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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 18:53

 

 

http://www.elmundo.es/cataluna/2017/08/29/59a5606846163fbc3d8b4679.html

 

Carles Puigdemont menace d'imposer la sécession par décret


Rejeter le blocage de la Candidature d’Unité Populaire (CUP) et maintenir le secret de l’opération de la consultation jusqu'à ce que le référendum soit convoqué

La CUP avise Junts pel Sí que les lois de déconnexion doivent être approuvées avant la Diada

L'exécutif de Carles Puigdemont et d’Oriol Junqueras a l'intention de cacher ses cartes jusqu'au dernier moment et d'ignorer les exigences de ses partenaires de la CUP. Le gouvernement fait valoir que ses membres sont les plus exposés à des représailles parce qu'ils sont ceux qui, une fois approuvé la déconnexion des lois, ont promis de signer le décret convoquant le référendum et qu’ils s’exposent à des sanctions légales qui, entre autres, pourraient avoir une incidence sur leur patrimoine. « La CUP doit comprendre que le gouvernement a une responsabilité supplémentaire. Personne ne les regardera lorsque la consultation sera convoquée, alors nous demandons que notre agenda soit respecté », a déclaré le porte-parole du gouvernement catalan et le conseiller de la présidence, Jordi Turull.

Ainsi, Lundi 28 Août 2017, le bureau du parlement n'a pas inclus dans l'ordre du jour de la session plénière la semaine prochaine l'approbation de la loi de référendum ou de la loi de transitoire juridique, présentée Lundi 28 Août 2017 et qui prévoit théoriquement le passage de la légalité espagnole à la légalité catalane si le oui est majoritaire lors de l’éventuel référendum du premier octobre 2017.

Après avoir pris connaissance de la décision du bureau du parlement de continuer à retarder le traitement des deux lois qui attendent leur tour dans un tiroir du parlement, après avoir été déjà enregistrées, le porte-parole du gouvernement a reconnu que deux voies sont explorées, le recours au quatre vingt unième article du règlement de la chambre catalane, qui permet la modification de l'ordre du jour d'une séance plénière quelques minutes après la demande de deux groupes, dans ce cas, Junts pel Sí et la CUP, ou bien directement l'approbation des lois par décret, en évitant tout processus parlementaire.

Cette dernière option n'est pas du goût de la CUP, qui défend le pouvoir du parlement d'approuver les règles qui violent l'ordre constitutionnel avec la simple exigence qu'un nombre suffisant de députés catalans votent en leur faveur.

« C'est ce parlement qui doit approuver ces lois. Nous sommes contre le décret-loi », a averti  Lundi 28 Août 2017 le parlementaire des indépendantistes radicaux, Mireia Boya.

Le député a critiqué ses alliés en disant que « nous optons pour la stratégie de la ruse et nous sommes en retard ». Sa partenaire du parti, Gabriela Serra, a soutenu qu'il fallait agir rapidement pour « obliger le gouvernement à se prononcer sur les mécanismes qu'il faut pour arrêter le référendum ».

En vertu de ce principe, la CUP exige également que le gouvernement catalan explique publiquement et sans délai la logistique du référendum en entier, au lieu d’expliquer petit à petit des détails comme le fait qu’il a déjà six mille urnes sans dire comment il les a achetées et les autres solutions restant inconnues, comme l'endroit où ces urnes seront placées ou la façon dont le recensement sera établi.

Les anticapitalistes disent que, trente trois jours avant le premier octobre 2017, la transparence est indispensable pour que la population perçoive que le vote sécessionniste a toutes les garanties nécessaires et pour qu’elle vote massivement.

Cependant, le gouvernement de Junts pel Si ne cède pas sur ce point. Lundi 28 Août 2017, son porte-parole a insisté pour que tous les détails de l'opération ne soient pas connus jusqu'à ce que le référendum soit officiellement convoqué. « Nous aimerions le faire différemment, mais l’état applique des actions contre la Catalogne pour des raisons idéologiques », a-t-il déclaré. Jordi Turull a demandé un acte de foi aveugle aux catalans qui demandent d’agir en tant que citoyens et pas comme des sujets de l’état afin que les urnes soient pleines le premier octobre 2017 et que le résultat soit assez clair pour être validé, y compris par la communauté internationale. « Que l’état ne perde pas de temps, le vote du premier octobre 2017 arrive », a déclaré le conseiller de la  présidence pour terminer son discours.

Ignorant les affrontements des groupes séparatistes qui dominent aujourd'hui le parlement, les groupes d'opposition ont de nouveau dénoncé Lundi 28 Août 2017 le dépassement des limites des institutions par Junts pel Si et la CUP et ils ont accusé Carme Forcadell de refuser ses responsabilités et d’approuver les arguments utilisés par les sécessionnistes pour organiser le référendum dans le dos de la chambre de Catalogne.

Ciudadanos, le Parti Socialiste Catalan (PSC), le Parti Populaire et Catalunya Si Que es Pot (CSQP), ont demandé un avis juridique aux avocats du parlement pour évaluer la légalité du contenu de la loi référendaire et de la loi de transition juridique et le retard dans le traitement, comme d'habitude jusqu'à ce que le processus indépendantiste change les règles du jeu et que les projets de loi soient examinés en séance plénière immédiatement après leur enregistrement.

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