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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 17:49

 

http://www.alencontre.org/europe/espagne/espagne-l%e2%80%99enthousiasme-du-15-m-est-toujours-vivant.html

 

Espagne : l’enthousiasme du 15 M est toujours vivant

 

Par Jaime Pastor

 

Le samedi 15 octobre 2011, à Madrid, cinq cortèges sont partis à des heures différentes de la Plaza Castilla (nord), de Templo de Debod (ouest), de Leganés Central (sud), de Alto del Arenal (sud-est) et de Parque Paraiso et Parque Santa Maria (nord-est). Avant d’arriver sur la place de Cibeles, là où devaient confluer les cinq manifestations, les routes menant à la place Del Sol étaient engorgées par les gens. La manifestation a été massive, au-delà de très nombreuses prédictions. Elle était très animée et pacifique. Le nombre de pancartes était infini et elles reflétaient une créativité politique. Beaucoup de manifestants ne purent atteindre les lieux de regroupement tant la foule était importante. A l’instar d’autres manifestations, elle s’est terminée au son de la neuvième Symphonie de Beethoven.

Il en alla de même à Barcelone où la «marée humaine» a été plus massive que lors de la manifestation du 19 juin 2011. Comme à Madrid, la composition sociale allait de jeunes étudiants à des travailleurs, à des enseignants ou des employés du secteur de la santé. A Grenade, ce sont entre dix mille et quinze mille personnes qui ont manifesté le 15 octobre. En tête du défilé, la banderole proclamait: «Contre la dictature du capital. Pour un changement de système».

Des comptes rendus similaires seraient valables pour les très nombreuses villes qui ont, le 15 octobre, connu une nouvelle affirmation de la force du mouvement du 15 mai (15-M). Nous publions ci-dessous un article de Jaime Pastor qui, dans ses conclusions, éclaire les défis qui se profilent. (Rédaction)

«Comme c’est incroyable et quel plaisir!» Voilà un des messages que j’ai reçus hier soir [15 octobre] après avoir vécu et partagé avec des centaines de milliers de personnes une journée inoubliable. «Unis pour un changement global», nous sommes descendus dans la rue [à Madrid… et dans beaucoup d’autres villes d’Espagne] pour crier bien fort que ces élites politiques et financières qui «ne nous représentent pas» sont en train de dépouiller les peuples au moyen du chantage de «la crise». Mais comme nous l’avons aussi crié: «Ce n’est pas la crise, c’est le système»… capitaliste.

A nouveau, l’énorme allégresse, l’imagination et la créativité extraordinaires qui se sont manifestées en ce 15 octobre 2011 – en quelque sorte l’enthousiasme collectif que nous avons partagé durant la journée d’hier – ont dépassé les prévisions les plus optimistes. Le mouvement apparu il y a cinq mois à peine [15 mai] a démontré non seulement qu’il est très vivant, mais qu’il acquiert aujourd’hui une dimension internationale.

Quelqu’un peut-il encore douter que ce mouvement est là pour durer et que son indignation collective face à tout type d’injustice est capable de réussir à diffuser dans de nouveaux secteurs sociaux non seulement dans l’Etat espagnol mais aussi sur la planète entière? Souvenons-nous, cependant, que le début de ce cycle rebelle a pris forme au cours des révoltes de Tunisie et d’Egypte, avec le symbole de la place Tahrir du Caire (même si elles ont eu leur précédent dans les manifestations de novembre 2010 dans les camps des Sahraouis). Ensuite ce fut le 15-M espagnol qui a fait irruption dans les pays du Nord avec une telle force qu’il a pu s’étendre comme une référence internationale en peu de mois, jusqu’à atteindre le cœur du géant impérialiste et financier. Comme l’ont si bien exprimé ces slogans qui affirmaient par exemple: «Notre Moubarak mondial, ce sont les banquiers de Wall Street».

Ce nouveau mouvement fait face à de nombreux défis, mais sa conversion en un acteur politique international laisse augurer un avenir où l’espoir a sa place. Il prend la relève d’un autre mouvement qui n’avait pas réussi à prendre vraiment – celui des manifestations à dimension internationale contre la guerre en Irak du 15 février 2003 – face à une crise qui aujourd’hui aussi est aussi d’ordre mondial et systémique. En effet, la sortie de cette crise socio-économique et politique ne se dessine même pas dans les vues de ceux qui en sont les responsables. Par contre, aujourd’hui, commence à émerger la possibilité qu’à partir de ce mouvement international puisse se construire un possible autre monde. C’est pourquoi le slogan «Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, la lutte continue, coûte que coûte» est peut-être un des plus emblématiques d’une mobilisation dont nous savons tous qu’elle sera dure et difficile face à l’autisme des élites. Mais la mobilisation ne va pas faiblir pour autant.

En ce sens, même certains grands médias ont remarqué le symbolisme des manifestations en des lieux aussi emblématiques que New York et Bruxelles. Cela devra être accentué encore prochainement. Parce que le «grand refus» qui se construit se heurte dans ces capitales du monde aux principaux ennemis auxquels nous devrons nous affronter, tout particulièrement nous les peuples de cet «Occident» aujourd’hui chaque fois plus «provincialisé» et en déclin. C’est pourquoi nous ne pouvons pas négliger la centralité de notre lutte contre cette «dettocratie» [allusion au pouvoir des créanciers et à leurs plans d’austérité] qu’on nous impose, à certains d’ores et déjà de forme drastique, comme en Grèce, au Portugal ou en Irlande, et à d’autres, comme à nous en Espagne, avec cette réforme fin août de l’article 135 de la Constitution, imposée à la manière d’un coup d’Etat [article portant sur l’équilibre budgétaire, issu d’un accord entre le PSOE et le PP].

Dans notre cas, en outre, les élections du 20 novembre 2011 nous obligent à prendre en compte que si le mouvement du 15-M jouit d’une légitimité sociale énorme parmi de larges secteurs de la population, la victoire du PP [Parti Populaire de Mariano Rajoy] qui est à craindre va nous rappeler que d’autres couches de la population misent, elles, sur une force politique ultra-néolibérale et conservatrice comme «alternative» face à un PSOE qu’elles considèrent coresponsable de la crise et des coupes sociales dont elles souffrent.

C’est pourquoi le mouvement devra s’efforcer d’élargir des alliances avec d’autres organisations sociales et citoyennes et d’être très actif durant la campagne électorale, comme il l’avait fait durant les journées qui avaient précédé les élections régionales du 22 mai [élections gagnées par le PP].

L’objectif durant cette campagne devrait être non seulement de dénoncer les fortes convergences entre les deux grands partis [PSOE et PP] dans leur fidèle obéissance à la «dictature des marchés», mais de proposer un programme politique alternatif qui permette de délégitimer les mesures que le nouveau gouvernement voudra prendre.

Nous entrerions ainsi dans une nouvelle étape marquée par une dynamique d’affrontement probable, à moyen terme, qui sera impulsée par le choc entre, d’un côté, la légitimité du mouvement du 15-M et de ses alliés et, de l’autre côté, une légalité électorale qui pourrait être rapidement érodée par la servilité envers «les marchés» du nouveau parti gouvernant [du PP].

Dans ce contexte, nous ne devrons pas oublier que l’ascension également probable de la nouvelle formation électorale basque Amaiur doit obliger, tôt ou tard, le mouvement à assumer la nécessité de reconnaître la réalité plurinationale et pluriculturelle de l’Etat espagnol et à revendiquer le respect du droit du peuple basque à décider de son futur. C’est là une revendication qui rendra sans doute encore plus nécessaire, face à un régime en crise, l’ouverture d’un nouveau processus constituant qui dépasse l’«Immaculée Transition», puisque la Constitution de 1978 n’a été remise en question, récemment, que pour y inscrire le néolibéralisme [entre autres l’article 135]. (Traduction A l’Encontre)



 

 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 17:16

 

http://www.fr.news.yahoo.com/mouammar-kadhafi-tu%C3%A9-pr%C3%A8s-syrte-142033586.html

 

 

Mouammar Kadhafi tué près de Syrte

 

 

SYRTE, Libye (Reuters) - Mouammar Kadhafi, qui a dirigé d'une main de fer la Libye pendant près de 42 ans, a succombé aux blessures reçues jeudi lors de sa capture près de sa ville natale de Syrte, a annoncé le nouveau régime libyen.

 

Ni les Etats-Unis, ni l'Otan n'étaient en mesure de confirmer la disparition de l'ancien "guide" libyen, mortellement blessé à la tête et aux jambes alors qu'il tentait de fuir Syrte, selon différents responsables du Conseil national de transition (CNT).

 

"Nous annonçons au monde que Mouammar Kadhafi a été tué alors qu'il était aux mains des révolutionnaires", a déclaré le vice-président du CNT, Abdul Haziz Ghoga, lors d'une conférence de presse à Benghazi.

 

D'après le ministre de l'Information du gouvernement provisoire, Kadhafi a été mortellement blessé dans une attaque menée par les forces du CNT. "Il a été tué dans une attaque de nos combattants. Des images existent", a ajouté Mahmoud Chammam.

 

La télévision libyenne a diffusé les images de soldats du CNT filmés devant deux larges conduites d'évacuation d'eaux usées passant sous une route où, affirme-t-elle, le dirigeant libyen a été retrouvé.

 

Abdel Madjid Mlegta, responsable militaire du CNT, a déclaré pour sa part que l'ex-dirigeant libyen avait été touché dans un raid aérien mené à l'aube par l'Otan. "Il y a eu des tirs nourris contre son groupe et il est mort", a-t-il dit.

 

A Bruxelles, le porte-parole militaire de l'Alliance atlantique a confirmé que l'aviation alliée était entrée en action dans le secteur mais n'a pas dit si Kadhafi se trouvait dans l'un des véhicules visés. "Des avions alliés ont frappé vers 8 heures 30 (6 heures 30 GMT) deux véhicules des forces pro-Kadhafi qui faisaient partie d'un convoi plus large dans le secteur de Syrte", a dit le colonel Roland Lavoie.

 

SA DÉPOUILLE TRANSPORTÉE A MISRATA

 

Mouammar Kadhafi était en fuite depuis la prise de Tripoli par les forces du CNT le 23 août. Début octobre, le Premier ministre du "gouvernement" du CNT, Mahmoud Djibril, avait indiqué qu'il se cachait dans le sud de la Libye. Sa présence avait également été évoquée fin septembre près de l'oasis saharienne de Ghadamès.

 

Kadhafi se trouvait en fait dans sa région natale de Syrte, sur la côte méditerranéenne, tombée dans la journée après deux mois de siège par les forces du CNT.

 

Son corps a été transporté à Misrata, a dit le ministre libyen de l'Information, tandis qu'un responsable militaire libyen, cité par la chaîne panarabe Al Arabia, indiquait que les autorités feraient rapidement circuler des images de la dépouille de l'ex-dirigeant.

 

Plusieurs chaînes de télévision ont diffusé une photographie de Mouammar Kadhafi, le visage ensanglanté, présentée comme un cliché pris après sa mort, ce qu'a confirmé un responsable militaire du CNT.

 

Des images de soldats tirant au sol un corps à demi nu, présenté comme celui de Kadhafi, ont été mises à l'antenne par Al Djazira. On les voit lui retirer sa chemise. Son visage est couvert de sang, et un impact de balle est visible sur sa tempe.

 

PAS DE CONFIRMATION À L'ÉTRANGER

 

A Washington, le département américain d'Etat s'est dit dans l'incapacité de confirmer l'annonce de sa mort.

 

"Nous travaillons sur le sujet", a simplement déclaré un haut responsable de l'administration de Barack Obama.

 

"Nous n'avons pas été en mesure de confirmer ces informations. La situation est trop indécise. Des événements de ce genre, sur le terrain, seul le CNT peut les confirmer", a dit de son côté un responsable de l'Otan à Bruxelles. "Si c'est vrai, ce sera alors véritablement une journée historique pour le peuple de Libye", a-t-il ajouté.

 

Le pouvoir intérimaire libyen a également annoncé la capture d'un des fils de Kadhafi, Moutassim, et de son ancien porte-parole, Moussa Ibrahim. Son ministre de la Défense, Aboubaker Younès, aurait lui aussi péri dans l'opération.

 

Né en 1942, l'ex-Guide avait accédé au pouvoir en septembre 1969. Il a été emporté par le "printemps arabe" à la suite du Tunisien Zine ben Ali et de l'Egyptien Hosni Moubarak.

 

Sa mort, annoncée le même jour que la prise de Syrte, l'ultime bastion des forces qui lui étaient restées fidèles, marque sans doute la fin de huit mois de soulèvement contre un des plus anciens dirigeants en place en Afrique.

 

Le CNT avait fait de la prise de Syrte, sur laquelle flotte désormais le nouveau drapeau libyen, le point de départ du calendrier qui doit établir un nouveau régime démocratique.

 

A Benghazi, le vice-président du CNT, Abdoul Hafiz Ghoga, a annoncé que "la libération de la Libye" serait proclamée dans les toutes prochaines heures.

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 20:14

 

http://www.lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1965:point-sur-les-rapports-avec-le-fdg-executif-de-mardi-11-octobre&catid=82:cr-executif-provisoire&Itemid=168

 

Point sur les rapports entre la FASE et le Front De Gauche

 

Notre première préoccupation c’est la création et la dynamique des assemblées citoyennes, nous appelons à leurs créations là où nos partenaires ne sont pas à l’initiative.

 

Le Front De Gauche va les présenter sur le site Place au peuple, de notre côté nous devons leur donner un espace sur www.lafederation.org afin que chacun puisse s’informer pour agir sur leur mode de fonctionnement, les thèmes qu’elles abordent, leurs formes (par exemple déjà sur le site l’exemple de Saint-Denis appel à la création d’assemblées de quartier). Faites les efforts nécessaires pour la circulation des informations.

 

Il ne peut pas y avoir un « mode d’emploi » unique ; mais la diffusion du tract de l’Assemblée de Saint-Denis, comme du compte rendu publié permettent des discussions plus concrètes partout.

 

Pour nourrir les débats dans ces assemblées nous avons plusieurs documents à disposition, « osons la révolution démocratique », nos axes de ruptures, le quatre pages diffusé depuis septembre.

 

Le Front De Gauche s’élargit avec l’entrée du PCOF la semaine dernière, la question de la demande d’entrée du MPEP est beaucoup plus problématique.

 

La question des candidatures aux législatives, demeure le point d’achoppement avec les « historiques du Front De Gauche ».

 

Il y a plusieurs cas de figure :

 

L’exemple de la Saône et Loire ou le PCF « nous invite «  à la présentation de ses candidats. Nous devons affirmer localement et nationalement que même si nous ne présentons pas de candidats sur un département il n’y aura pas de dynamique unitaire avec de tels procédés.

 

S’il revient au PCF de désigner ses candidats, il revient au FDG de débattre de la campagne, des thèmes abordés, de l’organisation de celle-ci et que nous n’accepterons pas d’être « invités à un meeting de présentation.

 

Face à une telle pratique nous ne permettrons pas l’utilisation de notre logo localement.

 

Mais au-delà de cette question de principe il est indispensable de souligner que la dynamique unitaire n’existera pas.

 

Il y a des situations ou les collectifs localement ne revendiquaient pas une place de titulaire mais des suppléances, des accords auraient été obtenus et les débats sont en cours sur les assemblées citoyennes et le déroulement des campagnes.

 

Enfin, nous avons remis une première liste de vingt quatre circonscriptions où nous revendiquons une candidature, localement nous avons plusieurs attitudes de nos partenaires. Ils sont d’accord pour une candidature mais pas sur la circonscription demandée, dans la plupart des situations, ni les scores, ni l’implantation locale des organisations ne le justifie, dans ce cas il nous semble important de rester fermes. C’est ce que nous défendons nationalement. Nous leur avions annoncé que, dans plusieurs départements des projets étaient en cours de discussion, qui allaient aboutir à des propositions de candidatures assez significatives et à retenir, cela est en train de se confirmer et sera assimilé par nous, dès qu’elles seront précisées, aux premières.

 

Dans d’autres départements, les discussions locales ont bien lieu mais il y a refus au nom de l’accord national à trois composantes à la veille de la Fête de l’Humanité. Nous ne sommes pas signataires de cet accord et il ne nous engage pas. Il a bien été convenu qu’une commission ad hoc se réunirait pour débattre des autres candidatures. L’autre argument porte sur l’existence de trois députés FASE sortants. Mais cela n’est pas recevable pour interdire là ou nous sommes le plus porteurs du rassemblement de nous permettre d’avoir un(e) candidat(e). La capacité unitaire du Front De Gauche ne se limiterait qu’à deux départements en France ?

 

Enfin des départements ou nous n’arrivons même pas à avoir de rencontres

 

Nous avons transmis aux composantes du Front De Gauche notre texte du Collectif d'Animation National d’octobre et interpelé les responsables du PCF, du Parti de Gauche et de Gauche Unitaire.

 

Nous demandons une réunion de la commission ad hoc dans les meilleurs délais.

 

La même demande sera portée par Convergence et Alternative et nous interrogeons les autres composantes R et S et le PCOF.

 

Le PCF va désigner ces candidats durant le week-end mais ce ne sera pas le cas partout des fédérations demandent un report.

 

De toute manière comme nous l’avions écrit, rien ne justifie une telle précipitation. En tout état de cause nous appelons les collectifs à maintenir les candidatures nous avons encore quelques mois pour discuter avant la date de dépôt.

 

Mais rien ne serait plus dangereux que d’attendre sans agir, par exemple Gauche Alternative Meurthe et Moselle à lancé une pétition pour soutenir leur candidat. Il faut donc trouver les formes qui permettent une mobilisation et ne nous piège pas face à l’évidence d’une candidature présentée en octobre.

 

Enfin il y a des circonscriptions ou nous ne parviendrons pas à un accord ; comme nous en avions discuté en juin si les collectifs le décident nous présenterons un candidat.

 

Un communiqué national rendu public est en cours d’écriture.

 

Dans toutes les situations ce sera aux collectifs de décider mais votre décision ne peut se faire sans un appui du national, sans échange d’informations entre nous sur l’évolution des discussions. C’est aussi le rôle de cette liste.

 

Pour faire le point nationalement au sujet des premiers mois de la campagne, le prochain rendez vous est fixé lors du Collectif d'Animation National du 3 et du 4 décembre.

 

 

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 19:43

 

http://www.generations-spontanees.org/index.php?option=com_content&view=article&id=77:en-memoire-des-victimes-du-17-octobre-1961&catid=2:bientot&itemid=3

 

 

Samedi 29 OCTOBRE 2011 Salle du Sénéchal Métro Capitole Toulouse

 

14 heures 30 Les femmes face à l'oppression raciste et islamophobe

 

Ismahane Chouder est la secrétaire générale de la Commission Islam et Laïcité. Elle est également co-présidente du Collectif Féministes Pour l’Egalité, et co auteure du livre Les filles voilées parlent, La Fabrique 2008.

 

« Cinq ans qu’une loi scélérate, censée (faut-il le rappeler) ne s’appliquer que dans le cadre des établissements scolaires du premier et du second degré, sert de prétexte aux interprétations, aux extrapolations les plus ahurissantes, les plus saugrenues, les plus farfelues les plus illégales ! De la libération de la parole et des comportements racistes à la légitimation de l’exclusion et de la discrimination des femmes qui portent un foulard, beaucoup (trop) se sont sentis investis depuis d’une mission pseudo laïque et féministe et continuent de brandir cette loi au-delà de son cadre tel un étendard marqué du sceau civilisateur, émancipateur, libérateur. Fervents défenseurs de la laïcité comme foi religieuse, ils invoquent constamment les grands principes qui fondent la République, mais président à toutes les entreprises politiques qui disqualifient toutes les femmes identifiables comme « musulmanes voilées ». Combien de spécialistes et d’experts auto proclamés de « la » femme voilée, ou « du » voile, « symbole d’oppression » A raison de leur foulard des femmes sont réduites au rang d’objet parlé, étudié, commenté (et le plus souvent diffamé et insulté), et non de sujet parlant. »

 

16 heures 30 Les hommes face à l'oppression raciste et islamophobe

 

Chérif Boudelal : Formateur indépendant,

 

Le massacre du 17 octobre 1961 perpétré contre les manifestants pacifiques algériens, à Paris, était un acte isolé ou bien la poursuite d’une politique coloniale programmée ?

 

La guerre d’Algérie s'est-elle réellement terminée ?

 

Si le conflit armé a pris fin en 1962, l’esprit colonial demeure intact chez beaucoup de citoyens français qui n’arrivent pas à évoluer avec la société.

 

La rencontre autour de ce thème consiste à débattre de la meilleure façon de soigner ce « virus spirituel » qui ronge la société française.

 

Mathieu Rigouste : Chercheur en Sciences Sociales

 

Jean Marie Jolivet : Psycho-sociologue – ex membre du réseau Jeanson

 

20 heures Projection du film "dissimulation d'un massacre" de Daniel Kupfrestein

 

Ce film documentaire (2001 - Fr - 52 mn) est centré sur la censure et les difficultés rencontrées par les journalistes et les historiens à reconstituer les événements du 17 octobre 1961 à Paris.

 

Les 17 et 18 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs.

 

Depuis quarante ans, ce crime a été occulté ; pourtant, ces événements, les plus meurtriers sur le sol de France depuis la deuxième guerre mondiale, ressemblent, par certains aspects, aux heures les plus sombres de la collaboration. Pourquoi cette histoire a-t-elle été dissimulée ? Dans quelles conditions, au nom de quelles raisons, des responsables d’un État démocratique ont-ils caché l’ampleur et la gravité de tels événements ?

 

Au moment où l’Assemblée nationale reconnaît que la guerre d’Algérie a eu lieu, ce film doit contribuer à faire que les événements du 17 octobre 1961 retrouvent toute leur place dans notre mémoire collective. Il est aujourd’hui possible d’intégrer ces pages refoulées de notre histoire. Nous avons une responsabilité vis-à-vis des victimes de ce massacre et de leurs familles.

 

 

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 15:33

 

http://www.fr.news.yahoo.com/début-la-grève-générale-contre-laustérité-en-grèce-071342698.html

 

Grève et manifestations contre l’austérité en Grèce

 

ATHENES (Reuters) - Une grève générale de quarante huit heures, la plus importante depuis des années, a débuté mercredi en Grèce et des affrontements se sont produits à Athènes entre forces de l'ordre et manifestants devant l'immeuble du Parlement, qui doit voter de nouvelles mesures d'austérité.

 

Le mouvement de grève concerne les administrations, les entreprises, les services publics mais également les commerces de détail.

 

Plus de cinq mille policiers ont été déployés dans les rues de la capitale.

 

Place Syntagma, devant le Parlement, où se sont rassemblées des dizaines de milliers de personnes, des manifestants casqués et cagoulés, vêtus de noir, ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les policiers qui ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes.

 

De violents affrontements s'étaient produits fin juin au même endroit lors d'une précédente manifestation.

 

Pour la première fois, les manifestants sont arrivés jusqu'aux marches de l'édifice, forçant les policiers à reculer. L'odeur des gaz lacrymogènes était perceptible à l'intérieur du Parlement.

 

"Nous n'avons aucun avenir ici... Tous les jeunes veulent partir à l'étranger, et comment les en blâmer ?", déclarait dans la foule une manifestante de 17 ans, Anastasia Kolokotsa.

 

Quelque quatre cent dockers se sont rassemblés à l'entrée du port du Pirée tandis qu'un millier de gardiens de prison se sont réunis devant le ministère de la Justice.

 

Les contrôleurs aériens ont décidé d'assouplir leur mouvement et d'observer un débrayage de douze heures seulement (de minuit à midi) pour ne pas pénaliser les voyageurs.

 

Un porte-parole de l'aéroport d'Athènes a indiqué que cent cinquante vols nationaux et internationaux avaient été annulés tandis que seize vols ont été reportés.

 

Les dirigeants européens se retrouvent dimanche pour un sommet consacré à la crise de la dette souveraine dans la zone euro et à la question du déblocage d'une nouvelle tranche d'aide pour permettre à la Grèce de faire face à ses échéances financières au-delà du mois de novembre.

 

Le Premier ministre socialiste George Papandreou a une nouvelle fois appelé mardi soir à la discipline des élus de son parti qui doivent se prononcer sur l'adoption des mesures d'austérité.

 

"JETÉS AUX LIONS"

 

"Nous devons poursuivre cette guerre, en tant que peuple, en tant que gouvernement, en tant que groupe parlementaire, afin de permettre au pays de la gagner", a dit Papandreou. "Nous gagnerons pour le pays, nous continuerons. C'est la raison pour laquelle je suis ici."

 

"A partir de maintenant, et jusqu'à dimanche, nous sommes engagés dans la bataille de toutes les batailles", a dit pour sa part le ministre des Finances, Evangelos Venizelos. "C'est un combat angoissant mais nécessaire pour éviter que la crise ne nous emporte."

 

Le ministre de la Réforme administrative, Dimitris Reppas, a évoqué le sentiment d'isolement qui règne au sein du parti au pouvoir, se comparant à un homme "jeté aux lions". "Au gouvernement, on se sent comme des gens dans le Colisée, face au monstre de la dette, sous l'oeil de la foule dans les tribunes", a-t-il dit.

 

Pour Nikos Kioutsoukis, l'un des responsables du syndicat du secteur privé GSEE, les députés doivent rejeter les nouvelles mesures d'austérité "s'il leur reste encore un peu d'humanité, de décence, de fierté et d'esprit national".

 

Le chef du gouvernement dispose d'une courte majorité de quatre sièges au Parlement, ce qui devrait être suffisant pour faire adopter son projet d'autant qu'il pourrait bénéficier de l'appui d'une petite formation de l'opposition.

 

Des inquiétudes demeurent toutefois concernant la discipline du Pasok, un député du groupe socialiste ayant démissionné en signe de protestation, lundi. Deux autres ont menacé de voter contre le nouveau plan d'austérité.

 

Un premier vote sur le projet gouvernemental doit intervenir mercredi soir suivi par un second vote sur certains articles particuliers, jeudi.

 

Les dispositions prévues sont une réduction des salaires et des retraites dans la fonction publique, une hausse des impôts, une suspension des accords salariaux de branche et l'instauration du droit de licenciement dans l'administration.

 

La Grèce qui connaît une troisième année de récession accuse une dette publique qui s'élève à cent soixante deux pour cent de son produit intérieur brut (PIB).

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 15:16

 

http://www.cadtm.org/Le-15-octobre-a-Bruxelles-Les

 

Le 15 octobre à Bruxelles : les peuples refusent de payer la crise !

Par Emilie Paumard, Christine Van Den Daelen, Pauline Imbach et Melody Imbach

« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis » (André Gide)

Depuis plusieurs années, les peuples européens - après ceux du Sud - sont devenus la cible d’attaques concertées de la part de la finance internationale et de ses alliés politiques. L’inévitable faillite des banques leur a permis d’accélérer le démantèlement des acquis sociaux hérités des luttes du vingtième siècle. La crise est l’occasion d’appliquer une stratégie du choc : en contraignant les États à s’endetter massivement pour sauver les banques de leurs agissements irresponsables, le monde de la finance et ses partenaires politiques ont précipité ces États dans l’étau de la dette publique. Ils se sont ainsi donné des arguments en apparence imparables pour justifier l’application de mesures d’austérité sans précédent en occident.

Néanmoins, les apparences sont parfois trompeuses, et si les solutions alternatives à l’austérité sont limitées dans un contexte d’économie capitaliste, nous sommes de plus en plus nombreux-ses à avoir compris que seul un changement de paradigme peut permettre aux peuples de recouvrer leur souveraineté. Le 15 octobre 2011, lors de la journée de mobilisation internationale, des voix se sont élevées partout dans le monde pour demander des comptes aux gouvernants et s’opposer à leur volonté de faire payer la crise au plus grand nombre.

« Nous sommes quatre vingt dix neuf pour cent, nous ne payerons pas leur dette »

A Bruxelles, plus de dix mille citoyen-ne-s européen-ne-s « indignad@s » se sont rassemblé-e-s pour dénoncer les plans d’austérité décidés par les gouvernements et des institutions financières non élues (BCE et FMI en tête). « Nous sommes quatre vingt dix neuf pour cent, nous ne payerons pas leur dette », avec ce slogan, inscrit sur une immense banderole hissée quelques mètres au dessus de la foule, les manifestant-e-s ont affirmé qu’ils refusent de payer la crise. La dette publique était bien au cœur des préoccupations et les responsables de celle-ci ont été accusés tout au long du parcours. Au passage du cortège devant les banques, la Bourse ou encore les Institutions européennes, les manifestant-e-s criaient « coupables !, coupables ! ». Une fois arrivé-e-s sur les marches de la Bourse, les « indignad@s » ont jeté des centaines de chaussures sur celle-ci. Cette manifestation a constitué un moment fort de rassemblement et de lutte. La détermination et la force collective étaient au rendez-vous, accompagnées d’une atmosphère à la fois joyeuse et légère ... celle de la victoire.

Il n’y a pas de doute, en ce 15 octobre 2011 quelque chose de nouveau est arrivé pour les peuples des vieilles métropoles capitalistes : la conscience et la volonté collective, internationale, que le changement est non seulement nécessaire mais qu’il est avant tout possible. Le mouvement des indigné-e-s vient de gagner une bataille énorme : à travers le monde entier un premier pas vient d’être fait, faisant tomber le défaitisme, l’immobilisme, la peur ...

La mobilisation à Bruxelles a été celle de tous les peuples en lutte

Cette victoire historique ne vient pas de nulle part, elle est le résultat d’années de lutte contre l’oppression des peuples. Au moment où les révolutions arabes ont ouvert la voie du changement, la voie de la libération, le mouvement des indigné-e-s espagnol-e-s a été capable de s’étendre et d’avoir une compréhension internationaliste des enjeux en cours.

La mobilisation à Bruxelles a ainsi été celle de tous les peuples en lutte. Après l’accueil des marcheurs-euses ayant parcouru pas moins de mille cinq cent kilomètres depuis l’Espagne le samedi 8 octobre à Bruxelles, la semaine qui a suivi a été consacrée à la construction du mouvement et à la mobilisation pour le 15 octobre. Différents ateliers ont été organisés tout au long de cette semaine leur permettant d’échanger sur des questions centrales telles que : l’exploitation et l’oppression des femmes, les politiques migratoires, le fonctionnement des lobbies, l’endettement public, les révolutions arabes, les alternatives, le nucléaire, etc.

Divers ateliers ont été proposés sur la problématique de la dette publique : “Des origines à la crise de la dette en Europe”, “les femmes créancières de la dette publique”, “les ficelles de la dette”, et “les plans d’austérités contre la démocratie réelle”. Chacun d’entre-eux a suscité un grand intérêt parmi les indigné-e-s présent-e-s. On peut par exemple citer « Les femmes créancières de la dette publique » qui a réuni lundi 10 octobre plus d’une vingtaine de participant-e-s qui s’est ensuite mobilisée sur cette question pendant toute la semaine afin de préparer la grande mobilisation du 15 octobre.

« Nous sommes indigné-e-s, révolté-e-s, insurgé-e-s »

En solidarité avec l’ensemble des peuples opprimés, le CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde) soutient les manifestant-e-s et réaffirme qu’un changement radical de société est indispensable. Il faut construire d’urgence un projet collectif basé sur les droits humains fondamentaux et le respect de la nature. Pour avancer vers leur souveraineté les peuples des pays du Nord et du Sud doivent réaliser l’audit complet des dettes publiques de leurs États, afin d’identifier et de répudier celles qui se révèlent odieuses et illégitimes. Les responsables financiers et politiques de ces endettements doivent répondre de leurs actes et restituer les sommes englouties au moyen de leur patrimoine personnel.

 

 

 

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 20:11

 

http://www.fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7LH0T020111017?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0&sp=true

 

Liliane Bettencourt placée sous tutelle

 

lundi 17 octobre 2011 13h57

 

Une décision lourde de conséquences pour la gouvernance de L'Oréal

 

La milliardaire souffrirait de "démence"

 

Ses avocats font appel 

 

par Thierry Lévêque

 

COURBEVOIE (Hauts-de-Seine), 17 octobre (Reuters) - Une juge de Courbevoie (Hauts-de-Seine) a ordonné lundi le placement sous tutelle de l'héritière de L'Oréal , Liliane Bettencourt à la demande de sa fille, sur le fondement d'une expertise qui conclut à un état de démence.

 

Cette décision prononcée contre l'avis du parquet signifie que les biens, revenus et fonctions de la milliardaire de 88 ans, notamment les trente pour cent de parts de la société et son siège au conseil d'administration de L'Oréal, seront désormais gérés par la fille de la milliardaire, Françoise Meyers, et ses enfants.

 

La juge des tutelles a par ailleurs chargé l'un de ses petits-fils, Jean-Victor Meyers, de veiller à la personne physique et à la santé de la vieille dame, troisième fortune de France et quinzième au monde avec environ dix sept milliards d'euros, selon des classements de Challenges et Forbes.

 

Liliane Bettencourt avait promis dans un entretien publié dimanche de quitter la France en cas de tutelle, mais ses avocats laissent entendre qu'elle n'en fera rien.

 

La mise sous tutelle a pris effet immédiatement, même si Jean-René Farthouat, avocat de Liliane Bettencourt, a demandé la suspension de cette décision au tribunal de Nanterre. La juge a en effet ordonné une "exécution provisoire".

 

"C'est une décision profondément décevante que je vais avoir du mal à annoncer à Madame Bettencourt", a dit Maître Farthouat aux journalistes en la jugeant "tout à fait criticable."

 

Téthys, holding chargée de gérer la fortune familiale, dirigée par Jean-Pierre Meyers, mari de Françoise Meyers, exercera les droits de vote liés aux trente pour cent de parts de L'Oréal détenus par Liliane Bettencourt, ont annoncé Françoise Meyers et ses enfants dans un communiqué.

 

Par ailleurs, le placement sous tutelle ne modifie en rien les accords passés entre la famille et Nestlé , qui sont convenus en 2004 d'un statu quo dans le capital de L'Oréal jusqu'à la mort de l'héritière, précisent-ils.

 

"Notre action n'a toujours été guidée que par l'unique volonté de voir leur mère et grand-mère véritablement protégée. Que la justice les ait aujourd'hui entendus est pour eux un immense soulagement", écrivent Françoise Meyers et ses enfants.

 

RÉVOCATION DU MANDAT DE WILHELM

 

Mis en cause par Françoise Meyers, l'avocat Pascal Wilhelm a vu par ailleurs son mandat de protection future de Liliane Bettencourt révoqué par la juge des tutelles.

 

Françoise Meyers le soupçonne d'avoir poussé sa mère à investir cent quarante trois millions d'euros dans la société de jeux en ligne de l'homme d'affaires Stéphane Courbit, dont l'avocat serait proche. L'annulation de cet investissement a été annoncé mais le litige persiste.

 

Provoquée par les "dons" de Liliane Bettencourt au photographe François-Marie Banier, qui a conservé dans un accord fin 2010 environ quatre cent millions d'euros, une enquête pénale s'est développée dans diverses directions.

 

Des juges de Bordeaux enquêtent sur une présumée fraude fiscale, un possible financement illicite de l'UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, et depuis fin septembre, un éventuel abus de faiblesse.

 

L'état de vulnérabilité psychologique de l'héritière, atteinte d'une maladie neurologique qui affecte sa mémoire, son raisonnement et favoriserait des décisions sous influence, a été établi par un examen médical contraint réalisé lors d'une visite-surprise chez l'intéressée début juin.

 

Selon le rapport cité lundi par Le Monde, Liliane Bettencourt s'est montrée "incapable de répondre aux différentes questions des tests" et souffrirait d'"une anosognosie" (la méconnaissance de sa maladie).

 

L'audience devant la juge des tutelles le 4 octobre s'était déroulée dans un climat très tendu, Liliane Bettencourt promettant dans la presse à sa fille une "guerre nucléaire" et déclarant sur M6 : "On ne peut pas mettre sous tutelle des gens qui veulent faire. Si on me met sous tutelle, je beuglerai".

 

La tutelle apporte de l'eau au moulin de ceux qui soutiennent que la fortune Bettencourt a fait l'objet de divers abus à des fins privées et politiques.

 

L'information judiciaire conduite à Bordeaux tente de déterminer si les allégations de financement politique illégal et de versements d'espèces par les Bettencourt à des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, sont ou non exactes.

 

 

 

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 19:54

 

http://www.fr.news.yahoo.com/le-cnt-c%C3%A9l%C3%A8bre-la-prise-bani-walid-bastion-202209314.html

 

Le CNT célèbre la prise de Bani Walid, bastion de Kadhafi

 

BANI WALID, Libye (Reuters) - Les forces du Conseil national de transition (CNT) libyen ont célébré lundi soir la prise de Bani Walid, à cent cinquante kilomètres au sud-est de Tripoli, l'un des deux derniers bastions des forces de Mouammar Kadhafi.

 

Des journalistes de Reuters présents sur place n'ont plus constaté aucun signe de résistance de la part des soldats fidèles à l'ancien "guide" libyen.

 

"Bani Walid est libéré à cent pour cent", a déclaré Mohammed Chakonah, l'un des chefs militaires du CNT dans la ville qui était assiégée depuis six semaines.

 

Dans le centre-ville, des soldats criaient leur joie, agitant des drapeaux rouge, vert et noir du nouveau régime et tirant des rafales d'armes automatiques en l'air.

 

"Si Kadhafi pouvait voir ça, il laisserait tout tomber", dit Abdelfattah, un combattant rencontré sur la place centrale.

 

Non loin de là, des bâtiments étaient encore en flammes. D'autres, visés par les bombardements, ne sont plus qu'un amas de gravats.

 

Aucun civil de Bani Walid ne semblait participer aux réjouissances et plusieurs magasins ont apparemment été pillés.

 

Avec Syrte, ville natale de l'ex-"guide" de la révolution libyenne, Bani Walid était l'un des deux derniers fiefs des forces kadhafistes opposant encore une résistance armée aux hommes du CNT.

 

La ville est le berceau historique de la tribu des Warfalla dont la loyauté envers Mouammar Kadhafi n'a pas varié tout au long des quatre décennies de règne sans partage du dirigeant déchu.

 

Les Warfalla, la plus importante tribu du pays, comptent environ un million de membres sur une population totale de six millions de Libyens.

 

TIRS FRATRICIDES À SYRTE

 

A Syrte, où les forces kadhafistes retranchées dans la ville sont assiégées depuis plusieurs semaines, les forces du CNT semblent toujours être dans l'impasse.

 

Les bombardements sur les dernières poches de résistance se sont poursuivis tout le week-end, avec des missiles Grad, des chars et des batteries antiaériennes.

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a procédé à l'évacuation de quarante blessés de l'hôpital Ibn Sina, fortement endommagé par les combats.

 

Selon un membre de Médecins sans Frontières (MSF) dans ce même hôpital, environ dix mille des soixante quinze mille habitants de la ville se trouvent pris au piège des combats.

 

Sur la ligne de front, certains combattants du CNT ne cachent pas leur frustration et reprochent à leurs chefs de ne pas avoir encore ordonné d'offensive générale pour balayer les dernières poches de résistance des pro-Kadhafi.

 

On fait également état de "bavures" entre les forces venues de Misrata, qui attaquent la ville à l'ouest, et celles qui viennent de Benghazi, dans l'Est, plusieurs combattants ayant été touchés par des "tirs amis".

 

"Nous avons eu de nombreux martyrs ces derniers jours, victimes de tels incidents fratricides", a dit Moustafa Salim, soldat d'une brigade venue de Benghazi. "Dans la confusion, ils nous tirent dessus et on leur tire dessus."

 

Beaucoup de soldats du CNT abandonnent les premières lignes à la tombée de la nuit pour regagner des positions plus confortables, ce qui ajoute à la confusion et permet à des tireurs pro-Kadhafi de s'infiltrer.

 

Quinze combattants fidèles au "guide" déchu ont été capturés lundi, tous des Noirs, a rapporté un journaliste de Reuters. Certains soldats du CNT voulaient les frapper mais des officiers les en ont empêché.

 

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 16:51

 

http://www.fr.news.yahoo.com/gilad-shalit-libéré-contre-des-centaines-palestiniens-093406665.html

 

Gilad  Shalit libéré en échange de centaines de palestiniens

 

GAZA/JERUSALEM (Reuters) - Le soldat Gilad Shalit est rentré mardi en Israël, qui a libéré pour sa part des centaines de prisonniers palestiniens pour récupérer son jeune sergent après cinq ans de captivité entre les mains du Hamas.

 

Conclu après une médiation de l'Egypte, cet échange d'un Israélien contre un millier de Palestiniens a été perçu avec un mélange de soulagement et d'amertume dans l'Etat hébreu.

 

En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, une foule en liesse a en revanche exprimé sa fierté pour ce qui est présenté comme une victoire par le Hamas, voué à la destruction d'Israël.

 

"Ma famille m'a beaucoup manqué", a déclaré Gilad Shalit, le visage émacié et le souffle court par instants, dans une interview à la télévision égyptienne enregistrée avant son transfert vers Israël. "J'espère que cet accord servira la paix entre Israël et les Palestiniens."

 

Ce voeu ne semble pas avoir été entendu à Gaza, où des dizaines de milliers de Palestiniens rassemblés pour une cérémonie en hommage aux prisonniers libérés ont scandé "Le peuple veut un nouveau Gilad, le peuple veut un nouveau Gilad".

 

Des dirigeants du Hamas et d'autres organisations ont ainsi menacé de capturer d'autres militaires israéliens pour tenter d'obtenir la libération des cinq mille Palestiniens toujours emprisonnés en Israël.

 

Accueillant Gilad Shalit en Israël, Benjamin Netanyahu a prévenu les Palestiniens libérés qu'ils perdraient leur vie de leurs propres mains s'ils "replongeaient dans le terrorisme".

 

"JOURNÉE DIFFICILE"

 

Le Premier ministre israélien a dit comprendre la douleur des familles d'Israéliens tués par certains des Palestiniens libérés. Il a cependant ajouté que venir en aide à un militaire en captivité était un impératif religieux.

 

"Cela reste une journée difficile car le tribut est lourd", a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'un discours prononcé sur la base aérienne où il accueilli Gilad Shalit, qui possède aussi la nationalité française.

 

A Paris, le président français Nicolas Sarkozy a exprimé son "très grand soulagement (...) de savoir que Gilad Shalit va retrouver sa famille".

 

Capturé en juin 2006, ce dernier a d'abord été transféré de la bande de Gaza vers la péninsule égyptienne du Sinaï puis conduit jusqu'au poste-frontière israélien de Kerem Shalom - le Vignoble de la Paix - d'où un hélicoptère l'a amené à la base militaire en Israël où l'attendaient ses parents.

 

"Je vous ramène votre garçon", a déclaré Benjamin Netanyahu aux parents du jeune sergent en attendant avec eux l'arrivée de l'hélicoptère transportant l'ancien captif.

 

Un communiqué de l'armée l'a dit en bonne santé mais, selon des témoins, Gilad Shalit a ressenti des nausées en arrivant en Israël et a eu besoin d'oxygène.

 

Dans son interview télévisée, Gilad Shalit dit avoir appris il y a une semaine qu'il allait être libéré. Il a craint de rester captif "pour encore de nombreuses années".

 

ACCUEIL TRIOMPHAL

 

Simultanément, Israël a libéré quatre cent soixante dix sept prisonniers palestiniens, dont la plupart ont été renvoyés vers la bande de Gaza où la population leur a réservé un accueil triomphal.

 

Beaucoup de ces prisonniers purgeaient des peines de réclusion à perpétuité pour avoir tué des Israéliens.

 

L'Etat hébreu s'est engagé à libérer en deux vagues un total de mille vingt sept prisonniers palestiniens.

 

Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, a décrété ce mardi jour férié dans la bande côtière soumise à un strict blocus israélien.

 

A Ramallah, en Cisjordanie, où se trouve le siège de l'Autorité palestinienne, d'autres prisonniers ont aussi été accueillis en héros.

 

Une quarantaine d'ex-prisonniers seront par ailleurs envoyés en exil en Turquie, au Qatar et en Syrie. Les autorités turques ont annoncé qu'elles allaient en accueillir dix.

 

Cet échange de prisonniers ne semble pas pour autant être le signe de progrès dans les relations entre Israël et les Palestiniens. Le Hamas ne soutient pas les efforts diplomatiques entrepris par le président palestinien Mahmoud Abbas. Ce dernier refuse en outre de reprendre des négociations directes avec Israël en l'absence d'un gel des implantations juives dans les territoires occupés.

 

Le Quartet de médiateurs internationaux tente de relancer le processus de paix mais il a dû se contenter d'annoncer lundi des discussions séparées avec les deux parties le 26 octobre à Jérusalem.

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 20:05

 

http://www.fr.news.yahoo.com/bernard-squarcini-en-examen-pour-espionnage-pr%C3%A9sum%C3%A9-du-170203885.html

 

Squarcini, patron du renseignement français, mis en examen

 

PARIS (Reuters) - Fait sans précédent dans l'histoire des services secrets français, Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a été mis en examen lundi dans une enquête sur des investigations occultes sur la presse, a annoncé son avocat Patrick Maisonneuve.

 

Poursuivi pour "atteinte au secret des correspondances, collecte illicite de données et recel de violation du secret professionnel", le suspect a reconnu les faits lors d'une audition de près de cinq heures chez deux juges d'instruction parisiens, tout en niant qu'ils constituent une infraction. Il n'entend donc pas démissionner, a dit l'avocat.

 

Bernard Squarcini, proche de Nicolas Sarkozy, est un des plus hauts fonctionnaires de police français. C'est l'actuel chef de l'Etat qui l'a porté à la tête de la DCRI, vouée au contre-espionnage et à la lutte anti-terroriste, et créée par Nicolas Sarkozy en fusionnant la DST et les Renseignements généraux.

 

Bernard Squarcini est mis en cause pour avoir obtenu d'un opérateur téléphonique, sous contrainte légale, les factures détaillées de téléphone ou "fadettes" d'un reporter du Monde, Gérard Davet, à l'été 2010.

 

Il s'agissait de connaître l'informateur du journaliste à l'origine d'un article concernant la procédure judiciaire visant l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt et mettant en cause Eric Woerth, alors ministre UMP du Budget.

 

Bernard Squarcini reconnaît ces faits mais parle d'un travail de routine ayant visé, selon lui, non pas la presse mais le fonctionnaire qui avait violé à ses yeux ses obligations en livrant un procès-verbal d'audition du dossier Bettencourt au reporter.

 

"M. Squarcini ayant assumé la responsabilité devant la juge des vérifications techniques qui ont été effectuées par ses services, M. Squarcini a donc été mis en examen", a dit Maître Maisonneuve aux journalistes.

 

PÉCHENARD CONVOQUÉ

 

Selon lui, l'audition de quatre heures a consisté essentiellement en "un débat juridique". Les juges reprochent à la DCRI, selon l'avocat, d'avoir demandé et obtenu les "fadettes" sans avoir demandé, comme c'est obligatoire, l'avis d'une commission spécialisée.

 

"Il n'est pas question que M. Squarcini démissionne. Il y a une mise en examen sur une interprétation stricte d'une loi de 1991, nous discutons, nous contestons cette interprétation", a dit l'avocat.

 

Le Monde, qui a déclenché cette procédure, ne voit pas l'affaire du même oeil et estime avoir été victime d'un espionnage ordonné en haut lieu en raison du danger provoqué par ses articles pour l'Elysée.

 

L'informateur du Monde identifié par la DCRI, le magistrat David Sénat, alors en poste au ministère de la Justice, a été limogé et affecté à une mission sur la cour d'appel de Cayenne.

 

Le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, supérieur de Bernard Squarcini et autre proche de Nicolas Sarkozy, a déjà admis avoir donné l'ordre concernant l'affaire en question.

 

Le 9 septembre, il a en effet dit à France Info : "J'ai demandé à la DCRI d'identifier le haut fonctionnaire qui, soumis au secret professionnel et ayant un accès direct à des documents sensibles, avait divulgué des informations confidentielles dans une affaire judiciaire en cours", a-t-il expliqué.

 

L'enquête menée par la juge d'instruction a cependant montré que les réquisitions de la DCRI visaient bien le téléphone du reporter du Monde Gérard Davet, ce qui semble être illégal, notamment du fait que le gouvernement a fait voter une loi en 2010 protégeant les sources des journalistes.

 

Il n'est pas possible légalement de rechercher les sources d'un média sauf cas "d'impératif prépondérant d'intérêt public", dit cette loi.

 

Frédéric Péchenard est lui-même convoqué par les juges d'instruction dans les prochains jours et pourrait donc aussi être mis en examen.

 

Dans un autre dossier instruit aussi à Paris et qui vise une autre enquête sur un article du Monde et Gérard Davet, le procureur de Nanterre Philippe Courroye, autre proche de Nicolas Sarkozy, est également menacé d'une mise en examen.

 

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