Troupes russes hors d'Ukraine
Solidarité avec le peuple ukrainien en lutte pour sa liberté
« Jeudi 24 Mars 2022, cela fera un mois que les ukrainiens se battent pour leur liberté », a dit Volodymyr Zelensky, Mercredi 23 Mars 2022, lors de son allocution devant le parlement français, un combat de quatre semaines qui provoque l'étonnement et qui force l'admiration.
L'ampleur des forces armées que Vladimir Poutine a jetées contre l'Ukraine laissait croire que quelques jours lui suffiraient pour avaler sa proie. Une guerre éclair conduisant à l'effondrement de l'armée et du gouvernement ukrainien, tel était le scénario qui a guidé la décision du Kremlin.
Un mois après, la résistance de l'armée et de la population crée la surprise, de même que les faiblesses d'une armée russe qui subit de lourdes pertes et qui ne progresse qu'avec difficulté. La force de cette résistance est celle de la conscience nationale ukrainienne et de l’onde de la révolution de la Place Maidan de 2014.
Pour le peuple ukrainien, elle se paie d'un prix terrible, pertes humaines, traumatismes multiples, des millions de réfugiés, des villes bombardées et des destructions aux lourdes conséquences sur le plan écologique et social.
Il faut craindre que, loin de revenir sur ses décisions criminelles, Vladimir Poutine réagisse par une fuite en avant dans la guerre, quitte à rééditer ce que nous avons vu en Tchétchénie et en Syrie, destruction des villes, massacres de masse et utilisation terroriste d'armes chimiques, voire même nucléaires dans le cas de l'Ukraine.
Avec le peuple ukrainien, solidarité sans compter
À l'heure où le pouvoir russe agresse à outrance l'Ukraine pour la priver du droit d'exister comme nation libre, personne ne peut échapper à ses responsabilités.
Tous les responsables politiques français affichent leur condamnation de la politique de Vladimir Poutine et leur soutien à Volodimir Zelensky, mais que d'hypocrisies de la part de certains d’entre eux.
Volodimir Zelensky demande un soutien en matériel d'armements et aussi que les entreprises françaises présentes en Russie s'en retirent pour cesser d'être les sponsors de la machine de guerre de la Russie.
A quoi, de divers bords, répondent des critiques des sanctions économiques, au nom du souci de ne pas porter tort aux salariés, de ne pas sanctionner le peuple russe et de ne pas punir les français et les européens, et aussi des appels à ne pas fournir d'armes afin de ne pas entraîner la France dans le conflit et de ne pas ajouter de la guerre à la guerre.
Dès lors que Vladimir Poutine soumet le peuple ukrainien à l'épreuve de la guerre, la solidarité avec ce dernier implique de l'aider dans sa résistance et pour infliger un échec militaire à l'armée russe.
Relativiser l'agressivité de l'impérialisme russe et excuser sa sauvagerie à l'égard de l'Ukraine, en invoquant les fautes et les méfaits de l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et des impérialismes occidentaux, au demeurant bien réels, pour tergiverser et pour mégoter le soutien, ce n'est pas être solidaire, c'est préparer l'abandon du peuple ukrainien, un abandon qui serait indigne et révoltant, notamment de la part d’une partie de la gauche.
Il faut contraindre Vladimir Poutine à renoncer à son entreprise criminelle. Il faut développer l'aide humanitaire à destination de l'Ukraine. Il faut accueillir les réfugiés en Europe et en France. Il faut accentuer les sanctions économiques. Les entreprises françaises doivent cesser leurs activités en Russie. Il faut livrer les armements dont l'Ukraine a besoin pour se défendre et pour repousser l'offensive russe. Il faut annuler la dette de l'Ukraine.
Les manifestations en soutien à l'Ukraine doivent se multiplier et s'amplifier pour dire « troupes russes hors d'Ukraine », pour le respect de l'indépendance du peuple ukrainien et de l'intégrité du territoire de l'Ukraine et pour la solidarité avec les citoyens qui en Russie et en Biélorussie s'opposent à la guerre, qui dénoncent le régime dictatorial de Vladimir Poutine et qui veulent la démocratie.
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