailleurs, pour une information qui ne comporte aucun "chien de garde" (d’où qu’ils viennent), contre le capitalisme, pour le communisme et pour la révolution !

Nous souhaitons à toutes celles et à tous ceux qui luttent de bonnes manifestations, assemblées générales, grèves... demain 18 janvier, et si possible, on fait monter la sauce et on continue, on pousse loin, et à fond, sans parti-pris partisan, car jamais les élections à venir ne nous apporteront ce dont nous avons besoin pour vivre mieux !

Que vivent les luttes ! Construisons nos victoires !

Le Collectif BELLACIAO

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:35

 

http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1573

 
 

« Souchiens », relaxe de Houria Bouteldja

 

Le tribunal de Toulouse a en effet relaxé Houria Bouteldja, renvoyant tous ceux, de droite comme de gauche, qui avait tenté de discréditer le PIR par des accusations infamantes à leurs élucubrations désormais vaines. C’est pour nous une victoire importante. Non pas parce que la Loi aurait le dernier mot et le mot juste mais parce que la décision prise à Toulouse témoigne que les arguments racistes tels que ceux formulés par l’AGRIF sont encore loin de faire l’unanimité en France. C’est pour nous une victoire importante parce qu’elle montre également que les batailles que nous avons menées, avec d’autres organisations antiracistes, peuvent porter leurs fruits.

C’est une victoire importante aussi parce que la relaxe de Houria Bouteldja est une gifle donnée à tous ceux qui se prétendent antiracistes, qui défendent les droits humains et la liberté d’expression quand il s’agit de Charlie-Hebdo, et qui pourtant n’ont pas jugé bon de défendre notre sœur, prise pour cible par l’extrême-droite sur la base d’accusations fallacieuses. Nous saisissons cette occasion pour remercier par contre toutes celles et ceux et ils furent nombreux qui ont exprimé leur solidarité avec Houria Bouteldja et se sont battus avec nous.

C’est une victoire importante, enfin, parce que, au-delà de la personne de Houria Bouteldja et de notre parti, le PIR, l’enjeu de ce procès du point de vue de nos adversaires était non seulement de faire prohiber l’utilisation du néologisme « souchiens » mais surtout de légitimer la notion de « racisme anti-blancs » qui permet aux racistes d’inverser les relations réels de pouvoir et de prendre la posture de victimes. Le discours du « racisme anti-blancs » est ainsi de plus en plus utilisé depuis la révolte des quartiers en novembre 2005 pour stigmatiser les résistances des populations issues de l’immigration et des quartiers. Selon ce point de vue, la lutte contre le racisme aurait pour conséquence le développement d’un « racisme anti-blancs » qui serait la véritable menace qui pèse sur la « cohésion sociale » de ce pays. Grâce à notre détermination à ne pas reculer sur l’utilisation du terme « souchiens », le soutien dont nous avons bénéficié et la décision prise par le tribunal de Toulouse, l’arme raciste du « racisme anti-blancs » s’est enrayée. Nous ne pouvons que nous en féliciter.

Ce n’est cependant qu’une première bataille de gagnée. Nos adversaires ne rateront pas une occasion pour imposer la notion de « racisme anti-blancs » dans le langage politique et discréditer nos résistances. Nous saurons, quant à nous, rester vigilants.

Le PIR, le 25 janvier 2012

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:23

 

http://www.lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=2242:lettre-ouverte-au-pcf-au-parti-de-gauche-et-a-la-gauche-unitaire&catid=261:elections-legislatives-2012&Itemid=210

 

Lettre ouverte au PCF, au Parti de Gauche et à la Gauche Unitaire

 

Aujourd’hui, l'urgence pour notre pays c’est la mise en oeuvre d’une réelle alternative à gauche. Bien sûr, le départ de Sarkozy est indispensable mais il faut créer les conditions qui empêchent le retour de la droite par la mise en oeuvre d’une autre politique fondée sur l’humain plutôt que sur la finance.

 

La politique de santé est attaquée, les droits sociaux sont saccagés, des universités sont en faillite, les étrangers sont traqués, la TVA « sociale » annonce de nouveaux cadeaux au capital et une montée du chômage. Oui, vraiment il y a urgence !

 

Dans ce contexte, nous avons à faire un travail considérable de mobilisation, un travail du même type que celui accompli pour le non au référendum, mais d’une plus grande ampleur.

 

Nous avons l’absolue nécessité de rassembler tous ceux qui veulent ce changement et qui viennent d’horizons différents : Écologistes - car notre alternative ne peut être qu’écologiste et sociale -, communistes, républicains, socialistes déçus, anticapitalistes, indignés en recherche de perspectives, acteurs du mouvement social, syndicalistes. Tous ont été marqués par des échecs et des renoncements, des querelles de chapelles et des divisions sans fin.

 

Mais nous devons rassembler aussi tous ces salariés en lutte pour que leur travail soit reconnu à sa juste valeur, les enseignants mobilisés contre les projets destructeurs de l’école, les « indignés » de tous bords,  les salariés que l’on jette à la porte des entreprises car pas assez « rentables » sans qu’à un seul moment on discute de l’utilité sociale de celles-ci ni du coût social de leurs licenciements, les jeunes des quartiers populaires dégoûtés de la politique. Il faut enfin convaincre ces ouvriers, ces chômeurs qui voient leur vie se dégrader et qui, désillusionnés, pensent que gauche ou droite c’est pareil et qui ne vont plus voter ou sont attirés par les illusions dangereuses du Front National.

 

Tous ceux-là et bien d’autres, nous voulons les rassembler.

 

C’est l’objectif que la FASE s’est donné depuis sa création. En juin 2011, au vu de vos réponses, nous avons décidé de participer au Front de Gauche, celui-ci représentant la seule tentative actuelle de rassemblement de la gauche de gauche. Nous voulons que ce front évolue, s’ouvre à d’autres, accueille des citoyens non encartés, des syndicalistes, des acteurs du monde associatif et que chacun s’y retrouve à égalité de droits et de devoirs, divers mais rassemblés.

 

Aujourd’hui, nous mesurons le chemin parcouru : la création d’assemblées citoyennes, le réel intérêt qui se manifeste autour de notre candidat commun Jean Luc Mélenchon, l’espoir que notre Front suscite chez beaucoup de gens, son élargissement à d’autres forces. Bref, nous avons avancé, mais hélas trop de freins, d’obstacles, d’inutiles divisions, nous empêchent encore de donner à voir toute la dynamique nécessaire aujourd'hui.

 

Dans trop de départements et de circonscriptions, des organisations politiques du Front de gauche sont repliées sur une vision étroite de leurs intérêts de parti ou entravées par des liens de dépendance au PS.

 

Cela se traduit par des freins à la création d’assemblées citoyennes, parfois même à des refus d’en créer, par la volonté d’en limiter les débats ou, dans la dernière période, d’en faire de simples comités de soutien aux candidats aux législatives.

 

On pourrait penser que des candidatures issues des autres composantes du Front de Gauche ou du mouvement social allaient de pair avec la conception d’un front élargi.

 

Dans une situation bien différente, certes, Izquierda Unida a su le faire en Espagne.

 

Or, depuis des mois maintenant, les discussions n’aboutissent qu’à la proposition d’environ cinq ou six candidatures. Les autres devraient rester chasse-gardée du PCF, du Parti de Gauche et de Gauche unitaire. Ces « vieilles habitudes » qui reviennent au galop sont destructrices pour les capacités de rassemblement.

 

Faisons une proposition : Est-ce que vos trois organisations ne peuvent pas accepter que dix pour cent des candidatures, c'est-à-dire un peu plus de cinquante candidats, soient réservées pour d’autres formations du Front de gauche ou issues des propositions des assemblées citoyennes ? Nous choisissons un chiffre assez bas pour ne pas vous sembler excessif tout en étant significatif d'une véritable ouverture. Serait-ce une proposition tellement audacieuse qu’elle vous ferait peur ?

 

Il y a des périodes comme cela où il faut accorder les paroles et les actes. Faute de quoi, c'est l'ensemble de la démarche qui sera décrédibilisée aux yeux mêmes de celles et ceux que nous voulons associer.

 

Le temps est compté.

 

Soit nous créons ensemble et de façon visible une dynamique forte, comme en 2005, qui marquera les élections Présidentielle et Législatives et permettra de construire un Front durable capable de faire vivre, dans les urnes et dans les luttes, la construction d’une alternative sociale et écologiste à la société capitaliste.

 

Soit, renfermés sur nos petits intérêts particuliers, nos replis identitaires ou notre incapacité à sortir du modèle social libéral, nous perpétuerons des habitudes politiques dont se détourne un nombre croissant d'électeurs et nous n’irons pas jusqu’au bout des espoirs que nous avons suscités.

 

Nous ne reprendrons pas l’expression ancienne « Il faut changer de braquet ». Malgré tout, elle donne sens à ce que nous avons à faire, aux responsabilités qui sont les nôtres, aux possibilités considérables qui nous sont offertes et à l’urgence de changer de société.

 

Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique


Paris le 9 Janvier 2011

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 20:21

 

http://www.promethee-1871.com/bonne-annee-2012

 

Bonne année 2012

 

En vitesse accélérée, aux accents mensongers de la défense de la protection sociale et de l’emploi, aux intonations cocardières sur le « produisons en France» et en misant sur l’effet anesthésiant de la perspective de l’élection présidentielle : le Président et son gouvernement veulent instaurer une TVA dite « sociale ».

 

De quoi s’agit-il exactement ? Après des décennies d’exonération sur la part dite « patronale » de la cotisation sociale (partiellement compensée par le budget de L’État), le Président se prépare à satisfaire une vieille revendication du MEDEF : diminution des cotisations contre augmentation de la TVA. Cela se traduira concrètement par une double baisse du pouvoir d’achat pour la population laborieuse dans son ensemble. Indirectement c’est une réduction du salaire socialisé (la cotisation sociale) entraînant de nouvelles coupes sombres dans les remboursements.

 

Directement l’augmentation de la TVA – l’impôt le plus injuste – entraînera une augmentation des prix, y compris ceux des produits de première nécessité.

 

Il s’agit d’un acte de guerre sociale

 

Cette nouvelle agression vient après les deux plans de rigueur décrétés en 2011 et prépare la suite, à savoir une austérité généralisée. Dans les cartons gouvernementaux on trouve pèle mêle : le blocage, voire la diminution, des salaires et des retraites ; la poursuite des plans sociaux dans la fonction publique ; la liquidation du droit social par l’introduction de la flexibilité du contrat de travail et le chômage partiel (des mesures permettant de masquer statistiquement la montée du chômage) ; la fiscalisation totale des recettes de la Sécurité sociale passant d’une part par l’augmentation progressive de la TVA antisociale jusqu’à la disparition de la cotisation sociale et d’autre part par la fusion de la CSG avec l’impôt sur le revenu (option partagée à la fois par le MEDEF, l’UMP, la direction du PS et le FN; on se croirait en Grèce).

 

Ce vaste projet est connu de tous. Plusieurs de ces points sont déjà mis par le Président sur la table de la conférence gouvernement-patronat-syndicats du 18 janvier.

 

D’autres agressions sont en préparation dans un proche avenir, car pour les gestionnaires actuels de l’État du Capital – ainsi que tous ceux qui sont susceptibles de les remplacer s’ils s’inclinent devant le pouvoir des « marchés financiers » – il n’y a pas d’autre choix. Il est impératif de rembourser la dette dite « publique », plus exactement celle de l’État car le public (c’est-à-dire la masse des exploités) n’a jamais contracté cette dette.

 

Les fantomatiques « marchés financiers » ont une existence bien réelle : il s’agit de la classe dirigeante, autrement appelée la bourgeoisie. Cette classe est parfaitement consciente de ses intérêts et elle les défend en conduisant méthodiquement sa propre lutte de classe au moyen d’une puissante organisation centralisée : l’État.

 

La meilleure preuve de cette réalité est apportée par la question de la dette dite « publique ». Rappelons ce que disait Marx de cette dernière : « La dette publique, en d’autres termes, l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste. La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c’est leur dette publique.(…) Le crédit public, voilà le credo du capital. La dette publique opère comme un des agents les plus énergiques de l’accumulation primitive. Par un coup de baguette, elle doue l’argent improductif de la vertu reproductive et le convertit ainsi en capital, sans qu’il ait pour cela à subir les risques, les troubles inséparables de son emploi industriel et même de l’usure privée. Les créditeurs publics, à vrai dire ne donnent rien [souligné par nous], car leur principal métamorphosé en effets publics d’un transfert facile, continue à fonctionner entre leurs mains comme autant de numéraire. » (1)

 

Ainsi s’obstiner à reconnaître cette dette, même en demandant une expertise puis « un réaménagement négocié des dettes publiques, l’échelonnement des remboursements, la baisse des taux d’intérêts »  (2) c’est reconnaître la légitimité du capital à demeurer à la direction de la société. En d’autres termes c’est s’interdire toute politique de transition vers le socialisme.

 

Pour les victimes du Capital, toutes les victimes – ces quatre vingt dix neuf pour cent dont parlent les indignés dans plusieurs pays dans le monde – la question qui se pose est celle d’être en capacité de mettre un terme au pouvoir de nuisances de la classe bourgeoise. Personne, mis à part quelques charlatans, ne connaît à l’avance comment les victimes du Capital – elles aussi – parviendront à agir consciemment en classe sociale. Une chose est certaine : cela passe par l’expression systématique de la contestation de toutes les mesures du gouvernement, par le refus de collaborer avec lui (par exemple en boycottant sa conférence antisociale du 18 janvier), puis progressivement par l’auto-organisation et la manifestation de la volonté de briser les diverses machineries étatiques du Capital.

 

Emile Fabrol

 

Notes

 

1. Le Capital, livre 1, huitième section, chapitre 31, « la genèse du capital financier », pages 550 à 552, Editions sociales 1976

 

2. Le Programme du Front de gauche, page 70

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 19:57

 

http://www.rue89.com/2012/01/19/un-ancien-du-fis-incarcere-paris-en-attendant-une-extradition-alger-228510

 

Un ex du FIS incarcéré à Paris en attendant une extradition à Alger

 

Mourad Dhina, 50 ans, ex-cadre du Front islamique du salut (FIS, dissous en 1992), a été placé mercredi en détention à Paris dans l'attente d'une demande d'extradition d'Alger.

 

Exilé en Suisse depuis plusieurs années, Mourad Dhina a été arrêté lundi à l'aéroport parisien d'Orly, en exécution d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités algériennes. La justice française est en attente d'une demande d'extradition de la part des autorités algériennes.

 

Mourad Dhina était l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités judiciaires algériennes qui le soupçonnent d'avoir des liens avec les GIA (Groupes islamiques armés). Il avait été présenté mardi soir au parquet général de Paris qui lui avait signifié son mandat d'arrêt.

 

Ecrou extraditionnel

 

Mourad Dhina, installé en Suisse depuis plusieurs années, se trouvait à Paris pour assister à une réunion du Bureau exécutif du mouvement d'opposition Rachad (Droiture) qu'il avait fondé en 2007 avec notamment des officiers dissidents, selon un communiqué du mouvement.

 

Cette arrestation par les autorités françaises fait suite à une demande du régime d'Alger exprimée officiellement par Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, récemment en visite en France, selon Rachad.

 

Le mouvement appelle les autorités françaises à libérer immédiatement un militant algérien « qui oeuvre pacifiquement pour la liberté, la démocratie et l'Etat de droit dans son pays », ajoutait le communiqué.

 

Son mouvement a organisé la semaine dernière une manifestation devant l'ambassade d'Algérie à Paris pour dénoncer la dictature militaire et la corruption du régime d'Alger.

 

Dhina proche de Madani et Belhadj

 

Fondé en avril 2007 à Londres, Rachad compte notamment parmi ses fondateurs le colonel Mohamed Samraoui, ancien officier du contre-espionnage qui a fait défection en 1996 ainsi que Larbi Zitout, ex-diplomate algérien aujourd'hui réfugié en Grande -Bretagne.

 

Mourad Dhina, 50 ans, père de six enfants, proche des fondateurs du FIS Abassi Madani et Ali Belhadj, a été condamné en 1997 en Algérie à vingt ans de réclusion par contumace. La justice algérienne l'accuse d'avoir des liens avec les groupes armés.

 

Ces groupes islamistes ont surtout été actifs dans les années 1990 et ont été à l'origine de nombreux attentats en Algérie mais aussi en France.

 

Interrogé en octobre 2002 par Swissinfo sur cette condamnation ainsi que sur les protestations de l'ambassadeur d'Algérie auprès des Nations Unies, Mohamed Salah Dembri, qui s'offusquait de sa présence en Suisse, Mourad Dhina avait indiqué que le FIS préparait des plaintes pour juger les généraux algériens.

 

« C'est la réaction logique d'un ambassadeur représentant une junte, un Etat totalitaire qui n'admet aucune opposition. Le FIS va mettre les projecteurs sur ces généraux algériens, criminels de guerre. Ils devront être jugés par des juridictions internationales pour les milliers de disparus. A côté d'eux, Pinochet est un enfant de chœur. »

 

Membre de l’instance exécutive du FIS à l’étranger

 

Désigné en 2002 membre de l'instance exécutive du FIS à l'étranger, Mourad Dhina est connu pour faire partie du mouvement El Djazara, mouvance dite algérianniste de l'islamisme.

 

El Djazara est soupçonnée d'être derrière le groupuscule FIDA (Front islamique du djihad armé), spécialisé dans les années 1990 dans les assassinats des intellectuels et des journalistes algériens.

 

Interrogé dans le cadre d'un documentaire sur la tragédie algérienne, Mourad Dhina justifiait ainsi ces éliminations physiques :

 

« Personne n'a pleuré nos morts parmi ceux là (…) Certains ont choisi une voie de confrontation, une voie de provocation d'une jeunesse, et qu'ils ont payé ce prix. Que ces intellectuels de gauche aient le courage d'assumer leur action, qu'ils disent nous nous sommes engagés dans une guerre et que certains d'entre nous ont payé de leur vie. Qu'ils en fassent des martyrs pour eux ! »

 

Une première depuis 2006

 

C'est la première fois que la justice française donne suite à un mandat d'arrêt international émis par les autorités algériennes contre un ancien dirigeant du FIS depuis la promulgation en Algérie en 2006 de la loi sur la réconciliation nationale.

 

Cette loi adoptée par referendum avait permit à plusieurs milliers de terroristes de bénéficier de mesures de grâce et d'amnistie.

 

Rabah Kébir, ex-dirigeant du FIS, réfugié en Allemagne, également condamné en Algérie à vingt ans de prison avec contumace, a pu se rendre à Alger en septembre 2006 sans être inquiété par la justice de son pays.

 

S'étant prononcé en faveur de la politique de réconciliation du président Bouteflika, Rabah Kébir avait été notamment reçu par Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, qui dirigeait à l'époque l'exécutif.

 

Ni le gouvernement algérien ni le gouvernement français n'ont commenté pour l'heure l'arrestation puis l'incarcération de Mourad Dhina.

 

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