Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 16:46

 

 

J'en appelle à la responsabilité de chacun.

Cette grève des mineurs espagnols est une grève décisive, pour l'avenir du peuple espagnol.

D'abord, il y a toute une histoire antérieure, concernant la résistance des mineurs, dans l'histoire de l'Espagne, les mineurs ont toujours été des révolutionnaires et sont toujours des révolutionnaires.

Je ne peux revenir sur l'histoire des mineurs dans cette lettre, mais j'y reviendrai ultérieurement, je suis en train de préparer un texte.

Tous ces mineurs ont eu leurs grand-pères, leurs pères, sauvagement réprimés, par l'appareil totalitaire Espagnol, c'est dire qu'ils savent à quoi ils s'affrontent.

S'ils ont pris la décision de s'affronter avec les forces répressives de l'Etat Espagnol, c'est qu'ils ont mûrement réfléchi.

Je leur fais totalement confiance.

Les mineurs s'affrontent avec une dignité et une exemplarité qui doivent nous interroger sur le sens et la qualité de nos engagements respectifs.

La marche des mineurs arrivent le Mercredi 11 Juillet 2012, sur Madrid, j'invite tous les camarades et compagnons à s'y rendre.

Cela va être un moment de résistance inoubliable.

Je pense, qu'il va y avoir de sérieux affrontements avec les forces de l'ordre.

Des copains ou copines ont-ils établis des contacts avec les mineurs, si oui, pourriez-vous me les transmettre, car je vais voire ce que je peux faire de mon côté.

Pour ma part, je ne peux malheureusement, pas me rendre à Madrid, pour des questions de fric, je vis en-dessous du seuil de pauvreté, et je ne peux envisager de payer, même si nous sommes plusieurs, les frais d'essence, péages et frais annexes.

Principe de réalité oblige et contraint.

Je vais essayer de contribuer à apporter ma solidarité d'une autre façon.

Cette grève est importante, pourquoi ?

Les mineurs, c'est les poumons de l'Espagne, si cette grève triomphe, c'est tout le mouvement révolutionnaire qui est en marche qui va triompher, avec les répercutions dans les autres secteurs. (mouvement de répression contre les expulsions des appartements en Espagne, taux de chômage en Espagne).

C'est la résistance qui s'organise.

De l'autre côté, ils l'ont très bien compris et vont réprimer comme des sauvages, nos compagnons espagnols, c'est donc très grave.

L'enjeu de ce mouvement est historique.

Je vous invite à vous mettre sur google, "grève des mineurs espagnols" et "marches des mineurs espagnols sur Madrid", il y a plein de vidéos, et de textes qui expriment bien la situation.

J'ai vu qu'il y avait une pétition qui avait été lancée par un certain nombre d'intellectuels espagnols, mais pas seulement, je souhaiterais m'y associer et la diffuser en France, seulement, je n'ai pas bien vu les contacts, je m'en occupe.

Voilà, je crois avoir tout dit

J'adresse ce mail à des personnes dans lesquelles j'ai totalement confiance.

 

Brigitte Plaza 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 15:43

 

 

http://www.liberation.fr/politiques/2012/07/06/le-front-de-gauche-raffle-un-courant-au-npa 831742  

 

Le Front de Gauche rafle un courant au NPA

 

Nouvelle défection après plusieurs mois de divergences au sein du Nouveau Parti Anticapitaliste

 

Par Pékola Sonny

 

Onde de départs au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), après le faible score de Philippe Poutou à la présidentielle. Un courant du NPA, la Gauche anticapitaliste (GA), prend le large et gagne les rangs du Front de gauche.

 

Un conseil national du NPA devrait ce week-end à Nanterre officialiser cette nouvelle défection. En 2009 déjà, un autre courant, la Gauche unitaire, s’était rallié au Front de gauche alors naissant. Puis ce fut le tour de Convergence et alternative en 2010. Le départ de la Gauche anticapitaliste, emmenée par Pierre-François Grond et Myriam Martin, deux anciens proches d’Olivier Besancenot, est l’aboutissement d’une divergence de fond qui durait depuis plusieurs mois. «Créer un front social et politique, c’est le projet auquel le NPA a tourné le dos», justifie Grond, qui avait appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle.

 

Cartel. Le mouvement rallie donc le Parti communiste (PCF), le Parti de Gauche (PG) et d’autres micro formations de la gauche radicale comme la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE). «Le Front de gauche est un cartel politique de courants. Je pense que cela restera tel quel», explique Grond. «Avec notre arrivée, il y aura huit composantes au sein du Front de gauche. On discute avec tout le monde pour peut-être constituer une aile rouge et verte. Le but est d’éviter tout sectarisme. On ne rentre pas pour donner des leçons», ajoute un dirigeant actuel du NPA, qui soutient l’adhésion au Front de gauche.

 

Les futurs ex-NPA veulent porter la voix de «l’écosocialisme» face à un gouvernement qu’ils ne soutiennent pas. «Mélenchon a bien défendu les questions écologiques. Il y a une vraie urgence autour de cette préoccupation et l’histoire du départ de Nicole Bricq [éphémère ministre de l’Ecologie, ndlr] n’est pas un bon signe», précise Ingrid Hayes, responsable médias. Et marquer leur différence avec la maison-mère : «Nous ne sommes pas contre une présence dans les institutions. Le NPA s’oppose à cette logique. Aujourd’hui, notre modèle c’est SYRIZA [coalition de la gauche radicale, ndlr] en Grèce», lance Grond.

 

Trois ans après sa création, le NPA, seul et affaibli, écarte tout rapprochement avec le Front de gauche. Pour Christine Poupin, porte-parole du NPA, les transfuges de la Gauche alternative ne pourront s’y faire entendre :«On va leur dire "cause toujours". Il n’y pas de possibilités de s’exprimer de manière démocratique au Front de gauche, en raison de certaines forces hégémoniques.» «Si on est trop peu nombreux, c’est le risque. Mais imaginez un Olivier Besancenot, troisième voix du Front de gauche. On ne l’entendra pas ?» s’exclame un militant pro-ralliement. Qui ajoute : «Avec l’austérité de Hollande, un espace va s’ouvrir à gauche. Il doit être rassemblé et utile.»

 

Fonds. Pas d’inimités personnelles, mais un vrai débat politique, assurent les deux camps. «Tous les cas de figure sont envisageables. Certains camarades de la Gauche Anticapitaliste ne quitteront pas le NPA pour le Front de gauche. D’autres si», précise Poupin. Une centaine de militants pourrait déserter le parti ce week-end, laissant derrière eux une organisation privée de fonds publics, faute d’avoir dépassé les un pour cent dans au moins cinquante circonscriptions aux législatives.  

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 15:02

 

http://www.fr.news.yahoo.com/france-t%C3%A9l%C3%A9com-en-examen-pour-les-suicides-salari%C3%A9s-162740165--finance.html

 

France Télécom poursuivie pour les suicides de salariés

 

PARIS (Reuters) - La société France Télécom a été mise en examen vendredi pour "harcèlement moral", après trois de ses ex-dirigeants, dans l'enquête sur une vague de suicides de salariés en 2008 et 2009.

 

L'affaire pourrait conduire pour la première fois à un procès visant non pas des comportements individuels mais une politique de gestion du personnel et un plan de restructuration.

 

France Télécom, qui est aussi mise en examen pour "entrave au fonctionnement du comité d'entreprise et du comité d'hygiène et de sécurité", a été contrainte au paiement d'une caution de cent cinquante mille euros, a dit une source judiciaire.

 

Son représentant légal, Pierre Louette, a été entendu toute l'après-midi par des juges d'instruction. Il n'a fait aucun commentaire à sa sortie et a évité les journalistes.

 

Dans un communiqué, la société conteste "avoir mis en place une politique délibérée visant à provoquer de la souffrance au travail pour créer des conditions de départ".

 

Le groupe reconnaît cependant que "l'action de l'entreprise ait pu être mal perçue, ce qui a induit un trouble collectif".

 

"Il est tout à fait possible que ce trouble ait pu, sur des collaborateurs (qui pouvaient avoir par ailleurs des fragilités ou des difficultés) contribuer à une souffrance au travail", écrit la direction de France Télécom.

 

Selon elle, ce problème n'est pas propre à cette entreprise en particulier mais relève d'un "phénomène de société", qui concernerait le secteur privé comme le public.

 

Quelque trente cinq suicides ont été enregistrés au sein du personnel de la société en 2008 et 2009.

 

Un rapport de l'Inspection du travail versé au dossier de l'information judiciaire en 2010 a examiné quatorze cas.

 

L'enquête pénale a élargi le champ à quatre vingt cas de suicides, tentatives ou dépressions graves.

 

TROIS DIRIGEANTS POURSUIVIS

 

Mercredi, l'ancien PDG de la société Didier Lombard avait déjà été mis en examen pour harcèlement moral et soumis à une caution de cent mille euros. Le lendemain, les juges ont notifié des poursuites identiques à l'ex-directeur exécutif Louis-Pierre Wenes et au directeur des ressources humaines Olivier Barberot.

 

Remplacé début 2010 par Stéphane Richard, Didier Lombard avait choqué en parlant d'une "mode des suicides". Il se défend en affirmant avoir seulement voulu sauver sa société.

 

Le siège parisien de l'ancienne administration devenue société anonyme en 1996, dont l'actionnariat est majoritairement privé depuis 2004, avait été perquisitionné le 3 avril, comme le domicile de Didier Lombard et des deux autres dirigeants.

 

Ces procédures sont sans précédent concernant la politique d'une entreprise.

 

Le délit de harcèlement moral est puni d'un an de prison et quinze mille euros d'amende pour les personnes physiques. La société risque des sanctions financières.

 

En 2009, la Cour de cassation, plus haute juridiction française, a décidé que ce délit ne viserait plus uniquement des comportements personnels mais pouvait concerner des techniques de management.

 

Il s'agit, dans le cas de France Télécom, d'une politique qui visait à réduire les effectifs de vingt deux mille personnes, provoquer un changement de métier pour dix mille autres employés, en recruter six mille, augmenter la mobilité et rajeunir la pyramide des âges, selon le rapport de l'Inspection du travail.

 

Ont été employés pour ce faire des techniques devenues habituelles dans le monde du privé: des objectifs de performance et des mutations forcées.

 

L'Inspection du travail a conclu au "caractère pathogène de la politique de restructuration et de management", estimant que les objectifs de performance étaient volontairement impossibles à atteindre et qu'ils poursuivaient le même but que les mutations, forcer le personnel concerné au départ.

 

L'Inspection a remarqué que les alertes des médecins du travail avaient été ignorées.

 

Tout en se déclarant satisfaits des poursuites, les syndicats, qui sont à l'origine de la procédure judiciaire, demandent désormais la requalification des faits en "mise en danger de la vie d'autrui".

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 14:43

 

Le Shaykh Raad Salah : « la liberté de la Syrie, c’est aussi celle de la Palestine. Les armes qui assassinent aujourd’hui (en Syrie) sont celles qui ont assassiné notre peuple palestinien dans les camps de réfugiés du Liban, ces armes (du régime syrien) ne sont certainement pas celles qui libéreront le Golan »

 

propos recueillis par Zuhaïr Andraws

 

in Al-Quds al-Arabi, Vendredi 15 juin 2012

 

traduit de l’arabe par Marcel Charbonnier

 

http://www.alquds.co.uk/index.asp?fname=today%5C15qpt952.htm&arc=data%5C2012%5C06%5C06-15%5C15qpt952.htm

 

Au cours d’une manifestation organisée par le Mouvement Islamiste en Palestine, le Shaykh Ra’id Salâh, président de ce mouvement, a exprimé ses salutations de respect et d’admiration, au nom des Arabes de 1948 de la Galilée, du Triangle, du Néguev, des villes côtières et du Golan occupé, pour tous les martyrs tombés en Syrie, pour la patience de tous les prisonniers , pour les larmes de toutes les veuves, pour les cris de tous les orphelins, pour les efforts de tous les Révolutionnaires dans les rues de toute la Syrie, affirmant : « Nous sommes avec vous sur le chemin de la liberté, de la dignité et de l’indépendance, car nous sommes convaincus qu’avec la permission de Dieu, Seigneur de l’univers, la liberté de la Syrie signifiera la liberté de la Palestine, la liberté de Damas signifiera la liberté d’Al-Quds (Jérusalem) la Sainte, que la liberté de la mosquée des Omeyyades (à Damas) signifiera la liberté pour la sainte mosquée Al-Aqçâ (à Jérusalem), et que la liberté des églises de Syrie signifiera la liberté du Saint Sépulcre. Nous sommes convaincus, ô peuple de Syrie, que vos cortèges qui ont parcouru les rues de Damas, celles de Homs, celles de Hama, celles de Der’â, celles d’Alep et celles de Lattaquié, tous ces cortèges continueront à parcourir ces rues et continueront à élever leur protestation jusqu’à ce qu’ils finissent par parvenir à Jérusalem la Sainte, par la volonté d’Allah-le-Très-Haut ». 

 

Le Shaykh Salâh a poursuivi son discours, disant : « Patience, vous, nos frères qui êtes en Syrie, les armes qui vous tuent aujourd’hui sont celles qui ont tué des membres de notre peuple palestinien dans les camps (de réfugiés) du Liban. Le temps est venu de la destruction de ces armes car ce ne sont certainement pas celles qui libéreront le Golan, ce ne sont pas les armes qui libéreront la Palestine ; au contraire, ces armes servent à casser la volonté dans l’âme des citoyens arabes, dans l’âme des croyants musulmans, dans l’âme des Palestiniens, ce tous ceux qui oeuvrent à forger une aube de dignité pour la ’umma musulmane, pour le monde arabe et pour le peuple palestinien. Que soient détruites ces armes qui ont visé et qui visent encore aujourd’hui la poitrine de cette mère, en Syrie, qui est aussi la mienne, celle de cette sœur en Syrie qui est aussi ma sœur, celle de cet enfant en Syrie qui est mon fils ! Que soit détruite cette arme qui a tenté d’humilier notre peuple en Tunisie, qui a tenté d’humilier notre peuple en Libye, qui a tenté d’humilier notre peuple au Yémen, qui a tenté d’humilier notre peuple en Egypte ! Que soit détruite cette arme qui a servi au colonialisme déchu ! Le temps est venu que résonne la voix de la dignité, la voix de la liberté dans l’ensemble de la ’umma musulmane et dans l’ensemble du monde arabe. Disons, avec notre poète (national) (le poète tunisien Abû-l-Qâsim al-Shabbî, note du traducteur) :  

 

« Si, un jour, le peuple décide qu’il veut vivre, alors, le destin ne peut que (lui) dire oui ; sa nuit ne peut que se dissiper et sa chaîne ne peut que se briser. » 

 

Cette chaîne sera brisée, si Dieu le veut, un jour prochain, en Syrie, dans la Syrie de la liberté, de la dignité et de l’indépendance ! 

 

Le Shaykh a poursuivi en ces termes : Jusqu’à présent, nous affirmons sans la moindre hésitation que la conscience arabe a failli dans l’épreuve syrienne. L’âme musulmane a failli dans l’épreuve que subit la Syrie ; cette conscience est en échec dans l’épreuve que représente le massacre perpétré à Al-Hûlah, dans le massacre de Homs, dans le massacre de Hama, et la liste des massacres perpétrés en Syrie est longue. Ce que je redoute par-dessus tout, c’est que les forces de l’arrogance tant en Occident qu’en Orient ont analysé la carte et qu’elles n’oeuvrent avec une malignité subreptice en fonction de leur interprétation viciée de la situation actuelle. Ce que je redoute plus que tout, c’est que dans leurs centres d’étude ils aient examiné le début (du printemps arabe, ndt). Au début, cela se passait en Tunisie, et ce début a été couronné de succès.

 

Ensuite, la révolution s’est propagée à l’Egypte ; en Egypte, cette révolution a également réussi. Ensuite, elle a atteint la Libye, où elle a réussi. Après quoi elle s’est propagée au Yémen, où elle a abouti. Puis elle s’est propagée à la Syrie et ce que je redoute par-dessus tout, c’est que les forces de l’arrogance, occidentales et orientales, ne veulent contrer et tuer cette révolution arabe et ce réveil arabe aux frontières de la Syrie : ces forces de l’arrogance ne veulent pas que la Syrie joue le rôle que lui dicte sa conscience, elles ne veulent pas que la Syrie joue son rôle afin de tuer ce réveil arabe aux frontières de la Syrie. C’est pourquoi personnellement je n’attends rien de bon des pays européens ni du rôle de l’Amérique, ni du rôle de la Russie, ni du rôle de la Chine : ce sont tous des menteurs, des hypocrites et des antéchrists. Ce que je souhaite, c’est quelque chose qui peut paraître lointain, mais c’est quelque chose de possible, et j’y appelle, à partir d’ici, j’appelle tous les Arabes et tous les musulmans, au niveau de nos masses dans la ’umma musulmane et dans le monde arabe. A tous ceux-ci, je dis : « les veuves de la Syrie vous en conjurent, les orphelins de la Syrie vous supplient, les prisonniers de la Syrie, les blessés de la Syrie, les réfugiés de Syrie vous interpellent : je vous propose d’organiser une marche révolutionnaire rassemblant des millions de personnes appartenant à la ’umma musulmane et au monde arabe, jeunes gens et jeunes filles, (organisez) une marche rassemblant plusieurs millions de personnes qui avanceront vers les frontières de la Syrie et s’efforceront de les traverser, en protestation contre cette malignité et devant ce silence coupable des forces de l’arrogance mondiale sur ce qui est en train de se passer en Syrie. 

 

De son côté, As‘ad Ghânim a salué « le mouvement islamique pour sa constance et pour sa position ferme sur cette cause fondamentale. C’est ainsi que nous voulons que vous soyez, à savoir un mouvement politique uni qui défende les causes de la ’umma musulmane, indiquant que cette manifestation n’était qu’une manifestation grandiose de plus dans l’histoire éclatante du mouvement islamique depuis sa création dans les années soixante-dix et jusqu’à aujourd’hui. Vous êtes tels que nous vous avons toujours connus et c’est ainsi que nous voulons que vous soyez. Ghanim a poursuivi :

 

« Ce qui m’a fait mal, durant ces derniers mois, ce sont ces manifestations de soutien au régime (syrien)(en Palestine) ». Il s’est demandé de manière rhétorique comme un Palestinien opprimé, comment quelqu’un qui prétend défendre ses droits, la démocratie et les droits de l’homme, qui revendique d’être respecté en tant qu’être humain dans son pays, peut-il prendre le parti de ce régime ? Il a ajouté : Il faut que s’élève à partir d’ici une voix claire disant que quiconque soutient le régime (syrien) est aussi criminel que ce régime lui-même. L’heure est décisive, chacun doit se déterminer dès maintenant, sinon, il doit se taire à jamais. Telle est la position juste, telle est la position patriotique, telle est la position nationale arabe, telle est la position humaine à avoir, (il n’y en a pas d’autres) », a-t-il dit.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 14:25

 

http://www.fr.news.yahoo.com/lopposition-russe-d%C3%A9nonce-une-loi-r%C3%A9pressive-sur-les-133556796.html

 

L’opposition russe dénonce une loi « répressive » sur les ONG

 

MOSCOU (Reuters) - L'adoption en première lecture par les députés russes d'un projet de loi qui qualifierait d'"agents de l'étranger" de nombreuses ONG inquiète l'opposition, qui y voit une volonté d'étouffer toute dissidence.

 

"C'est un texte odieux, répressif, qui n'a d'autre but que de mettre un terme aux vagues de protestations citoyennes", s'est insurgé l'ancien vice-Premier ministre Boris Nemtsov, l'un des plus farouches opposants du président Vladimir Poutine.

 

Ce projet de loi, déposé par le parti présidentiel Russie unie et adopté à la quasi-unanimité par la Douma d'Etat vendredi, la chambre basse du parlement, prévoit de renforcer le contrôle des ONG qui reçoivent des fonds étrangers en les obligeant à publier des rapports sur leur activité deux fois par an.

 

L'opposition russe s'est également inquiétée de la levée de l'immunité parlementaire du député communiste Vladimir Vessonov, qui risque d'être poursuivi en justice pour avoir frappé un policier au cours d'un meeting en décembre. Elle craint que cette décision ne créé un précédent.

 

Russie unie a également proposé vendredi de rétablir les peines de prison en cas de diffamation. Cette fois, c'est l'un des principaux chefs de file de l'opposition, le blogueur Alexeï Navalni, qui parle souvent de Russie unie comme du "parti des escrocs et des voleurs", qui serait directement visé.

 

Début juin, Vladimir Poutine avait promulgué une loi instaurant des amendes pouvant dépasser les vingt cinq mille euros aux organisateurs de manifestations - le PIB par habitant est d'environ treize mille cinq cent euros.

 

L'opposition parle d'un vaste processus répressif. "Il est difficile de ne pas voir dans tout ceci une réponse aux critiques croissantes envers le pouvoir en place", juge le politologue Dmitri Orechkine.

 

PLUS GRANDE TRANSPARENCE

 

Directement concernées par ce projet de loi, les ONG sont également inquiètes, d'autant que l'appellation "agents de l'étranger" fleure bon la Guerre froide.

 

L'ONG russe Golos, qui traque la fraude électorale grâce à des fonds étrangers, notamment américains et européens, s'est dite "convaincue" d'être "la première visée" par ce texte de loi, selon son directeur adjoint Grigori Melkoniants.

 

Elle a prévu de lancer un appel aux dons aux Russes, en espérant que l'argent récolté lui permettra de se passer des subventions étrangères.

 

Mais de leur côté, Russie unie et le Kremlin ont démenti toute politique répressive à grande échelle. Pour eux, cette loi permettra d'assurer une plus grande transparence des ONG et ne fait qu'instituer une législation semblable à celle déjà en place dans de nombreux pays occidentaux.

 

"Cette loi n'interdit pas les financements étrangers, elle ne fait que demander de jouer franc jeu. Quand on rencontre quelqu'un, on se présente, on donne son nom. De même, les ONG devraient dire qui elles sont quand elles se présentent", s'est justifiée la députée Irina Iarovaia, l'une des rédactrices du texte, devant la Douma.

 

L'adoption définitive de cette loi par le Parlement russe "prendra moins d'un mois", a estimé Tamara Morchtchanova, un membre du Conseil des droits de l'homme du Kremlin, dont les recommandations n'ont pas retenu l'attention de Vladimir Poutine.

 

Le texte, une fois promulgué, permettra de suspendre six mois, sans besoin d'une décision de justice, toute ONG qui reçoit des fonds étrangers et refuse d'être enregistrée comme un "agent de l'étranger".

 

Au pouvoir depuis douze ans comme président ou Premier ministre, Vladimir Poutine avait accusé l'an dernier les gouvernements occidentaux de chercher à influencer les élections du mois de décembre en subventionnant des ONG en Russie.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 13:58

 

http://www.oclibertaire.free.fr/spip.php?article1193

 

Grève illimitée des mineurs dans l’Etat espagnol

 

Samedi 16 Juin 2012

 

Le mouvement de grève illimité des mineurs de charbon des Asturies, León et Aragón se poursuit sans discontinuer. Les mineurs semblent avoir choisi la combinaison de diverses formes de lutte.

 

Aux blocages de routes, autoroutes et voies ferrés quotidiens, s’ajoutent d’autres actions spectaculaires et/ou de protestation collective. Des appels à la solidarité commencent à surgir.

 

« Si esto no se arregla, guerra, guerre, guerra »

 

Locaux du Parti Populaire visés

 

Dans la nuit de lundi à mardi, cinq locaux du Parti Populaire au pouvoir (dont celui d’Oviedo, capitale de la Principauté des Asturies) ont été visés par diverses actions : jets de peinture et d’œufs sur les vitrines, plusieurs fenêtres des étages brisées à coups de pierres et dans la localité minière de Aller, une vitrine a été cassée et un sac de charbon placé à l’intérieur du local.

 

Manifestation nocturne

 

Mardi 12 juin, dans la soirée, s’est déroulé une manifestation nocturne dans ville de León. Près de dix mille manifestants, dont mille cinq cent mineurs en bleus de travail et le casque éclairé sur la tête, ainsi que les familles, les proches et soutiens, ont parcouru le centre de la capitale provinciale. La marche s’est conclue par l’inévitable Santa Barbara Bendita”, hymne des mineurs et la lecture par un enfant de onze ans, d’un manifeste appelant à la solidarité « plus que jamais ». Parmi les slogans les plus scandés au milieu des explosions de pétards, le classique « Si esto no se arregla, guerra, guerra, guerra ! » (faut il traduire ?) et « Ils sont ici, ce sont eux, ceux qui sortent le charbon ! ».

 

Mercredi 13 juin. Un groupe de mineurs (des syndicalistes) s’est invité dans l’hémicycle de la Chambre des députés de Madrid, dans la tribune réservée au public et ont protesté en brandissant des T-shirts imprimés où on pouvait lire « Ils veulent en finir avec tout » et « Non à la fermeture des mines ». Le groupe de mineurs a été rapidement expulsé par la police, mais cela a permis un petit écho médiatique (quelques photos dans la presse et des images TV).

 

Marches de mineurs

 

Au cours de cette troisième semaine, plusieurs marches de mineurs sont organisées dans les principales zones du conflit.

 

En Aragón, a débuté une marche noire” de cinq jours d’une cinquantaine de mineurs, depuis les bassins miniers (région de Teruel) en direction de Saragosse, la capitale de la Communauté autonome. Lors des premiers kilomètres au départ de la localité d’Ariño, plusieurs dizaines de personnes les ont accompagnées : autres mineurs, familles, habitants de la comarca, parmi lesquels se notait la présence de manifestants vêtus du T-shirt de la « marée verte » en défense de « l’éducation publique de qualité » et contre la suppression des postes d’enseignants.

 

Ce jeudi 14 juin, ont démarré plusieurs marches dans la zone Asturies León, chacune avec la participation variant de deux cent à cinq cent mineurs selon les cas. Quatre marches sont parties en direction de la mine de Santa Cruz del Sil (León) où sept mineurs poursuivent leur encierro depuis le 21 mai. Une cinquième marche est partie d’un autre bassin minier (La Robla) en direction de León où six mineurs poursuivent l’occupation des locaux de l’assemblée provinciale.

 

Vendredi 15 Juin, dix-neuvième jour du mouvement

 

Alors que les blocages ponctuels des voies de communications se poursuivaient tous les jours, sans affrontements directs avec la police depuis quelques jours, ce vendredi, l’ambiance s’est brusquement réchauffée, cette fois à proximité de la mine Sotón (El Entrego, commune de San Martín del Rey Aurelio) où des affrontements ont opposés mineurs et policiers venus les déloger. Quatre policiers auraient été blessés (dont un « sérieusement » à l’œil) ainsi que trois journalistes. Les policiers auraient été blessés par les projectiles lancés par les fusées artisanales des mineurs. Les journalistes ont été touchés par des balles en caoutchouc de la Garde civile.

 

A Oviedo (Asturies), les mineurs ont tenté de s’approcher des locaux du PP mais ont été bloqués par la police. Ils ont ensuite réalisé un sit-in.

 

Dans la province de León, trois mineurs ont été arrêtés lors d’affrontements avec la police dans la localité de Matallana de Torío. Gros piquet bloquant tous les accès (camions de marchandises et personnels) de la centrale thermique de Compostilla (El Bierzo) depuis 7 heures du matin.

 

Et d’autres blocages sporadiques, comme chaque jour : blocs de béton sur les voies ferrées, poutrelles, branchages, pneus enflammés sur les routes et autoroutes.

 

Solidarité

 

Depuis le début du mouvement, la solidarité avec les mineurs a été essentiellement le fait des proches, des familles, des voisins, directement concernés par la fermeture des puits. Lorsque les mineurs appellent à des manifestations dans les villes, en dehors donc des comarcas [sorte de cantons] minières, la population peut se joindre à eux dans la rue le temps d’un rassemblement. Pareil, à l’occasion des marches de plusieurs jours.

 

Depuis quelques jours, des appels à soutenir les mineurs commencent à apparaître. Si les syndicats majoritaires limitent leurs interventions dans les bassins miniers et se gardent bien de dépasser ce cadre, certains secteurs du syndicalisme « alternatif », inexistant dans le secteur minier, essaient d’occuper le vide laissé par les CCOO et UGT. Certains (Solidaridad Obrera de Madrid, Syndicat Andalou des Travailleurs…) et font le lien entre la lutte des mineurs et l’occupation par des jornaleros au chômage de la finca de Somonte (Andalousie, province de Córdoba).

 

Pour l’instant, cela reste surtout verbal. Par contre, commencent à circuler des appels à la solidarité financière, à former des comités de soutien, à se mobiliser le 18 juin pour en faire une journée de solidarité avec les mineurs. C’est un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais…

 

Le jeu politique institutionnel commence aussi à s’exprimer sur le conflit. Le PSOE, qui est maintenant dans l’opposition (mais gouverne dans les Asturies avec le soutien parlementaire de Izquieda Unida, sorte de Front de Gauche), profite de ce mouvement pour tenter d’exister sur ce terrain-là, en proclamant son soutien aux mineurs, contre le PP… Ainsi, dans la province de León, dix neuf élus locaux du PSOE dans les bassins miniers, ont entamé un encierro jusqu’au 18 juin dans quatre municipalités pour « faire pression » sur le PP, tandis que dans la même région les syndicalistes CCOO et UGT appellent les élus locaux du PP à la démission. Localement, nombre d’élus du PP s’opposent à la décision du gouvernement qui, lui, rétorque à ceux qui le critiquent qu’il va continuer « littéralement » le plan de fermeture des mines de charbon (Plan del Carbón) jusqu’en 2018, « élaboré par le gouvernement précédent » (PSOE) et approuvé par Bruxelles. Passons....

 

Syndicats et mouvement

 

Difficile de savoir exactement le jeu réel des syndicats majoritaires dans ce secteur. Néanmoins, on peut déjà avancer quelques éléments. Jusque-là, une certaine autonomie des mineurs s’est manifestée de plusieurs manières : en partant en grève active (blocages et barricades) contre les consignes syndicales au début du conflit, en imposant immédiatement un caractère illimité au mouvement, et aussi dans l’organisation concrète de la lutte où se combinent les assemblées quotidiennes par mine au cours desquelles se décident les actions de la journée (et principalement les blocages) et les initiatives d’origine plus syndicales comme les manifestations de rue, les marches, l’appel à une « grève générale » de vingt quatre heures le 18 juin, mais limitée aux localités minières.

 

La coexistence conflictuelle de plusieurs logiques, celle des mineurs qui agissent dans une relative autonomie (tantôt ils utilisent les syndicats, tantôt ils décident de s’en passer), et celle de ces mêmes syndicats qui veulent continuer à encadrer et représenter les mineurs, est-elle en train de se fissurer ? En tout cas, pour la première fois, les CCOO (Fédération de l’Industrie) viennent de condamner publiquement « les actions incontrôlées et violentes » qui peuvent « conduire à mettre en danger l’intégrité physique des personnes » et appellent à « la tranquillité dans les mobilisations du secteur minier » tout en demandant instamment « aux forces de l’ordre de ne pas contribuer à augmenter la tension ». Un peu plus loin dans le communiqué, le syndicat n’hésite pas, contre toute évidence, à parler d’« actions extérieures au conflit des mineurs » et « de faits isolés ».

 

Faits "isolés" et "extérieurs" ? Plus de trois cent blocages de routes et de voies ferrées en moins de trois semaines, obligeant le gouvernement à mobiliser plus d’effectifs policiers et de moyens (hélicoptères) ! Une résistance physique de la part de centaines de mineurs aux attaques policières comme à San Cristina de Lena et Campomanes (Asturies), dans la localité de Ciñera et autour du Pozo Santiago (León), et encore aujourd’hui vendredi 15 juin aux alentours de la mine Sotón et de nouveau à Ciñera.

 

Comme par hasard, le même jour, la FADE (Fédération asturienne des entrepreneurs) avait publié un communiqué soutenant le secteur minier et exigeant des syndicats la fin des actions violentes comme les coupures de routes et de voies ferrées « qui amènent le chaos dans la région ».

 

De toute évidence, le communiqué de CCOO répond à celui du patronat en s’alignant exactement sur son contenu et en se démarquant des actions coups de poing violentes”. Mais ce faisant, il essaie aussi d’atteindre deux autres objectifs : isoler les tendances et dynamiques « incontrôlées » dans le mouvement et verrouiller ce mouvement en disqualifiant toute initiative de solidarité qui sortirait du cadre syndical et du secteur géographique et professionnel des mines.

 

Sortir de l’isolement

 

Malgré leur relatif isolement (pour des raisons autant géographiques qu’historiques), les mineurs et leur détermination parviendront-ils à créer un abcès de fixation tel qu’il apparaisse comme une véritable brèche dans laquelle d’autres secteurs sociaux pourraient s’engouffrer, en plein milieu d’une séquence de sauvetage des banques et où l’annonce de nouvelles coupes sociales de toutes sortes pleuvent chaque jour, tant au niveau fédéral que dans chacune des dix sept communautés autonomes de la région espagnole ? Difficile de se prononcer dans un contexte où ceux qui voudraient l’extension ne le peuvent pas, où les mouvances "indignées" et autres semblent focalisées sur le "scandale" du sauvetage des banques... Mais difficile d’esquiver la question dans une telle conjoncture.

 

Une fois de plus, il est clair qu’un mouvement social précis, même très combatif, a une chance de gagner quelque chose de substantiel que s’il s’élargit en termes de solidarité en dehors de son secteur d’origine (une solidarité de type inter professionnel pour le dire avec les mots de la tradition syndicale), et en termes d’extension ou de généralisation par l’ouverture de nouveaux fronts de lutte simultanément, modifiant le rapport de force et mettant le capital sur la défensive. Et là, tout ne dépend pas des seuls mineurs loin de là.

 

Prochain rendez-vous : lundi 18 juin avec la grève « générale » limitée aux bassins miniers lancée par les CCOO et UGT. Et surtout dès le lendemain.

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 16:23

 

http://www.rene-balme.org/24h00/spip.php?article1450

 

René Balme a quitté le Parti de Gauche

 

Grigny, le 18 juin 2012

 

C’est une décision douloureuse que je suis amené à prendre aujourd’hui. Je la prends après une très longue réflexion et de multiples discussions que j’ai pu avoir avec mes camarades de Grigny et de nombreux amis du Front de Gauche.

 

Je n’ai rien voulu faire avant que le deuxième tour des élections législatives soit terminé pour ne pas ajouter de la confusion dans une campagne particulièrement détestable.

 

Je me mets en congé du Parti de Gauche.

 

Je le fais car j’estime que j’ai été trahi par les instances nationales du Parti de Gauche qui ont laissé planer le doute - et l’ont alimenté sur les antennes - sur ma droiture, ma probité, mon engagement au service de l’être humain et les valeurs que je porte depuis plus de quarante ans. Ces valeurs sont vérifiables, pour peu qu’on veuille se donner la peine de suivre mon parcours politique et syndical. Dans le contexte électoral, cela est d’autant plus inadmissible. Le Parti de Gauche a usé d’arguments et d’une stratégie qui reflètent une irresponsabilité politique que je n’autorise plus, convaincu que le temps de notre société doit passer à l’heure de la révolte réfléchie et constructive pour l’être humain.

 

Les accusations portées contre moi par www.rue89.com et reprises en boucle par la presse nationale n’ont eu pour écho à la direction nationale du Parti de Gauche que des : « on ne savait pas... », « on va étudier », « on ne connait pas plus que ça cet élu... », « on va mener une enquête... », etc.

 

A aucun moment, alors que tout le monde avait compris que l’attaque qui était portée contre moi était politique et destinée à me discréditer, ainsi que le PG et lancer un pavé dans la campagne des législatives, la direction nationale n’a fait preuve de courage politique en affichant son soutien à mon égard.

 

D’autres l’ont fait et je les remercie. D’autres ont eu ce courage là et ont affirmé haut et fort que les accusations portées contre moi ne me concernaient pas. Qu’elles s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne politicienne destinée à me nuire. Parmi ceux-là, il y eut de nombreux militants de base du Parti de Gauche, des responsables des composantes politiques du Parti de Gauche, des responsables politiques du PCF, des intellectuels, etc. Enfin, des femmes et des hommes qui me connaissent depuis des décennies et qui savent qui je suis.

 

Ce ne sont pas les attaques de la presse obscurantiste et aux ordres des puissances de l’argent qui m’ont blessées, mais le doute qui a été entretenu par la direction nationale du Parti de Gauche pendant toute la durée de cette affaire.

 

Quand on se réclame de la révolution citoyenne et que l’on pointe du doigt le comportement des médias aux ordres de la pensée unique, il faut être révolutionnaire jusqu’au bout et avoir le courage de dire les choses et d’affirmer son soutien inconditionnel à un élu qui, pendant plus de quarante ans, a milité pour un véritable changement de société, qui a toujours affirmé son combat contre l’antisémitisme, pour l’amitié entre les peuples et pour le droit des peuples à décider de leur avenir.

 

Le concept révolutionnaire doit être porté dans tous les actes de la vie quotidienne et dans chaque engagement et prise de position, surtout lorsque l’on est un élu du peuple.

 

Il faut passer de la théorie aux actes : c’est ce que je fais quotidiennement. Et c’est pour cela que l’on m’attaque avec une telle violence.

 

Mon soutien aux révolutions d’Amérique Latine, mon soutien au peuple palestinien, mon combat contre le sionisme ; mon travail quotidien pour placer l’homme au centre de toutes les décisions municipales depuis 20 ans que j’ai été élu maire de Grigny ; mes combats, avec de nombreux intellectuels pour la désobéissance civile, contre les OGM, pour la décroissance, contre les expulsions locatives sont des combats justes et qui démontrent, s’il le fallait, que les accusations portées contre moi n’étaient pas fondées.

 

Le Parti de gauche m’était apparu comme une formation inespérée dans la mélasse dans laquelle s’engluait la gauche. Je suis déçu, pour le moins, de constater qu’il la rejoint et l’alimente. Les vieilles recettes politiques dénoncées par Chomsky et autres professionnels ou militants juristes, écrivains, philosophes, historiens, documentaristes, sociologues, producteurs, sont encore au menu. Mon ami Paul Ariès vient d’éditer un ouvrage intitulé « Le socialisme gourmand » dont je vous recommande la lecture et sur lequel je vous recommande une haute réflexion. Je ne saurais que trop vous exhorter à ouvrir vos appétences en faveur de la noble politique dont l’être humain a urgemment besoin, au lieu de lorgner les parts de gâteau.

 

Je pars. Je vais poursuivre le combat aux côtés du Front de Gauche, auprès de celles et de ceux qui luttent au quotidien. Je vais poursuivre avec eux ce travail d’éducation populaire qui permettra au peuple de mieux se situer dans son environnement.

 

Nous allons préparer, avec l’ensemble des forces vives de la commune, la campagne électorale de 2014 et faire en sorte que Grigny, cette ville d’histoires, de résistances et de cultures, affirme son ancrage à gauche. Nous le ferons pour l’être humain, dans la poursuite de l’action que nous menons depuis 1977. Notre démarche de démocratie participative - unique en France et pas assez reconnue à sa juste valeur révolutionnaire - nous y aidera.

 

Nous allons, aussi, réfléchir, avec les forces de gauche au niveau local, à la mise en œuvre d’une stratégie qui, plaçant l’être humain au centre des décisions, nous permettra d’aller à la reconquête d’un électorat perdu et passablement perturbé par les stratégies d’appareil qui ont eu pour conséquence de nous faire perdre la onzième circonscription, alors même qu’elle était gagnable. Ce cadeau fait à la droite et à l’extrême droite, même si le PG n’est pas tout à fait coupable - encore que, la stratégie nationale qui a fait le choix de tout miser sur Hénin-Beaumont peut surprendre - raisonnera longtemps dans les esprits libres, conquérants et révolutionnaires que nous prétendons être.

 

René Balme, Maire de Grigny

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 16:09

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-g%C3%A9n%C3%A9ral-syrien-manaf-tlas-est-en-route-121039124.html

 

Le général syrien Manaf Tlas est en route pour Paris

 

BEYROUTH/PARIS (Reuters) - La défection du général Manaf Tlas, membre du premier cercle du pouvoir syrien en route pour Paris et ami intime de Bachar al Assad, est un coup sévère porté au président syrien dont certaines estiment que le régime est en train de se déliter.

 

Âgé d'une quarantaine d'années, Manaf Tlas est arrivé cette semaine en Turquie. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a confirmé que le général était attendu à Paris, a dit y voir le signe que le régime de Bachar al Assad n'était plus viable.

 

Cette défection, annoncée jeudi par le site Syriasteps, site lié à la sûreté syrienne, à la veille de la réunion à Paris du groupe des Amis du peuple syrien, est la plus importante en date depuis le début de l'insurrection, en mars 2011.

 

Manaf Tlas, qui a suivi en même temps que Bachar al Assad une formation dans une école militaire, était l'un des rares responsables parmi les proches du président syrien, généralement alaouites comme le président lui-même, à appartenir à la majorité sunnite, fer de lance de la révolte devenue guerre civile.

 

Le départ de cet homme en vue dans la société syrienne est peut-être le signe d'un affaiblissement du soutien des riches sunnites à la dynastie des Assad. Les classes aisées se sont montrées moins empressées à se joindre à la révolte lancée d'abord par les classes populaires sunnites.

 

Sa défection ne signifie pas pour autant qu'il va se rallier aux rebelles. De source proche de l'opposition, on indique que le général n'a pas l'intention d'assister à la réunion de Paris. Pour le site Syriasteps, "sa fuite ne signifie rien. Si les services de renseignement avaient voulu l'arrêter, ils l'auraient fait."

 

Mais sa défection est à ce jour le signal le plus clair que parmi les intimes d'Assad, certains pensent que les jours du président au pouvoir depuis douze ans sont désormais comptés.

 

Selon certains membres de l'opposition, Manaf Tlas devrait annoncer qu'il a abandonné son ami Bachar al Assad parce qu'il ne supportait plus les morts de civils. "Il a pris cette décision car il est en conflit depuis l'an dernier avec le président Bachar al Assad sur la décision du régime syrien de recourir à une solution militaire", explique un membre de l'opposition.

 

La répression de plus en plus violente contre le soulèvement a fait plus de quinze mille morts depuis mars 2011, selon des sources occidentales et proches de l'opposition syrienne.

 

"Sa défection est une nouvelle importante parce qu'elle montre que le cercle des proches est en train de se désagréger", commente un diplomate occidental qui a connu Manaf Tlas à Damas. "Manaf était quelqu'un qui comptait sur le plan militaire."

 

Si son départ n'est pas de nature à affaiblir l'armée syrienne, il pourrait encourager d'autres officiers sunnites à déserter et devrait réjouir les opposants à Assad réunis à Paris.

 

EN VUE

 

A Washington, un responsable américain confirme l'importance de cette défection.

 

"Le général Tlas est un nom important et sa décision d'apparemment abandonner Assad va faire des dégâts, même si cela n'arrive sans doute pas comme une surprise", a-t-il dit sous le sceau de l'anonymat. "Tlas semblait ces derniers temps sur la touche, mais il a du charisme. S'il rejoint les insurgés, cela pourrait être représentatif."

 

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, estime lui aussi que les défections sont le signe d'un possible écroulement du régime syrien. Interviewé par France 24, il a souligné que des hauts gradés de l'armée syrienne arrivaient "tous les jours" en Turquie, devenue l'ennemi juré de la Syrie.

 

Selon un témoin à Damas joint par téléphone, le domicile du général a été mis à sac par les agents de la sécurité après l'annonce de son départ.

 

Manaf Tlas est l'une des figures en vue de la société à Damas. Il recevait volontiers diplomates, artistes et journalistes. Parlant français et anglais couramment, il aimait se rendre en week-end à Paris où sa soeur Nahed, veuve d'un riche marchand d'armes saoudien, est bien implantée socialement.

 

Avant son départ, il commandait une brigade de la Garde républicaine, un corps d'élite dirigé par le frère de Bachar al Assad, le redouté Maher, en première ligne de la répression.

 

Mais il a peu à peu perdu ses illusions sur la volonté réformatrice de son ami président et sur le système qui a permis à sa famille d'obtenir rang social et privilège. La ville d'origine de sa famille, Rastan, a été particulièrement touchée par la répression.

 

Pourtant les familles Tlas et Assad étaient très liées. Le père de Manaf, Moustapha Tlas, était à l'école militaire avec le père de Bachar al Assad, Hafez al Assad, et fut son ministre de la Défense pendant trente ans, un record en Syrie.

 

A la mort d'Hafez al Assad en 2000, Moustapha Tlas, décrit comme un play-boy, avait permis d'organiser une transition en douceur pour Bachar al Assad. Et, lors du congrès du parti Baas qui avait porté le jeune Bachar al Assad au pouvoir, son ami Manaf Tlas avait été nommé au comité central du parti au pouvoir.

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:58

 

http://www.europalestine.com/spip.php?article7447

 

 

Nouvelles agressions de la LDJ à Paris : Hollande et Valls vont-ils les couvrir ?

 

Vendredi 6 Juillet 2012

 

La LDJ vient d’agresser tour à tour Olivia Zémor et Jacob Cohen à Paris.

 

La LDJ : dangereux et lâches

 

Forts mécontents de la préparation d’une nouvelle mission internationale "Bienvenue en Palestine" du 24 au 31 août, destinée à aller encourager la rentrée scolaire des enfants palestiniens et à affirmer le droit de circulation en Palestine, les fascistes de la LDJ s’en sont pris à Olivia Zémor le 28 juin dernier.

 

Courageusement, à leur habitude, c’est en bande qu’ils ont commis leur forfait, contre une femme seule, en l’agressant de dos, qui plus est.

 

Alors qu’Olivia Zémor était assise à la terrasse d’un café à la Bastille, elle a été attaquée et reçu sur la tête, le visage et le corps de la peinture à l’huile qui a nécessité un transport aux urgences de l’Hôtel Dieu par les pompiers, étant donné la toxicité du produit.

 

Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte, d’autant que la LDJ a revendiqué cet "exploit" en publiant une vidéo sur internet.

 

La police prend l’affaire très au sérieux.

 

Reste à savoir ce que feront les autres échelons du pouvoir ?

 

Quant à Jacob Cohen, écrivain qui dénonce dans ses romans les méthodes de recrutement du Mossad en France, il a fait l’objet d’une attaque jeudi 5 juillet dans le quartier de Saint-Paul où la LDJ fait régner la terreur. La deuxième du genre, puisqu’il avait été agressé juste avant la présentation de son premier roman en mars 2012, par un groupe de fascistes de la LDJ. Un témoin des faits avait formellement reconnu trois d’entre eux. Mais aucune instruction n’a pour autant été ouverte à ce sujet...

 

Pourquoi la LDJ n’est elle pas interdite en France ?

 

Jusqu’à présent, il est clair que les nazillons de la LDJ ont bénéficié en France de protections en haut lieu, qui les ont incité à multiplier les agressions.

 

Bien qu’ayant grièvement blessé un grand nombre de personnes en France (sans parler des Palestiniens qu’ils ont tués), dont un commissaire de police resté trois semaines en soins intensifs à l’Hôpital Saint-Antoine à Paris, ainsi qu’un étudiant de Nanterre qui a quasiment perdu la vue, d’un oeil ;

 

Bien qu’ayant saccagé différents locaux associatifs et librairies, et même commis des agressions au sein de conseils municipaux et de… tribunaux ;

 

Bien que proférant menaces de mort et insultes racistes à longueur de temps, de manière signée, sur internet et sur le site de la LDJ

 

Bien qu’étant quasiment tous identifiés par les services de police et ne se gênant pas pour se mettre en scène personnellement en tant que représentants de la LDJ, tels Jason et Steven Tibi, Dylan Halimi, Joseph Ayache, Philippe Wagner, Anthony Attal, ou Gregory Chelli ; (La vidéo de Joseph Ayache, dit "Yossi", "combattant" dans l’armée israélienne est toujours en ligne)

 

Bien qu’ayant été arrêtés par la police en flagrant délit d’agressions et ayant pour la plupart des casiers judiciaires peu reluisants pour trafic de drogues ou violences conjugales.

 

Miracle : pas un seul n’a jamais été en prison en France

 

Quand ils se font quand même pincer, ils n’écopent que de peines de sursis... qui s’accumulent ! Un sursis éternel, en quelque sorte !

 

Et sinon, ils vont faire un petit tour en lsraël, profitant de leur double nationalité, et personne ne les inquiète à leur retour en France, y compris quand ils tuent des Palestiniens.

 

Forts de cette impunité, ils commettent donc de nouvelles agressions

 

Quant aux rares fois où ils ont été contraints de payer des dommages et intérêts à des victimes (comme lors du saccage de la librairie Résistances), ils n’ont pas à se faire de soucis : l’Union des Patrons Juifs de France (UPJF) appelle publiquement les auditeurs de "RADIO J" à envoyer de l’argent pour payer leurs dettes !

 

Ces dangereux petits voyous sont protégés par le CRIF qui ne s’est jamais ému de leurs agressions répétées contre des cinémas, des théâtres, de leurs ratonnades, de leurs insultes racistes, de leurs appels au lynchage.

 

Une situation hallucinante

 

La France est le seul pays à accepter qu’ils aient pignon sur rue, qu’ils déversent des insanités sur un site public, qu’ils s’entraînent militairement, et qu’ils recrutent ouvertement des jeunes paumés pour aller « casser de l’arabe » ou du « juif traître », en France, et du palestinien dans les territoires illégalement occupés par Israël.

 

Leur association est classée terroriste aux Etats-Unis. Elle est interdite en lsraël même. Mais en France ces bandes peuvent agresser et menacer impunément.

 

Certaines de leurs agressions ont même été classées dans la catégorie des "actes antisémites" (sic), venant grossir les statistiques du fameux BNVCA (Bureau national de Vigilance contre l’antisémitisme).

 

Nous en avons eu la preuve à plusieurs reprises, à l’occasion de tags de la LDJ sur les portes de nos immeubles ou de nos locaux !

 

Quand la police les arrête, et ne les relâche pas quelques heures plus tard, la justice fait semblant de gober les histoires de "religions" et de "communautés" qui s’affronteraient.

 

Mais les juges ne font que suivre les réquisitions des procureurs, qui suivent eux-mêmes les consignes gouvernementales. D’autant que la gauche, pas plus que la droite n’a jamais émis la moindre protestation. Tous ces politiciens qui vont manger la soupe aux dîners du CRlF, toute honte bue, en multipliant les déclarations sur leur "attachement à lsraël" n’ont pas une seule fois demandé au CRlF de retenir ses chiens.

 

On fait condamner pour "incitation à la haine et à la violence" des militants pacifiques parce qu’ils appellent au boycott d’lsraël, mais on protège de dangereux nervis fascistes, en cheville avec l’extrême-droite française.

 

Nous appelons l’ensemble des démocrates et des citoyens préoccupés par cette situation à saisir Manuel Valls pour exiger l’interdiction de la LDJ

 

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 18:52

 

http://www.france-irak-actualite.com/article-mourad-dhina-libere-107775172.html

 

Mourad Dhina libéré !

 

Par Gilles Munier

 

L'opposant algérien Mourad Dhina est libre... enfin ! Accusé de terrorisme par le régime d'Alger, alors qu’il milite au sein du Mouvement Rachad pour un changement politique non-violent dans son pays, il a été arrêté le 16 janvier dernier à l’aéroport d’Orly et placé sous écrou extraditionnel malgré la remise à la justice française de documents l’innocentant. Depuis, sa famille – il est père de six enfants – vivait dans l’angoisse, craignant qu’on ne le livre au DRS, la police politique algérienne connue pour pratiquer la torture. Onze ONG françaises et internationales, ainsi qu’un comité de soutien de plusieurs centaines de personnes, réclamaient sa libération. En vain…

 

Après six mois de tergiversations, le 4 juillet, la Cour d’appel de Paris a "ordonné sa libération". Antoine Comte, avocat de Mourad Dhina, dit à juste raison que les relations franco-algériennes sont « très particulières » :dans cette affaire – comme dans d’autres - Paris a agi en auxiliaire des généraux d’Alger. Christiane Taubira - ministre de la Justice – qui n’a évidemment rien à voir avec les dessous fangeux de la Françalgérie ou de la Sarkozie, s’honorerait en adressant une lettre d’excuses à Mourad Dhina et, à sa famille, des dommages et intérêts pour détention arbitraire. On peut toujours rêver ! 

 

 

Partager cet article
Repost0